- ParménideNeoprof expérimenté
PY: désolé, je fatigue un peu...
Pamplemousse: merci
Pamplemousse: merci
- ParménideNeoprof expérimenté
Je crois que c'est un texte où l'on peut utiliser la référence à Averroès : la distinction entre les arguments d'exhortation et les arguments savants pour amener à la foi.
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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- PanturleNiveau 8
Parménide a écrit:Je crois que c'est un texte où l'on peut utiliser la référence à Averroès : la distinction entre les arguments d'exhortation et les arguments savants pour amener à la foi.
Si cette référence apporte quelque chose à l'explication, c'est-à-dire : 1) éclaire un point du texte ne pouvant être explicité à l'aide du seul bon sens voire d'une référence interne au corpus pascalien, 2) se justifie un minimum historiquement, why not !
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Multaque res subita et paupertas horrida suasit.
- ParménideNeoprof expérimenté
Je n'arrive pas vraiment à voir comment le dernier paragraphe se rattache à ce qui précède.
Dieu a donné des connaissances intuitives se caractérisant par la rareté. A partir de là pourquoi faudrait-il nécessairement en déduire que les esprits ayant eu la révélation de la foi seraient forcément une minorité? Est ce que pour comprendre il faudrait faire intervenir le débat entre Jésuites et Jansénistes?
Dieu a donné des connaissances intuitives se caractérisant par la rareté. A partir de là pourquoi faudrait-il nécessairement en déduire que les esprits ayant eu la révélation de la foi seraient forcément une minorité? Est ce que pour comprendre il faudrait faire intervenir le débat entre Jésuites et Jansénistes?
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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- BartlebyNiveau 6
Je ne suis pas philosophe, mais il me semble que PY a déjà tout dit : deux parties, la première vouée à justifier la seconde, et un seul but : "humilier la raison" pour montrer que ceux qui ont un accès direct à la foi (par le coeur et non par la raison) sont des bienheureux (dont le nombre importe peu, en fait).
On peut mettre de côté le débat entre Jésuites et Jansénistes, et se concentrer sur le texte... S'il fallait absolument faire un lien avec autre chose, je penserais plutôt au fameux "Joie ! joie ! pleurs de joie !" (le Mémorial, dans lequel Pascal exprime toute la force de cette connaissance par le coeur, enfin il me semble... Mais Pauvre Yorick me corrigera au besoin).
Oui je fayote ! Mais blague à part, je profite de cette occasion pour exprimer toute mon admiration à PY, dont les explications sont invariablement lumineuses et nourrissantes, sans jamais tomber dans le pédantisme. C'est toujours un bonheur de le lire.
On peut mettre de côté le débat entre Jésuites et Jansénistes, et se concentrer sur le texte... S'il fallait absolument faire un lien avec autre chose, je penserais plutôt au fameux "Joie ! joie ! pleurs de joie !" (le Mémorial, dans lequel Pascal exprime toute la force de cette connaissance par le coeur, enfin il me semble... Mais Pauvre Yorick me corrigera au besoin).
Oui je fayote ! Mais blague à part, je profite de cette occasion pour exprimer toute mon admiration à PY, dont les explications sont invariablement lumineuses et nourrissantes, sans jamais tomber dans le pédantisme. C'est toujours un bonheur de le lire.
- ParménideNeoprof expérimenté
J'ai découpé en trois parties, personnellement.
Le "c'est pourquoi" de la fin me parait obscur...
Je viens de relire ce qu'a écrit PY, et je n'ai pas compris le texte comme lui : je suis parti du principe que c'est un texte avant tout consacré à l'opposition des deux modes de connaissance. La religion n'étant (dans ce passage du moins) qu'un appui de l'argumentation.
Le "c'est pourquoi" de la fin me parait obscur...
Je viens de relire ce qu'a écrit PY, et je n'ai pas compris le texte comme lui : je suis parti du principe que c'est un texte avant tout consacré à l'opposition des deux modes de connaissance. La religion n'étant (dans ce passage du moins) qu'un appui de l'argumentation.
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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- BartlebyNiveau 6
Le "c'est pourquoi" de la fin te paraît obscur parce que tu résistes à l'hypothèse selon laquelle Pascal parle avant tout de religion ici. Essaie de considérer que le passage concernant l'opposition des deux modes de connaissance prépare le dernier paragraphe, qui n'est pas qu'un appui de l'argumentation mais bien son but. Essaie, et tu verras que le "c'est pourquoi" ne pose pas de problème.
