- lilith888Grand sage
Bon, ben comme d'habitude finalement, les élèves pouvaient se pointer sans rien avoir à réviser en amont tellement c'était creux, voire bizarre (que vient faire le conte là-dedans ?)
- Aucune question de grammaire
- Aucune question de figures
- Aucune question un tant soit peu technique, on est complètement dans l'interprétatif... et on va s'étonner après qu'en lycée, ils fassent de la paraphrase ou du délire interprétatif...
J'étais bonne élève mais je pense que face à un sujet comme celui-ci, j'aurais été larguée.
Je préfère largement les trucs un peu techniques à la "sensibilité" dans laquelle on peut mettre tout et n'importe quoi (ce qu'on va avoir d'ailleurs)
- Aucune question de grammaire
- Aucune question de figures
- Aucune question un tant soit peu technique, on est complètement dans l'interprétatif... et on va s'étonner après qu'en lycée, ils fassent de la paraphrase ou du délire interprétatif...
J'étais bonne élève mais je pense que face à un sujet comme celui-ci, j'aurais été larguée.
Je préfère largement les trucs un peu techniques à la "sensibilité" dans laquelle on peut mettre tout et n'importe quoi (ce qu'on va avoir d'ailleurs)
- lapetitemuExpert
Je n'ai plus le sujet de pro sur moi. Il était très simple. Un extrait d'une pièce de Grumbert où un père veut parler d'orientation à son fils. Langue archi-simple et plate. De mémoire, une question technique sur l'impératif.
Réécriture à la 2e du pluriel (avec le début de la phrase déjà réécrit).
Je n'ai fait que la dictée PAI, je ne sais pas si c'est la même que l'autre.
Rédac : 1) écrire la suite de la scène ; 2) Selon vous, qu'Est-ce qu'une orientation professionnelle réussie ?
Réécriture à la 2e du pluriel (avec le début de la phrase déjà réécrit).
Je n'ai fait que la dictée PAI, je ne sais pas si c'est la même que l'autre.
Rédac : 1) écrire la suite de la scène ; 2) Selon vous, qu'Est-ce qu'une orientation professionnelle réussie ?
- lapetitemuExpert
Et pour le sujet général, je pense que mes élèves ont été largués (j'étais avec des tiers temps, donc pas eu le temps de les croiser après l'épreuve). Les mauvais parce qu'ils sont incapables d'interprétation personnelle, les bons parce qu'ils ont dû être désarçonnés par les questions (dont certaines auxquelles je ne sais pas répondre --> la 1e par exemple : que pouvait-on relever qui caractérisait le désert ?)
- adelouNiveau 8
le désert est caractérisé par la solitude, le silence, l'infini et surtout pour le narrateur, la perte de repère (la maison de ses souvenirs représente exactement l'inverse: un lieu plein de vie, de bruits rassurant (grenouille, voix d'enfants), un lieu dans lequel il n'est pas perdu. (tout cela, avec exemples à l'appui à chaque fois évidemment)
ça ne casse pas des briques je trouve. En revanche, pas forcément évident pour des 3e.
Pour la question de grammaire, j'y vois un présentatif, avec sujet grammatical "il" (pronom impersonnel ici) et sujet réel "les forêts etc etc " (le reste de la phrase). il y a donc selon moi distinction entre sujet grammatical (ou apparent?) et sujet réel, qui fait l'action de la phrase. Mais je ne suis pas sûre de moi sur ce dernier point.
le fait que les questions soient effectivement difficiles ne veut pas dire que les élèves seront plus durement notés; au contraire, elles ouvrent un champ d'interprétation assez large et ils y pourront dire tout et n'importe quoi. Les correcteurs auront pour consigne de valoriser un max les copies...
ou comment, en trichant un peu, on parvient à camoufler une épreuve plus facile que ce qu'elle était il y a trois ans en épreuve d'apparence plus difficile pour les élèves...
ça ne casse pas des briques je trouve. En revanche, pas forcément évident pour des 3e.
