- JPhMMDemi-dieu
Je ne crois pas que ce soit un goût d'absolu (mais je peux me tromper évidemment).Salammb0 a écrit:JPhMM a écrit:Astrophysique ? Informatique ? Ethnologie ? Linguistique ? Pharmacie ?Salammb0 a écrit:
Mais il n'est pas question de connaître tout de ces sciences, c'est proprement impossible. La question de savoir où l'on met le critérium ne se pose pas lorsqu'on exclut une discipline de cette culture scientifique de toute façon.
Une culture scientifique n'a effectivement de sens que si l'on inclut toutes les sciences. Mais quelles sont-elles ? quelles sont celles qui sont inclues dans la scolarité et celles qui sont exclues ? pourquoi le sont-elles ? si elles le sont, peut-on encore parler de solide culture scientifique ? Ce n'est pas pour chercher la petite bête. Sincèrement, je ne comprends pas comment on peut parler de culture scientifique, et même de solide culture scientifique en excluant l'astrophysique, par exemple.
On devine la réponse. Mais alors, l'école peut-elle sincèrement fournir une solide culture scientifique qui soit réellement ce l'expression désigne ?
C'est ton goût de l'absolu qui parle là. Raisonnons autrement : une culture scientifique est-elle plus "solide" si elle inclut ou si elle exclut les SVT ?
Ah bon ben raisonnons autrement alors : Une culture scientifique est-elle plus "solide" si elle inclut ou si elle exclut l'astrophysique (ou tout autre science) ?
- Salammb0Expert
JPhMM a écrit:Je ne crois pas que ce soit un goût d'absolu (mais je peux me tromper évidemment).Salammb0 a écrit:JPhMM a écrit:
Astrophysique ? Informatique ? Ethnologie ? Linguistique ? Pharmacie ?
Une culture scientifique n'a effectivement de sens que si l'on inclut toutes les sciences. Mais quelles sont-elles ? quelles sont celles qui sont inclues dans la scolarité et celles qui sont exclues ? pourquoi le sont-elles ? si elles le sont, peut-on encore parler de solide culture scientifique ? Ce n'est pas pour chercher la petite bête. Sincèrement, je ne comprends pas comment on peut parler de culture scientifique, et même de solide culture scientifique en excluant l'astrophysique, par exemple.
On devine la réponse. Mais alors, l'école peut-elle sincèrement fournir une solide culture scientifique qui soit réellement ce l'expression désigne ?
C'est ton goût de l'absolu qui parle là. Raisonnons autrement : une culture scientifique est-elle plus "solide" si elle inclut ou si elle exclut les SVT ?
Ah bon ben raisonnons autrement alors : Une culture scientifique est-elle plus "solide" si elle inclut ou si elle exclut l'astrophysique (ou tout autre science) ?
Je trouve que c'est typiquement une remarque à la Bérénice d'Aragon.
Tu réponds à ma question par une autre question. Je réponds quand même tant la réponse me semble évidente : oui.
- frdmNiveau 10
Ce n'est pas une réponse permise à la question de jphmm.
- Salammb0Expert
Pardon, mal lu. Elle est plus solide si elle l'inclut.
_________________
"Avant les Dieux, les ténèbres étaient seules, et un souffle flottait, lourd et indistinct comme la conscience d’un homme dans un rêve. Il se contracta, créant le Désir et la Nue, et du Désir et de la Nue sortit la Matière primitive. C’était une eau bourbeuse, noire, glacée, profonde."
- Spoiler:
- ycombeMonarque
Si si.frdm a écrit:Ce n'est pas une réponse permise à la question de jphmm.
Un logicien venait de devenir père. On lui demanda:
− C'est un garçon ou une fille?
Il répondit:
− Oui.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- User5899Demi-dieu
Accessoirement, c'est "toute autre science".ou tout autre science) ?
- wanaxFidèle du forum
(...)
Il te demandera : toute ?
Tu lui répondras : toute.
Il comprendra.
Il te demandera : toute ?
Tu lui répondras : toute.
Il comprendra.
- JPhMMDemi-dieu
Euh...Salammb0 a écrit:JPhMM a écrit:Je ne crois pas que ce soit un goût d'absolu (mais je peux me tromper évidemment).Salammb0 a écrit:
C'est ton goût de l'absolu qui parle là. Raisonnons autrement : une culture scientifique est-elle plus "solide" si elle inclut ou si elle exclut les SVT ?
