Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
- JPhMMDemi-dieu
Philosophe français spécialiste de la logique et de ... Bertrand Russell.
- AsarteLilithBon génie
Je suppose que c'est le Russel des Experts ? :lol:
_________________
Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- JPhMMDemi-dieu
:lol:
Non, c'est le Russell du Tribunal Russell-Sartre.
Prix Nobel de Littérature.
Non, c'est le Russell du Tribunal Russell-Sartre.
Prix Nobel de Littérature.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- leskhalNiveau 9
J'ai été inspecté l'année dernière et je n'avais qu'une idée : redémarrer les probabilités en TS.philophilophilo a écrit:Sur la question de savoir s'il faut improviser, on peut discuter ; mais je crois qu'il y a une exception où cela est exclu : lors d'une inspection. Vu la pression psychologique du fait de la présence du monstre dans la classe, mieux vaut avoir des notes solides, et pour trois heures plutôt que pour une seule. Ce suite à un mauvais trip inspectoral au tout début de ma carrière il y a déjà longtemps.
Fin de la parenthèse
C'était un nouveau chapitre, j'ai interrogé les élèves sur leur souvenir de la chose et je reprenais, rectifiais au fur et à mesure tout en construisant ce que je voulais, de façon structurée pour que tout soit en place pour la suite.
C'était de l'impro dans le sens où tout dépendait des remarques des élèves (ils ont été très gentils, je les ai remerciés de leur coopération au cours suivant, y compris pour les bourdes qui me donnaient le beau rôle), mais je savais où j'allais, sans note ni plan précis établi. L'inspecteur a trouvé que j'avais un bon contact mais que j'aurais dû les rendre plus actif, il était dans son rôle, lui aussi.
Donc : on peut aussi improviser pour une inspection.
_________________
- User5899Demi-dieu
Je ne prépare aucun cours, je veux dire aucune séance. Je lis les oeuvres que je fais étudier plusieurs fois, j'en lis d'autres autour, il m'arrive d'utiliser des manuels type "profils" pour y glaner quelques idées parfois. Je fais entièrement confiance à ma mémoire, je ne note rien (j'ai beaucoup de facilités, à vrai dire, sur la mémorisation et l'improvisation orale et à la leçon d'agreg, je n'avais aucune note devant moi, même que d'après le rapport, ça m'a procuré un bon point supplémentaire) et j'adore cette possibilité de rebondir en classe à l'infini (c'est ça, la vraie pluridisciplinarité : on cherche, on s'interroge, on montre comment un travail se conduit). Bref, beaucoup de lectures, de recherches à la maison, mais certainement aucun papier, aucun minutage, aucune ligne à dicter. Si je travaille un plan, je l'élabore en classe au tableau ; un exercice ? j'en décompose les étapes. Etc.
Sans filet, le métier est plus swag
Sans filet, le métier est plus swag
- User5899Demi-dieu
Inspection en impro : petit coup de pied de l'âne de l'IPR : "Monsieur Cripure, extrêmement à l'aise dans le théâtre de Beckett, développe devant sa classe un propos riche et dense au fil de l'eau" Bon, j'avais posé nettement une question en début d'heure et je dégrossissais seulement une lecture cursive (que les élèves auraient donc dû travailler seuls s'ils avaient été des élèves...)leskhal a écrit:J'ai été inspecté l'année dernière et je n'avais qu'une idée : redémarrer les probabilités en TS.philophilophilo a écrit:Sur la question de savoir s'il faut improviser, on peut discuter ; mais je crois qu'il y a une exception où cela est exclu : lors d'une inspection. Vu la pression psychologique du fait de la présence du monstre dans la classe, mieux vaut avoir des notes solides, et pour trois heures plutôt que pour une seule. Ce suite à un mauvais trip inspectoral au tout début de ma carrière il y a déjà longtemps.
Fin de la parenthèse
C'était un nouveau chapitre, j'ai interrogé les élèves sur leur souvenir de la chose et je reprenais, rectifiais au fur et à mesure tout en construisant ce que je voulais, de façon structurée pour que tout soit en place pour la suite.
C'était de l'impro dans le sens où tout dépendait des remarques des élèves (ils ont été très gentils, je les ai remerciés de leur coopération au cours suivant, y compris pour les bourdes qui me donnaient le beau rôle), mais je savais où j'allais, sans note ni plan précis établi. L'inspecteur a trouvé que j'avais un bon contact mais que j'aurais dû les rendre plus actif, il était dans son rôle, lui aussi.
Donc : on peut aussi improviser pour une inspection.
- ben2510Expert spécialisé
En inspection, je suis adepte des adages 'ce n'est pas l'enseignant qui doit travailler, ce sont les élèves' et 'moins on en dit, moins on dit de conneries'.
Du coup je pose un problème aux élèves et je les regarde travailler.
En tout je dois parler à la classe entière 20 secondes pendant l'heure.
Du coup je pose un problème aux élèves et je les regarde travailler.
En tout je dois parler à la classe entière 20 secondes pendant l'heure.
_________________
On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres : mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison. Henri Poincaré La notion d'équation différentielle est le pivot de la conception scientifique du monde. Vladimir Arnold
- nigousseHabitué du forum
Bonne stratégie ben2510, stratégie aussi employée par un collègue de maths-sciences. Merci pour les réponses, j'ai pu constater qu'il y avait un certain nombre de collègues qui fonctionnaient comme je l'envisage. Encore une fois, improviser, ne signifie pas pour moi venir en cours sans connaitre son sujet, bien au contraire, mais se libérer du carcan de la forme.