D'après moi, ce passage prépare le pari : puisque certains n'ont pas accès à la foi par le coeur, il va falloir leur démontrer tout l'intérêt qu'il y a à croire en Dieu, et cela va se faire par un raisonnement basé sur les probabilités. Mais en attendant, il est capital de reconnaître la supériorité de l'autre mode de connaissance (par le coeur), qui est une véritable grâce lorsque Dieu nous l'accorde. Et la démonstration du pari n'est qu'un pis aller, en attendant que Dieu éclaire vraiment les sceptiques. C'est ce que dit le dernier paragraphe, il me semble...
D'après moi, ce passage prépare le pari : puisque certains n'ont pas accès à la foi par le coeur, il va falloir leur démontrer tout l'intérêt qu'il y a à croire en Dieu, et cela va se faire par un raisonnement basé sur les probabilités. Mais en attendant, il est capital de reconnaître la supériorité de l'autre mode de connaissance (par le coeur), qui est une véritable grâce lorsque Dieu nous l'accorde. Et la démonstration du pari n'est qu'un pis aller, en attendant que Dieu éclaire vraiment les sceptiques. C'est ce que dit le dernier paragraphe, il me semble...
- ParménideNeoprof expérimenté
Bartleby a écrit:Le "c'est pourquoi" de la fin te paraît obscur parce que tu résistes à l'hypothèse selon laquelle Pascal parle avant tout de religion ici.
Je ne vois vraiment pas comment il s'agirait d'un texte sur la religion. D'autant que cette thématique n'occupe que les 5-6 dernières lignes. Et puis j'ai demandé à mon correcteur un texte sur la démonstration.
Dans l'introduction, j'énonce très clairement que la thèse soutenue par Pascal est celle de l'opposition entre deux modes de connaissances.
Je ne conteste pas que le projet de fond de Pascal soit l'apologie de la religion Chrétienne, comme chacun sait. Mais il s'agit là du projet des Pensées ! Pas de l'extrait, selon la façon dont j'ai expliqué.
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- BartlebyNiveau 6
Soit. Mais pourquoi est-il si important aux yeux de Pascal de distinguer les deux modes de connaissance ? Parce que certains esprits forts se moquent de la naïveté, de la crédulité des croyants : "Quoi ? Vous croyez en Dieu ? Mais avez-vous des preuves de son existence ?" Pascal veut montrer que cet "argument" ne vaut rien, parce que lorsqu'on croit avec son coeur, on n'a pas besoin de preuve, et qu'il serait même "ridicule" d'en exiger.
Je cite l'adjectif parce qu'il montre (selon moi) la portée polémique du texte. Or, la simple distinction des deux modes de connaissance ne fait pas polémique, si on la sépare de ce contexte (débat sur les preuves de l'existence de Dieu). Pourquoi Pascal prendrait-il ce ton, s'il ne s'agissait que d'une question "scientifique" ?
Je cite l'adjectif parce qu'il montre (selon moi) la portée polémique du texte. Or, la simple distinction des deux modes de connaissance ne fait pas polémique, si on la sépare de ce contexte (débat sur les preuves de l'existence de Dieu). Pourquoi Pascal prendrait-il ce ton, s'il ne s'agissait que d'une question "scientifique" ?
- ParménideNeoprof expérimenté
Bartleby a écrit:Soit. Mais pourquoi est-il si important aux yeux de Pascal de distinguer les deux modes de connaissance ? Parce que certains esprits forts se moquent de la naïveté, de la crédulité des croyants : "Quoi ? Vous croyez en Dieu ? Mais avez-vous des preuves de son existence ?" Pascal veut montrer que cet "argument" ne vaut rien, parce que lorsqu'on croit avec son coeur, on n'a pas besoin de preuve, et qu'il serait même "ridicule" d'en exiger.
Je cite l'adjectif parce qu'il montre (selon moi) la portée polémique du texte. Or, la simple distinction des deux modes de connaissance ne fait pas polémique, si on la sépare de ce contexte (débat sur les preuves de l'existence de Dieu). Pourquoi Pascal prendrait-il ce ton, s'il ne s'agissait que d'une question "scientifique" ?
Je crois que déjà, je suis induit en erreur par le fait que j'ai demandé à mon correcteur un texte sur la notion de démonstration. Cela a eu pour effet de conditionner ma lecture. Il aurait choisi le texte d'office, mon traitement eut vraisemblablement été différent.
Ensuite, ça me choque un peu que la thématique, la thèse, et somme toute, la problématique de ce texte se trouvent exclusivement concentrées dans les toutes dernières lignes.
Mais ça a l'air d'être le cas...
Autrement dit, je suis passé à coté, une fois de plus...