Ah bon ben raisonnons autrement alors : Une culture scientifique est-elle plus "solide" si elle inclut ou si elle exclut l'astrophysique (ou tout autre science) ?
Je trouve que c'est typiquement une remarque à la Bérénice d'Aragon.
Tu réponds à ma question par une autre question. Je réponds quand même tant la réponse me semble évidente : oui.
Salammb0 a écrit:JPhMM a écrit:
Astrophysique ? Informatique ? Ethnologie ? Linguistique ? Pharmacie ?
Une culture scientifique n'a effectivement de sens que si l'on inclut toutes les sciences. Mais quelles sont-elles ? quelles sont celles qui sont inclues dans la scolarité et celles qui sont exclues ? pourquoi le sont-elles ? si elles le sont, peut-on encore parler de solide culture scientifique ? Ce n'est pas pour chercher la petite bête. Sincèrement, je ne comprends pas comment on peut parler de culture scientifique, et même de solide culture scientifique en excluant l'astrophysique, par exemple.
On devine la réponse. Mais alors, l'école peut-elle sincèrement fournir une solide culture scientifique qui soit réellement ce l'expression désigne ?
C'est ton goût de l'absolu qui parle là. Raisonnons autrement : une culture scientifique est-elle plus "solide" si elle inclut ou si elle exclut les SVT ?
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JPhMMDemi-dieu
Oui, pardon.Cripure a écrit:Accessoirement, c'est "toute autre science".ou tout autre science) ?
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- nigousseHabitué du forum
Pourquoi pas un plaidoyer pour un vrai bac tout court?
- Salammb0Expert
Certes, mais j'ai fini par répondre à ta dernière question. J'attends toujours que tu en fasses autant
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"Avant les Dieux, les ténèbres étaient seules, et un souffle flottait, lourd et indistinct comme la conscience d’un homme dans un rêve. Il se contracta, créant le Désir et la Nue, et du Désir et de la Nue sortit la Matière primitive. C’était une eau bourbeuse, noire, glacée, profonde."
- Spoiler:
- Salammb0Expert
nigousse a écrit:Pourquoi pas un plaidoyer pour un vrai bac tout court?
"On ne mélange pas les torchons et les serviettes"
- User17706Bon génie
Ajoutons, si possible, l'acquisition d'une discipline de raisonnement suffisante pour éviter de tomber dans des sophismes subtils ou de très mal évaluer la vraisemblance d'une affirmation: une très grande partie de nos problèmes vient de l'incapacité naturelle, et qui ne peut se redresser que par des exercices spécifiques, de l'esprit humain à traiter correctement les questions de vraisemblance. C'était plus ou moins inclus dans ton point sur le «scepticisme», mais bon, le terme me paraissait mal employé, peut-être qu'incrédulité serait mieux, sans me satisfaire réellement non plus.Sulfolobus a écrit:Pour moi le curseur il est quand on a réussit à développer suffisamment l'esprit dans toutes ces disciplines telle que :JPhMM a écrit:Si une solide culture scientifique implique de connaitre toutes ces sciences diverses, alors personne ne l'a.
Personne ne connait toutes les mathématiques.
Donc où est le curseur ?
- la personne sait dire humblement qu'elle ne sait pas,
- la personne a compris en profondeur ce qu'est la science (ie un processus logique de raisonnement, qui passe par des erreurs et des corrections) ;
- la personne a compris que le scepticisme est la meilleure qualité du scientifique et qu'elle sache en user (en gros, cette personne est capable de pointer des incohérences, de dire je ne comprends pas, je ne suis pas convaincue pour X raisons.... et on évite l'effet plus c'est répété, plus c'est vrai) ;
- la personne a compris que la science a plusieurs outils qui sont l'observation, la déduction logique, le raisonnement logique, l'expérimentation (au sens strict et informatique), la modélisation mathématique... ;
- que la science a pour objectif d'expliquer de manière rationnelle le fonctionnement du monde, que la science ne sait pas tout et qu'il existe certaines questions qui sont hors de la science ;
- que la personne ait une idée des différentes disciplines scientifiques, des questions qui les intéressent de telle sorte à pouvoir décider si oui ou non la science (et si oui laquelle) est le domaine qu'elle souhaite poursuivre pendant ses études. Ce dernier point est très important : l'école ne peut pas tout montrer en sciences, même au niveau bac : la vulgarisation, même si elle ne permet pas de répondre à ces questions, permet de présenter les questions et les problèmes et de faire découvrir un domaine à un étudiant.
