- InnovairNiveau 3
Bonjour,
Je ne sais pas dans quel état vous vous trouvez lorsque vous faites passer les oraux de français mais je suis souvent exténué dès le deuxième jour :travail très solitaire, le nombre de candidats (l'impression de faire de l'abattage), les documents administratifs à remplir, les différentes listes avec leurs textes (plus de 200 au final en comptant les documents complémentaires), des textes qu'on ne connaît pas dans le détail, l'impression de devoir gérer des contradictions dans les exigences attendues... Sans compter la correction des copies de l'écrit (je commence généralement une bonne partie avant). Le coup de grâce, ce sont les prestations d'élèves qui ne savent rien de rien ou, rare, qui se comportent de façon incorrecte : ils vous prennent parfois une énergie incroyable. Nerveusement et physiquement, je trouve cela un peu rude et je connais peu de collègues qui se trouvent heureux à l'idée de faire passer cet examen.
Comment faites-vous pour tenir pendant ces journées d'oraux ?
Je ne sais pas dans quel état vous vous trouvez lorsque vous faites passer les oraux de français mais je suis souvent exténué dès le deuxième jour :travail très solitaire, le nombre de candidats (l'impression de faire de l'abattage), les documents administratifs à remplir, les différentes listes avec leurs textes (plus de 200 au final en comptant les documents complémentaires), des textes qu'on ne connaît pas dans le détail, l'impression de devoir gérer des contradictions dans les exigences attendues... Sans compter la correction des copies de l'écrit (je commence généralement une bonne partie avant). Le coup de grâce, ce sont les prestations d'élèves qui ne savent rien de rien ou, rare, qui se comportent de façon incorrecte : ils vous prennent parfois une énergie incroyable. Nerveusement et physiquement, je trouve cela un peu rude et je connais peu de collègues qui se trouvent heureux à l'idée de faire passer cet examen.
Comment faites-vous pour tenir pendant ces journées d'oraux ?
- NLM76Grand Maître
Beaucoup de mal. Fais des katas quand j'ai un peu de temps. Ris avec les collègues qui partagent la même douleur. Essaie de rétablir l'ordre des choses : que l'épreuve, ce soit pour les élèves, et non pour l'examinateur. Ne regarde jamais les documents complémentaires.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- GilbertineNeoprof expérimenté
Quelques conseils :
- profiter de la pause méridienne pour faire une vrai coupure : un petit pique-nique soigné dans un cadre sympa avec un bon bouquin et un peu de musique (la solitude vaut mieux que les collègues qui racontent leurs oraux de la matinée)
- un thermos de thé délicieux
- adopter un rythme mécanique, être froid et distant avec les candidats. Cette posture me permet de ne pas être éprouvée nerveusement.
- faire tout autre chose une fois la journée finie : piscine, cinéma, resto.
- profiter de la pause méridienne pour faire une vrai coupure : un petit pique-nique soigné dans un cadre sympa avec un bon bouquin et un peu de musique (la solitude vaut mieux que les collègues qui racontent leurs oraux de la matinée)
- un thermos de thé délicieux
- adopter un rythme mécanique, être froid et distant avec les candidats. Cette posture me permet de ne pas être éprouvée nerveusement.
- faire tout autre chose une fois la journée finie : piscine, cinéma, resto.
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"votre mystère étant resté là où est mort mon silence"
- nitescenceÉrudit
Au bout d'un moment, je n'écoute plus les candidats que d'une oreille. Mais je rédige en revanche un bêtisier !
Florilège de l'année dernière :
Qu'est-ce que le siècle des Lumières ? Le siècle où on a inventé l'électricité ! (sic)
La règle des 3 mousquetaires (pour la règle des 3 unités)
Florilège de l'année dernière :
Qu'est-ce que le siècle des Lumières ? Le siècle où on a inventé l'électricité ! (sic)
La règle des 3 mousquetaires (pour la règle des 3 unités)
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Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- KorémuseNiveau 8
Gilbertine a écrit:
- adopter un rythme mécanique, être froid et distant avec les candidats. Cette posture me permet de ne pas être éprouvée nerveusement.
vraiment ? En quoi un sourire serait -il éprouvant ?
Je vais faire lire cela à ma fille pour qu'elle commence à s'habituer
- Pénélope59Niveau 5
N'est-il pas conseillé , lors de la lecture des descriptifs , que les examinateurs soient "conciliants et bienveillants" avec les candidats?...je n 'invente rien!
- nitescenceÉrudit
Pénélope59 a écrit:N'est-il pas conseillé , lors de la lecture des descriptifs , que les examinateurs soient "conciliants et bienveillants" avec les candidats?...je n 'invente rien!
