- ProvençalLeGauloisExpert
lalilala a écrit:Mais personne n'a tiré sur qui que ce soit. Je répète, commencer à enseigner sans le permis complique sacrément les choses et effectivement, tout le monde n'a pas le temps de passer le permis au début et tout le monde n'obtient pas le permis les doigts dans le nez du premier coup. On le sait bien. Pour ma part je répondais seulement sur le fait de ne pas pouvoir acheter une voiture et sur le travail des syndicats. Oui une AFA à temps complet aurait bien aidé Blackmail mais si ça ne s'est pas fait, c'est qu'il y avait une raison. Quand on voit l'envers du décor, on se rend compte de plein de choses. Et pourtant moi aussi j'ai râlé parce qu'il a fallu à chaque fois que j'attende des semaines pour savoir où chercher un appart (parfois en catastrophe), moi aussi je me suis demandé pourquoi les autres avaient une AFA et pas moi, etc. On voit aussi que les gestionnaires du rectorat sont souvent bien embêtés parce que conscients de la situation dans laquelle ils mettent certains profs, mais quand il y a des heures à l'autre bout du département, il faut bien y mettre quelqu'un. Certains cas provoquent de longues discussions et de discussion en discussion on arrive à améliorer certaines situations. Mais pas toutes, c'est vrai. Et dans mon académie, la moitié des TZR n'a à cette heure toujours pas d'AFA...
Voilà et les gestionnaires des rectorats connaissent ces situations notamment parce qu'au cours de leur carrière, ils ont eu également à accepter des affectations peu avantageuses pour eux.
- lisette83Érudit
+1Marcel Khrouchtchev a écrit:C'est ahurissant de constater qu'on oublie si souvent que les syndicats, ce sont ceux qui les composent et y militent.
On ne peut pas à la fois s'y inscrire d'un point de vie purement consumériste (combien de stagiaires syndiqués juste pour les mutations et qui ne renouvellent pas?) et ensuite considérer que les syndicats ne sont pas assez puissants, ou qu'ils sont aux mains d'une poignée de professionnels. Parce que si les syndicats ne sont pas assez puissants, ou s'ils peuvent être parfois dirigés par des "professionnels" du syndicalisme, c'est précisément par le manque d'engagement de tous.
Donc bravo aux militants, bravo aux commissaires paritaires, bravo à ceux qui bossent dans les commissions, malgré les revendications déplacées des syndiqués consuméristes.
- ErgoDevin
Faudrait organiser un ramassage scolaire pour les profs.
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- InvitéInvité
+1Ergo a écrit:Faudrait organiser un ramassage scolaire pour les profs.
Tout le monde devrait avoir accès au transport en commun et c'est pour ça que j'aime assez la région parisienne.
- RosaNiveau 3
Je précise que je suis actuellement en poste fixe en région parisienne, mais je comprends tout à fait ceux qui ne sont pas motorisés :
1) Conduire une voiture relève pour moi de la phobie. J'ai essayé, j'ai même eu mon permis (au bout de la 5e fois, je ne sais pas vraiment comment...), mais je suis terrifiée à l'idée d'être au volant et je crois que je serais un danger sur la route, pour moi et pour les autres.
2) Actuellement ce serait très compliqué de financer un permis (mon mari ne l'a pas) ou même une voiture. Le coût de la vie est tel à Paris ou en proche banlieue, notamment le logement, que la seule compensation est justement l'existence de transports en commun.
1) Conduire une voiture relève pour moi de la phobie. J'ai essayé, j'ai même eu mon permis (au bout de la 5e fois, je ne sais pas vraiment comment...), mais je suis terrifiée à l'idée d'être au volant et je crois que je serais un danger sur la route, pour moi et pour les autres.
2) Actuellement ce serait très compliqué de financer un permis (mon mari ne l'a pas) ou même une voiture. Le coût de la vie est tel à Paris ou en proche banlieue, notamment le logement, que la seule compensation est justement l'existence de transports en commun.
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La vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie.
- User17706Bon génie
Oh, même en banlieue dite « lointaine », ça n'a rien de modique.Rosa a écrit: Le coût de la vie est tel à Paris ou en proche banlieue, notamment le logement [...]
Ça, c'est un sujet aussi. Parce que les 3% de la zone 1...
- DimkaVénérable
Tiens, c’est marrant, je l’ai entendu de mon IPR, quand j’étais stagiaire, ce discours. Ou comment rendre des situations complexes simples et binaires, comment créer du TINA et de la soumission. On voit que ce discours est bien intégré… En attendant, quand je lis ça, je me pose des questions :Daphné a écrit:Il y a les impératifs de l'Institution, et comme nous l'a fait remarquer l'administration, on ne peut quand même pas construire les collèges le long de la voie ferrée pour arranger les collègues. Il y a des élèves dans les collèges ruraux et ils ont aussi besoin de professeurs et de remplaçants.
