- AllianceNiveau 9
Bonjour à tous,
je suis affectée en lycée l'année prochaine. Je me demandais comme l'étude la langue était intégrée dans vos progressions ? Comme au collège en formalisant des séances ou autrement ? Si quelqu'un a un exemple, je suis preneuse !
Merci beaucoup !
je suis affectée en lycée l'année prochaine. Je me demandais comme l'étude la langue était intégrée dans vos progressions ? Comme au collège en formalisant des séances ou autrement ? Si quelqu'un a un exemple, je suis preneuse !
Merci beaucoup !
- ParyponoianNiveau 4
Je ne fais aucune séance consacrée à l'étude de la langue. Je revois occasionnellement - et très rapidement - quelques points en classe lors des lectures analytiques si l'analyse syntaxique est signifiante et/ou lors de la correction d'un DS/DM.
- sinanNiveau 9
En première, il n'y a pas de temps pour faire des cours de grammaire.
En revanche, en seconde, cela me semble hautement nécessaire, vu que souvent les élèves n'ont rien eu de sérieux en terme de leçon (avec la beauté des séquences:)). De manière générale, il faut étudier ce qui constitue la difficulté de la langue littéraire (qu'ils doivent comprendre, analyser et produire), c'est-à-dire la subordination : les complétives, les relatives, l'hypothèse, la concession, le subjonctif. Pour certaines classes, la conjugaison du passé simple, la différence entre futur et conditionnel, les règles de la ponctuation et de la syntaxe.
En revanche, en seconde, cela me semble hautement nécessaire, vu que souvent les élèves n'ont rien eu de sérieux en terme de leçon (avec la beauté des séquences:)). De manière générale, il faut étudier ce qui constitue la difficulté de la langue littéraire (qu'ils doivent comprendre, analyser et produire), c'est-à-dire la subordination : les complétives, les relatives, l'hypothèse, la concession, le subjonctif. Pour certaines classes, la conjugaison du passé simple, la différence entre futur et conditionnel, les règles de la ponctuation et de la syntaxe.
- ysabelDevin
Sans oublier la conjugaison du présent de l'indicatif, toujours pas maîtrisée au lycée (mais avec la réforme du collège, ça ira mieux )
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- roxanneOracle
SVP, arrêtez avec ça. On ne fait que ça, tout le temps, pendant quatre ans. Là, je suis avec mes 3e qui grattent sur de la conjugaison, on vient de rererererefaire les propositions. C'est vrai que c'est en vain, mais c'est fait.sinan a écrit:En première, il n'y a pas de temps pour faire des cours de grammaire.
En revanche, en seconde, cela me semble hautement nécessaire, vu que souvent les élèves n'ont rien eu de sérieux en terme de leçon (avec la beauté des séquences:)). De manière générale, il faut étudier ce qui constitue la difficulté de la langue littéraire (qu'ils doivent comprendre, analyser et produire), c'est-à-dire la subordination : les complétives, les relatives, l'hypothèse, la concession, le subjonctif. Pour certaines classes, la conjugaison du passé simple, la différence entre futur et conditionnel, les règles de la ponctuation et de la syntaxe.
- sinanNiveau 9
Je suis désolée, je me suis mal exprimée. En collège, je faisais beaucoup de choses mais j'étais contente quand les élèves faisaient la différence entre un nom et un adjectif. En 3e (dans mon collège difficile de région parisienne) je faisais ce que je pouvais en conjugaison, en orthographe. Pour moi la différence en seconde c'est que l'on peut leur fournir de vraies leçons de grammaire complètes et nuancées : tous ne les suivent pas, mais ils sont nombreux à apprécier quelque chose de vraiment consistant. Et j'ai le doux espoir que cela les aide à mieux comprendre les textes.
- AllianceNiveau 9
Merci ! Combien de temps consacrez-vous à ses séances dans vos chapitres ?
- ysabelDevin
Le temps qu'il faut. Je ne m'impose aucune contrainte horaire sur un texte, il faut que les élèves aient compris.
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