L'année dernière l'inspecteur nous a recommandé d'être bienveillants, sans nous prostituer non plus (sic)
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- FrançoisTNiveau 1
Que de mépris ! Vous apprécieriez que l'on vous traite ainsi ?nitescence a écrit:Au bout d'un moment, je n'écoute plus les candidats que d'une oreille. Mais je rédige en revanche un bêtisier !
Florilège de l'année dernière :
Qu'est-ce que le siècle des Lumières ? Le siècle où on a inventé l'électricité ! (sic)
La règle des 3 mousquetaires (pour la règle des 3 unités)
- Fesseur ProGuide spirituel
Pareil.Korémuse a écrit:Je vais faire lire cela à ma fille pour qu'elle commence à s'habituer
Un topic effrayant pour les parents d'élèves que nous sommes aussi.
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Pourvu que ça dure...
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Au passage : on peut être bienveillant sans être hyper souriant. On peut aussi avoir une apparence chaleureuse et se montrer très cassant...
Je veux juste dire que la bienveillance et "l'air" sont deux choses différentes.
Je veux juste dire que la bienveillance et "l'air" sont deux choses différentes.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- nitescenceÉrudit
FrançoisT a écrit:Que de mépris ! Vous apprécieriez que l'on vous traite ainsi ?nitescence a écrit:Au bout d'un moment, je n'écoute plus les candidats que d'une oreille. Mais je rédige en revanche un bêtisier !
Florilège de l'année dernière :
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Je ne vois pas où est le mépris. Nous tenions également un bêtisier en prépa et je peux vous assurer que nous respections pourtant nos professeurs...
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- FrançoisTNiveau 1
Et être bienveillant ne veut pas dire donner 20 à tout le monde. Juste être à l'écoute sans être persuadé que, de toute manière, ce sera une catastrophe et que l'élève est un fainéant qui n'a rien préparé. Certains arrivent les mains dans les poches, d'autres, au contraire, ont travaillé tout au long de l'année et sont très intéressants à écouter puis à questionner.
- FrançoisTNiveau 1
Ce n'est pas le bêtisier qui me choque, mais la formule "je n'écoute plus les candidats que d'une oreille".nitescence a écrit:FrançoisT a écrit:Que de mépris ! Vous apprécieriez que l'on vous traite ainsi ?nitescence a écrit:Au bout d'un moment, je n'écoute plus les candidats que d'une oreille. Mais je rédige en revanche un bêtisier !
Florilège de l'année dernière :
Qu'est-ce que le siècle des Lumières ? Le siècle où on a inventé l'électricité ! (sic)
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Je ne vois pas où est le mépris. Nous tenions également un bêtisier en prépa et je peux vous assurer que nous respections pourtant nos professeurs...
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Je crois que tout est une question de mesure. Il s'agit effectivement d'être à l'écoute, sans préjugé, point barre.
Après, l'air que l'on a, eh bien ça ça dépend de notre caractère, etc. Moi je ne souris pas tout au long des oraux, ça n'est pas pour faire peur, c'est ma façon d'être et même en 3e pour les oraux HDA ils n'ont pas eu l'air traumatisés; chacun sa façon d'être, nous ne sommes pas des robots... Il faut se concentrer sur le scientifique, ce que le candidat dit, et le questionner pour le faire approfondir ou juste remonter le plus possible. Ca me paraît l'essence de cette épreuve, non ?
Après, l'air que l'on a, eh bien ça ça dépend de notre caractère, etc. Moi je ne souris pas tout au long des oraux, ça n'est pas pour faire peur, c'est ma façon d'être et même en 3e pour les oraux HDA ils n'ont pas eu l'air traumatisés; chacun sa façon d'être, nous ne sommes pas des robots... Il faut se concentrer sur le scientifique, ce que le candidat dit, et le questionner pour le faire approfondir ou juste remonter le plus possible. Ca me paraît l'essence de cette épreuve, non ?
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- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Ce n'est pas facile certes, mais nous nous devons d'être le plus attentifs et le plus courtois possibles-dans la mesure bien entendu où le candidat joue le jeu.
J'ai sur moi du thé, de quoi grignoter, de la vitamine C.
L'après midi, je me lève et je fais quelques étirements de temps à autres, je prends de grandes respirations. Et je me fais une banque de questions pour les moments où je manque d'inspiration pour l'entretien. Je m'appuie au maximum sur tous les travaux faits personnellement, les spectacles vus ou les analyses d'images, pour varier les questions en fin d'entretien. J'ai une fiche standard (pour moi) avec les critères principaux et je prends des notes sur ce que dit le candidat (dont les perles, j'avoue, s'il y en a ! "Dieu, c'est quelqu'un à suivre"...)