À quoi ça sert de travailler pour perdre sa vie ? Je veux dire… tous les témoignages du style « moi j’ai réussi envers et contre tout, et en me prenant toutes les merdes dans la gueule », c’est beau, c’est brillant d’héroïsme, de dévouement, de courage, et ça mériterait autant d’épopées. Mais stratégiquement ? Il faut faire cinq ans d’études pour devoir réinvestir ce que l’on gagne juste pour pouvoir exercer ce job ? C’est à peu près précisément la définition que je donnerais à « se faire entuber » : que ça soit un fait, que ça soit comme ça, pourquoi pas… mais pourquoi défendre et rendre normale cette situation, dans le discours ? Pourquoi se contenter de faire peser les responsabilités sur les jeunes profs, et les accabler (tu savais, t’avais qu’à prévoir, t’avais qu’à passer ton permis avant, arrête de te plaindre et ferme ta gueule, c’est de ta faute, et en plus t’es rien qu’un sale jeune consumériste, et puis d’abord moi je − où l’existence de ma réussite personnelle permet de gommer l’existence d’une multitude d’échecs, de galères, de déliquescences) au lieu de les soutenir moralement au minimum ?titeprof a écrit:Le statut de TZR m'a littéralement ruinée, dans tous les sens du terme d'ailleurs...
Ça, ce N’est PAS une situation de bac+5, c’est une situation de non-diplômé qui surnage et doit accepter n’importe quel job, n’importe quelles conditions (et déjà, ça ce n’est ni normal ni acceptable, à ce niveau). Un vrai bac+5 (donc sauf un prof, parce que le prof, il s’auto-congratule de sa situation pourrie…), un type compétent dans son domaine, un type dont l’employeur a réellement besoin, quand on lui demande d’aller dans un coin pourri, d’accepter des conditions difficiles, d’investir pour son boulot… on le paye pour ça, et on le paye bien. Et surtout, en règle générale, un salarié, on le paye pour faire son job : je veux dire, les problèmes de son patron, il s’en fiche un peu, ce qui l’intéresse, c’est d’y trouver son compte (gagner sa vie, par exemple, sans se ruiner, sans en devenir dépressif, etc.) : le problème de l’éducation nationale est de mettre des profs partout, même loin de tout, c’est SON problème. Ceux qui travaillent pour l’éducation nationale n’ont aucun intérêt à se préoccuper de ce problème si cela implique que ça soit eux qui se fassent entuber pour le résoudre de la façon la plus rentable possible pour l’État.
Quand je lis ce forum, parfois je me dis que ce qui me rebute le plus, maintenant, dans la profession, ce n’est pas l’attitude de la hiérarchie et des politiques vis-à-vis des profs, mais cette espèce de climat entre profs eux-mêmes, cette pression pour faire taire les plaintes, pour normaliser une déchéance de son propre statut social. Il n’y a même pas de solidarité de principes ni de défense des propres intérêts de sa profession, ne serait-ce que dans le discours…
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- Spoiler:
- lalilalaEmpereur
Personne ne défend cette situation dimka il me semble. Je trouve la situation d'une grande majorité de tzr inadmissible ( et pas simplement de ceux qui sont envoyés loin en pleine cambrousse. Je pense à ceux qui ramassent un service sur 4 établissements, ceux qui ramassent les classes que personne ne veut, ceux qui sont amenés à enseigner une autre matière que la leur, ceux qui doivent changer d'etablissements et de niveaux comme de slip toute l'annee. etc.). C'est une situation merdique et même s'il y a des compensations parfois, des coups de bol, ça reste quand même une grosse galère.
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Nuestra vida es un círculo dantesco.
Mon blog
- Guillaume le GrandFidèle du forum
+100BlackMail a écrit:C'est fou comme la vie semble si simple pour certains.
Tout le monde n'a pas papa/maman pour payer le permis, certains bossent toutes leurs études pour acheter leurs fringues/bouffe, bref pour survivre. Avec le CAPES à passer en M1 (en + du M1 à valider et de l'emploi à temps partiel pour survivre), vous le passez quand le permis ?
La seule année où j'aurais pu avoir la possibilité de passer le permis financièrement parlant, c'était celle-ci. Sauf que voilà, stage + M2 à valider = semaines à 60h de boulot minimum.