- JPhMMDemi-dieu
Si solide culture scientifique désigne ce que l'expression désigne ( :lol: ), oui bien sûr, toutes les sciences sont nécessaires, et je ne pense pas qu'un lycéen soit capable de l'atteindre. Remarquons par exemple que les mathématiques enseignées au lycée dépassent très rarement les mathématiques connues au début du XVIIIe siècle. Un solide culture scientifique me semble demander au minimum de pouvoir comprendre les enjeux de la science actuelle, or je suis convaincu que ce n'est pas le cas en mathématiques. Ni en astrophysique, pour reprendre cet exemple, mais tu comprends bien qu'il en existe bien d'autres.Salammb0 a écrit:Certes, mais j'ai fini par répondre à ta dernière question. J'attends toujours que tu en fasses autant
Évidemment que les SVT sont nécessaires à l'acquisition d'une solide culture scientifique.
Mais les sciences enseignées au cours du secondaire sont-elles suffisantes à l'acquisition d'une solide culture scientifique ? je ne le crois pas un seul instant.
_________________
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Salammb0Expert
JPhMM a écrit:Si solide culture scientifique désigne ce que l'expression désigne ( :lol: ), oui bien sûr, toutes les sciences sont nécessaires, et je ne pense pas qu'un lycéen soit capable de l'atteindre. Remarquons par exemple que les mathématiques enseignées au lycée dépassent très rarement les mathématiques connues au début du XVIIIe siècle. Un solide culture scientifique me semble demander au minimum de pouvoir comprendre les enjeux de la science actuelle, or je suis convaincu que ce n'est pas le cas en mathématiques. Ni en astrophysique, pour reprendre cet exemple, mais tu comprends bien qu'il en existe bien d'autres.Salammb0 a écrit:Certes, mais j'ai fini par répondre à ta dernière question. J'attends toujours que tu en fasses autant
Évidemment que les SVT sont nécessaires à l'acquisition d'une solide culture scientifique.
Mais les sciences enseignées au cours du secondaire sont-elles suffisantes à l'acquisition d'une solide culture scientifique ? je ne le crois pas un seul instant.
Soit. Considérons alors que cette culture scientifique est un idéal à atteindre, idéal qui comprend les SVT.
C'est assez rigolo ces guerres fratricides, mais elles éludent un vrai problème : le si peu littéraire bac littéraire.
Je me tâte à ouvrir un fil que j'intitulerais "plaidoyer pour la création d'un vrai bac littéraire". On ne peut que s'étonner de ce que le volume horaire de la philosophie, en TL, soit supérieur à celui de la littérature. Un bac L peut être obtenu avec un zéro en littérature, tant son coefficient est dérisoire eu égard à l'intitulé de la série. Si les élèves en L sont de moins en moins littéraires, il ne fait nul doute que c'est notamment à cause de la philosophie, logique maquillée en littérature, trop gourmande en heures. À la rigueur, créons un bac philosophie, à part, différent du bac L. Gardons néanmoins un peu d'histoire, dans la mesure où l'on peut faire une histoire littéraire ou de la littérature.
- User17706Bon génie
Pardon, Salammb0, mais si je veux bien entendre que 8h hebdomadaires ce soit beaucoup, en revanche, quand vous écrivez «la philosophie, logique maquillée en littérature», c'est un peu comme si vous écriviez «le pudding, fraisier maquillé en anchois».Salammb0 a écrit: la philosophie, logique maquillée en littérature, trop gourmande en heures.
Mais c'est vrai que la philosophie n'est pas une discipline littéraire, en tout cas certainement pas au sens où l'étude des lettres et des arts l'est. Sa place éminente en L plutôt qu'ailleurs ne me paraît pas, à moi non plus, avoir une justification bien claire.
- Salammb0Expert
Quel lien faites-vous entre le pudding et le fraisier?
Je suis d'accord. Ceci étant, j'ai l'impression que les bons littéraires sont souvent bons en philosophie. Dans le secondaire du moins.
Je suis d'accord. Ceci étant, j'ai l'impression que les bons littéraires sont souvent bons en philosophie. Dans le secondaire du moins.