Et j'ajoute que ce qui est surtout déprimant, ce sont les candidats mauvais. Lorsque j'ai en face de moi un ou une candidat (e) qui a travaillé, qui s'est intéressé à ce qu'il a fait, même si techniquement le commentaire n'est pas génial, c'est déjà bien. Et ceux là nous "réveillent " et nous permettent de supporter les autres. Sans parler des (rares) très bons candidats: un plaisir, oui.
J'ai sur moi du thé, de quoi grignoter, de la vitamine C.
L'après midi, je me lève et je fais quelques étirements de temps à autres, je prends de grandes respirations. Et je me fais une banque de questions pour les moments où je manque d'inspiration pour l'entretien. Je m'appuie au maximum sur tous les travaux faits personnellement, les spectacles vus ou les analyses d'images, pour varier les questions en fin d'entretien. J'ai une fiche standard (pour moi) avec les critères principaux et je prends des notes sur ce que dit le candidat (dont les perles, j'avoue, s'il y en a ! "Dieu, c'est quelqu'un à suivre"...)
Et j'ajoute que ce qui est surtout déprimant, ce sont les candidats mauvais. Lorsque j'ai en face de moi un ou une candidat (e) qui a travaillé, qui s'est intéressé à ce qu'il a fait, même si techniquement le commentaire n'est pas génial, c'est déjà bien. Et ceux là nous "réveillent " et nous permettent de supporter les autres. Sans parler des (rares) très bons candidats: un plaisir, oui.
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- NLM76Grand Maître
Korémuse a écrit:Gilbertine a écrit:
- adopter un rythme mécanique, être froid et distant avec les candidats. Cette posture me permet de ne pas être éprouvée nerveusement.
vraiment ? En quoi un sourire serait -il éprouvant ?
Je vais faire lire cela à ma fille pour qu'elle commence à s'habituer
Dans une situation normale, sourire est plutôt une chose agréable. Mais interroger des élèves au bac aujourd'hui n'est pas une situation normale. Il faut l'avoir vécu pour s'en rendre compte. Jusqu'à l'année passée, je souriais toujours pendant l'exposé de l'élève, même s'il ne disait que des sottises. Je dois reconnaître qu'aujourd'hui, j'y attache moins d'importance... d'ailleurs, je ne peux m'empêcher parfois d'avoir la banane quand j'entends enfin des propos intéressants qui témoignent d'un certain sérieux. Malheureusement, c'est très, très rare.
Ce qu'il faut dire à vos enfants : si vous avez travaillé sérieusement, si vous avez vraiment lu les œuvres, en cherchant à les comprendre, à en comprendre l'intérêt, vous pouvez être sûrs que l'examinateur sera heureux, et qu'il vous accordera une bonne note, quelle que soit la tronche qu'il vous fera, tant il aura entendu auparavant de prestations pitoyables.
Le jour du bac, un examinateur n'attend qu'une chose : pouvoir mettre des bonnes notes justifiées. Cela arrive en moyenne une ou deux fois par jour.
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- nitescenceÉrudit
FrançoisT a écrit:Ce n'est pas le bêtisier qui me choque, mais la formule "je n'écoute plus les candidats que d'une oreille".nitescence a écrit:FrançoisT a écrit:
Que de mépris ! Vous apprécieriez que l'on vous traite ainsi ?
Je ne vois pas où est le mépris. Nous tenions également un bêtisier en prépa et je peux vous assurer que nous respections pourtant nos professeurs...
Ah ! mais je ne me vantais pas : croyez bien que je le déplore ! Mais c'est une réalité : on ne peut pas rester concentré six heures d'affilée. Ceux qui disent le contraire mentent... C'est impossible.
Quant à savoir comment je réagirais si je subissais le même sort, je crois que nous en faisons l'expérience tous les jours...
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Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- ditaNeoprof expérimenté
Les huiles nous disent qu'on doit garder les candidats 20 minutes. Mais quand le candidant est mutique, comment faire ?
- KorémuseNiveau 8
Je ne parle pas bien sûr de sourire béatement pendant toute la durée de l'exposé.
Juste d'accueillir chaleureusement et donner confiance. Après si c'est nul, il ne faudra attendre nulle bienveillance de ma part.
Mais j'ai le souvenir d'un oral de Capes où le jury était froid, sans empathie aucune et même si j'ai eu 19 à cette épreuve, j'ai toujours trouvé leur attitude stupide.
J'essaie de m'en souvenir lorsque chaque année, j'interroge mes étudiants à l'oral. et je préfère 100 fois l'oral que de passer des heures à corriger des copies. Maintenant, il est vrai que ce sont des étudiants que je connais et que c'est certainement plus facile en terme de relations.
