- AsarteLilithBon génie
Salammb0 a écrit:Non mais si tes cours sont déjà prêts (car tu as déjà eu les niveaux que tu auras), aucune raison de te gâcher les vacances avec ça !
Ils sont sérieusement à revoir : j'ai évolué en 2 ans, j'ai envie de changer ce qui ne me plaisait pas, je veux revoir mes séances de grammaire et leu progression
- Salammb0Expert
AsarteLilith a écrit:Salammb0 a écrit:Non mais si tes cours sont déjà prêts (car tu as déjà eu les niveaux que tu auras), aucune raison de te gâcher les vacances avec ça !
Ils sont sérieusement à revoir : j'ai évolué en 2 ans, j'ai envie de changer ce qui ne me plaisait pas, je veux revoir mes séances de grammaire et leu progression
Mais tu ne vas pas tout refaire quand même ?
- AsarteLilithBon génie
Heu... je veux revoir au moins la grammaire et les LC...je vais pas tout refaire d'un bloc quand même au pire. je fais ma progression, puis les séquences... je me ressers souvent de ce que j'ai déjà, mais en le réarrangeant, en complétant, corrigeant,...
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- Salammb0Expert
AsarteLilith a écrit:Heu... je veux revoir au moins la grammaire et les LC...je vais pas tout refaire d'un bloc quand même au pire. je fais ma progression, puis les séquences... je me ressers souvent de ce que j'ai déjà, mais en le réarrangeant, en complétant, corrigeant,...
Ça demande moins de boulot que lorsqu'on construit ses séquences ex nihilo
Et tu paniques moins !
- User5899Demi-dieu
Mais à part choisir dans sa tête trois ou quatre textes qu'on va étudier, qu'est-ce que signifie, concrètement, "préparer une séquence", cette action curieuse qui semble prendre des mois ?
- Salammb0Expert
Bah choisir quels textes, quelle(s) éventuelle(s) lecture(s), quels exercices, quelles évaluations.
- User5899Demi-dieu
Sans connaître les élèves ?Salammb0 a écrit:Bah choisir quels textes, quelle(s) éventuelle(s) lecture(s), quels exercices, quelles évaluations.
Ah.
Merci.
- Salammb0Expert
Cripure a écrit:Sans connaître les élèves ?Salammb0 a écrit:Bah choisir quels textes, quelle(s) éventuelle(s) lecture(s), quels exercices, quelles évaluations.
Ah.
Merci.
Cela sera ajusté durant l'année. On peut par ailleurs avoir déjà une petite idée du niveau des élèves.
Vous savez, je crois qu'on n'appréhende pas ses séquences avec la même aisance et la même décontraction lorsqu'on a trente ans d'enseignement derrière soi et lorsqu'on est stagiaire.
- InvitéInvité
Au contraire, les conseils de Cripure m'ont fait m'inscrire sur néos! Je les trouvais simples et de bon sens, déculpabilisants. Ils n'ont peut-être pas été écrits en ce sens mais on oublie trop souvent la nécessité de la lecture chez un prof de lettres par exemple.... Nous autres stagiaires, nous réfléchissons à une progression annuelle, à des problématiques de séquences/séances avant même de s'interroger sur ce qu'on a envie de faire étudier aux élèves. C'est dommage et dommageable.
- AsarteLilithBon génie
Cripure a écrit:Sans connaître les élèves ?Salammb0 a écrit:Bah choisir quels textes, quelle(s) éventuelle(s) lecture(s), quels exercices, quelles évaluations.
Ah.
Merci.
Il se trouve que ça fera ma 3è année avec ces élèves Cripure....ils sont très faibles en grammaire et ce, dès la 6è. J'ai loupé le coche en 5è, j'ai mieux réfléchi l'année passée en 4è, mais ça reste quand même pas bien brillant. Même avec les consignes de correction (humhum) du DNB, ça me stresse.
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ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- roxanneOracle
Chacun travaille aussi suivant son caractère, et puis ses contraintes. J'aime bien, l'été, tranquillement, réfléchir, poser des idées, des textes, relire, trier ce qui existe. Bon, là je repars de presque zéro, donc oui, je réfléchis, sans pression. Et je mets en place, plus ou moins une première séquence. Concrètement , j'essaie d'organiser les "activités", de prévoir. Mais quand j'écris par exemple " évaluation conjugaison " (bon, ça c'était en collège), elle n'est pas prête l'évaluation puisqu'effectivement il faut connaître les élèves, voir ce qu'on a fait ou pas. Je débroussaille, j'aime bien savoir où je vais. Et puis c'est du temps de gagné sur l'année. J'ai un peu de mal à bosser le soir après une journée de cours, j'aime aussi profiter de mon fils. Donc, cette période, de découverte ou de redécouverte je l'aime bien, mais ça se fait sans contraintes ni pression. Et peut-être que tout ou presque sera à refaire !