J'ai fini le devoir. Et j'ai beau relire le texte, je trouve que c'est tout autant un texte de philosophie de la connaissance qu'un texte de philosophie de la religion. Seulement, on est bien obligé de trancher et dire lequel des deux est prévalent. Cela me gène de dire que c'est l'aspect religieux. D'une part car tout cet aspect est renvoyé à la fin de l'extrait, et d'autre part parce qu'il y a quand même des développements relatifs au domaine logico-mathématique et scientifique.
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"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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- BartlebyNiveau 6
Voyons le bon côté des choses : tu as fini ton devoir, et ton travail portera ses fruits, forcément ! Courage en attendant le résultat !
Je comprends tout à fait ta réaction, ton envie de repérer ce qui est fondamental dans le texte au "volume" ou au nombre de lignes affecté à chaque enjeu, comme si la hiérarchie devait être visible tout de suite... Cela me fait penser à un texte que j'étudie souvent avec mes classes, le fameux "Giton et Phédon" de La Bruyère : on a toute une tartine de gestes, de comportements, d'attitudes pour les deux personnages, mais ce qui compte, ce sont les trois petits mots qui concluent chaque paragraphe : "Il est riche" pour le premier, et "il est pauvre" pour le second. Et comme ça tombe à la fin, ça claque comme un coup de fouet, j'adore ! Bref, les dernières lignes peuvent concentrer l'essentiel (c'est aussi le cas pour de nombreux sonnets, les nouvelles "à chute", les polars, etc... mais j'arrête mes parallèles à deux francs !)
Je comprends tout à fait ta réaction, ton envie de repérer ce qui est fondamental dans le texte au "volume" ou au nombre de lignes affecté à chaque enjeu, comme si la hiérarchie devait être visible tout de suite... Cela me fait penser à un texte que j'étudie souvent avec mes classes, le fameux "Giton et Phédon" de La Bruyère : on a toute une tartine de gestes, de comportements, d'attitudes pour les deux personnages, mais ce qui compte, ce sont les trois petits mots qui concluent chaque paragraphe : "Il est riche" pour le premier, et "il est pauvre" pour le second. Et comme ça tombe à la fin, ça claque comme un coup de fouet, j'adore ! Bref, les dernières lignes peuvent concentrer l'essentiel (c'est aussi le cas pour de nombreux sonnets, les nouvelles "à chute", les polars, etc... mais j'arrête mes parallèles à deux francs !)
- CarnyxNeoprof expérimenté
« Ceux que nous voyons chrétiens sans la connaissance des prophéties et des preuves, ne laissent pas d’en juger aussi bien que ceux qui ont cette connaissance. Ils en jugent par le cœur, comme les autres en jugent par l’esprit. C’est Dieu lui-même qui les incline à croire, et ainsi ils sont très efficacement persuadés. »
Pensées.
Pensées.
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Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
- User17706Bon génie
Dieu ne donne pas la foi à tous. Ou : la foi que Dieu donne par grâce n'est pas la même chose que la foi à laquelle le raisonnement peut conduire ou, peut-être, seulement préparer. Dans une perspective apologétique, cette différence a toute son importance, puisqu'il y va des ambitions que peut raisonnablement se proposer Pascal en écrivant pour convertir.Parménide a écrit:Je n'arrive pas vraiment à voir comment le dernier paragraphe se rattache à ce qui précède.
Dieu a donné des connaissances intuitives se caractérisant par la rareté. A partir de là pourquoi faudrait-il nécessairement en déduire que les esprits ayant eu la révélation de la foi seraient forcément une minorité? Est ce que pour comprendre il faudrait faire intervenir le débat entre Jésuites et Jansénistes?
- User17706Bon génie
(Merci Bartleby pour le compliment, que je ne mérite certainement pas.)
Oui, il y a une très grande proximité thématique et aussi dans la démarche ─ mais de façon curieuse le fragment dit du pari ne faisait pas partie des liasses apparemment ordonnées (provisoirement) par Pascal en vue de son ouvrage. (Peut-être est-ce lié à tout ce qui relève de l'utilisation de l'analogie mathématique, si ce n'est d'ailleurs qu'une analogie, qui a pu paraître osée à son propre auteur ? on n'en sait rien.)Bartleby a écrit: D'après moi, ce passage prépare le pari : puisque certains n'ont pas accès à la foi par le coeur, il va falloir leur démontrer tout l'intérêt qu'il y a à croire en Dieu, et cela va se faire par un raisonnement basé sur les probabilités. Mais en attendant, il est capital de reconnaître la supériorité de l'autre mode de connaissance (par le coeur), qui est une véritable grâce lorsque Dieu nous l'accorde. Et la démonstration du pari n'est qu'un pis aller, en attendant que Dieu éclaire vraiment les sceptiques. C'est ce que dit le dernier paragraphe, il me semble...