Juste d'accueillir chaleureusement et donner confiance. Après si c'est nul, il ne faudra attendre nulle bienveillance de ma part.
Mais j'ai le souvenir d'un oral de Capes où le jury était froid, sans empathie aucune et même si j'ai eu 19 à cette épreuve, j'ai toujours trouvé leur attitude stupide.
J'essaie de m'en souvenir lorsque chaque année, j'interroge mes étudiants à l'oral. et je préfère 100 fois l'oral que de passer des heures à corriger des copies. Maintenant, il est vrai que ce sont des étudiants que je connais et que c'est certainement plus facile en terme de relations.
- fracfloNiveau 8
nitescence a écrit:Au bout d'un moment, je n'écoute plus les candidats que d'une oreille.
Lamentable.
Et après on s'étonne de la mauvaise réputation des professeurs.
- KorémuseNiveau 8
merci nlm; cela la rassureranlm76 a écrit:
Ce qu'il faut dire à vos enfants : si vous avez travaillé sérieusement, si vous avez vraiment lu les œuvres, en cherchant à les comprendre, à en comprendre l'intérêt, vous pouvez être sûrs que l'examinateur sera heureux, et qu'il vous accordera une bonne note, quelle que soit la tronche qu'il vous fera, tant il aura entendu auparavant de prestations pitoyables.
- IlseÉrudit
+ 1Fesseur Pro a écrit:Pareil.Korémuse a écrit:Je vais faire lire cela à ma fille pour qu'elle commence à s'habituer
Un topic effrayant pour les parents d'élèves que nous sommes aussi.
- OxfordNeoprof expérimenté
"Dans une situation normale, sourire est plutôt une chose agréable. Mais interroger des élèves au bac aujourd'hui n'est pas une situation normale. Il faut l'avoir vécu pour s'en rendre compte. Jusqu'à l'année passée, je souriais toujours pendant l'exposé de l'élève, même s'il ne disait que des sottises. Je dois reconnaître qu'aujourd'hui, j'y attache moins d'importance... d'ailleurs, je ne peux m'empêcher parfois d'avoir la banane quand j'entends enfin des propos intéressants qui témoignent d'un certain sérieux. Malheureusement, c'est très, très rare.
Ce qu'il faut dire à vos enfants : si vous avez travaillé sérieusement, si vous avez vraiment lu les œuvres, en cherchant à les comprendre, à en comprendre l'intérêt, vous pouvez être sûrs que l'examinateur sera heureux, et qu'il vous accordera une bonne note, quelle que soit la tronche qu'il vous fera, tant il aura entendu auparavant de prestations pitoyables.
Le jour du bac, un examinateur n'attend qu'une chose : pouvoir mettre des bonnes notes justifiées. Cela arrive en moyenne une ou deux fois par jour.[/quote]"
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Ce qu'il faut dire à vos enfants : si vous avez travaillé sérieusement, si vous avez vraiment lu les œuvres, en cherchant à les comprendre, à en comprendre l'intérêt, vous pouvez être sûrs que l'examinateur sera heureux, et qu'il vous accordera une bonne note, quelle que soit la tronche qu'il vous fera, tant il aura entendu auparavant de prestations pitoyables.
Le jour du bac, un examinateur n'attend qu'une chose : pouvoir mettre des bonnes notes justifiées. Cela arrive en moyenne une ou deux fois par jour.[/quote]"
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- nitescenceÉrudit
fracflo a écrit:nitescence a écrit:Au bout d'un moment, je n'écoute plus les candidats que d'une oreille.
Lamentable.
Et après on s'étonne de la mauvaise réputation des professeurs.
Ah oui ? Parce que intéresser son auditoire ça ne fait pas partie des compétences de l'oral peut-être ? Si le candidat parle d'un ton monicorde et avec une indifférence manifeste, commrnt lutter contre la lassitude ? Du reste, ne me dis pas que tu es capable de rester concentré toute la journée : ce n'est pas vrai...
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- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Je pense que c'est l'expression "n'écouter que d'une oreille" qui donne l'impression de désinvolture relevée entre autres par fracflo. Quand à rester concentrée toute une journée, je m'y efforce en tout cas; mais c'est vrai que le candidat de début d'après midi par exemple c'est difficile! Ce serait aussi à la dexaco de prendre cela en compte et de ne pas prévoir trop de candidats le même jour.
Statistiquement, je crois que nous nous efforçons pour la plupart de faire au mieux, et de valoriser les candidats sérieux!
Statistiquement, je crois que nous nous efforçons pour la plupart de faire au mieux, et de valoriser les candidats sérieux!
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