- IlianaGrand sage
Bonsoir,
J'essaie de donner une récitation dans chaque chapitre traité, mais là je sèche un peu sur la lettre.
Je ne tiens pas forcément à donner de la poésie, d'ailleurs, ça peut très bien être un beau texte en prose.
"Lettre" de Verlaine, dans les Fêtes galantes me semble un peu dur, parce qu'il demande quand même pas mal d'explications pour être compris.
Auriez-vous des idées ?
Je travaille une lettre de Mme de Sévigné, une des Lettres persanes (la 99 sur les caprices de la mode), un échange de lettres entre Voltaire et Diderot, et un extrait du J'accuse de Zola.
Le Déserteur me semble facile, la Lettre à Izambard trop dure...
Un extrait de lettre de Flaubert à Louise Colet ?
Celui-ci peut-être :
"Il y a douze heures, nous étions encore ensemble ; hier à cette heure-ci, je te tenais dans mes bras... t'en souviens-tu ? Comme c'est déjà loin ! La nuit maintenant est chaude et douce ; j'entends le grand tulipier, qui est sous ma fenêtre, frémir au vent et, quand je lève la tête, je vois la lune se mirer dans la rivière. [...]
Je viens de ranger, tout seul et bien enfermé, tout ce que tu m'as donné ; tes deux lettres sont dans le sachet brodé ; je vais les relire quand j'aurai cacheté la mienne. Je n'ai pas voulu prendre pour t'écrire mon papier à lettres ; il est bordé de noir ; que rien de triste ne vienne de moi vers toi ! Je voudrais ne te causer que de la joie et t'entourer d'une félicité calme et continue pour te payer un peu de tout ce que tu m'as donné à pleines mains dans la générosité de ton amour. J'ai peur d'être froid, sec, égoïste, et Dieu sait pourtant ce qui, à cette heure, se passe en moi. Quel souvenir ! [...] Il me semble que j'écris mal ; tu vas lire ça froidement ; je ne dis rien de ce que je veux dire. C'est que mes phrases se heurtent comme des soupirs ; pour les comprendre il faut combler ce qui sépare l'une de l'autre ; tu le feras, n'est-ce pas ? Rêveras-tu à chaque lettre, à chaque signe de l'écriture ?"
"Les séparés" de Marceline Desbordes-Valmore ?
J'essaie de donner une récitation dans chaque chapitre traité, mais là je sèche un peu sur la lettre.
Je ne tiens pas forcément à donner de la poésie, d'ailleurs, ça peut très bien être un beau texte en prose.
"Lettre" de Verlaine, dans les Fêtes galantes me semble un peu dur, parce qu'il demande quand même pas mal d'explications pour être compris.
Auriez-vous des idées ?
Je travaille une lettre de Mme de Sévigné, une des Lettres persanes (la 99 sur les caprices de la mode), un échange de lettres entre Voltaire et Diderot, et un extrait du J'accuse de Zola.
Le Déserteur me semble facile, la Lettre à Izambard trop dure...
Un extrait de lettre de Flaubert à Louise Colet ?
Celui-ci peut-être :
"Il y a douze heures, nous étions encore ensemble ; hier à cette heure-ci, je te tenais dans mes bras... t'en souviens-tu ? Comme c'est déjà loin ! La nuit maintenant est chaude et douce ; j'entends le grand tulipier, qui est sous ma fenêtre, frémir au vent et, quand je lève la tête, je vois la lune se mirer dans la rivière. [...]
Je viens de ranger, tout seul et bien enfermé, tout ce que tu m'as donné ; tes deux lettres sont dans le sachet brodé ; je vais les relire quand j'aurai cacheté la mienne. Je n'ai pas voulu prendre pour t'écrire mon papier à lettres ; il est bordé de noir ; que rien de triste ne vienne de moi vers toi ! Je voudrais ne te causer que de la joie et t'entourer d'une félicité calme et continue pour te payer un peu de tout ce que tu m'as donné à pleines mains dans la générosité de ton amour. J'ai peur d'être froid, sec, égoïste, et Dieu sait pourtant ce qui, à cette heure, se passe en moi. Quel souvenir ! [...] Il me semble que j'écris mal ; tu vas lire ça froidement ; je ne dis rien de ce que je veux dire. C'est que mes phrases se heurtent comme des soupirs ; pour les comprendre il faut combler ce qui sépare l'une de l'autre ; tu le feras, n'est-ce pas ? Rêveras-tu à chaque lettre, à chaque signe de l'écriture ?"
"Les séparés" de Marceline Desbordes-Valmore ?
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Minuit passé déjà. Le feu s'est éteint et je sens le sommeil qui gagne du terrain.
Je vais m'endormir contre vous, respirer doucement, parce que je sais où nous allons désormais.
Fauve - Révérence
- ProvenceEnchanteur
Pourquoi pas un extrait d'un des textes étudiés?
- IlianaGrand sage
Oui, j'y ai pensé aussi, mais ça me semble compliqué de donner Diderot ou Zola.