Pour la question de grammaire, j'y vois un présentatif, avec sujet grammatical "il" (pronom impersonnel ici) et sujet réel "les forêts etc etc " (le reste de la phrase). il y a donc selon moi distinction entre sujet grammatical (ou apparent?) et sujet réel, qui fait l'action de la phrase. Mais je ne suis pas sûre de moi sur ce dernier point.
le fait que les questions soient effectivement difficiles ne veut pas dire que les élèves seront plus durement notés; au contraire, elles ouvrent un champ d'interprétation assez large et ils y pourront dire tout et n'importe quoi. Les correcteurs auront pour consigne de valoriser un max les copies...
ou comment, en trichant un peu, on parvient à camoufler une épreuve plus facile que ce qu'elle était il y a trois ans en épreuve d'apparence plus difficile pour les élèves...
- adelouNiveau 8
oh punaise: de bruiTs rassurants...
je vais y arriver
je vais y arriver
- AlbiusNiveau 10
288 a écrit:Aucune question de grammaire, sinon la 2. a) qui est... bizarre. Je me demande bien ce qu'ils vont nous pondre. Sinon, à première vue, les questions laissent quand même beaucoup d'amplitude aux candidats pour répondre.
Choix pragmatique. On évitera ainsi les mauvaises réponses. On n' allait tout de même pas interroger sur les imparfaits du subjonctif...
Plus il y a de questions d' "appréciation", donc subjectives, plus on pourra semer généreusement des points. :diable:
Beau texte de Saint-Ex, par ailleurs.
- harry jamesNeoprof expérimenté
Albius a écrit:
Plus il y a de questions d' "appréciation", donc subjectives, plus on pourra semer généreusement des points. :diable:
Voilà...d'où la disparition aussi des figures et de la grammaire....
_________________
Merdre lachez tout! Partez sur les routes!
Out of sorrow entire worlds have been built
Out of longing great wonders have been willed
[...]
Outside my window, the world has gone to war
Are you the one that I've been waiting for?
- lapetitemuExpert
Albius a écrit: On n' allait tout de même pas interroger sur les imparfaits du subjonctif...
Bêtement, l'espace d'un instant, en lisant le livre, j'y ai cru...
- Mona Lisa KlaxonEsprit éclairé
pour ma part, je l'ai trouvé difficile, ce sujet: il demande aux élèves de parfaitement comprendre un texte dans lequel l'implicite est très présent. Les questions, comme il est d'usage, ne s'orientent que vers l'interprétation, et l'élève un peu bosseur et scolaire est tributaire, pour réussir, non de son travail en amont, mais de sa compréhension d'un texte précis. Autant ne rien bosser avant le jour J et croiser les doigts pour "capter le texte". La dictée est remplie d'accords qu'ils n'ont pas vus. La réécriture est plus que simple, c'est sûr. Quant à la rédac, le sujet 1 implique une bonne compréhension du texte de départ (double peine pour celui qui n'a rien compris lors de la 1ère épreuve), le sujet 2 est... bof, très bof... (dire que j'ai insisté pour qu'ils prennent en exemples des oeuvres d'art et pas uniquement leur expérience perso).
- floMédiateur
Je l'ai bien aimé, ce sujet. Il demandait une lecture très attentive du texte et il ne suffisait pas de savoir déchiffrer pour le comprendre, contrairement à ceux des années précédentes.
Les questions aussi m'ont bien plu, avec une interprétation fine. Non, on ne pouvait pas répondre tout et n'importe quoi, je ne pense pas. De toute façon, ça ne sert à rien de regretter les sujets de l'ancien brevet, c'est fini. Autant demander de vrais sujets de lecture, c'en est un.
Et franchement, les questions de grammaire dans un texte littéraire, ça me gonfle. On dirait mon rapport d'inspection : il aurait fallu que je fonde les exemples de ma leçon sur les prop sub sur les textes de mon chapitre de lecture, à savoir la poésie lyrique. Heu ben non.
En revanche, je suis tout à fait d'accord : il manque carrément au moins une question sur les figures de style, mais il n'y en avait pas vraiment de bien utile (et qu'on pouvait utiliser pour l'aspect poétique du texte).
Les sujets étaient carrés, une suite de texte et un sujet bateau de réflexion : au moins, les élèves pouvaient faire un plan pour le 2e bien canonique.
En revanche, j'ai lu quelques productions de mes élèves : au secours. L'un d'eux a traité les deux sujets (un paragraphe pour chaque, soit 4 lignes) ; ce n'est pas comme si nous avions fait deux brevets blancs... et un autre a traité le sujet 1 en parlant du narrateur : "le narrateur sort ensuite de son avion....".
