les stagiaires à la rentrée 2015

Bon, Liberty , ne cherche pas à comprendre, tu deviendrais dingue.
Déjà diplômée, capes externe etc, je n'ai presque pas eu de dispense ( la langue c'est dispense si tu as eu un UE au moins en licence) et en début d'année, notre statut n'était pas reconnu et ils voulaient que tous les stgrs passent leur m2 meef.
On a poliment refusé, nous avons donc fait un DU (exactement les cours de M2 meef, 10 pages en moins sur le mémoire rebaptisé écrit réflexif et pas de notes mais assiduité et passation des examens quand même = j'aurais du choisir de refaire un M2, bref).
L'année a été atroce , lourde, pénible et en plus, nos récriminations ont été mal perçues et nous avons craint un avis négatif à cause de ça ( trop facile: pas de notes donc pas de preuve d'implication donc nous avions accepté de nous livrer entre leurs mains).
Heureusement, certains cours ont été très formateurs et certains formateurs et dirigeants très compréhensifs puisqu'ils se sont arrangé pour ne pas nous mettre les cours prévus à la Toussaint initialement .
Si c'était à refaire je me ferais oublier, c'est moche, je sais, mais avoir la peur au ventre jusqu'en juillet malgré de bons rapports tuteur et inspecteur , c'est encore plus moche .

En fait, je remarque que plusieurs personnes sont dans le même cas, et c'est horrible, mais ça fait presque plaisir.
J'ai juste très peur d'être au bout du rouleau à la fin de cette année (si ce n'est avant).
C'est une mise à l'épreuve.

Rabelais, tu dis que la langue a pu être dispensée pour toi ? Ca fait 3 ans que je n'ai pas suivi de cours de langue, pfff...

(Et où vais-je trouver le temps de regarder mes sériés en VOST cette année ? )

Ben y'a une fille de mon espe qui a eu le capes et le m2 y'a deux ans. Elle a fait un report de stage l'an dernier pour passer l'agreg. Elle l'a ratée. Cette année elle est en stage mi temps et elle doit se taper tous les enseignements du master meef même si elle les a déjà suivis...

D'ailleurs savez vous pourquoi TOUS les intervenants insistent tant pour qu'on s'inscrive en master et pas en DU ? Ils nous expliquent que la seule différence est mémoire ou ecrit réflexif. Que le mémoire est plus axé sur de la recherche. Que ce n'est rien qu'une dizaine de pages en plus.

Parfois, en lisant vos publications, je me dis que je suis bien contente d'être à temps complet!!!

Tecamac a écrit:Ben y'a une fille de mon espe qui a eu le capes et le m2 y'a deux ans. Elle a fait un report de stage l'an dernier pour passer l'agreg. Elle l'a ratée. Cette année elle est en stage mi temps et elle doit se taper tous les enseignements du master meef même si elle les a déjà suivis...

D'ailleurs savez vous pourquoi TOUS les intervenants insistent tant pour qu'on s'inscrive en master et pas en DU  ? Ils nous expliquent que la seule différence est mémoire ou ecrit réflexif. Que le mémoire est plus axé sur de la recherche. Que ce n'est rien qu'une dizaine de pages en plus.

Car ça joue sur leurs statistiques.
Plus d'inscrits = plus de (potentielles, on l'espère) réussites = de meilleurs chiffres pour le MASTER = des bons points de la part du MENESR...
Mais cela, à la seule condition que les "étudiants" aient la pression de l'assiduité, car si quelqu'un s'inscrit en M2 MEEF alors qu'il n'en a pas besoin, rien ne l'oblige à valider les examens et à y exceller (ils tentent de nous terroriser pour que ça n'arrive pas), et ça plombe leurs statistiques.

Source : collègues bossant à l'ESPE (avant que je n'y sois stagiaire =) )

Liberty a écrit:Rabelais, tu dis que la langue a pu être dispensée pour toi ? Ca fait 3 ans que je n'ai pas suivi de cours de langue, pfff...

J'ai réussi à faire reporter une note d'un M1 recherche où j'avais eu miraculeusement la moyenne en anglais.

Jenny, comment as-tu fait ? Je viens de regarder mes relevés de notes de master, et l'intitulé "LV anglais" n'est pas indiqué, cela devait entrer dans l'UE "tech de communication"...