Se payer le permis quand on est étudiant, qu'on bosse et que papa/maman ne peuvent pas financièrement beaucoup vous aider, je ne vois pas comment cela est possible
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''C'est drôle comme les gens qui se croient instruits éprouvent le besoin de faire chier le monde''. Boris Vian
''Nous n'acceptons pas de vérité promulguée : nous la faisons nôtre d'abord par l'étude et par la discussion et nous apprenons à rejeter l'erreur, fut-elle mille fois estampillée et patentée. Que de fois, en effet, le peuple ignorant a-t-il dû reconnaître que ses savants éducateurs n'avaient d'autre science à lui enseigner que celle de marcher paisiblement et joyeusement à l'abattoir, comme ce boeuf des fêtes que l'on couronne de guirlandes en papier doré." Elisée Reclus
- SaltaojosHabitué du forum
Dimka a écrit:Tiens, c’est marrant, je l’ai entendu de mon IPR, quand j’étais stagiaire, ce discours. Ou comment rendre des situations complexes simples et binaires, comment créer du TINA et de la soumission. On voit que ce discours est bien intégré… En attendant, quand je lis ça, je me pose des questions :Daphné a écrit:Il y a les impératifs de l'Institution, et comme nous l'a fait remarquer l'administration, on ne peut quand même pas construire les collèges le long de la voie ferrée pour arranger les collègues. Il y a des élèves dans les collèges ruraux et ils ont aussi besoin de professeurs et de remplaçants.À quoi ça sert de travailler pour perdre sa vie ? Je veux dire… tous les témoignages du style « moi j’ai réussi envers et contre tout, et en me prenant toutes les merdes dans la gueule », c’est beau, c’est brillant d’héroïsme, de dévouement, de courage, et ça mériterait autant d’épopées. Mais stratégiquement ? Il faut faire cinq ans d’études pour devoir réinvestir ce que l’on gagne juste pour pouvoir exercer ce job ? C’est à peu près précisément la définition que je donnerais à « se faire entuber » : que ça soit un fait, que ça soit comme ça, pourquoi pas… mais pourquoi défendre et rendre normale cette situation, dans le discours ? Pourquoi se contenter de faire peser les responsabilités sur les jeunes profs, et les accabler (tu savais, t’avais qu’à prévoir, t’avais qu’à passer ton permis avant, arrête de te plaindre et ferme ta gueule, c’est de ta faute, et en plus t’es rien qu’un sale jeune consumériste, et puis d’abord moi je − où l’existence de ma réussite personnelle permet de gommer l’existence d’une multitude d’échecs, de galères, de déliquescences) au lieu de les soutenir moralement au minimum ?titeprof a écrit:Le statut de TZR m'a littéralement ruinée, dans tous les sens du terme d'ailleurs...
Ça, ce N’est PAS une situation de bac+5, c’est une situation de non-diplômé qui surnage et doit accepter n’importe quel job, n’importe quelles conditions (et déjà, ça ce n’est ni normal ni acceptable, à ce niveau). Un vrai bac+5 (donc sauf un prof, parce que le prof, il s’auto-congratule de sa situation pourrie…), un type compétent dans son domaine, un type dont l’employeur a réellement besoin, quand on lui demande d’aller dans un coin pourri, d’accepter des conditions difficiles, d’investir pour son boulot… on le paye pour ça, et on le paye bien. Et surtout, en règle générale, un salarié, on le paye pour faire son job : je veux dire, les problèmes de son patron, il s’en fiche un peu, ce qui l’intéresse, c’est d’y trouver son compte (gagner sa vie, par exemple, sans se ruiner, sans en devenir dépressif, etc.) : le problème de l’éducation nationale est de mettre des profs partout, même loin de tout, c’est SON problème. Ceux qui travaillent pour l’éducation nationale n’ont aucun intérêt à se préoccuper de ce problème si cela implique que ça soit eux qui se fassent entuber pour le résoudre de la façon la plus rentable possible pour l’État.
Quand je lis ce forum, parfois je me dis que ce qui me rebute le plus, maintenant, dans la profession, ce n’est pas l’attitude de la hiérarchie et des politiques vis-à-vis des profs, mais cette espèce de climat entre profs eux-mêmes, cette pression pour faire taire les plaintes, pour normaliser une déchéance de son propre statut social. Il n’y a même pas de solidarité de principes ni de défense des propres intérêts de sa profession, ne serait-ce que dans le discours…
Merci Dimka.
- DimkaVénérable
C’est peut-être juste une impression, mais je trouve que souvent celui qui se plaint se fait plus ou moins implicitement accabler, notamment parce qu’on lui fait porter la responsabilité de sa situation et qu’on va creuser de façon mesquine pour savoir quand est-ce qu’il aurait dû faire ou anticiper telle ou telle chose, et qu’il va se retrouver à se défendre en détaillant son CV pour prouver que ce n’était pas possible (moment inévitable où quelqu’un va surenchérir qu’avec le même CV, lui, il l’a fait).lalilala a écrit:Personne ne défend cette situation dimka il me semble.
(accessoirement, ça ne sert à rien de dire à quelqu’un qu’il « aurait dû », une fois que c’est trop tard… sauf à l’accabler ou à se mettre soi-même en valeur)
Je trouve aussi qu’on s’enfonce rapidement dans des petites considérations très terre-à-terre (« ouais, mais si ceux qui n’ont pas le permis ont un poste accessible, ce sera injuste pour ceux qui ont le permis, donc c’est normal que n’importe qui puisse être envoyé n’importe où »). Ces petites considérations occupent l’espace (l’espace n’est pas occupé par le fait que c’est anormal qu’un bac+5 se trouve dans cette situation). Et plus globalement, on divise artificiellement des gens qui appartiennent en fait à la même classe sociale (c’est peut-être pas un terme très adapté) : entre celui qui a son permis et celui qui ne l’a pas, entre celui dont les parents ont financé les études et celui qui a galéré, etc., alors qu’ils auraient les mêmes intérêts, et que les différences de niveau de vie ont quand même été faibles comparativement à l’échelle globale (autrement dit, pour moi, un privilégié, c’est un gars qui gagne cent fois plus que moi, pas cent euros de plus).