- ParménideNeoprof expérimenté
PauvreYorick a écrit:Dieu ne donne pas la foi à tous. Ou : la foi que Dieu donne par grâce n'est pas la même chose que la foi à laquelle le raisonnement peut conduire ou, peut-être, seulement préparer. Dans une perspective apologétique, cette différence a toute son importance, puisqu'il y va des ambitions que peut raisonnablement se proposer Pascal en écrivant pour convertir.Parménide a écrit:Je n'arrive pas vraiment à voir comment le dernier paragraphe se rattache à ce qui précède.
Dieu a donné des connaissances intuitives se caractérisant par la rareté. A partir de là pourquoi faudrait-il nécessairement en déduire que les esprits ayant eu la révélation de la foi seraient forcément une minorité? Est ce que pour comprendre il faudrait faire intervenir le débat entre Jésuites et Jansénistes?
Oui, il l'écrit, que la foi n'est pas donnée à tous.
Mais c'est ce dernier paragraphe qui me pose problème. Enfin , si je comprends bien il me pose problème car je comprends mal le texte et que je ne cerne pas sa nature thématique et problématique.
Est ce bien, davantage un texte de philosophies de la religion qu'un texte de philosophie de la connaissance?
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- LevincentNiveau 9
Parménide a écrit:
Est ce bien, davantage un texte de philosophies de la religion qu'un texte de philosophie de la connaissance?
Pourquoi devrait-ce être soit l'un soit l'autre ?
- ParménideNeoprof expérimenté
Levincent a écrit:Parménide a écrit:
Est ce bien, davantage un texte de philosophies de la religion qu'un texte de philosophie de la connaissance?
Pourquoi devrait-ce être soit l'un soit l'autre ?
Il y a forcément une dominante, ne serait-ce que par ce qu'on écrit en introduction lorsqu'on précise le thème, la thèse et le problème.
Si je dis par exemple que la thèse consiste dans la distinction de deux modes de connaissance, l'un rationnel, l'autre intuitif (ce que j'ai d'ailleurs écrit), il n'y aura pas grand risque à dire que c'est un texte traitant de philosophie de la connaissance.
Mais il semble que je sois passé à coté du texte en ne donnant pas toute sa valeur à ce qui serait central, à savoir la problématique religieuse.
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- LevincentNiveau 9
Avec quoi Pascal met-il en relation ce mode de connaissance intuitif ?
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« Un philosophe moderne qui n'a jamais éprouvé le sentiment d'être un charlatan fait preuve d'une telle légèreté intellectuelle que son oeuvre ne vaut guère la peine d'être lue. »
Leszek Kolakowski
- ParménideNeoprof expérimenté
Levincent a écrit:Avec quoi Pascal met-il en relation ce mode de connaissance intuitif ?
Avec la religion, il est vrai.
Mais il n'y a pas que ça. Il y a comme je disais aussi le savoir d'ordre logico-mathématique.
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- LevincentNiveau 9
Mais comment Pascal hiérarchise-t-il ces modes de connaissance ?
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Leszek Kolakowski
- ParménideNeoprof expérimenté
Levincent a écrit:Mais comment Pascal hiérarchise-t-il ces modes de connaissance ?
C'est une question dont je ne me suis pas préoccupé et dont en aucune circonstance je n'aurais eu l'idée de me préoccuper. Et c'est bien ce qui m'inquiète d'ailleurs...
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- LevincentNiveau 9
D'après le texte ,si Pascal avait le choix entre la connaissance par la raison et la connaissance par le coeur, laquelle choisirait-il ?
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Leszek Kolakowski
- ParménideNeoprof expérimenté
Levincent a écrit:D'après le texte ,si Pascal avait le choix entre la connaissance par la raison et la connaissance par le coeur, laquelle choisirait-il ?
Ah tu parlais de la hiérarchie entre le cœur et la raison !
Là je comprends, oui !
Evidemment il choisirait l'intuition du cœur.
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- LevincentNiveau 9
De quoi pensais-tu que je parlais ?
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Leszek Kolakowski
- ParménideNeoprof expérimenté
Comme d'habitude, mon esprit est allé se chercher quelque chose d'invraisemblable: j'ai cru que tu parlais d'une hiérarchie entre les objets mathématiques et les vérités issues de la religion.Levincent a écrit:De quoi pensais-tu que je parlais ?
Enfin, peut être pas si invraisemblable que ça...
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- LevincentNiveau 9
Mais est-ce que cela répond en quelque sorte à la question que tu te posais plus haut, à savoir si le texte concerne davantage la connaissance ou la religion ?
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