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- Spinoza1670Esprit éclairé
LouisBarthas a écrit:Bon, ça c'est du Bled, ce n'était pas une leçon au sens propre. Edouard Bled considérait que son manuel venait en complément du cours de grammaire. Il écrivait :Spinoza1670 a écrit:
« Cet ouvrage n'est pas une grammaire, il ne prétend pas remplacer ce livre essentiel ; il le complète, car il faut bien reconnaître que l'enseignement de la grammaire n'est pas suffisant pour donner aux enfants une orthographe correcte. »
Préface au Cours d'orthographe (Hachette, 1946)
Tortue Fébrile te remercie, Œil-de-Lynx !
- NLM76Grand Maître
Bon alors, je réponds pour "complément de phrase". Ça c'est une très très grosse horreur.
1) c'est un moyen d'abolir la distinction phrase-proposition, puisqu'il s'agit, en fait de compléments qui complètent la proposition qui les régit dans son ensemble.
2) C'est le serpent qui se mord la queue : le seul intérêt pratique que peut avoir cette notion, c'est de savoir quand on peut placer une virgule : le complément de proposition peut être détaché par des virgules, celui de verbe non. Sauf que le seul moyen de reconnaître un complément de phrase, c'est de constater qu'on peut le détacher par une virgule. En revanche, quand on apprend ce que sont CO, CAttrib, CC, etc. on peut apprendre une règle qui aide vraiment : on ne sépare pas par une virgule le verbe et son sujet, ni le verbe et son objet.
3) Cela amène à ces horreurs de "manipulation" ... De bonne heure, je me suis couché longtemps...
1) c'est un moyen d'abolir la distinction phrase-proposition, puisqu'il s'agit, en fait de compléments qui complètent la proposition qui les régit dans son ensemble.
2) C'est le serpent qui se mord la queue : le seul intérêt pratique que peut avoir cette notion, c'est de savoir quand on peut placer une virgule : le complément de proposition peut être détaché par des virgules, celui de verbe non. Sauf que le seul moyen de reconnaître un complément de phrase, c'est de constater qu'on peut le détacher par une virgule. En revanche, quand on apprend ce que sont CO, CAttrib, CC, etc. on peut apprendre une règle qui aide vraiment : on ne sépare pas par une virgule le verbe et son sujet, ni le verbe et son objet.
3) Cela amène à ces horreurs de "manipulation" ... De bonne heure, je me suis couché longtemps...
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- Spinoza1670Esprit éclairé
nlm76 a écrit:Bon alors, je réponds pour "complément de phrase". Ça c'est une très très grosse horreur.
1) c'est un moyen d'abolir la distinction phrase-proposition, puisqu'il s'agit, en fait de compléments qui complètent la proposition qui les régit dans son ensemble.
2) C'est le serpent qui se mord la queue : le seul intérêt pratique que peut avoir cette notion, c'est de savoir quand on peut placer une virgule : le complément de proposition peut être détaché par des virgules, celui de verbe non. Sauf que le seul moyen de reconnaître un complément de phrase, c'est de constater qu'on peut le détacher par une virgule. En revanche, quand on apprend ce que sont CO, CAttrib, CC, etc. on peut apprendre une règle qui aide vraiment : on ne sépare pas par une virgule le verbe et son sujet, ni le verbe et son objet.
3) Cela amène à ces horreurs de "manipulation" ... De bonne heure, je me suis couché longtemps...
Ca, c'est tout moi, j'adore faire une longue sieste tous les après-midis depuis ma plus tendre enfance.
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« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
Littérature au primaire - Rédaction au primaire - Manuels anciens - Dessin au primaire - Apprendre à lire et à écrire - Maths au primaire - école : références - Leçons de choses.
- e-WandererGrand sage
C'est peut-être vrai en sciences du langage, mais en cursus de lettres (en tout cas chez moi), je peux t'assurer que ce qu'on fait est trèèèès raisonnable. C'est du niveau collège, avec beaucoup d'exercices et bien peu de théorie : quand 50% d'une classe de L1 confond un sujet inversé avec un COD, ce n'est pas la peine de rêver. On consacre trois années pleines aux révisions (syntaxe de la phrase simple / de la phrase complexe / système verbal / versification) + quelques cours d'initiation à la rhétorique, à la lexicologie, à l'histoire de la langue et à la stylistique. Même avec ce programme cohérent, c'est dur. Je vous jure que je ne suis pas méchant pour un sou, c'est juste un constat ! Cette année, j'ai passé une séance entière sur "François a trouvé ce conseil judicieux" et "Justine a les yeux bleus", l'attribut du COD étant visiblement une totale découverte. Ça finit par "rentrer", mais il faudrait pouvoir faire des tonnes d'exercices pour que les choses soient bien assimilées, et on n'a que 12 séances par semestre…nlm76 a écrit:
Bon, cela dit, la plupart des universités se sont tiré une balle dans le pied en faisant cours sur le thème "la grammaire traditionnelle, c'est nul". Et on nous a servi du distributionnalisme à toutes les sauces. Avec les "mais vous êtes complètement dépassé, un "déterminant" possessif n'est pas un adjectif" et compagnie.
On fait des choses un peu plus compliquées ensuite au niveau Master, parfois dès la L3 si le groupe est bon, mais pas d'analyse distributionnelle ou ce genre de choses : il s'agit surtout, et notamment pour les futurs enseignants, de reprendre encore la base (on a récupéré entre-temps les anciens khâgneux, qui ne sont pas toujours très au point en grammaire ou en versification) + quelques mises au point un peu plus approfondies sur les notions classiques de concours sur lesquelles on attend une petite culture linguistique (l'arrière-plan historique sur les formes en -ANT, la théorie de la subduction sur le morphème que etc.). Mais à ce niveau-là, on fait surtout de la stylistique.
Mais je sais qu'il y a eu des dérives, qui relèvent de ce que tu décris : quand il était étudiant, mon frère me parlait des cours qu'il subissait sur la grammaire générative transformationnelle. Il en a vraiment soupé…
- NLM76Grand Maître
e-Wanderer a écrit:C'est peut-être vrai en sciences du langage, mais en cursus de lettres (en tout cas chez moi), je peux t'assurer que ce qu'on fait est trèèèès raisonnable. C'est du niveau collège, avec beaucoup d'exercices et bien peu de théorie : quand 50% d'une classe de L1 confond un sujet inversé avec un COD, ce n'est pas la peine de rêver. On consacre trois années pleines aux révisions (syntaxe de la phrase simple / de la phrase complexe / système verbal / versification) + quelques cours d'initiation à la rhétorique, à la lexicologie, à l'histoire de la langue et à la stylistique. Même avec ce programme cohérent, c'est dur. Je vous jure que je ne suis pas méchant pour un sou, c'est juste un constat ! Cette année, j'ai passé une séance entière sur "François a trouvé ce conseil judicieux" et "Justine a les yeux bleus", l'attribut du COD étant visiblement une totale découverte. Ça finit par "rentrer", mais il faudrait pouvoir faire des tonnes d'exercices pour que les choses soient bien assimilées, et on n'a que 12 séances par semestre…nlm76 a écrit:
Bon, cela dit, la plupart des universités se sont tiré une balle dans le pied en faisant cours sur le thème "la grammaire traditionnelle, c'est nul". Et on nous a servi du distributionnalisme à toutes les sauces. Avec les "mais vous êtes complètement dépassé, un "déterminant" possessif n'est pas un adjectif" et compagnie.
On fait des choses un peu plus compliquées ensuite au niveau Master, parfois dès la L3 si le groupe est bon, mais pas d'analyse distributionnelle ou ce genre de choses : il s'agit surtout, et notamment pour les futurs enseignants, de reprendre encore la base (on a récupéré entre-temps les anciens khâgneux, qui ne sont pas toujours très au point en grammaire ou en versification) + quelques mises au point un peu plus approfondies sur les notions classiques de concours sur lesquelles on attend une petite culture linguistique (l'arrière-plan historique sur les formes en -ANT, la théorie de la subduction sur le morphème que etc.). Mais à ce niveau-là, on fait surtout de la stylistique.
Mais je sais qu'il y a eu des dérives, qui relèvent de ce que tu décris : quand il était étudiant, mon frère me parlait des cours qu'il subissait sur la grammaire générative transformationnelle. Il en a vraiment soupé…
Conclusion : votre référence, c'est Denis-Sancier et Riegel et al., ou bien Revéret ? Parce que pour les concours, cela reste ces deux-là, qui sont dans l'esprit que je décrivais, et non celle-ci.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- e-WandererGrand sage
Pour les concours, la GMF (explicitement recommandée par les rapports de jury : on n'a pas bien le choix). Si on parle de mes goûts personnels, j'aurais parfois à redire. Mais c'est au niveau concours, naturellement, pas pour de la mise à niveau de base. Les étudiants qui sont vraiment largués trouvent de toute façon la GMF trop touffue et trop compliquée, et en général ce sont les étudiants de master ou de concours, déjà débrouillés, qui s'y aventurent vraiment.
En fait, pour la syntaxe, j'ai élaboré un cours très basique d'une soixantaine de pages, exercices corrigés compris. Il est très largement suffisant pour les L1-L2-L3. Je le distribue encore aux étudiants de concours : ceux qui sont largués peuvent s'en contenter, ça leur permet d'avoir un support synthétique pour éviter les grosses énormités. Pour les plus avancés, je complète par de petites mises au point théoriques, en empruntant à diverses écoles en fonction des points abordés.
La grammaire est toujours un compromis entre des choses simples, facilement compréhensibles, et des choses compliquées permettant de rendre compte finement de phénomènes linguistiques parfois très complexes. Je crois que l'essentiel est que les étudiants arrivent à comprendre où se situe leur propre curseur et à quel niveau ils fixent leur ambition. J'ai des étudiants d'agrégation qui n'ont pas d'intérêt particulier pour la grammaire ou préfèrent travailler les matières à gros coefficient : je le comprends parfaitement. À ceux-là, je demande simplement de ne pas confondre le pronom et le article, un COD et un attribut etc., afin qu'ils ne soient pas des dangers publics devant une classe. Si j'atteins ce but, j'estime que j'ai déjà fait du bon travail. Mais j'ai aussi des étudiants qui ont déjà des connaissances très solides et un sentiment linguistique très développé, et qui sont demandeurs de réflexions qui dépassent très largement la grammaire scolaire. J'essaie donc aussi de leur donner un peu de matière, même si je ne suis pas un pur linguiste.
Simplement, je leur demande d'oublier tout ça s'ils vont enseigner au collège : je préfère qu'un jeune élève apprenne des choses approximatives, mais qu'il ait des bases solides, plutôt que de le voir se noyer dans des considérations beaucoup trop complexes pour son âge.
Par exemple, dans la leçon sur le subjonctif postée par Spinoza, il est écrit que le subjonctif présent est toujours précédé de la conjonction que : c'est bien évidemment faux ("Vienne la nuit, sonne l'heure…"), mais comme ça marche dans 95% des cas, ça permet de poser des cadres rapidement et efficacement. Ça me va très bien. Je me fiche complètement qu'on parle d'adjectif possessif ou de déterminant pour "mon chien" : les emplois véritablement adjectivaux comme "un mien cousin" sont si rares que ça ne prête pas vraiment à conséquence. En revanche, je souhaite vraiment qu'un collégien ne confonde pas avec le pronom possessif, etc.
En fait, pour la syntaxe, j'ai élaboré un cours très basique d'une soixantaine de pages, exercices corrigés compris. Il est très largement suffisant pour les L1-L2-L3. Je le distribue encore aux étudiants de concours : ceux qui sont largués peuvent s'en contenter, ça leur permet d'avoir un support synthétique pour éviter les grosses énormités. Pour les plus avancés, je complète par de petites mises au point théoriques, en empruntant à diverses écoles en fonction des points abordés.
La grammaire est toujours un compromis entre des choses simples, facilement compréhensibles, et des choses compliquées permettant de rendre compte finement de phénomènes linguistiques parfois très complexes. Je crois que l'essentiel est que les étudiants arrivent à comprendre où se situe leur propre curseur et à quel niveau ils fixent leur ambition. J'ai des étudiants d'agrégation qui n'ont pas d'intérêt particulier pour la grammaire ou préfèrent travailler les matières à gros coefficient : je le comprends parfaitement. À ceux-là, je demande simplement de ne pas confondre le pronom et le article, un COD et un attribut etc., afin qu'ils ne soient pas des dangers publics devant une classe. Si j'atteins ce but, j'estime que j'ai déjà fait du bon travail. Mais j'ai aussi des étudiants qui ont déjà des connaissances très solides et un sentiment linguistique très développé, et qui sont demandeurs de réflexions qui dépassent très largement la grammaire scolaire. J'essaie donc aussi de leur donner un peu de matière, même si je ne suis pas un pur linguiste.
Simplement, je leur demande d'oublier tout ça s'ils vont enseigner au collège : je préfère qu'un jeune élève apprenne des choses approximatives, mais qu'il ait des bases solides, plutôt que de le voir se noyer dans des considérations beaucoup trop complexes pour son âge.
Par exemple, dans la leçon sur le subjonctif postée par Spinoza, il est écrit que le subjonctif présent est toujours précédé de la conjonction que : c'est bien évidemment faux ("Vienne la nuit, sonne l'heure…"), mais comme ça marche dans 95% des cas, ça permet de poser des cadres rapidement et efficacement. Ça me va très bien. Je me fiche complètement qu'on parle d'adjectif possessif ou de déterminant pour "mon chien" : les emplois véritablement adjectivaux comme "un mien cousin" sont si rares que ça ne prête pas vraiment à conséquence. En revanche, je souhaite vraiment qu'un collégien ne confonde pas avec le pronom possessif, etc.
- lene75Prophète
kesako la méthode ORL ?
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- PabloPEExpert
L'observation réfléchie de la langue? Une des usines à gaz des programmes de 2002 où l'on devait par exemple faire émerger les règles d'engendrement du présent de l'indicatif au lieu d'apprendre la conjugaison des verbes au présent de l'indicatif.lene75 a écrit:kesako la méthode ORL ?
De toutes façons en primaire le mot Conjugaison est interdit il a disparu des programmes depuis belle lurette et même ceux de 2008 ne la mentionnent pas même si ils ont osé remettre le mot "grammaire"
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- e-WandererGrand sage
Je ne m'étonne plus qu'on soit obligé de faire des exercices de conjugaison en L2… On marche vraiment sur la tête !
- PabloPEExpert
Imaginez notre tête en salle des maîtres quand on a lu qu'on allait étudier le prédicate-Wanderer a écrit:Je ne m'étonne plus qu'on soit obligé de faire des exercices de conjugaison en L2… On marche vraiment sur la tête !
Il me tarde de faire grammaire en 2016 tiens.. mes CM1 maîtriseront parfaitement le vocabulaire CC/CO/ATT etc et moi je les perdrai avec le vocabulaire tout neuf que le MEN nous a concoctés.
Si tout va bien je n'aurai QUE 15 mots de parents paniqués ou furieux pensant que j'ai craqué avec mes mots "qu'on ne sait même pas d'où ils sortent"
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- Marie LaetitiaBon génie
Ce fil me donne des sueurs froides et un sentiment d'épouvante...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Spinoza1670Esprit éclairé
Marie Laetitia a écrit:Ce fil me donne des sueurs froides et un sentiment d'épouvante...
Prends tes pop corns et va voir http://pedagodile.free.fr/orl.htm
- Spoiler:
- [size=32]Observation réfléchie de la langue[/size][size=32]ORL[/size]
Qu’est-ce que l’ORL ?
Une démarche pédagogique et didactique à mettre en place pour permettre à tous les élèves de :- mener un travail de réflexion à l’oral et à l’écrit ;
- passer par tous les stades de l’apprentissage de la découverte/manipulation à l’appropriation d’une notion grammaticale .
Ce n’est plus une série d’exercices répétitifs. La connaissance d’une terminologie complexe n’est plus sa finalité.
Pourquoi l’ORL dans les programmes 2002 ?
Sa mise en place repose sur 2 constats :- Une part trop importante à l’emploi du temps a été laissée à la grammaire au détriment des activités de lecture et d’écriture
- Les élèves ne réinvestissaient pas les connaissances acquises en grammaire, vocabulaire, orthographe et conjugaison dans les autres disciplines.
Sur quoi travailler en ORL ?
Il s’agit d’apprendre des contenus spécifiques en français tout en développant des compétences langagières utiles pour l’acquisition des savoirs dans les autres disciplines.
Intégrer l’ORL dans une démarche pluridisciplinaire conduit à travailler le langage par :- l’acquisition des compétences de maîtrise de la langue
- l’utilisation de la langue comme outil de réflexion
- la communication
On distingue 2 types d’activités :- Activités propres aux types de textes (comprendre le fonctionnement de certains types de texte, de leurs caractéristiques : lettre, notice de fabrication, récit, poésie …)
- Activités sur la langue observée dans tous les textes et qui revient de manière récurrente.
Comment travailler l’ORL en classe ?
La programmation des activités :
Exemple d’une démarche possible :Cette programmation repose sur les compétences des IO 2002ThèmeSituation problèmeProjet d’écritureCompétences langagièresLire*Dire*Parler*ORL
* compétences générales de la maîtrise du langage et de la langue française, mais aussi les compétences spécifiques. (in Qu’apprend-on à l’école élémentaire p170-176)
C’est par la situation problème que l’élève va découvrir les différentes notions linguistiques. La phase d’intégration ne se fait plus par des séries d’exercices, mais par l’utilisation de la notion abordée dans un projet d’écriture.
Quelques exercices d’entraînement peuvent être proposés dans le cadre des ateliers de lecture.
Les ateliers de lecture sont une passerelle entre l’ORL et les activités de lecture écriture.
Une sitographie raisonnée
http://netia59.ac-lille.fr/www/bd/bd73/Maitrise73.htm
Synthèse des nouveaux programmes 2002 pour la littérature et l'ORL
http://www.ac-versailles.fr/ia91/pedagogie/MaitriseLangue/ORL/animationORL.pdf
Animation autour de l'ORL. Comment utiliser des manuels anciens, plus en accord avec les nouveaux programmes de 2002 et les adapter. Un exemple avec un extrait des Schtroumpfs de Dupuis.
http://netia59.ac-lille.fr/vae/siteinspec/orl/orlguide.htm
Petit guide d'activités à conduire pour observer le fonctionnement de la langue en lecture et des élèves en écriture.
[url=http://www.ac-orleans-tours.fr/circ36-la-chatre/Ateliers de Lecture2003.doc]http://www.ac-orleans-tours.fr/circ36-la-chatre/Ateliers de Lecture2003.doc[/url]
Un exemple de fonctionnement en littérature/ORL
[url=http://www.ac-orleans-tours.fr/circ36-la-chatre/Obser_ r%C3%A9fl_ contenu.doc]http://www.ac-orleans-tours.fr/circ36-la-chatre/Obser_ réfl_ contenu.doc[/url]
Un compte-rendu d'animation sur la maîtrise de la langue dans les nouveaux programmes.
Avec des éléments de programmation de l'étude de la langue
http://a.camenisch.free.fr/pe2/langue/programme_c3.htm
Programme d'ORL au cycle 3. Contenu des apprentissages. - mener un travail de réflexion à l’oral et à l’écrit ;
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- LenagcnNiveau 10
Tu m'as donné un gros coup de flip, Spinoza. :shock:
Pas bon pour mon petit cœur, de lire des horreurs pareilles!
Pas bon pour mon petit cœur, de lire des horreurs pareilles!
- PabloPEExpert
Alors je peux te dire un grand merci.. grâce à toi j'ai rajeuni de 13 ans et ça me renforce dans ma conviction que ces années là ne me manquent pas une seule seconde :lol:Spinoza1670 a écrit:Marie Laetitia a écrit:Ce fil me donne des sueurs froides et un sentiment d'épouvante...
Prends tes pop corns et va voir http://pedagodile.free.fr/orl.htm
- Spoiler:
[size=32]Observation réfléchie de la langue[/size][size=32]ORL[/size]
Qu’est-ce que l’ORL ?
Une démarche pédagogique et didactique à mettre en place pour permettre à tous les élèves de :
- mener un travail de réflexion à l’oral et à l’écrit ;
- passer par tous les stades de l’apprentissage de la découverte/manipulation à l’appropriation d’une notion grammaticale .
Ce n’est plus une série d’exercices répétitifs. La connaissance d’une terminologie complexe n’est plus sa finalité.
Pourquoi l’ORL dans les programmes 2002 ?
Sa mise en place repose sur 2 constats :
- Une part trop importante à l’emploi du temps a été laissée à la grammaire au détriment des activités de lecture et d’écriture
- Les élèves ne réinvestissaient pas les connaissances acquises en grammaire, vocabulaire, orthographe et conjugaison dans les autres disciplines.
Sur quoi travailler en ORL ?
Il s’agit d’apprendre des contenus spécifiques en français tout en développant des compétences langagières utiles pour l’acquisition des savoirs dans les autres disciplines.
Intégrer l’ORL dans une démarche pluridisciplinaire conduit à travailler le langage par :
- l’acquisition des compétences de maîtrise de la langue
- l’utilisation de la langue comme outil de réflexion
- la communication
On distingue 2 types d’activités :
- Activités propres aux types de textes (comprendre le fonctionnement de certains types de texte, de leurs caractéristiques : lettre, notice de fabrication, récit, poésie …)
- Activités sur la langue observée dans tous les textes et qui revient de manière récurrente.
Comment travailler l’ORL en classe ?
La programmation des activités :
Exemple d’une démarche possible :Cette programmation repose sur les compétences des IO 2002
ThèmeSituation problèmeProjet d’écriture Compétences langagières Lire* Dire* Parler* ORL
* compétences générales de la maîtrise du langage et de la langue française, mais aussi les compétences spécifiques. (in Qu’apprend-on à l’école élémentaire p170-176)
C’est par la situation problème que l’élève va découvrir les différentes notions linguistiques. La phase d’intégration ne se fait plus par des séries d’exercices, mais par l’utilisation de la notion abordée dans un projet d’écriture.
Quelques exercices d’entraînement peuvent être proposés dans le cadre des ateliers de lecture.
Les ateliers de lecture sont une passerelle entre l’ORL et les activités de lecture écriture.
Une sitographie raisonnée
http://netia59.ac-lille.fr/www/bd/bd73/Maitrise73.htm
Synthèse des nouveaux programmes 2002 pour la littérature et l'ORL
http://www.ac-versailles.fr/ia91/pedagogie/MaitriseLangue/ORL/animationORL.pdf
Animation autour de l'ORL. Comment utiliser des manuels anciens, plus en accord avec les nouveaux programmes de 2002 et les adapter. Un exemple avec un extrait des Schtroumpfs de Dupuis.
http://netia59.ac-lille.fr/vae/siteinspec/orl/orlguide.htm
Petit guide d'activités à conduire pour observer le fonctionnement de la langue en lecture et des élèves en écriture.
[url=http://www.ac-orleans-tours.fr/circ36-la-chatre/Ateliers de Lecture2003.doc]http://www.ac-orleans-tours.fr/circ36-la-chatre/Ateliers de Lecture2003.doc[/url]
Un exemple de fonctionnement en littérature/ORL
[url=http://www.ac-orleans-tours.fr/circ36-la-chatre/Obser_ r%C3%A9fl_ contenu.doc]http://www.ac-orleans-tours.fr/circ36-la-chatre/Obser_ réfl_ contenu.doc[/url]
Un compte-rendu d'animation sur la maîtrise de la langue dans les nouveaux programmes.
Avec des éléments de programmation de l'étude de la langue
http://a.camenisch.free.fr/pe2/langue/programme_c3.htm
Programme d'ORL au cycle 3. Contenu des apprentissages.
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- VinteuilNiveau 5
Petit rappel : en 2002, l'horaire prévu pour l'ORL (grammaire, conjugaison, orthographe, vocabulaire) était de deux heures au maximum par semaine...
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"Un homme est toujours assez beau quand il ne fait pas peur à son cheval."
- NLM76Grand Maître
Discuté avec un collègue quelque peu pro-réforme. Il défendait la "logique curriculaire". Parce que c'était une logique "de compétence" plus que "de connaissance". Comme il enseigne la biologie, il me donnait l'exemple d'un chapitre sur la grenouille qui pouvait être vu comme un cours à apprendre et à recracher bêtement. Il voulait qu'on fasse le cours sur la grenouille, mais l'interro sur le triton.
Je me suis dit, en dehors du fait que ses "compétences", c'était pour dire "connaissances intelligentes" et réutilisables.
Eh bien la grammaire, c'est à fond des compétences, dans ce cas-là. On ne peut pas apprendre stupidement la grammaire, et la grammaire c'est transférable à plein de situations différentes.
Je me suis dit, en dehors du fait que ses "compétences", c'était pour dire "connaissances intelligentes" et réutilisables.
Eh bien la grammaire, c'est à fond des compétences, dans ce cas-là. On ne peut pas apprendre stupidement la grammaire, et la grammaire c'est transférable à plein de situations différentes.
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- madamedNiveau 7
Marie Laetitia a écrit:Ce fil me donne des sueurs froides et un sentiment d'épouvante...
Idem
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Tempête sous un crâne
- V.MarchaisEmpereur
Une critique de l'APL :
http://www.aplettres.org/pages.php?p=article&art=80
http://www.aplettres.org/pages.php?p=article&art=80
- Spinoza1670Esprit éclairé
NOUVEAUX “ PROGRAMMES ” DE L'ÉCOLE PRIMAIRE 2015 :
NE PLUS APPRENDRE À LIRE, ÉCRIRE, COMPTER ET CALCULER.
PROSCRIRE TOUTE FORME DE PENSÉE COHÉRENTE.
http://slecc.fr/critiques_grip/2015-destructiondelenseignementdufrancais2.pdf
(GRIP : Groupement Interdisciplinaire de Réflexion sur les Programmes, composé de toutes sortes de pseudo-zintellectuels, comme Pierre Jacolino par exemple)
NE PLUS APPRENDRE À LIRE, ÉCRIRE, COMPTER ET CALCULER.
PROSCRIRE TOUTE FORME DE PENSÉE COHÉRENTE.
http://slecc.fr/critiques_grip/2015-destructiondelenseignementdufrancais2.pdf
(GRIP : Groupement Interdisciplinaire de Réflexion sur les Programmes, composé de toutes sortes de pseudo-zintellectuels, comme Pierre Jacolino par exemple)
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Littérature au primaire - Rédaction au primaire - Manuels anciens - Dessin au primaire - Apprendre à lire et à écrire - Maths au primaire - école : références - Leçons de choses.
- Spinoza1670Esprit éclairé
APLettres a écrit:C’est là tout le contraire d’une pédagogie qui viserait à assurer pour des esprits en formation l’accès progressif à l’abstraction. C’est à la fois le plus sûr moyen de dégoûter la plupart des élèves du français et de la lecture, d’assurer l’échec de ceux qui sont les moins doués ou les moins aidés par leur milieu et de produire chez tous soit l’angoisse soit le découragement en affichant des ambitions démesurées qui de toute façon pourront rarement être atteintes.
Le Bureau de l’APLettres dénonce donc un projet de programme réactionnaire, qui à de multiples égards organise l’échec scolaire, le formatage des esprits et l’aggravation des inégalités sociales.
Ça a le mérite d'être clair.
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« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
Littérature au primaire - Rédaction au primaire - Manuels anciens - Dessin au primaire - Apprendre à lire et à écrire - Maths au primaire - école : références - Leçons de choses.
- Spinoza1670Esprit éclairé
Roumégueur Ier a écrit:
Il y a d'autres horreurs : "Étudier la langue pour construire une posture réflexive en prenant la langue comme objet d’analyse. La mémorisation de règles hors contexte est inefficace"
Nathalie Bulle a écrit:Par-delà ses manifestations diverses, c’est une théorie philosophique particulière et dans l’ensemble cohérente qui a, progressivement, renversé le modèle éducatif qui dominait l’enseignement français. Je propose d’en décrire quelques traits caractéristiques en revenant au rapport Peretti, déjà mentionné. Le rapport évoque ce qu’il identifie comme une « quatrième révolution épistémologique » (après Copernic, Darwin et Freud) et qui correspond suivant ses propres termes à un « renversement de la démarche cognitive ».[11] Il s’agit de se détourner des conseils de discontinuité donnés par Descartes qui préconisait de diviser la réalité en parcelles logiques et de « conduire la pensée en commençant par les objets les plus simples ». Plus précisément, il s’agit d’abandonner l’enseignement rationnel des disciplines fondé sur une élémentarisation, ou encore une réduction analytique au service de la construction progressive et cumulative des savoirs théoriques ou scientifiques. A l’encontre de ce principe d’élémentarisation, le rapport préconise de partir au contraire de démarches globales, d’objets complexes. Il justifie ce renversement par les nouveaux savoirs issus des diverses sciences (biologie, psychologie, linguistique, neurologie puis sciences humaines) et qui mettent en avant les notions de continuité, de globalité, de structure, et de complexité. Le projet de professionnalisation des enseignants s’est donc ouvertement doublé d’un projet pédagogique engageant la contextualisation des enseignements, autrement dit le retournement de leur logique : au lieu d’aller du simple vers le complexe, il s’agit au contraire, désormais, de partir du complexe. La démarche « systémique » semble alors justifier une démarche de connaissance qui « replace dans son contexte et dans ses rapports à l’extérieur tout objet de recherche et d’observation ».
Source : La fin de l'ère des enseignants, par Nathalie Bulle
Rappel :
- Spoiler:
https://www.neoprofs.org/t89684p20-critique-des-nouveaux-programmes-de-grammaire-cycles-2-a-4#3058844Roumégueur Ier a écrit:ycombe a écrit:Roumégueur Ier a écrit:
Il y a d'autres horreurs :
"Étudier la langue pour construire une posture réflexive en prenant la langue comme objet d’analyse. La mémorisation de règles hors contexte est inefficace,"
C'est quoi 'hors contexte' en fait ? Le par cœur pour le par cœur? Mais si on leur fait apprendre une règle, c'est dans le but qu'ils la connaissent et qu'ils puissent l'appliquer. je ne comprends pas cette phrase.
Le CSP veut sûrement dire qu'il faut expliquer comment la règle s'applique avec des exemples tout en laissant l'impression que le par cœur est à proscrire.
Ah ok, ils nous disent de faire ce qu'on fait alors... pour une fois.
A mon avis, non.
En ne considérant que la lettre, ce pourrait être la bonne interprétation, et tout le monde est d'ailleurs d'accord avec cette phrase sortie de son contexte.
Mais c'est justement ce qui est vicieux, car connaissant l'esprit ORL dans lequel c'est écrit, je suis sûr qu'il s'agit en fait d'une attaque vicieuse contre la grammaire de phrase traditionnelle qui ne serait pas vraiment réflexive, mais au contraire un exercice formant des ânes ou des perroquets. Selon ce raisonnement donc, seule l'ORL est efficace, la grammaire de phrase traditionnelle "ne fait pas sens" car les "apprenants" se contentent de "réciter des règles par coeur sans les comprendre" et sans "pouvoir les réinvestir en production d'écrit" (c'est du discours indirect libre, hein, ce n'est pas moi qui dis cela). C'est l'enfant au contraire qui par son observation, ses comparaisons, ses analogies, doit parvenir avec l'aide du maître et de ses pairs, à dégager des règles de fonctionnement.
La leçon ci-dessous est donc inefficace.
Au lieu de prendre une ou deux heures pour faire cette leçon au CM1, bah on ne la fera pas car
1) plus au programme ;
2) trop dur avec la méthode de l'ORL de retrouver le fonctionnement du subjonctif si on n'est pas né dans une famille culturellement favorisée.
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« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
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- V.MarchaisEmpereur
J'essaie de comprendre ce qui est marqué en tout petit dans les programmes de langue de cycle 3.
Quelqu'un peu m'expliquer ce que signifie ceci ?
"À partir de la matière sonore, identifier les relations phonèmes / graphèmes puis graphèmes / orthographe lexicale et relation graphème orthographe grammaticale"
Rien, c'est bien ça ?
Tout ça pour dire qu'il faut mettre un s au pluriel et un e au féminin ?
Quelqu'un peu m'expliquer ce que signifie ceci ?
"À partir de la matière sonore, identifier les relations phonèmes / graphèmes puis graphèmes / orthographe lexicale et relation graphème orthographe grammaticale"
Rien, c'est bien ça ?
Tout ça pour dire qu'il faut mettre un s au pluriel et un e au féminin ?
- auléricNeoprof expérimenté
je ne suis pas spécialiste de la traduction "langage expert" (j'ai zappé la case IUFM, fut me parler en langage normal à moi) mais je dirai se servir du son pour trouver comment écrire
j'entends "ss" dans poisson je n'écris pas poison pour l'orthographe lexicale
j'ai plus de mal à te trouver un exemple pour l'orthographe grammaticale (parce que la matière sonore du "s" final je ne la vois pas trop, ni du "ent" du verbe au pluriel)
sinon çà doit aussi vouloir dire faire des analogies : compagnon : le "gn" de campagne ; montagne pas companion (lu sur un cahier cette année)
enfin çà pour moi, c'est un travail de CP-CE1-CE2, même si effectivement Mme Picot (visiblement la méthode qui a servi de référence aux rédacteurs du programme) fait encore au CM1 tout un travail de reconnaissance sonore / orthographe fréquente selon la place dans le mot du son
j'entends tel type de son au début/ au milieu/ à la fin et le son s'écrit ainsi à cette place
ex: "on" ne s'écrit jamais "om" à la fin d'un mot
vraiment je pense que c'est une référence au travail de Mme Picot : je mémorise et je sais écrire
http://maikresse72.eklablog.com/je-memorise-et-je-sais-ecrire-des-mots-f-picot-c828694 (un exemple d'exploitation de sa méthode sur le blog d'une collègue de CM1-CM2)
de la même façon que le travail de grammaire en lien avec les textes à base de collecte de phrase pour en extraire les règles, transposition etc ... est très inspiré je trouve des ouvrages "Faire de la grammaire au ..." de la même Mme Picot
(sur le même blog tu trouveras des exemples d'exploitation)
Méthode qui a vraiment le vent en poupe chez les PE
j'entends "ss" dans poisson je n'écris pas poison pour l'orthographe lexicale
j'ai plus de mal à te trouver un exemple pour l'orthographe grammaticale (parce que la matière sonore du "s" final je ne la vois pas trop, ni du "ent" du verbe au pluriel)
sinon çà doit aussi vouloir dire faire des analogies : compagnon : le "gn" de campagne ; montagne pas companion (lu sur un cahier cette année)
enfin çà pour moi, c'est un travail de CP-CE1-CE2, même si effectivement Mme Picot (visiblement la méthode qui a servi de référence aux rédacteurs du programme) fait encore au CM1 tout un travail de reconnaissance sonore / orthographe fréquente selon la place dans le mot du son
j'entends tel type de son au début/ au milieu/ à la fin et le son s'écrit ainsi à cette place
ex: "on" ne s'écrit jamais "om" à la fin d'un mot
vraiment je pense que c'est une référence au travail de Mme Picot : je mémorise et je sais écrire
http://maikresse72.eklablog.com/je-memorise-et-je-sais-ecrire-des-mots-f-picot-c828694 (un exemple d'exploitation de sa méthode sur le blog d'une collègue de CM1-CM2)
de la même façon que le travail de grammaire en lien avec les textes à base de collecte de phrase pour en extraire les règles, transposition etc ... est très inspiré je trouve des ouvrages "Faire de la grammaire au ..." de la même Mme Picot
(sur le même blog tu trouveras des exemples d'exploitation)
Méthode qui a vraiment le vent en poupe chez les PE
- Spoiler:
- (et dans laquelle j'ai toutes les peines du monde à rentrer, sans parler du côté très chronophage)
- V.MarchaisEmpereur
Comme tu dis, autant je peux donner un vague contenu à cette phrase relativement à l'orthographe lexicale, autant je ne vois pas le rapport avec la grammaire... (parce qu'on est quand même dans la partie étude de la langue, et en cycle 3, c'est-à-dire jusqu'à la Sixième.)
Ces programmes sont un affreux verbiage. J'ai passé l'aprèm dessus. J'ai mal à la tête. Il me faut un dictionnaire pédago-français.
Ces programmes sont un affreux verbiage. J'ai passé l'aprèm dessus. J'ai mal à la tête. Il me faut un dictionnaire pédago-français.
- auléricNeoprof expérimenté
imagine quand tu as lu toutes les matières pour en discuter en conseil de cycle ....
- Hermione0908Modérateur
Mais j'ai l'impression, peut-être erronée, qu'avec ces histoires de phonèmes/graphèmes on est sur des points d'apprentissage de la lecture et des sons plus que sur de l'étude de la langue. Et introduire ces éléments dans les programmes CM1/CM2/6e, je trouve ça très inquiétant. Cela signifierait qu'on acte le fait que la reconnaissance des graphèmes et des phonèmes n'est PAS acquise en cycle 3.
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