Et donc, tout cela contribue, je pense, à créer une ambiance qui soutient un état de fait en le normalisant et en poussant ceux qui sont dans une situation difficile mais courante à ne pas se plaindre. Le problème étant que cette ambiance est en partie entretenue par les gens eux-mêmes (et pas par leurs supérieurs ou par ceux qui auraient un réel intérêt à l’entretenir).
Diviser pour que les maîtres règnent mieux ?
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- Spoiler:
- ProvençalLeGauloisExpert
Guillaume le Grand a écrit:+100BlackMail a écrit:C'est fou comme la vie semble si simple pour certains.
Tout le monde n'a pas papa/maman pour payer le permis, certains bossent toutes leurs études pour acheter leurs fringues/bouffe, bref pour survivre. Avec le CAPES à passer en M1 (en + du M1 à valider et de l'emploi à temps partiel pour survivre), vous le passez quand le permis ?
La seule année où j'aurais pu avoir la possibilité de passer le permis financièrement parlant, c'était celle-ci. Sauf que voilà, stage + M2 à valider = semaines à 60h de boulot minimum.
Se payer le permis quand on est étudiant, qu'on bosse et que papa/maman ne peuvent pas financièrement beaucoup vous aider, je ne vois pas comment cela est possible
Si ça l'est, sauf quand on s'auto-convainc du contraire.
Quant à Dimka, je pense que vous surestimez nettement les conditions de travail des bac+5 dans le privé (et leurs qualifications parce qu'un bac+5 aujourd'hui...), tous les diplômés bac+5 ne finissent pas cadres, c'est un peu la contrepartie de la massification des études...
Surtout qu'aucun "bac+5" ne se vaut (on ne peut comparer un master LEA par exemple et un diplôme de grandes écoles qui n'ont aucunement la même valeur sur le marché du travail), si vous dites à votre futur employeur que vous ne pourrez pas vous rendre sur votre lieu de travail, il vous montrera la porte, il ne va pas vous dérouler le tapis rouge...
Bref signaler au rectorat qu'on n'a pas le permis oui, espérer avoir une affectation adaptée oui, vouloir un miracle, non. Si sur 50 postes à pourvoir, vous avez 40 personnes qui vous appellent pour vous prévenir qu'ils n'ont pas le permis, il y aura forcément des déçus.
- DaphnéDemi-dieu
Le vrai mépris qu'on inflige aux bac+5, qu'ils soient TZR ou en poste fixe, en ville ou à la campagne, en collège ou en lycée, et qui donc touche tout le monde, ce sont :
- les réformes nocives et aussi dégradantes pour les élèves que pour nos conditions de travail - réforme du lycée, réformes successives du collège et celle à venir,
- la pantalonnade des examens qu'on nous impose avec son quota de reçus pré établi,
- l'infantilisation de notre hiérarchie qui conteste notre notation notre progression etc.....et veut nous enfermer dans un carcan néfaste de restriction de liberté pédagogique en nous imposant le travail en équipe,
- la suppression du redoublement ou toute prise en compte des difficultés des élèves en faisant passer tout le monde quel que soit le niveau et en nous intimant l'objectif de les faire réussir sans moyen particulier, y compris ceux qui ne savent ni lire ni écrire, sans prévoir de passerelles;
- la suppression progressive des horaires d'enseignement au point qu'on en arrive à l'indigence généralisée,
- l'absence de véritables sanctions dissuasives qui permet à certains chers petits une rare insolence, un refus de travail caractérisé contre lesquels on n'a aucune prise, et les parents qui viennent contester punition, progression, travail donné...........
- la non revalorisation de nos salaires depuis trop longtemps,
- laisser notre propre hiérarchie véhiculer l'idée que nous sommes bien planqués à rien f... (cf Allègre qui a commencé), y compris certains CDE, sans parler de l'opinion publique, des medias, et que donc on peut encore nous en rajouter des louches en réunions aussi stériles qu'inutiles,
- la tendance aux EDT à rallonge pour nous bloquer sur place au mépris de notre travail hors enseignement présentiel....
Et je vais arrêter là parce que la litanie serait bien trop longue. Et ça ne date pas d'aujourd'hui mais de plusieurs décennies.