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Je plussoie Roxanne, c'est une question de caractère.
Disons que j'ai relu les programmes de troisième et cinquième (je n'ai que des nouveaux niveaux l'an prochain...), mais c'est tout. Là mon homme est en vacances, et on va en profiter. je me garde les dix derniers jours d'août pour préparer, le reste de l'été étant consacré à ma famille qui est loin, à mon chéri qui a le droit de me voir un peu détendue
Après c'est aussi un choix personnel, mais l'année de stage m'a convaincue de la manière dont il est nécessaire, pour moi, d'aborder mon boulot. Je l'adore, et... Je ne pourrai l'aimer longtemps que si je trace une limite nette entre temps de travail et temps perso (même si je bosse à la maison, je compte ça dans le temps de travail, peu importe le lieu). J'ai besoin de temps "off", pour pouvoir travailler mieux ensuite. Malgré ce que dit l'ESPE ("vous ne devriez même pas avoir le temps de dormir cette année", un scandale), je crois que dans notre métier préserver notre vie perso est un enjeu réel. Il ne m'a pas fallu longtemps pour le comprendre.
Il ne faut surtout pas écouter l'ESPE et quelques râleurs qui viennent dire qu'un prof dévoué est un prof qui ne fait que travailler. Je suis dévouée à mes élèves, je bosse avec eux et pour eux, mais je n'ai pas besoin de tout sacrifier, ni envie. C'est personnel mais je préfère travailler à fond dans des plages horaires délimitées que de tout diluer et d'avoir l'impression de ne jamais faire autre chose que bosser. Mais je le précise encore c'est mon caractère. Je ne sais pas travailler comme ça.
Dans le public comme dans le privé, le présentéisme est une vraie maladie, et je lutte contre. Je considère qu'on peut travailler efficacement sans forcément que tout le monde nous voit suer jour et nuit.
Enfin, mais là c'est un peu hors sujet, cette volonté de me préserver a aussi pour conséquence de refuser les heures supplémentaires non obligatoires (je les refuse aussi parce que les accepter reviendrait à dire "oh oui, je n'en fiche pas une, faites moi travailler plus" et ça n'est pas vrai.).
Disons que j'ai relu les programmes de troisième et cinquième (je n'ai que des nouveaux niveaux l'an prochain...), mais c'est tout. Là mon homme est en vacances, et on va en profiter. je me garde les dix derniers jours d'août pour préparer, le reste de l'été étant consacré à ma famille qui est loin, à mon chéri qui a le droit de me voir un peu détendue
Après c'est aussi un choix personnel, mais l'année de stage m'a convaincue de la manière dont il est nécessaire, pour moi, d'aborder mon boulot. Je l'adore, et... Je ne pourrai l'aimer longtemps que si je trace une limite nette entre temps de travail et temps perso (même si je bosse à la maison, je compte ça dans le temps de travail, peu importe le lieu). J'ai besoin de temps "off", pour pouvoir travailler mieux ensuite. Malgré ce que dit l'ESPE ("vous ne devriez même pas avoir le temps de dormir cette année", un scandale), je crois que dans notre métier préserver notre vie perso est un enjeu réel. Il ne m'a pas fallu longtemps pour le comprendre.
Il ne faut surtout pas écouter l'ESPE et quelques râleurs qui viennent dire qu'un prof dévoué est un prof qui ne fait que travailler. Je suis dévouée à mes élèves, je bosse avec eux et pour eux, mais je n'ai pas besoin de tout sacrifier, ni envie. C'est personnel mais je préfère travailler à fond dans des plages horaires délimitées que de tout diluer et d'avoir l'impression de ne jamais faire autre chose que bosser. Mais je le précise encore c'est mon caractère. Je ne sais pas travailler comme ça.
Dans le public comme dans le privé, le présentéisme est une vraie maladie, et je lutte contre. Je considère qu'on peut travailler efficacement sans forcément que tout le monde nous voit suer jour et nuit.
