Mais comment diable TENIR ?

Bonjour à tous,

J'enseigne depuis une petite dizaine d'année en RP, et chaque rentrée c'est la même désespérance. Certes je gère mieux la discipline qu'au début mais tout ceci est quand même très précaire. Il suffit d'un coup de fatigue, et hop, ils s'engouffrent dans la brèche...

Globalement, je trouve les élèves de plus en plus insolents et irrespectueux, en classe, dans les couloirs... Certains semblent éprouver un malin plaisir à vouloir nous faire craquer.

Bref, comment arrivez vous à supporter les micro et macro agressions quotidiennes ?

Car, on ne va pas se mentir, dans les établissements très problématiques où les petites et grosses provocations sont ultra fréquentes, c'est très difficile de tout relever et sanctionner.

Parfois j'ai juste envie de prendre mes affaires et de me barrer en plein cours... Où est le plaisir là-dedans ? Le contenu disciplinaire ?

Désolé pour ce message déprimant. Je sais qu'il y aura des jours meilleurs, mais généralement il y a plus de jours "sans" que de jours "avec".

Merci de m'avoir lu.

Peut-être le moment de muter vers un bahut moins difficile ou de se reconvertir ?

C'est un métier et un travail, donc aussi une façon de gagner sa vie et il y en a d'autres. Le but n'est pas d'y laisser sa santé.

Bonjour @bettercallprof

Je pense qu'on a tous nos petits moyens de tenir, forgés au fil des années et qui valent ce qu'ils valent.
En dehors des moyens culinaires régressifs et des divertissements que nous nous octroyons avec le traitement mirobolant qui est le nôtre ( ) , je suppose que tu posais la question de nos défenses psychologiques face à un quotidien souvent peu gratifiant ?

Pour ma part, afin de me préserver, je m'efforce désormais à cultiver un certain détachement et je ne m'épuise plus à attendre des élèves plus que ce qu'ils veulent donner.

Par exemple, un élève qui me dit "C'est obligé d'acheter le livre ? C'est cher !", je hausse légèrement les épaules en lui répondant que s'il ne souhaite pas investir dans sa scolarité et considère que la construction de sa vie future n'est pas importante, c'est à lui de voir.

Un élève ne fait pas les devoirs ? Je le coche dans Pronote sans même prendre la peine de commenter. Il ne veut pas travailler en cours ? Selon mon humeur et ma disponibilité, je propose de le guider. S'il refuse ou y met de la mauvaise volonté, je le laisse macérer dans son impéritie et me rend disponible pour les élèves qui veulent progresser.

En dehors de cela, je refuse toute autre mission / responsabilité / charge que celles qui figurent sur mon VS, sauf si cela m'agrée. Et je ne m'impose aucune contrainte supplémentaire du type punition à rendre au prochain cours, heure de retenue à programmer, rattrapage de contrôle (sauf sur demande de l'élève ou de la famille avec proposition d'une organisation de leur part) à planifier, etc.

Voilà ce qui me vient à l'esprit pour le moment, mais je pense que j'ai quelques autres ruses de sioux destinées à me préserver
En tout cas, je te souhaite de trouver tes propres moyens : ça fait partie des compétences indispensables à notre profession !

Un peu pareil.... Pourtant j'étais motivée, je faisais plein de projets, j'aimais un club couture avec ma machine, mes fils, mes tissus...

Depuis quelques années on m'impose des trucs et des trucs à grand renfort de mensonges voire de menaces...
Ambiance de m....entre collègues.

Et bien je viens de dire que je ne ferai plus partie du CA.

Bonjour

Je tiens en me consacrant surtout aux élèves qui souhaitent étudier, en refusant l’inspection ce qui permet d’avoir une vraie liberté pédagogique et en étant irréprochable sur le plan gestion de classe, administratif et pédagogique. Pas de projet, pas de PP, on a déjà assez de travail à faire… je fais des petites évaluations très fréquentes et cela me permet de bien tenir les élèves. J’avance à leur rythme sans les brusquer, et je donne des activités à faire en plus à ceux qui s’ennuient. Bcp de boulot mais moins de stress…

courage_fuyons a écrit:Bonjour

Je tiens en me consacrant surtout aux élèves qui souhaitent étudier, en refusant l’inspection ce qui permet d’avoir une vraie liberté pédagogique et en étant irréprochable sur le plan gestion de classe, administratif et pédagogique. Pas de projet, pas de PP,  on a déjà assez de travail à faire… je fais des petites évaluations très fréquentes et cela me permet de bien tenir les élèves. J’avance à leur rythme sans les brusquer, et je donne des activités à faire en plus à ceux qui s’ennuient.  Bcp de boulot mais moins de stress…

Refuser l’inspection? Comment ça?