- les réformes nocives et aussi dégradantes pour les élèves que pour nos conditions de travail - réforme du lycée, réformes successives du collège et celle à venir,
- la pantalonnade des examens qu'on nous impose avec son quota de reçus pré établi,
- l'infantilisation de notre hiérarchie qui conteste notre notation notre progression etc.....et veut nous enfermer dans un carcan néfaste de restriction de liberté pédagogique en nous imposant le travail en équipe,
- la suppression du redoublement ou toute prise en compte des difficultés des élèves en faisant passer tout le monde quel que soit le niveau et en nous intimant l'objectif de les faire réussir sans moyen particulier, y compris ceux qui ne savent ni lire ni écrire, sans prévoir de passerelles;
- la suppression progressive des horaires d'enseignement au point qu'on en arrive à l'indigence généralisée,
- l'absence de véritables sanctions dissuasives qui permet à certains chers petits une rare insolence, un refus de travail caractérisé contre lesquels on n'a aucune prise, et les parents qui viennent contester punition, progression, travail donné...........
- la non revalorisation de nos salaires depuis trop longtemps,
- laisser notre propre hiérarchie véhiculer l'idée que nous sommes bien planqués à rien f... (cf Allègre qui a commencé), y compris certains CDE, sans parler de l'opinion publique, des medias, et que donc on peut encore nous en rajouter des louches en réunions aussi stériles qu'inutiles,
- la tendance aux EDT à rallonge pour nous bloquer sur place au mépris de notre travail hors enseignement présentiel....
Et je vais arrêter là parce que la litanie serait bien trop longue. Et ça ne date pas d'aujourd'hui mais de plusieurs décennies.
- KlingsorNiveau 3
provençal le gaulois a écrit:Klingsor a écrit:
À mon avis, quand est TZR, il y a une chose plus importante à régler que le permis : le logement. Du coup, en plus d'acheter/louer un nouveau logement, avec tous les frais que cela implique (caution, dépôt de garantie, déménagement, doubles loyers, achats de meubles…) il faudrait en plus passer son permis, acheter une voiture, et avoir de quoi l'entretenir (assurance, essence, réparations, place de parking…).
Je trouve certains financièrement bien aisés tout à coup.
Quant aux frais de déménagement après une mutation, ils ne concernent pas que les TZR,
Ils concernent bien plus les TZR qui changent d'établissement d'une année sur l'autre que ceux qui ont un poste fixe, ça me semble évident, d'où l'importance de le souligner.
Non, une caution est un chèque souvent du montant du prix du loyer, qui est encaissé après l'état des lieux de rentrée et qui n'est rendu que si l'état des lieux de sortie est bon. Ce dont tu parles toi, c'est le "garant".ProvençalLeGaulois a écrit:la caution, ce n'est pas de l'argent, c'est la personne qui se porte caution en cas de défaut de paiement
Non plus. Il y a double loyer à cause des préavis qui sont très longs (trois mois). Quand on apprend le lundi que le mardi ou doit travailler à 50 kilomètres de là où on habite actuellement, il faut envisager de bouger, et si possible vite. On paye donc un double loyer pendant le temps du préavis, le loyer du logement que l'on quitte et celui du logement que l'on investit.ProvençalLeGaulois a écrit: quant au double loyer, cela ne concerne pas tout le monde et ça implique un double salaire (deux personnes)
Parfois, si. Dans certains quartiers, on ne peut garer sa voiture que sur des emplacements nominatifs, réservés, loués et donc payant. Si tu ne gares pas ta voiture à l'un de ces endroits, c'est la prune.ProvençalLeGaulois a écrit: la place de parking, ce n'est pas obligatoire...
Absolument pas.ProvençalLeGaulois a écrit:Bref, vous noircissez le trait.
Je crois que suffisamment d'internautes ont répondu à cette saillie pour que je me garde d'y ajouter quoi que ce soit.ProvençalLeGaulois a écrit:Et le permis, il faut y penser avant de rentrer dans la vie active, pas une fois qu'on est nommé TZR...
- ElyasEsprit sacré
ProvençalLeGaulois a écrit:Guillaume le Grand a écrit:+100BlackMail a écrit:C'est fou comme la vie semble si simple pour certains.
Tout le monde n'a pas papa/maman pour payer le permis, certains bossent toutes leurs études pour acheter leurs fringues/bouffe, bref pour survivre. Avec le CAPES à passer en M1 (en + du M1 à valider et de l'emploi à temps partiel pour survivre), vous le passez quand le permis ?
La seule année où j'aurais pu avoir la possibilité de passer le permis financièrement parlant, c'était celle-ci. Sauf que voilà, stage + M2 à valider = semaines à 60h de boulot minimum.
Se payer le permis quand on est étudiant, qu'on bosse et que papa/maman ne peuvent pas financièrement beaucoup vous aider, je ne vois pas comment cela est possible
Si ça l'est, sauf quand on s'auto-convainc du contraire.
Quant à Dimka, je pense que vous surestimez nettement les conditions de travail des bac+5 dans le privé (et leurs qualifications parce qu'un bac+5 aujourd'hui...), tous les diplômés bac+5 ne finissent pas cadres, c'est un peu la contrepartie de la massification des études...
