- User17095Érudit
Pour mémoire, le texte sur les missions : https://www.education.gouv.fr/pid285/bulletin_officiel.html?cid_bo=87302
Au point 2 sur les missions liées :
Il n'y a donc pas de définition d'un minimum ni d'un maximum.
L'usage, le bon sens, l'équité, suggèrent d'en exiger 4 à 6.
Le texte permet d'en exiger l'ensemble. Hormis le cas décrit par @Honchamp, je ne connais personne qui fasse ça : c'est bien sûr démesuré, et un coup à se prendre un rappel assez sec du DASEN sous forme de livraison d'un extincteur ("pour quand vous aurez mis le feu à votre établissement")
Par contre, méfiance, bien que ce soit en théorie couvert par l'ISOE, ça relève du service. Donc le refus des conseils de classe, c'est autant de 30e en moins si on veut la jouer boycott.
@henriette
Cette pratique d'une participation "à distance" relève là aussi de l'usage, et c'est habituellement ce qu'on attend pour les conseils où on ne sera pas physiquement, en plus des 4-6 auxquels on est censé venir.
Au point 2 sur les missions liées :
Entrent notamment dans ce cadre:
- la participation aux réunions d'équipes pédagogiques, qu'elles prennent ou non la forme d'instances identifiées telles que les conseils d'enseignement (pour les enseignants exerçant dans les mêmes champs disciplinaires) ou les conseils de classe (pour les enseignants ayant en charge les mêmes classes ou groupes d'élèves) ;
Il n'y a donc pas de définition d'un minimum ni d'un maximum.
L'usage, le bon sens, l'équité, suggèrent d'en exiger 4 à 6.
Le texte permet d'en exiger l'ensemble. Hormis le cas décrit par @Honchamp, je ne connais personne qui fasse ça : c'est bien sûr démesuré, et un coup à se prendre un rappel assez sec du DASEN sous forme de livraison d'un extincteur ("pour quand vous aurez mis le feu à votre établissement")
Par contre, méfiance, bien que ce soit en théorie couvert par l'ISOE, ça relève du service. Donc le refus des conseils de classe, c'est autant de 30e en moins si on veut la jouer boycott.
@henriette
Cette pratique d'une participation "à distance" relève là aussi de l'usage, et c'est habituellement ce qu'on attend pour les conseils où on ne sera pas physiquement, en plus des 4-6 auxquels on est censé venir.
- HonchampDoyen
Merci à tous de de vos réponses. Merci Pogonophile pour le texte.
Olive, non, ce n'est pas mon académie, où effectivement la personne semble faire l'unanimité. C'est Créteil, établissement proche de Paris, mais Créteil.
L'IPR d'allemand : pas facile pour un contractuel d'attirer l'attention sur son cas. Mais à voir en effet si cela dégénère.
(Il a été validé par un IPR de Versailles, qui a transmis à Créteil).
Demander l'appui des collègues, il y a quelques syndiqués, c'est certainement une des solutions, une fois qu'il aura tenté de discuter avec son chef. Mais en tant que seul prof d'allemand de l'établissement, il est le seul à avoir ce problème.
Je ne pense pas que les profs soient très réactifs toutefois. Il y a un discours "on est une grande famille". Et aussi sur les valeurs de l'enseignement privé et le fonctionnement différent.
Les profs d'espagnol font une dizaine de conseils : à défaut de faire seulement 6 conseils, fiston peut suggérer l'alignement sur les profs d'espagnol.
Pour l'anecdote, quand le chef a appris que fiston ne comptait pas faire les 20 conseils, le chef lui a dit que lui, il en faisait bien 34 !
(Pour la partie lycée, c'est le mercredi après-midi; mercredi, cela s'est fini à 20 h).
(Mon fils se trouvait bien dans cet établissement jusque là, il en acceptait ce qui, dans le public, serait vu comme des contraintes : beaucoup de réunions, vie de classe forcément hebdomadaire servant aussi d'aide au travail/tutorat, rendre des comptes aux responsables de niveau.
Mais il avait déja dû batailler à la rentrée sur le décompte de ses heures, le chef ne prenait pas en compte, en 1ère et en T ,les heures dédoublées pour calculer la pondération. )
A nouveau merci, je rediscute avec lui demain, je transmettrai.
Il s'est enfin décidé à se syndiquer. Ne serait-ce que pour être conseillé.
Olive, non, ce n'est pas mon académie, où effectivement la personne semble faire l'unanimité. C'est Créteil, établissement proche de Paris, mais Créteil.
L'IPR d'allemand : pas facile pour un contractuel d'attirer l'attention sur son cas. Mais à voir en effet si cela dégénère.
(Il a été validé par un IPR de Versailles, qui a transmis à Créteil).
Demander l'appui des collègues, il y a quelques syndiqués, c'est certainement une des solutions, une fois qu'il aura tenté de discuter avec son chef. Mais en tant que seul prof d'allemand de l'établissement, il est le seul à avoir ce problème.
Je ne pense pas que les profs soient très réactifs toutefois. Il y a un discours "on est une grande famille". Et aussi sur les valeurs de l'enseignement privé et le fonctionnement différent.
Les profs d'espagnol font une dizaine de conseils : à défaut de faire seulement 6 conseils, fiston peut suggérer l'alignement sur les profs d'espagnol.
Pour l'anecdote, quand le chef a appris que fiston ne comptait pas faire les 20 conseils, le chef lui a dit que lui, il en faisait bien 34 !
(Pour la partie lycée, c'est le mercredi après-midi; mercredi, cela s'est fini à 20 h).
(Mon fils se trouvait bien dans cet établissement jusque là, il en acceptait ce qui, dans le public, serait vu comme des contraintes : beaucoup de réunions, vie de classe forcément hebdomadaire servant aussi d'aide au travail/tutorat, rendre des comptes aux responsables de niveau.
Mais il avait déja dû batailler à la rentrée sur le décompte de ses heures, le chef ne prenait pas en compte, en 1ère et en T ,les heures dédoublées pour calculer la pondération. )
A nouveau merci, je rediscute avec lui demain, je transmettrai.
Il s'est enfin décidé à se syndiquer. Ne serait-ce que pour être conseillé.
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- lene75Prophète
Le terme « participation », dans le texte cité par pogonophile, est ambigu. Si on veut être chafouin, « participation » et « présence », ce n'est pas la même chose.
La participation à distance rempli littéralement les conditions du texte.
La participation à distance rempli littéralement les conditions du texte.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- User17095Érudit
Faudra-t-il préciser pour chaque réunion d'instance "participation en amenant votre corps, en écoutant avec vos oreilles, et en disant des mots avec la bouche, en relation avec les sujets abordés" ? Ou considérera-t-on que c'est faire offense au bon sens des participants ?
- angelxxxÉrudit
Tout de même pogonophile, dans ce monde 4.0 ultra connecté, il faut vivre avec son temps.
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"La lumière pense voyager plus vite que quoi que ce soit d'autre, mais c'est faux. Peu importe à quelle vitesse voyage la lumière, l'obscurité arrive toujours la première, et elle l'attend. Terry Pratchett."
- lene75Prophète
pogonophile a écrit:Faudra-t-il préciser pour chaque réunion d'instance "participation en amenant votre corps, en écoutant avec vos oreilles, et en disant des mots avec la bouche, en relation avec les sujets abordés" ? Ou considérera-t-on que c'est faire offense au bon sens des participants ?
Dans la mesure où on considère que forcer quelqu'un à assister à 20 conseils de classe dans lesquels il n'a pour ainsi dire pas d'élèves ne choque pas le bon sens, on peut difficilement en appeler au bon sens.
Et sur le fond, je ne suis pas certaine que, pour bien des réunions, la participation à distance ne soit pas tout aussi voire plus utile que la présence physique, qui n'ajoute souvent pas grand chose.
De toute manière, avec la réforme du lycée, c'est plié : il n'est pas possible de faire un conseil à 35 profs.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- User17095Érudit
lene75 a écrit:Dans la mesure où on considère que forcer quelqu'un à assister à 20 conseils de classe dans lesquels il n'a pour ainsi dire pas d'élèves ne choque pas le bon sens, on peut difficilement en appeler au bon sens.
Et sur le fond, je ne suis pas certaine que, pour bien des réunions, la participation à distance ne soit pas tout aussi voire plus utile que la présence physique, qui n'ajoute souvent pas grand chose.
De toute manière, avec la réforme du lycée, c'est plié : il n'est pas possible de faire un conseil à 35 profs.
Je crois qu'il y a ici une certaine unanimité concernant la participation à 20 conseils de classe donc si, ça heurte le bon sens, et donc j'en appelle à lui. Maintenant si c'est pour faire assaut de mauvaise foi, effectivement le bon sens devient très inconsistant.
Après, si tu tiens vraiment à promouvoir cette "participation à distance", avertis tout de même que c'est un coup à perdre pas mal de 30ème.
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