Oui on a le droit de ne pas subir les inspections et avancer à l’ancienneté. On y perd un peu en salaire mais on peut mieux gérer les incohérences entre les exigences et la réalité du terrain( a mon avis). Le refus d’inspection est expliqué dans les sites de syndicats.

courage_fuyons a écrit:Oui on a le droit de ne pas subir les inspections et avancer à l’ancienneté. On y perd un peu en salaire mais on peut mieux gérer les incohérences entre les exigences et la réalité du terrain( a mon avis). Le refus d’inspection est expliqué dans les sites de syndicats.

Absolument pas. Il n'existe aucun droit à refuser une inspection. Les textes précisent même que cela peut entraîner des sanctions. Il est certes possible que le chef d'établissement et les services du recteur décident de ne pas donner suite en terme de sanctions s'ils considèrent que le collègue n'est pas un danger public. Mais cela peut aussi tourner au vinaigre si l'administration décide de se le payer. Quant au passage à la hors-classe je rappelle que l'inspection a un avis bloquant. Celui qui décide par conviction de le faire doit être costaud et prêt à passer des moments désagréables. Le conseiller est parfaitement irresponsable.

Vieux_Mongol a écrit:

courage_fuyons a écrit:Oui on a le droit de ne pas subir les inspections et avancer à l’ancienneté. On y perd un peu en salaire mais on peut mieux gérer les incohérences entre les exigences et la réalité du terrain( a mon avis). Le refus d’inspection est expliqué dans les sites de syndicats.

Absolument pas. Il n'existe aucun droit à refuser une inspection. Les textes précisent même que cela peut entraîner des sanctions. Il est certes possible que le chef d'établissement et les services du recteur décident de ne pas donner suite en terme de sanctions s'ils considèrent que le collègue n'est pas un danger public. Mais cela peut aussi tourner au vinaigre si l'administration décide de se le payer. Quant au passage à la hors-classe je rappelle que l'inspection a un avis bloquant. Celui qui décide par conviction de le faire doit être costaud et prêt à passer des moments désagréables. Le conseiller est parfaitement irresponsable.

Exact. Les sanctions sont rares mais possibles. En revanche, on voit fleurir les fiches de no-proposition à l'avancement, ce qui vaut bien une sanction, pour ceux qui ignoreraient leur existence. A mon avis, refuser une inspection est une bonne manière d'en faire l'objet.

C'est inutile de refuser l'inspection, il suffit de hocher la tête devant les conseils de l'inspecteur pendant 1 h, trois fois par carrière, en gardant un sourire poli mais non provocateur et de garder en mémoire les passages les plus croustillants pour les partager avec les collègues à la récréation (bien sur ne poser aucune question et ne rien remettre en cause, ne pas se plaindre).

nc33 a écrit:C'est inutile de refuser l'inspection, il suffit de hocher la tête devant les conseils de l'inspecteur pendant 1 h, trois fois par carrière, en gardant un sourire poli mais non provocateur et de garder en mémoire les passages les plus croustillants pour les partager avec les collègues à la récréation (bien sur ne poser aucune question et ne rien remettre en cause, ne pas se plaindre).

Pourquoi ? (Pour ta parenthèse)

Stagiaire, j'ai envoyé paitre mon tuteur de stage, une formatrice espe qui n'avait pas vu d'élève depuis longtemps, une autre qui me disait que je devais faire son travail idiot, et j'ai refusé de présenter mon oral de mémoire car la formatrice était en retard et que j'avais mon train. Rien de tout cela n'a jouer, on m'a pourtant promis l'apocalypse. (Au contraire, note administrative au delà du max théorique grâce à une lettre du cde, et un diplôme empoché haut la main)

Mon inspecteur vient de passer, j'ai clairement pointé les insuffisances de notre employeur et mes mauvaises conditions de travail, expliqué pourquoi il était hors de question d'être PP pour trois fois rien, et j'ai un rapport tout à fait correct, donc les pistes d'amélioration me permettront probablement de m'améliorer pour la plupart. Et pourtant, ce n'était pas gagné, en début d'année j'avais menacé le rectorat d'aller au TA pour un litige, et l'inspecteur avait mis son nez dedans.

Je pense que la plupart de ces personnes n'ont aucun pouvoir et se contente de donner l'illusion d'en avoir. Peut être que certains y croient, même parmi eux, personnellement, j'en doute fortement. Ou alors, ils s'attaquent aux plus faibles, mais ne vont pas dépenser inutilement de l'énergie pour embêter quelqu'un qui va se défendre avec virulence, encore plus si il connaît très bien ses droits.

Comme tu veux, c'est un choix personnel, de ne pas tenter de discuter avec un engrenage (objet mobile mais inanimé) d'un système qui vise à nous broyer. Après si le monsieur ou la madame a une conversation intéressante, c'est autre chose, l'heure passe plus vite.

bettercallprof a écrit:Bonjour à tous,

J'enseigne depuis une petite dizaine d'année en RP, et chaque rentrée c'est la même désespérance. Certes je gère mieux la discipline qu'au début mais tout ceci est quand même très précaire. Il suffit d'un coup de fatigue, et hop, ils s'engouffrent dans la brèche...

Globalement, je trouve les élèves de plus en plus insolents et irrespectueux, en classe, dans les couloirs... Certains semblent éprouver un malin plaisir à vouloir nous faire craquer.

Bref, comment arrivez vous à supporter les micro et macro agressions quotidiennes ?

Car, on ne va pas se mentir, dans les établissements très problématiques où les petites et grosses provocations sont ultra fréquentes, c'est très difficile de tout relever et sanctionner.

Parfois j'ai juste envie de prendre mes affaires et de me barrer en plein cours... Où est le plaisir là-dedans ? Le contenu disciplinaire ?

Désolé pour ce message déprimant. Je sais qu'il y aura des jours meilleurs, mais généralement il y a plus de jours "sans" que de jours "avec".

Merci de m'avoir lu.

Désolé, ça ne va pas t'aider mais pour ma part, après 3 ans je ne supporte plus. L'année dernière, en fin d'année, je n'avais même plus envie d'essayer de remotiver ceux qui ne sont pas méchants ni insolents mais qui ne font et ne veulent strictement rien faire malgré l'énergie déployée à les aider, questionner durant toute l'année... L'ennui profond d'être en cours qui se manifestait sur leurs visages avait finit par avoir eu raison de ma motivation.

Même constat comme tout le monde : de plus en plus d'insultes dans le lycée, de cris dans les couloirs ou dehors (pourquoi diable ? personne ne le sait), des élèves qui ne suivent rien ou ne prennent pas les exos, qui arrivent sans matériel même pas une feuille. Ce qui me choque le plus c'est une sorte de paresse et de m'enfoutisme comme si c'était absolument évident ou normal de venir à poil. Pour ma part comme au dessus, je ne me bats plus. Tu veux rien faire ? Ne fais rien. Tu ne veux pas venir ? Reste chez toi. Tu ne rends pas le travail ? Tant pis, mais il viendra pleurer après c'est bien ça le souci. En dehors du travail je ne supporte plus les ados et j'apprécie de pouvoir entendre autre chose que "genre, du coup, truc" toutes les phrases. Il n'y a pas à dire c'est une drôle d'époque comme disait Reiser...

Merci à tous pour vos réponses.

@Tangleding  Mon projet de mutation est en cours. Idem pour la reconversion. Mais bon, quand chaque jour est une épreuve, ça passe leeeentement...

@Phylia Ta posture est la bonne, malheureusement c'est compliqué quand on est pp. Peut-être que je devrais mettre le paquet sur la classe dont je suis pp et être plus "coulante" avec les autres ? Au bout d'un moment, c'est sûr qu'on ne peut pas avoir envie à leur place.