Surtout qu'aucun "bac+5" ne se vaut (on ne peut comparer un master LEA par exemple et un diplôme de grandes écoles qui n'ont aucunement la même valeur sur le marché du travail), si vous dites à votre futur employeur que vous ne pourrez pas vous rendre sur votre lieu de travail, il vous montrera la porte, il ne va pas vous dérouler le tapis rouge...
Bref signaler au rectorat qu'on n'a pas le permis oui, espérer avoir une affectation adaptée oui, vouloir un miracle, non. Si sur 50 postes à pourvoir, vous avez 40 personnes qui vous appellent pour vous prévenir qu'ils n'ont pas le permis, il y aura forcément des déçus.
J'ai 37 ans, 16 ans de boutique dans l'EN et pas le permis (pourtant je bouge beaucoup pour mes missions). J'ai aussi 2 enfants et on vit très bien. C'est juste une autre organisation.
Que je sache, le CAPES et l'agrégation n'imposent pas le permis B. Après, le gars qui entre dans l'EN et qui est TZR sans permis, il doit assumer. Sincèrement, si tous les TZR refusaient d'avoir le permis, ça éviterait de voir des situations où des collègues enceintes ne mangent même pas pour être à l'heure dans leur 2e bahut à 45 km du premier.
- User17706Bon génie
Au sujet des préavis, rappelons qu'en cas de mutation professionnelle, le délai légal est réduit à un mois (article 15 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989).
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEGITEXT000006069108#LEGIARTI000031009733
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEGITEXT000006069108#LEGIARTI000031009733
- KlingsorNiveau 3
Merci beaucoup pour l'information !PauvreYorick a écrit:Au sujet des préavis, rappelons qu'en cas de mutation professionnelle, le délai légal est réduit à un mois (article 15 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989).
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEGITEXT000006069108#LEGIARTI000031009733
- KlingsorNiveau 3
Tout dépend de l'académie dans laquelle tu te retrouves.Elyas a écrit:J'ai 37 ans, 16 ans de boutique dans l'EN et pas le permis (pourtant je bouge beaucoup pour mes missions). J'ai aussi 2 enfants et on vit très bien. C'est juste une autre organisation.
Assumer ? Je comprends pas, il doit assumer quoi ? Personne ne demande jamais à être TZR (disons que c'est très rare). Encore une fois, que fais-tu de ceux qui s'y essayent, mais qui n'y parviennent pas. De ceux qui ont la phobie des véhicules de ce type ?Que je sache, le CAPES et l'agrégation n'imposent pas le permis B.
Après, le gars qui entre dans l'EN et qui est TZR sans permis, il doit assumer.
Comme cela a été très bien dit plus haut, ce n'est pas à nous, les enseignants, de faire le tampon entre un système qui ne fonctionne pas et ce qui doit être réalisé.Elyas a écrit:Sincèrement, si tous les TZR refusaient d'avoir le permis, ça éviterait de voir des situations où des collègues enceintes ne mangent même pas pour être à l'heure dans leur 2e bahut à 45 km du premier.
Au risque de me répéter : je veux bien être TZR, à condition d'un logement et/ou d'une voiture de fonction ainsi que d'une forte prime.
- ElyasEsprit sacré
Klingsor a écrit:Tout dépend de l'académie dans laquelle tu te retrouves.Elyas a écrit:J'ai 37 ans, 16 ans de boutique dans l'EN et pas le permis (pourtant je bouge beaucoup pour mes missions). J'ai aussi 2 enfants et on vit très bien. C'est juste une autre organisation.
Assumer ? Je comprends pas, il doit assumer quoi ? Personne ne demande jamais à être TZR (disons que c'est très rare). Encore une fois, que fais-tu de ceux qui s'y essayent, mais qui n'y parviennent pas. De ceux qui ont la phobie des véhicules de ce type ?Que je sache, le CAPES et l'agrégation n'imposent pas le permis B.
Après, le gars qui entre dans l'EN et qui est TZR sans permis, il doit assumer.Comme cela a été très bien dit plus haut, ce n'est pas à nous, les enseignants, de faire le tampon entre un système qui ne fonctionne pas et ce qui doit être réalisé.Elyas a écrit:Sincèrement, si tous les TZR refusaient d'avoir le permis, ça éviterait de voir des situations où des collègues enceintes ne mangent même pas pour être à l'heure dans leur 2e bahut à 45 km du premier.
Au risque de me répéter : je veux bien être TZR, à condition d'un logement et/ou d'une voiture de fonction ainsi que d'une forte prime.