- JPhMMDemi-dieu
Salammb0 a écrit:Soit. Considérons alors que cette culture scientifique est un idéal à atteindre, idéal qui comprend les SVT.
C'est assez rigolo ces guerres fratricides
Je n'ai aucun problème avec les SVT.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
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- Salammb0Expert
JPhMM a écrit:Salammb0 a écrit:Soit. Considérons alors que cette culture scientifique est un idéal à atteindre, idéal qui comprend les SVT.
C'est assez rigolo ces guerres fratricides
Je n'ai aucun problème avec les SVT.
Mais je sais bien. Tu n'étais pas visé.
- User17706Bon génie
Aucun, justement. Pour enseigner la philosophie à tous les niveaux auxquels elle s'enseigne en France et pour enseigner aussi la logique dans le cycle licence, je puis témoigner que ce sont deux disciplines très différentes, autant que les mathématiques et les SVT.Salammb0 a écrit:Quel lien faites-vous entre le pudding et le fraisier?
(EDIT: et qu'aucune des deux ne ressemble à la littérature.)
- JPhMMDemi-dieu
Pardon pour la confuse.Salammb0 a écrit:JPhMM a écrit:Salammb0 a écrit:Soit. Considérons alors que cette culture scientifique est un idéal à atteindre, idéal qui comprend les SVT.
C'est assez rigolo ces guerres fratricides
Je n'ai aucun problème avec les SVT.
Mais je sais bien. Tu n'étais pas visé.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JPhMMDemi-dieu
Hypothèse : parce que Leibniz a échoué dans son projet de la sortir de la langue naturelle et de la traduire dans un "calculus ratiocinator".PauvreYorick a écrit:Pardon, Salammb0, mais si je veux bien entendre que 8h hebdomadaires ce soit beaucoup, en revanche, quand vous écrivez «la philosophie, logique maquillée en littérature», c'est un peu comme si vous écriviez «le pudding, fraisier maquillé en anchois».Salammb0 a écrit: la philosophie, logique maquillée en littérature, trop gourmande en heures.
Mais c'est vrai que la philosophie n'est pas une discipline littéraire, en tout cas certainement pas au sens où l'étude des lettres et des arts l'est. Sa place éminente en L plutôt qu'ailleurs ne me paraît pas, à moi non plus, avoir une justification bien claire.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Salammb0Expert
PauvreYorick a écrit:Aucun, justement. Pour enseigner la philosophie à tous les niveaux auxquels elle s'enseigne en France et pour enseigner aussi la logique dans le cycle licence, je puis témoigner que ce sont deux disciplines très différentes, autant que les mathématiques et les SVT.Salammb0 a écrit:Quel lien faites-vous entre le pudding et le fraisier?
J'ai quand même l'impression qu'il y a un lien entre les deux, un raisonnement philosophique (ou pas d'ailleurs) se devant d'être logique. Vous enseignez en licence de philosophie ou en licence de logique? La question est peut-être indiscrète dans la mesure où, le second cursus étant peu répandu, y répondre pourrait vous forcer à vous dévoiler. Peu importe. Toujours est-il qu'en cursus universitaire de philosophie, a on généralement des UE de logique (je ne sais pas si c'est le cas dans toutes les universités ceci dit). J'ai plutôt l'impression que le lien entre la logique et la philosophie ressortit au lien entre les mathématiques et la physique.
_________________
"Avant les Dieux, les ténèbres étaient seules, et un souffle flottait, lourd et indistinct comme la conscience d’un homme dans un rêve. Il se contracta, créant le Désir et la Nue, et du Désir et de la Nue sortit la Matière primitive. C’était une eau bourbeuse, noire, glacée, profonde."
- Spoiler:
- Salammb0Expert
JPhMM a écrit:Pardon pour la confuse.Salammb0 a écrit:JPhMM a écrit:
Je n'ai aucun problème avec les SVT.
Mais je sais bien. Tu n'étais pas visé.
- User17706Bon génie
Sauf erreur la dernière licence de logique (à P1) a fermé.Salammb0 a écrit:PauvreYorick a écrit:Aucun, justement. Pour enseigner la philosophie à tous les niveaux auxquels elle s'enseigne en France et pour enseigner aussi la logique dans le cycle licence, je puis témoigner que ce sont deux disciplines très différentes, autant que les mathématiques et les SVT.Salammb0 a écrit:Quel lien faites-vous entre le pudding et le fraisier?