J'ai rencontré quelques collègues, très sympas, mais outrés par ma formation et le travail que ça va me demander. Mon CDE l'est aussi, mais je n'ai pas voulu insister car c'est le rush dans l’établissement avant la rentrée.
Les déplacements que j'aurai à faire (1h matin et soir sur 3 jours, en voiture) m'inquiètent.

L'ESPE parlait aujourd'hui de 10 séquences avec 6 textes pour les GT en collège et en français.

Quelqu'un sur le terrain peut infirmer ?

C'est délirant.... quand j'arrive à en faire 6, je crie déjà au miracle!

Merci Audrey. J'ai pas osé rire à ce moment, de peur que ce soit réel... Bon je baragouinerai une séquence de 14 pages pour le tuteur le jour où il viendra. Le bashing du tuteur terrain semble en plus avoir commencé, si seulement ils pouvaient éviter...

Ah oui, ils critiquent les tuteurs en établissement?

6 textes dans une séquence, au passage, ça implique soit que ta séquence dure plus d'un mois, soit que tu survoles chaque texte en maxi 1h30, soit que tu ne fasses pas suffisamment de langue, ou en la survolant, et bien sûr sans réellement permettre aux élèves de s'exercer...

Quand je pense que parfois, on passe juste 30 minutes par texte à en expliquer le vocabulaire et assurer la compréhension littérale, j'hallucine en lisant ce qu'on vous donne comme impératif...

Kaleipsos a écrit:L'ESPE parlait aujourd'hui de 10 séquences avec 6 textes pour les GT en collège et en français.

Quelqu'un sur le terrain peut infirmer ?

Mais c'est tout à fait possible si on ne fait pas de langue !
N'importe quoi...

Audrey a écrit:Ah oui, ils critiquent les tuteurs en établissement?

J'hésite à t'en dire plus, ça n'en vaut pas vraiment la peine, ni l'énervement... Ce serait très bien qu'ils se cantonnent aux conseils : on peut faire la part des choses et ne pas tout jeter, quand on n'entend pas des appréciations un peu rapides sur les méthodes des autres !

Il vaut mieux rire !:

Merci beaucoup à vous deux, en tout cas !

Kaleipsos a écrit:

Audrey a écrit:Ah oui, ils critiquent les tuteurs en établissement?

J'hésite à t'en dire plus, ça n'en vaut pas vraiment la peine, ni l'énervement... Ce serait très bien qu'ils se cantonnent aux conseils : on peut faire la part des choses et ne pas tout jeter, quand on n'entend pas des appréciations un peu rapides sur les méthodes des autres !

Il vaut mieux rire !:

Merci beaucoup à vous deux, en tout cas !

Ah mais si si, dis... ce sera intéressant. A n'en pas douter. ;-)

Liberty a écrit:Jenny, comment as-tu fait ? Je viens de regarder mes relevés de notes de master, et l'intitulé "LV anglais" n'est pas indiqué, cela devait entrer dans l'UE "tech de communication"...

J'ai rencontré quelques collègues, très sympas, mais outrés par ma formation et le travail que ça va me demander. Mon CDE l'est aussi, mais je n'ai pas voulu insister car c'est le rush dans l’établissement avant la rentrée.
Les déplacements que j'aurai à faire (1h matin et soir sur 3 jours, en voiture) m'inquiètent.

J'en ai parlé à la responsable du master et lui ai apporté un relevé de notes que j'ai aussi envoyé au responsable langues et au secrétariat de ma discipline à la fac.

nanoueva a écrit:Autre sujet : savez-vous si on bénéficie de la pondération pour les heures effectuées en BTS (3 pour moi)?

Oui, il faut prendre en compte la pondération. Dans mon groupe, les formatrices ESPE ont été catégoriques là-dessus. Et pour cause, 3 stagiaires agrégés dépassent les 9 heures à cause de la pondération (10% pour les heures de 1ère et pour les heures de terminale/BTS je ne sais plus... 30% ?).

Elles ont expliqué que d'une part il est impossible d'être payé pour ces heures, et que d'autre part cela produit un vice de procédure qui peut permettre des recours s'il y a soucis pendant le stage.