Juste une remarque : j'allais dans ton sens :lol:
- Dadoo33Grand sage
Daphné a écrit:Le vrai mépris qu'on inflige aux bac+5, qu'ils soient TZR ou en poste fixe, en ville ou à la campagne, en collège ou en lycée, et qui donc touche tout le monde, ce sont :
- les réformes nocives et aussi dégradantes pour les élèves que pour nos conditions de travail - réforme du lycée, réformes successives du collège et celle à venir,
- la pantalonnade des examens qu'on nous impose avec son quota de reçus pré établi,
- l'infantilisation de notre hiérarchie qui conteste notre notation notre progression etc.....et veut nous enfermer dans un carcan néfaste de restriction de liberté pédagogique en nous imposant le travail en équipe,
- la suppression du redoublement ou toute prise en compte des difficultés des élèves en faisant passer tout le monde quel que soit le niveau et en nous intimant l'objectif de les faire réussir sans moyen particulier, y compris ceux qui ne savent ni lire ni écrire, sans prévoir de passerelles;
- la suppression progressive des horaires d'enseignement au point qu'on en arrive à l'indigence généralisée,
- l'absence de véritables sanctions dissuasives qui permet à certains chers petits une rare insolence, un refus de travail caractérisé contre lesquels on n'a aucune prise, et les parents qui viennent contester punition, progression, travail donné...........
- la non revalorisation de nos salaires depuis trop longtemps,
- laisser notre propre hiérarchie véhiculer l'idée que nous sommes bien planqués à rien f... (cf Allègre qui a commencé), y compris certains CDE, sans parler de l'opinion publique, des medias, et que donc on peut encore nous en rajouter des louches en réunions aussi stériles qu'inutiles,
- la tendance aux EDT à rallonge pour nous bloquer sur place au mépris de notre travail hors enseignement présentiel....
Et je vais arrêter là parce que la litanie serait bien trop longue. Et ça ne date pas d'aujourd'hui mais de plusieurs décennies.
- ProvençalLeGauloisExpert
Klingsor a écrit:Non, une caution est un chèque souvent du montant du prix du loyer, qui est encaissé après l'état des lieux de rentrée et qui n'est rendu que si l'état des lieux de sortie est bon. Ce dont tu parles toi, c'est le "garant".ProvençalLeGaulois a écrit:la caution, ce n'est pas de l'argent, c'est la personne qui se porte caution en cas de défaut de paiement
Non, le dépôt de garantie, limité désormais à un mois de loyer, c'est la somme que l'on donne après l'état des lieux d'entrée (et que l'on nous rend après la sortie de l'appart) et la caution, c'est la personne qui est redevable en cas de défaut de paiement et qui n'est pas obligatoire.
Klingsor a écrit:Non plus. Il y a double loyer à cause des préavis qui sont très longs (trois mois). Quand on apprend le lundi que le mardi ou doit travailler à 50 kilomètres de là où on habite actuellement, il faut envisager de bouger, et si possible vite. On paye donc un double loyer pendant le temps du préavis, le loyer du logement que l'on quitte et celui du logement que l'on investit.ProvençalLeGaulois a écrit: quant au double loyer, cela ne concerne pas tout le monde et ça implique un double salaire (deux personnes)
Le préavis est d'un mois en cas de mutation, et faire 50km pendant un mois en attendant, ce n'est pas impossible, donc pas de double loyer et on ne déménage pas à chaque fois que l'on a un remplacement non plus, faut arrêter un petit peu le délire.
Klingsor a écrit:Parfois, si. Dans certains quartiers, on ne peut garer sa voiture que sur des emplacements nominatifs, réservés, loués et donc payant. Si tu ne gares pas ta voiture à l'un de ces endroits, c'est la prune.ProvençalLeGaulois a écrit: la place de parking, ce n'est pas obligatoire...
Donc on est à la fois affecté dans un établissement loin de tout et on habite en même temps dans un lieu où se garer est impossible, le sort s'acharne quoi...
- CleroliDoyen
+100000000000 !!!!!!!Daphné a écrit:Le vrai mépris qu'on inflige aux bac+5, qu'ils soient TZR ou en poste fixe, en ville ou à la campagne, en collège ou en lycée, et qui donc touche tout le monde, ce sont :
- les réformes nocives et aussi dégradantes pour les élèves que pour nos conditions de travail - réforme du lycée, réformes successives du collège et celle à venir,
- la pantalonnade des examens qu'on nous impose avec son quota de reçus pré établi,
- l'infantilisation de notre hiérarchie qui conteste notre notation notre progression etc.....et veut nous enfermer dans un carcan néfaste de restriction de liberté pédagogique en nous imposant le travail en équipe,
- la suppression du redoublement ou toute prise en compte des difficultés des élèves en faisant passer tout le monde quel que soit le niveau et en nous intimant l'objectif de les faire réussir sans moyen particulier, y compris ceux qui ne savent ni lire ni écrire, sans prévoir de passerelles;
- la suppression progressive des horaires d'enseignement au point qu'on en arrive à l'indigence généralisée,
- l'absence de véritables sanctions dissuasives qui permet à certains chers petits une rare insolence, un refus de travail caractérisé contre lesquels on n'a aucune prise, et les parents qui viennent contester punition, progression, travail donné...........