Les questions aussi m'ont bien plu, avec une interprétation fine. Non, on ne pouvait pas répondre tout et n'importe quoi, je ne pense pas. De toute façon, ça ne sert à rien de regretter les sujets de l'ancien brevet, c'est fini. Autant demander de vrais sujets de lecture, c'en est un.
Et franchement, les questions de grammaire dans un texte littéraire, ça me gonfle. On dirait mon rapport d'inspection : il aurait fallu que je fonde les exemples de ma leçon sur les prop sub sur les textes de mon chapitre de lecture, à savoir la poésie lyrique. Heu ben non.
En revanche, je suis tout à fait d'accord : il manque carrément au moins une question sur les figures de style, mais il n'y en avait pas vraiment de bien utile (et qu'on pouvait utiliser pour l'aspect poétique du texte).
Les sujets étaient carrés, une suite de texte et un sujet bateau de réflexion : au moins, les élèves pouvaient faire un plan pour le 2e bien canonique.
En revanche, j'ai lu quelques productions de mes élèves : au secours. L'un d'eux a traité les deux sujets (un paragraphe pour chaque, soit 4 lignes) ; ce n'est pas comme si nous avions fait deux brevets blancs... et un autre a traité le sujet 1 en parlant du narrateur : "le narrateur sort ensuite de son avion....".
- MauvetteÉrudit
Complètement d'accord avec toi MLK. La moitié des élèves de mon collège ne captera rien au texte. Quant à parler de la neige en plein désert, je crains le pire...
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Je vais bien, ne t'en fais pas
- OudemiaBon génie
+1...flo a écrit:En revanche, j'ai lu quelques productions de mes élèves : au secours. L'un d'eux a traité les deux sujets (un paragraphe pour chaque, soit 4 lignes) ; ce n'est pas comme si nous avions fait deux brevets blancs... et un autre a traité le sujet 1 en parlant du narrateur : "le narrateur sort ensuite de son avion....".
et deux autres ont raconté à la 3e personne tout simplement, si j'ose dire.
Deux sujets de réflexion dans une salle de 30 (dont un à la graphie quasi ilisible).
J'ai lu quelques sujets 1 en entier : un vraiment très bien (il est secouru par des Bédouins, il essaie de réparer l'hélice, tout en parlant avec eux de son pays si différent), un autre pathétique (je connais l'élève...) "je n'en pouvais plus, je me mis à courir, ma langue rappait (sic) la terre", un autre :shock: : il se retrouve dans une autre ville, il est à la recherche de la maison de son rêve...
Je ne suis pas convoquée pour corriger (et j'aurais fait grève si je l'avais été), donc je n'en verrai pas plus, dois-je ou ?
- DerborenceModérateur
Je partage ton avis, MLK.Mona Lisa Klaxon a écrit:pour ma part, je l'ai trouvé difficile, ce sujet: il demande aux élèves de parfaitement comprendre un texte dans lequel l'implicite est très présent. Les questions, comme il est d'usage, ne s'orientent que vers l'interprétation, et l'élève un peu bosseur et scolaire est tributaire, pour réussir, non de son travail en amont, mais de sa compréhension d'un texte précis. Autant ne rien bosser avant le jour J et croiser les doigts pour "capter le texte". La dictée est remplie d'accords qu'ils n'ont pas vus. La réécriture est plus que simple, c'est sûr. Quant à la rédac, le sujet 1 implique une bonne compréhension du texte de départ (double peine pour celui qui n'a rien compris lors de la 1ère épreuve), le sujet 2 est... bof, très bof... (dire que j'ai insisté pour qu'ils prennent en exemples des oeuvres d'art et pas uniquement leur expérience perso).
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"La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois
"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
- LMVénérable
Lorsque les questions sont ouvertes et vagues c'est la porte ouverte à toutes les inepties!
Difficile ce sujet avec une formulation très spéciale des questions.
Les élèves ont fait peu de questions, bâclé la réécriture, la dictée est...comme d'hab', ratée.
Et ils avaient tous fini la rédaction 30 min avant la fin officielle; en commençant directement sur la copie, sans relire le texte de départ...
Difficile ce sujet avec une formulation très spéciale des questions.
Les élèves ont fait peu de questions, bâclé la réécriture, la dictée est...comme d'hab', ratée.