Enfin, mais là c'est un peu hors sujet, cette volonté de me préserver a aussi pour conséquence de refuser les heures supplémentaires non obligatoires (je les refuse aussi parce que les accepter reviendrait à dire "oh oui, je n'en fiche pas une, faites moi travailler plus" et ça n'est pas vrai.).
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- JennyMédiateur
Rien préparé non plus alors que j'aurai pour la première fois des 3e. C'est les vacances ! Reprendre épuisée ne servirait pas à grand chose.
Par contre, je lis beaucoup y compris pour les cours , je me dis que j'aimerais bien faire telle ou telle oeuvre en hda, je vais au musée...
fires of pompei :
Par contre, je lis beaucoup y compris pour les cours , je me dis que j'aimerais bien faire telle ou telle oeuvre en hda, je vais au musée...
fires of pompei :
- NadejdaGrand sage
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Rien préparé non plus. Je lis beaucoup, me documente, j'apprends des textes par cœur pour le plaisir, en étudie même certains, mais je n'ai pas envie de préparer des cours alors que je ne connais pas mes niveaux
Tout pareil
- AndmaExpert spécialisé
ne te stresse pas... reste cool profite de ces vacances pour te ressourcer, et pour savoir comment prendre de la distance par rapport à tout ça, surtout que ces élèves sont faibles, tu n'y es pas pour grand chose et tu te mets la pression inutilement !
En ce moment je réfléchis tout doucement à comment je vais aborder l'année, pour rester cool à la rentrée, mais je fais ça sans me mettre de pression.
Tu as le temps, et si tu n'en as pas envie tu ne le fais pas. Profite !
En ce moment je réfléchis tout doucement à comment je vais aborder l'année, pour rester cool à la rentrée, mais je fais ça sans me mettre de pression.
Tu as le temps, et si tu n'en as pas envie tu ne le fais pas. Profite !
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Nelson Mandela : « en faisant scintiller notre lumière nous offrons la possibilité aux autres d'en faire autant »
- IchibiNiveau 2
Je suis d'accord avec ceux qui ont un discours déculpabilisant. Je ne participe pas beaucoup au forum mais je me rappelle qu'un post d'un utilisateur m'avait marquée (je crois que c'était Cripure) : en substance, il disait qu'il était effaré du nombre de collègues de lettres qui ne lisaient pas, ou peu, préférant perdre leur temps en préparation, fignolages, projets, et autres joyeusetés.
Ce post m'a atteinte en pleine figure. Cela faisait quelque temps que je trouvais mon métier aride, vidé de sa substance. Depuis, je consacre plus de temps à la lecture et beaucoup moins à la préparation de mes cours. Et... c'est jouissif ! Merci à cet utilisateur. J'ai redécouvert que lire est le cœur de mon métier (captain obvious). Au lieu de préparer mes cours, je les nourris en lisant. Cela aurait dû me paraître une évidence dès le début, mais le discours de l'IUFM a pesé comme un couvercle sur moi, et j'ai mis du temps à m'en défaire. Merci Cripure (je crois) et merci Néo !
Ce post m'a atteinte en pleine figure. Cela faisait quelque temps que je trouvais mon métier aride, vidé de sa substance. Depuis, je consacre plus de temps à la lecture et beaucoup moins à la préparation de mes cours. Et... c'est jouissif ! Merci à cet utilisateur. J'ai redécouvert que lire est le cœur de mon métier (captain obvious). Au lieu de préparer mes cours, je les nourris en lisant. Cela aurait dû me paraître une évidence dès le début, mais le discours de l'IUFM a pesé comme un couvercle sur moi, et j'ai mis du temps à m'en défaire. Merci Cripure (je crois) et merci Néo !
- skindiverÉrudit
Je projette toujours de travailler un maximum l'été, je bosse deux matinées et j'oublie de m'y remettre jusqu'à la rentrée...
Ce n'est pas bien sérieux, j'ai plein de trucs à préparer... (en première et terminales je connais déjà mes élèves).
Mais qu'est ce que c'est bon de ne rien faire :lol:
Ce n'est pas bien sérieux, j'ai plein de trucs à préparer... (en première et terminales je connais déjà mes élèves).
Mais qu'est ce que c'est bon de ne rien faire :lol:
- Bobby-CowenFidèle du forum
Comme Ichibi, je ne prépare pas, je lis.