Remarque Diderot, pourquoi pas, et pour Mme de Sévigné et Montesquieu, en choisissant bien, ça peut fonctionner aussi, en effet
Remarque Diderot, pourquoi pas, et pour Mme de Sévigné et Montesquieu, en choisissant bien, ça peut fonctionner aussi, en effet
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Minuit passé déjà. Le feu s'est éteint et je sens le sommeil qui gagne du terrain.
Je vais m'endormir contre vous, respirer doucement, parce que je sais où nous allons désormais.
Fauve - Révérence
- VicomteDeValmontGrand sage
Tu m’as dit si tu m’écris
Ne tape pas tout à la machine
Ajoute une ligne de la main
Un mot un rien oh pas grand-chose
Oui oui oui oui oui oui oui oui oui oui
Ma Remington est belle pourtant
Je l’aime beaucoup et travaille bien
Mon écriture est nette et claire
On voit très bien que c’est moi qui l’ai tapée
Il y a des blancs que je suis seul à savoir faire
Vois donc l’œil qu’à ma page
Pourtant pour te faire plaisir j’ajoute à l’encre
Deux trois mots
Et une grosse tache d’encre
Pour que tu ne puisses pas les lire.
Blaise Cendrars
Sinon, à étudier, tu as la lettre d'adieu d'Henri Fertet (résistant de 16 ans) qu'il envoie à ses parents avant d'être fusillé.
Ne tape pas tout à la machine
Ajoute une ligne de la main
Un mot un rien oh pas grand-chose
Oui oui oui oui oui oui oui oui oui oui
Ma Remington est belle pourtant
Je l’aime beaucoup et travaille bien
Mon écriture est nette et claire
On voit très bien que c’est moi qui l’ai tapée
Il y a des blancs que je suis seul à savoir faire
Vois donc l’œil qu’à ma page
Pourtant pour te faire plaisir j’ajoute à l’encre
Deux trois mots
Et une grosse tache d’encre
Pour que tu ne puisses pas les lire.
Blaise Cendrars
Sinon, à étudier, tu as la lettre d'adieu d'Henri Fertet (résistant de 16 ans) qu'il envoie à ses parents avant d'être fusillé.
- ProvenceEnchanteur
Je pensais à Mme de Sévigné ou à Montesquieu, d'autant que le texte aura déjà été étudié. D'ailleurs, ça me donne des idées... Je ne fais pas faire assez de récitation.Iliana a écrit:Oui, j'y ai pensé aussi, mais ça me semble compliqué de donner Diderot ou Zola.
Remarque Diderot, pourquoi pas, et pour Mme de Sévigné et Montesquieu, en choisissant bien, ça peut fonctionner aussi, en effet
- 288Niveau 10
"Quatre jours mon amour..." d'Apollinaire.
- SergeMédiateur
Les séparés ... de Marceline Desborde-Valmore
https://www.youtube.com/watch?v=EgcULJSRK7M
https://www.youtube.com/watch?v=EgcULJSRK7M
- nanouevaNiveau 10
Je leur avais fait apprendre "Le déserteur" il y a quelques années. Ils devaient recopier le texte sous forme de lettre. Trois élèves me l'avaient récité.
- AmaliahEmpereur
Je faisais apprendre "L'archevêque de Reims..." de Mme de Sévigné.
- zinzinuleNiveau 8
Une lettre à Lou (mais cela marche un peu sur les plates-bandes de la 3è), ou un morceau de lettre de Mme de Sévigné, comme quelqu'un le suggérait plus haut.
- IlianaGrand sage
Merci pour vos idées !
En effet je ne veux pas empiéter sur le programme de 3e.
Je pense que je vais proposer quatre textes, 2 nouveaux, et 2 parmi Sévigné et Montesquieu, de façon à ne pas trop m'ennuyer, ni eux.
Merci encore !
En effet je ne veux pas empiéter sur le programme de 3e.
Je pense que je vais proposer quatre textes, 2 nouveaux, et 2 parmi Sévigné et Montesquieu, de façon à ne pas trop m'ennuyer, ni eux.
Merci encore !
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Minuit passé déjà. Le feu s'est éteint et je sens le sommeil qui gagne du terrain.
Je vais m'endormir contre vous, respirer doucement, parce que je sais où nous allons désormais.
Fauve - Révérence
- LonieNeoprof expérimenté
La lettre de l'archevêque de Reims de Mme de Sévigné fonctionne très bien !
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"Si j'avais su, j'aurais pas venu"
- IlianaGrand sage
D'accord, merci, je l'ai ajoutée sur vos conseils
(Avec un extrait de Flaubert, les Séparés, et Montesquieu)
(Avec un extrait de Flaubert, les Séparés, et Montesquieu)
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Minuit passé déjà. Le feu s'est éteint et je sens le sommeil qui gagne du terrain.
Je vais m'endormir contre vous, respirer doucement, parce que je sais où nous allons désormais.
Fauve - Révérence
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