Sinon pour la différence Master / DU, ça dépend vraiment de l'académie. Dans mon cas, pas de Mémoire en DU et, si j'ai bien compris, un jour de formation en moins par semaine. Je crois que je m'en sors bien à vous lire. Bon courage à tous

Dans notre ESPE, une formatrice nous a expliqué que "chipoter" pour 30 min ou 1h sup., c'était vraiment "petit", que nous étions au service des établissements et qu'il était normal qu'on bouche les trous (en gros). Plusieurs de mes amis (agrégés) se retrouvent avec plus de 9h de cours et même son de cloche du côté des inspecteurs: il faut voir cela comme une opportunité apparemment, selon eux rien d'anormal à ce que l'on ait quelques heures sup.
Nous sommes un peu désemparés face à cette situation, il nous semblait pourtant que nous ne devions pas faire plus de 9h de cours. Y'a t-il un recours possible?

Elisa3183 a écrit:Dans notre ESPE, une formatrice nous a expliqué que "chipoter" pour 30 min ou 1h sup., c'était vraiment "petit", que nous étions au service des établissements et qu'il était normal qu'on bouche les trous (en gros). Plusieurs de mes amis (agrégés) se retrouvent avec plus de 9h de cours et même son de cloche du côté des inspecteurs: il faut voir cela comme une opportunité apparemment, selon eux rien d'anormal à ce que l'on ait quelques heures sup.
Nous sommes un peu désemparés face à cette situation, il nous semblait pourtant que nous ne devions pas faire plus de 9h de cours. Y'a t-il un recours possible?

Je suis sidéré de la différence de discours que nous avons tous les deux reçu. Etant malheureusement nouveau dans l'Education Nationale, je ne peux que te transmettre ce qui nous a été dit, à savoir :

Nos formatrices signaleront aux inspecteurs (lesquels, je ne sais pas bien. Il y en a plusieurs je crois ? IPR et... IG ? Cela fait-il une différence dans ton cas ? Je ne sais pas ) que certains stagiaires agrégés dépassent des 9 heures et que les établissement devront TRES VITE corriger le tir. Sinon, de ce que j'ai compris, le stage ne se déroule pas dans les conditions prévu et au moindre pépin, le stagiaire pourrait présenter un recours. Sans parler de la rémunération de ce qui dépasse des 9h qui, d'après nos formatrices, est absolument impossible.

J'espère que quelqu'un saura t'indiquer à qui t'adresser pour un recours, car si même les IPR sont dans l'coup... (ce sont bien les IPR dont on reçoit la visite à l'ESPE ?)

Non, pour nécessité de service effectivement, on peut vous donner jusqu'à 10H, si j'ai bien lu je sais plus quel texte.

Mais humainement, c'est à gerber, je suis d'accord.

En principe, jusqu'à dix heures pour les certifiés et jusqu'à neuf heures pour les agrégés. En principe...

Merci à tous pour vos réponses.
Not a panda, je suis sidérée également par le décalage entre les différents discours. Hélas, étant donné la déclaration de la formatrice et celle des IA-IPR que nous avons rencontrés hier, il semblerait que nous soyons un peu face à une impasse... Quand on sait en plus le rôle primordial qu'ils vont jouer dans notre titularisation, c'est vrai que nous n'avons pas trop osé contester ces heures supplémentaires, d'autant plus que nous n'étions pas sûrs que ces dernières soient vraiment "illégales".
Audrey, il me semblait avoir entendu cela également mais je n'ai pas trouvé le texte en question, je vais essayer de chercher encore.

"Dans le second degré, les quotités horaires seront ajustées selon une fourchette de 8 à 10 heures pour les certifiés et les professeurs de lycée professionnel et de 7 à 9 heures pour les agrégés."

Trouvé au BO du 19 juin 2014, toujours valable pour l'année 2015-16.

Voilà.

Pour les agrégés, il est interdit de dépasser 9h, mais pas pour les certifiés.

Merci beaucoup!
J'espère pour eux qu'ils pourront régler la situation directement avec les chefs d'établissements la semaine prochaine, sinon nous nous adresserons à d'autres formateurs ESPE ou aux syndicats je pense.

Hum.
Je serais bien tentée de vous dire d'aller voir directement les syndicats...et si vous avez des questions concernant les syndicats, n'hésitez pas: de nombreux syndicats sont représentés ici, vous pourrez choisir en toute objectivité grâce aux divers fils sur la question.

( et moi je suis au SNALC.. )