- la non revalorisation de nos salaires depuis trop longtemps,
- laisser notre propre hiérarchie véhiculer l'idée que nous sommes bien planqués à rien f... (cf Allègre qui a commencé), y compris certains CDE, sans parler de l'opinion publique, des medias, et que donc on peut encore nous en rajouter des louches en réunions aussi stériles qu'inutiles,
- la tendance aux EDT à rallonge pour nous bloquer sur place au mépris de notre travail hors enseignement présentiel....
Et je vais arrêter là parce que la litanie serait bien trop longue. Et ça ne date pas d'aujourd'hui mais de plusieurs décennies.
- KlingsorNiveau 3
Elyas a écrit:Klingsor a écrit:Tout dépend de l'académie dans laquelle tu te retrouves.Elyas a écrit:J'ai 37 ans, 16 ans de boutique dans l'EN et pas le permis (pourtant je bouge beaucoup pour mes missions). J'ai aussi 2 enfants et on vit très bien. C'est juste une autre organisation.
Assumer ? Je comprends pas, il doit assumer quoi ? Personne ne demande jamais à être TZR (disons que c'est très rare). Encore une fois, que fais-tu de ceux qui s'y essayent, mais qui n'y parviennent pas. De ceux qui ont la phobie des véhicules de ce type ?Que je sache, le CAPES et l'agrégation n'imposent pas le permis B.
Après, le gars qui entre dans l'EN et qui est TZR sans permis, il doit assumer.Comme cela a été très bien dit plus haut, ce n'est pas à nous, les enseignants, de faire le tampon entre un système qui ne fonctionne pas et ce qui doit être réalisé.Elyas a écrit:Sincèrement, si tous les TZR refusaient d'avoir le permis, ça éviterait de voir des situations où des collègues enceintes ne mangent même pas pour être à l'heure dans leur 2e bahut à 45 km du premier.
Au risque de me répéter : je veux bien être TZR, à condition d'un logement et/ou d'une voiture de fonction ainsi que d'une forte prime.
Juste une remarque : j'allais dans ton sens :lol:
Figure-toi que je me suis posé la question
J'étais pas sûr de bien comprendre ce que tu disais
- KlingsorNiveau 3
Dadoo33 a écrit:Daphné a écrit:Le vrai mépris qu'on inflige aux bac+5, qu'ils soient TZR ou en poste fixe, en ville ou à la campagne, en collège ou en lycée, et qui donc touche tout le monde, ce sont :
- les réformes nocives et aussi dégradantes pour les élèves que pour nos conditions de travail - réforme du lycée, réformes successives du collège et celle à venir,
- la pantalonnade des examens qu'on nous impose avec son quota de reçus pré établi,
- l'infantilisation de notre hiérarchie qui conteste notre notation notre progression etc.....et veut nous enfermer dans un carcan néfaste de restriction de liberté pédagogique en nous imposant le travail en équipe,
- la suppression du redoublement ou toute prise en compte des difficultés des élèves en faisant passer tout le monde quel que soit le niveau et en nous intimant l'objectif de les faire réussir sans moyen particulier, y compris ceux qui ne savent ni lire ni écrire, sans prévoir de passerelles;
- la suppression progressive des horaires d'enseignement au point qu'on en arrive à l'indigence généralisée,
- l'absence de véritables sanctions dissuasives qui permet à certains chers petits une rare insolence, un refus de travail caractérisé contre lesquels on n'a aucune prise, et les parents qui viennent contester punition, progression, travail donné...........
- la non revalorisation de nos salaires depuis trop longtemps,
- laisser notre propre hiérarchie véhiculer l'idée que nous sommes bien planqués à rien f... (cf Allègre qui a commencé), y compris certains CDE, sans parler de l'opinion publique, des medias, et que donc on peut encore nous en rajouter des louches en réunions aussi stériles qu'inutiles,
- la tendance aux EDT à rallonge pour nous bloquer sur place au mépris de notre travail hors enseignement présentiel....
Et je vais arrêter là parce que la litanie serait bien trop longue. Et ça ne date pas d'aujourd'hui mais de plusieurs décennies.
Je pourrais moi aussi me prosterner devant cette litanie de revendications, toutes recevables et pour lesquelles il faut se battre. Mais ce n'est pas vraiment la question ici. Ce que tu pointes du doigt concerne tous les enseignants de France et de Navarre (oui, je sais que tu le sais puisque tu l'as précisé). Mais toutes ces revendications, aussi valables soient-elles ne constituent pas une raison suffisante pour ne pas s'intéresser au statut de TZR qui fait commencer les enseignants dans des conditions déplorables.
- KlingsorNiveau 3
Ah oui en fait, c'est vrai, c'est toi qui as raison, y'a aucun problème. Tout roule.ProvençalLeGaulois a écrit:Donc on est à la fois affecté dans un établissement loin de tout et on habite en même temps dans un lieu où se garer est impossible, le sort s'acharne quoi...
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