AstarteLilith, vu tout ce qui t'a été dit avant moi, tu n'as plus à culpabiliser
AstarteLilith, vu tout ce qui t'a été dit avant moi, tu n'as plus à culpabiliser
- ProvenceEnchanteur
Tu ne devrais pas stresser: ce sont eux qui passent le brevet, pas toi.AsarteLilith a écrit:
Il se trouve que ça fera ma 3è année avec ces élèves Cripure....ils sont très faibles en grammaire et ce, dès la 6è. J'ai loupé le coche en 5è, j'ai mieux réfléchi l'année passée en 4è, mais ça reste quand même pas bien brillant. Même avec les consignes de correction (humhum) du DNB, ça me stresse.
- CherteaNiveau 9
Cripure a écrit:Mais à part choisir dans sa tête trois ou quatre textes qu'on va étudier, qu'est-ce que signifie, concrètement, "préparer une séquence", cette action curieuse qui semble prendre des mois ?
Vous ne faîtes pas de séquences en lettres?
- Mezzo voceNiveau 9
J’ai l'impression que le passage par les ESPE/IUFM a passé bon nombre d'entre nous à la moulinette: le bon prof serait celui qui s'épuise dans un labeur incessant, refaisant tous ses cours tous les ans, différenciant les exercices même s'il doit se priver de sommeil, passant des heures sur des tableaux indiquant les pré-requis, liens et objectifs des séances des séquences, se défiant des manuels, par définition diaboliques, qui auraient pu lui faire gagner du temps... Et puis, de la même façon, tout serait de la responsabilité du professeur. Un élève l'insulte? C'est qu'il a mal préparé son cours, variant trop peu les activités et sélectionnant mal les supports...
Il faut en finir avec cette culpabilisation usante. Ton boulot, c'est d'instruire les élèves conformément aux programmes en vigueur, pas de passer tes vacances à t'angoisser.
C'est tellement vrai... Moi aussi, je culpabilise, je ne travaille pas autant que je l'avais prévu, mais tout bonnement parce que je n'y arrive pas, m'étant épuisée dans l'année. Je pense que pour reprendre d'un bon pied et tenir sur la longueur, il faut savoir couper. Simplement, comme beaucoup, je ne sais pas couper, même quand ma tête et/ou mon corps m'y oblige(nt), sans culpabiliser... C'est ce qui est fort ch...t, dans l'histoire.
- InvitéeLoChaHabitué du forum
Tous les ans depuis 15 ans, je me dis que je préparerais mes cours fin juin-debut juillet et tous les ans, je n'ai encore rien fait début septembre.
comme début septembre, il fait, beau, je vais à la plage et donc, la rentrée a commencé et je n'ai pas encore trop préparé mes cours
comme début septembre, il fait, beau, je vais à la plage et donc, la rentrée a commencé et je n'ai pas encore trop préparé mes cours
- jonjon71Fidèle du forum
Nous avons 8 semaines de vacances, on peut bien en passer 4 ou 5 à ne rien faire sans culpabiliser (un salarié lambda n'a en général que 3 semaines de vacances, mais les passe-t-il à bosser ?).
En général, je m'y remets après le 15 août.
En général, je m'y remets après le 15 août.
- AsarteLilithBon génie
Provence a écrit:Tu ne devrais pas stresser: ce sont eux qui passent le brevet, pas toi.AsarteLilith a écrit:
Il se trouve que ça fera ma 3è année avec ces élèves Cripure....ils sont très faibles en grammaire et ce, dès la 6è. J'ai loupé le coche en 5è, j'ai mieux réfléchi l'année passée en 4è, mais ça reste quand même pas bien brillant. Même avec les consignes de correction (humhum) du DNB, ça me stresse.
Ouais, et c'est à qui qu'on transmet les résultats ? Les profs ! C'est qu'on en***le quand l'écart en CC et CT se creuse ? Les profs ! Et c'est qui qu'on en****le quand on envoie pas assez d'élèves en S, notamment des filles ? Les profs ! (véridique !)
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- ProvenceEnchanteur
AsarteLilith a écrit:
Ouais, et c'est à qui qu'on transmet les résultats ? Les profs ! C'est qu'on en***le quand l'écart en CC et CT se creuse ? Les profs ! Et c'est qui qu'on en****le quand on envoie pas assez d'élèves en S, notamment des filles ? Les profs ! (véridique !)
Après, on peut faire le choix de stresser parce qu'on pense que ceux qui grondent ont raison de gronder. On peut aussi refuser d'être infantilisé et méprisé.
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