Et ils avaient tous fini la rédaction 30 min avant la fin officielle; en commençant directement sur la copie, sans relire le texte de départ...
- lulucastagnetteEmpereur
LM a écrit:Lorsque les questions sont ouvertes et vagues c'est la porte ouverte à toutes les inepties!
Difficile ce sujet avec une formulation très spéciale des questions.
Les élèves ont fait peu de questions, bâclé la réécriture, la dictée est...comme d'hab', ratée.
Et ils avaient tous fini la rédaction 30 min avant la fin officielle; en commençant directement sur la copie, sans relire le texte de départ...
Ca, c'est chaque année...
Soit ils ne font pas de brouillon.
Soit ils écrivent tout au brouillon et recopient tel quel (totalement inutile...)
- LMVénérable
Oui je sais. Ce n'est pas faute de les entraîner à utiliser un brouillon toute l'année!
- OsmieSage
Aucun point de langue l'année de 5e, 4e ou 3e dans ce sujet ; quel mépris pour le travail. Je plains les élèves sérieux mais non littéraires qui n'auront pas manqué d'être déroutés par ce sujet.
Quant à la dictée, on pouvait difficilement trouver plus simple.
Quant à la dictée, on pouvait difficilement trouver plus simple.
- Presse-puréeGrand sage
Comme d'hab, un beau sujet qui sera massacré par les consignes de correction.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- ValivalouNiveau 6
Osmie a écrit:Un beau texte, mais de vilaines questions.
C'est exactement ça!!!
- anthinéaGuide spirituel
Je l'ai trouvé bien ce sujet mais difficile .
Mes troisièmes vont se planter sévère , à moins qu'on accepte tout et n'importe quoi...
M'enfin, serait-ce possible? #ironie inside
La question 2 est toute pourrie .
La réécriture , facile mais nos élèves et le passé simple...
J'ai , par contre, détesté le sujet de rédac .
Sujet 1: les gosses ne vont jamais savoir s'adapter au texte, au désert, au monde de l'aviation ...
Sujet 2: d'un niais au possible, que de platitudes allons nous trouver .
Mes troisièmes vont se planter sévère , à moins qu'on accepte tout et n'importe quoi...
M'enfin, serait-ce possible? #ironie inside
La question 2 est toute pourrie .
La réécriture , facile mais nos élèves et le passé simple...
J'ai , par contre, détesté le sujet de rédac .
Sujet 1: les gosses ne vont jamais savoir s'adapter au texte, au désert, au monde de l'aviation ...
Sujet 2: d'un niais au possible, que de platitudes allons nous trouver .
- allanNiveau 5
Même avis que certains collègues: un joli texte mais des questions qui appellent des réponses très interprétatives...pour des élèves de 3eme , cela me parait complexe.
La grammaire a disparu...la dictée très simple et les sujets de rédactions classiques.
j'ai vu énormément de bêtises dans les réponses des élèves , mais pouvaient ils en être autrement devant des questions aussi ouvertes?
La grammaire a disparu...la dictée très simple et les sujets de rédactions classiques.
j'ai vu énormément de bêtises dans les réponses des élèves , mais pouvaient ils en être autrement devant des questions aussi ouvertes?
- SydneyNiveau 10
Je déplore ces sujets "nouveau brevet" qui se fondent trop sur l'interprétation et une certaine sensibilité littéraire. On évalue des collégiens, pas des lycéens. Quelques questions d'interprétation sur la fin oui mais autant, non. Et la langue, parent pauvre, alors qu'on veut qu'ils sortent du collège en maîtrisant des compétences de base en français. Repérer des faits de langue au service du sens : ça c'est intéressant. Juste de l'interprétation, je trouve cela ardu pour des collégiens.
- allanNiveau 5
oh pardon , j ai laissé passer une erreur d'orthographe , honte à moi!!!
mais pouvait il en être autrement avec de telles questions? :je vais devoir passer le brevet des collèges lol: :lol:
les faits de langue au service du sens sont en effet absents.
mais pouvait il en être autrement avec de telles questions? :je vais devoir passer le brevet des collèges lol: :lol:
les faits de langue au service du sens sont en effet absents.
- lilith888Grand sage
Mais encore une fois, même en ayant enseigné en lettres post-bac, avec de telles questions, je cherche encore l'analyse littéraire...
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