- Asha KrakenNeoprof expérimenté
Cripure a écrit:Je ne prépare aucun cours, je veux dire aucune séance. Je lis les oeuvres que je fais étudier plusieurs fois, j'en lis d'autres autour, il m'arrive d'utiliser des manuels type "profils" pour y glaner quelques idées parfois. Je fais entièrement confiance à ma mémoire, je ne note rien (j'ai beaucoup de facilités, à vrai dire, sur la mémorisation et l'improvisation orale et à la leçon d'agreg, je n'avais aucune note devant moi, même que d'après le rapport, ça m'a procuré un bon point supplémentaire) et j'adore cette possibilité de rebondir en classe à l'infini (c'est ça, la vraie pluridisciplinarité : on cherche, on s'interroge, on montre comment un travail se conduit). Bref, beaucoup de lectures, de recherches à la maison, mais certainement aucun papier, aucun minutage, aucune ligne à dicter. Si je travaille un plan, je l'élabore en classe au tableau ; un exercice ? j'en décompose les étapes. Etc.
Sans filet, le métier est plus swag
Papa ! :shock:
- User5899Demi-dieu
Asha Kraken a écrit:Cripure a écrit:Je ne prépare aucun cours, je veux dire aucune séance. Je lis les oeuvres que je fais étudier plusieurs fois, j'en lis d'autres autour, il m'arrive d'utiliser des manuels type "profils" pour y glaner quelques idées parfois. Je fais entièrement confiance à ma mémoire, je ne note rien (j'ai beaucoup de facilités, à vrai dire, sur la mémorisation et l'improvisation orale et à la leçon d'agreg, je n'avais aucune note devant moi, même que d'après le rapport, ça m'a procuré un bon point supplémentaire) et j'adore cette possibilité de rebondir en classe à l'infini (c'est ça, la vraie pluridisciplinarité : on cherche, on s'interroge, on montre comment un travail se conduit). Bref, beaucoup de lectures, de recherches à la maison, mais certainement aucun papier, aucun minutage, aucune ligne à dicter. Si je travaille un plan, je l'élabore en classe au tableau ; un exercice ? j'en décompose les étapes. Etc.
Sans filet, le métier est plus swag
Papa ! :shock:
Ah...
Vla aut'chose...
- Asha KrakenNeoprof expérimenté
Décompressez , j'ai juste été frappée par votre façon de bosser qui ressemble trait pour trait à celle que mon auguste paternel pratiquait il y a quelques temps encore. Je me souviens qu'il déclenchait des cris d'orfraie en SdP lorsqu'il lançait qu'il se péterait la honte s'il devait encore préparer des cours sur le totalitarisme après 30 ans d'enseignement. Ses seuls travaux en amont étaient des lectures d'universitaires de référence et de classiques. Il improvisait et s'adaptait beaucoup, le tout sans notes bien évidemment.
- User5899Demi-dieu
Les notes préparées avec soin... Bichonnées... Pour lesquelles on a sacrifié vie sociale et vie familiale... Et qui déclenchent le chahut, parce que les gosses repèrent vite si le prof est ou pas prisonnier de son "fil", comment on peut l'interrompre, le gêner, le freiner...
La première année où j'ai pris la T L, j'ai préparé trois semaines de cours, ce qui représentait 12 heures. J'avais été briefé par les collègues en charge de cette classe et je m'étais dit qu'il fallait désormais que je grandisse. Ce fut l'horreur. Ces trois semaines sur le papier auraient duré l'année entière si, au bout de 4h, je ne les avais pas fichues à la poubelle.
La première année où j'ai pris la T L, j'ai préparé trois semaines de cours, ce qui représentait 12 heures. J'avais été briefé par les collègues en charge de cette classe et je m'étais dit qu'il fallait désormais que je grandisse. Ce fut l'horreur. Ces trois semaines sur le papier auraient duré l'année entière si, au bout de 4h, je ne les avais pas fichues à la poubelle.
- Asha KrakenNeoprof expérimenté
Cela rejoint peu ou prou son expérience, il a vite lâché le cours chronométré et bien cadré pour être pleinement présent face aux élèves. Il prenait également grand soin d'en imposer par un savoir très solide alimenté régulièrement (quand je lui parle de séances, il frôle la syncope).
- JPhMMDemi-dieu
J'arrive peu à peu à viser cela, même si en mathématiques c'est un peu plus compliqué à organiser, du fait de la présence de batteries d'exercices.Cripure a écrit:Je ne prépare aucun cours, je veux dire aucune séance. Je lis les oeuvres que je fais étudier plusieurs fois, j'en lis d'autres autour, il m'arrive d'utiliser des manuels type "profils" pour y glaner quelques idées parfois. Je fais entièrement confiance à ma mémoire, je ne note rien (j'ai beaucoup de facilités, à vrai dire, sur la mémorisation et l'improvisation orale et à la leçon d'agreg, je n'avais aucune note devant moi, même que d'après le rapport, ça m'a procuré un bon point supplémentaire) et j'adore cette possibilité de rebondir en classe à l'infini (c'est ça, la vraie pluridisciplinarité : on cherche, on s'interroge, on montre comment un travail se conduit). Bref, beaucoup de lectures, de recherches à la maison, mais certainement aucun papier, aucun minutage, aucune ligne à dicter. Si je travaille un plan, je l'élabore en classe au tableau ; un exercice ? j'en décompose les étapes. Etc.
Sans filet, le métier est plus swag
Et je songe que tout enseignant devrait viser à terme cela, même si cela n'engage que moi.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
- Improviser un cours
- j'ai dû improviser un cours ce matin
- Au bout de combien d'heures de cours, d'affilée ou non, vous écroulez-vous à la fin d'une journée de cours ?
- Cours individuel avec des élèves ayant déjà suivi des cours de FLE
- Interdisciplinarité : après le cours d'histoire, l'institutrice fait dessiner des croix gammées en cours de géométrie.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum