CAPES résultats d'admission.

Aliceinwonderland a écrit:Je pense qu'on pourrait faire des choses : on a supprimé le redoublement pour faire des économies  mais en fait on le paiera un jour (on se retrouve avec une épidémie de faux dys qui coûte cher à la sécu, des diplômes sans valeur...)
Rien que remettre des barrières, un vrai brevet, un bac non bradé, permettrait d'avoir des classes plus homogènes et des élèves plus respectueux (parce que ça m'avait marquée ces élèves qui vous narguent en vous disant madame, "je passe, malgré mes notes désastreuses" -même si on sait très bien qu'ils le paieront un jour).
Bon ce n'est pas à la mode, ce n'est pas non plus ce à quoi nous incite l'Europe mais il y a des choses qu'on pourrait faire et qui ne coûtent pas si cher ; au lieu de gaspiller de l'argent en numérique et autre.

Remettre de l'exigence à chaque niveau du grand bazar serait en effet l'une des premières choses à faire. Mais au lieu de tout ça on aura droit à un "De nos jours les concours enseignants ne permettent plus d'effectuer un recrutement en adéquation avec les besoins, il est donc tout naturel de laisser chaque chef d'établissement décider du recrutement adéquat en fonction des besoins locaux" :chat:

Il est vrai que pour certaines matières "mainstream" le niveau des candidats a pu baisser, mais le niveau de manière générale baisse mécaniquement en fonction du nombre postes et il y a dejà eu par le passé (années 90) des recrutements indignes ou des postes non pourvus par dizaines.

Le problème c'est surtout les limites, le caractère illusoire de l'élévation intellectuelle des masses : il y a pléthore de diplômés d'études supérieures et moins de candidats ou de candidats sérieux que jamais. On me répondra ce qui a déjà été dit : revalorisation du métier et de la vocation, mais je persiste à penser que c'est plutôt le fait d'un système qui marche sur la tête : pour massifier l'enseignement secondaire puis universitaire, on a renoncé à toutes les exigences et en conséquence les conditions d'exercices sont devenues impossibles, vaines et absurdes, d'où la crise du recrutement, d'autant plus que les étudiants d'aujourd'hui sont souvent d'un niveau très très bas. C'est un serpent qui se mord la queue.

La seule porte de sortie de tout ça, d'une manière ou d'une autre, est la seule attitude saine et naturelle : cultiver, dans la mesure du possible, l'excellence. Toute autre position, discours idéologique, calcul politique ou économique, est à rejeter.

Haydens a écrit:
Au passage la barre d'admission au capes de mathématiques est a 7.80, savez-vous quelle est la barre pour le cafep ?

Le seuil d'admission au CAFEP maths est de 54,71/120, soit 9,11/20.

Donc je l'aurais largement eu... J'espere ne pas regretter