@menerve Ma pauvre, l'ambiance à l'air absolument affreuse dans ton étab. Comptes-tu partir ?

@courage_fuyons Ton pseudo résume l'essentiel Trève de plaisanterie, je regrette déjà d'être pp. En revanche je ne me verrai pas refuser l'inspection (ce n'est pas ce que je crains le plus à vrai dire, je le vois plutôt comme un truc à la fois stressant et inutile).

@eolyen Je visualise très bien le regard : "qu'est-ce que vous m'emmerdez avec vos propositions subordonnées !!!".

@berzeko C'est exactement ça. Jemenfoutisme généralisé combiné à un ego surdimensionné : je suis fier de ne rien branler et fier de boycotter les cours. Le mépris pour les professeurs est devenu la norme. Moi aussi, j'ai de + en + de mal avec les ados. Les cris affreusement stridents, le parlé wesh-wesh insupportable, l'agressivité permanente, leur méchanceté gratuite vis-à-vis des adultes/camarades/animaux/TOUT LE MONDE, leur débilité profonde (pour certains). Franchement ça devient épidermique.

Je pourrais accepter qu'un élève n'achète pas le livre en me disant que c'est son problème et celui de ses parents. Mais quand 22 élèves n'ont pas acheté le livre sur 30 et que je fais cours sur ce livre, les 22 qui ne l'ont pas s'occupent en bavardant, gênant mon enseignement pour les 8 qui veulent suivre. Et alors je dois punir pour obtenir le calme. Je préfère obliger tout le monde à avoir son livre. Ils bavardent moins quand ils sont occupés.

J'hallucine
Comment est-ce possible???? Que disent les parents? Que dit le chef d'établissement? Comment les profs peuvent-ils faire leur travail correctement?
Comment arrives-tu à gérer, tu ne peux même as faire ton boulot!!

Le projet de mutation et de reconversion sont une perspective positive.

En attendant, sache que tu peux démissionner à tout moment de ta charge de PP.
Quand tu es trop à plat, va voir ton médecin.

Tiens bon !

Artemisia1600 a écrit:J'hallucine
Comment est-ce possible???? Que disent les parents? Que dit le chef d'établissement? Comment les profs peuvent-ils faire leur travail correctement?
Comment arrives-tu à gérer, tu ne peux même as faire ton boulot!!

Mais, excusez-moi, mais c'est devenu commun maintenant. Quant aux parents je ne dirais rien ils ont autre chose à faire visiblement et même à la maison ils ne semblent pas être présents.

Artemisia1600 a écrit:J'hallucine
Comment est-ce possible???? Que disent les parents? Que dit le chef d'établissement? Comment les profs peuvent-ils faire leur travail correctement?
Comment arrives-tu à gérer, tu ne peux même as faire ton boulot!!

les parents? Leurs enfants sont gardés pendant la journée, le reste ils s'en fichent bien. ceux qui sont concernés mettent leurs enfants ailleurs.
Le chef d'établissement? Il/elle fait en sorte que les incidents ne remontent pas, le fameux "pas de vagues", et espère avancer dans sa carrière en quittant ce bahut pour un meilleur.
Les autres profs? Comme dit plus haut: prise de distance, investissement minimal, demande de mutation voire reconversion.

bettercallprof a écrit:Bonjour à tous,

J'enseigne depuis une petite dizaine d'année en RP, et chaque rentrée c'est la même désespérance. Certes je gère mieux la discipline qu'au début mais tout ceci est quand même très précaire. Il suffit d'un coup de fatigue, et hop, ils s'engouffrent dans la brèche...

Globalement, je trouve les élèves de plus en plus insolents et irrespectueux, en classe, dans les couloirs... Certains semblent éprouver un malin plaisir à vouloir nous faire craquer.

Bref, comment arrivez vous à supporter les micro et macro agressions quotidiennes ?

Car, on ne va pas se mentir, dans les établissements très problématiques où les petites et grosses provocations sont ultra fréquentes, c'est très difficile de tout relever et sanctionner.

Parfois j'ai juste envie de prendre mes affaires et de me barrer en plein cours... Où est le plaisir là-dedans ? Le contenu disciplinaire ?