J'ai quand même l'impression qu'il y a un lien entre les deux, un raisonnement philosophique (ou pas d'ailleurs) se devant d'être logique. Vous enseignez en licence de philosophie ou en licence de logique? La question est peut-être indiscrète dans la mesure où, le second cursus étant peu répandu, y répondre pourrait vous forcer à vous dévoiler. Peu importe. Toujours est-il qu'en cursus universitaire de philosophie, a on généralement des UE de logique (je ne sais pas si c'est le cas dans toutes les universités ceci dit). J'ai plutôt l'impression que le lien entre la logique et la philosophie ressortit au lien entre les mathématiques et la physique.
Il n'y a pas d'UE de logique dans toutes les licences de philosophie, effectivement. Ni d'ailleurs dans toutes les licences de mathématiques (c'est même l'exception, à mon souvenir; on me contredira si je me trompe).
Mais l'impression que vous avez est à la fois juste et fausse. Certes un raisonnement se doit d'être logique, que ce soit en philosophie ou ailleurs, mais c'est seulement parce que s'il ne l'est pas, ce n'est pas vraiment un raisonnement. C'est valable en littérature également, et absolument partout où l'on peut être amené à faire un raisonnement quelconque (c'est-à-dire quasiment dans tout ce qui s'enseigne).
Donc la nécessité de bien raisonner ne singularise absolument pas la philosophie, elle ne lui est nullement propre (heureusement!). D'un autre côté, l'étude des formes du raisonnement, certes, intéresse de près certains secteurs de la philosophie et joue un rôle instrumental réel dans certaines types d'étude, voire dans certaines traditions. Mais il ne s'agit absolument pas de choses que l'on aborde en Terminale, en tout cas pas de façon technique.
L'étude des formes du raisonnement proprement dite, ou logique, peut se révéler utile pour bien raisonner dans certains contextes un peu embrouillés, mais disons qu'elle est à peu près aussi éloignée du raisonnement naturel (qui peut très bien être sain sans cette étude systématique, au moins pour les occasions les plus courantes) que la compréhension de l'axiomatique de Peano est éloignée de l'habileté à effectuer des calculs de tête. On a vraiment affaire à deux choses différentes; certes la philosophie s'intéresse à la logique d'abord au même titre qu'à tout, et ensuite parce qu'effectivement des outils spécialisés peuvent être utiles pour débrouiller des points de raisonnement particulièrement ardus, mais ce deuxième cas, qui correspond, sauf erreur, à ce que vous aviez en tête avec la comparaison maths-physique, ça ne s'applique guère, encore une fois, à l'enseignement de la philosophie en terminale (voire dans les premières années du cycle licence). Et même après, ça reste très localisé.
- Samuel DMNiveau 6
S'il fallait choisir une formule, j'aurais pour ma part voté pour le lycée modulaire du SNALC où chacun s'y retrouve. Il me semble indispensable d'avoir un tronc commun dans les disciplines fondamentales (un peu comme au collège) et des matières qui définiraient le profil de l'élève. Par exemple, tout le monde ferait des math et du français jusqu'au bac mais les matheux choisiraient "math renforcées" qui viendrait remplacer le cours de math basique.
Avantage non négligeable, surtout en ce qui concerne la formation des professeurs des écoles qui sont généralement issus des filières L, les élèves sortiront avec au minimum une culture généraliste dans toutes les disciplines fondamentales.
Deuxième avantage, un parcours à la carte pour chaque élève, avec la possibilité de suivre à la fois "littérature" et "math renforcées", ou "math-physique-svt renforcées" etc.
Ceci-dit, cette discussion est stérile dans le sens où la politique éducative n'est pas décidée en France mais chez les grosses têtes de l'OCDE.
Avantage non négligeable, surtout en ce qui concerne la formation des professeurs des écoles qui sont généralement issus des filières L, les élèves sortiront avec au minimum une culture généraliste dans toutes les disciplines fondamentales.
Deuxième avantage, un parcours à la carte pour chaque élève, avec la possibilité de suivre à la fois "littérature" et "math renforcées", ou "math-physique-svt renforcées" etc.
Ceci-dit, cette discussion est stérile dans le sens où la politique éducative n'est pas décidée en France mais chez les grosses têtes de l'OCDE.
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