Désolé pour ce message déprimant. Je sais qu'il y aura des jours meilleurs, mais généralement il y a plus de jours "sans" que de jours "avec".

Merci de m'avoir lu.

Bonjour,
Tu es sans doute en REP, ou dans un établissement qui devrait l'être.
Tu es sans doute en collège ?
Tu a déjà TENU 10 ans
Tu as besoin que ton travail soit reconnu, qu'il ait un sens.
Tu aimes sans doute ta matière et a à coeur de la transmettre.

Alors il est assez normal que tu aies envie de te barrer. L'institution ne propose quasiment aucune porte de sortie ni remède à un mal qui travaille tout ceux qui sont plus ou moins dans le portrait-robot que je viens de tracer.
La question de la mutation et du changement de voie ayant été abordée, il reste à envisager la solution qui reste la plus courante par choix ou nécessité : rester et continuer.
Pour réponde à ta question précise : "comment arriver à supporter les micro et macro agressions quotidiennes", je dirai que je trie en fonction de l'agresseur, et de l'agression.
Mon agresseur principal est l'institution, et de sa part je ne supporte rien : le vrai professionnel de terrain c'est moi. Je fais le boulot, ce qui suppose comme tout boulot des contraintes acceptables, et ne fais en plus que ce qui me plait.
Concernant parents et élèves, je suppose que ce que tu appelles agression ( hors verbale ou physique) c'est le comportement quotidiens de certains, ceux qui nous agresse d'une autre façon en ne faisant pas, ou en s'opposant à ce que nous voulons faire.
Ces "agressions" là m'indiffèrent. Après 10 de REP en collège, je comprends ( ce qui ne veux pas dire que je l'accepte)  les réactions "quotidiennes" des élèves et j'ai développé quelques trucs plus ou moins efficaces pour faire mon boulot quand même, et si ça rate, ça rate.
Les mots employés dans un certain nombre de messages me font penser à cette phrase dont je ne retrouve pas l'auteur : "Il suffit d'un gravier pour abattre une forteresse qui se croit assiégée". Je ne suis pas assiégé, ni même une forteresse.
Une première manière de ne pas l'être, c'est d'éviter de généraliser : Les parents, Les élèves, Les Cde, Les collègues qui...
Encore une fois, l'institution nous met dans une situation impossible, ne nous trompons pas d'ennemis.

@Baldred Merci pour ton message. Effectivement il ne faut pas généraliser et ÉVIDEMMENT notre ennemi n°1 reste l'institution. Il n'empêche que les parents qui se contentent de pondre au lieu d'éduquer leur progéniture ont aussi une grosse part de responsabilité.

Par curiosité, pourrais-tu nous livrer un de tes secrets, de tes "trucs" pour ne pas être atteint par tout cela ? Merci !

bettercallprof a écrit:@Baldred Merci pour ton message. Effectivement il ne faut pas généraliser et ÉVIDEMMENT notre ennemi n°1 reste l'institution. Il n'empêche que les parents qui se contentent de pondre au lieu d'éduquer leur progéniture ont aussi une grosse part de responsabilité.

Par curiosité, pourrais-tu nous livrer un de tes secrets, de tes "trucs" pour ne pas être atteint par tout cela ? Merci !

"Pondre" reste également une simplification qui oppose " eux" et nous, mais bon, c'est un forum.
Aucun secret, tu t'en doutes, tout est déjà, dit par d'autres, dans les fils "gestion de classe" de ce même forum. J'imagine que selon notre caractère nous avons tous notre panoplie de trucs et d'astuces destinés d'abord à survivre puis à faire notre métier, mais puisque tu as choisi un pseudo inspiré d'une série magnifique je veux bien te livrer 2 des Grands Secrets qui inspirent mes trucs.
1. Inspiré de Pessoa : l'autre est un être complet. Comme moi.
2. J'aime la pièce que je joue devant les élèves, eux moins, mais je la joue en utilisant mon tout petit talent : je fais le pitre. Il y en a d'autres, mais je ne les ai pas.
Je précise que je travaille en CLG, et que chaque âge a ses plaisirs.