- celitianSage
Audrey a écrit:
Les collègues qui disent qu'ils ont choisi d'être profs pour avoir une vie de famille plus tranquille, je ne l'ai pas inventé. Désolée. Tout comme tu n'as pas inventé ta situation, et les remarques que tu entends de certains collègues. Des "femmes de médecin", y en a un paquet dans la profession... ne t'es-tu jamais demandé pourquoi la profession est si féminisée? Y a pas besoin de chercher bien loin la réponse...parmi d'autres facteurs, certes, mais l'idée selon laquelle on peut "concevoir son emploi du temps", ou l'arranger au mieux, et le fait d'avoir les vacances scolaires ne sont pas négligeables dans les motivations, je pense...
Il y a quand même une différence entre une "femme de médecin" qui travaille pour s'occuper, j'ai connu en IDF et une collègue classique avec enfants qui "grogne" parce que lorsque tu as des enfants et qu'il y a des réunions hors cours devant élèves, il faut les faire garder et cela coûte très cher.
Audrey a écrit:
Il n'empêche que... en tant que prof, en tant que fonctionnaire, on est effectivement mobilisable de Lundi 8h à Vendredi 17h (ou le samedi selon les bahuts)... c'est comme ça. Enfant ou pas. Et dans le privé, je pense que les collègues n'ont pas souvent la possibilité d'avoir leur mercredi ou la possibilité de quitter le boulot pour être à l'école à 16h...
Notre service n'est pas fait que de 18h devant élèves.
Tu ne travailles pas chez toi ? je veux bien être présente du lundi au vendredi mais on me donne un bureau avec PC, ce raisonnement est quand même très dangereux comme ta comparaison avec le privé d'ailleurs.
Et je te rassure avec les rythmes scolaires même les profs ne peuvent plus aller chercher leurs enfants.
Audrey a écrit:
Ok, les réunions se multiplient, et c'est une plaie, mais que fais-tu quand les collègues avec enfants ne sont jamais dispos à 17h et que toi, tu as cours tous les jours à 13h, et qu'il est donc impossible de faire une réunion à midi? Je n'ai pas choisi d'en faire plus dans mon collège que ce qu'il faut, je ne veux faire que le nécessaire. Eh bien rien que pour le nécessaire, c'est pas toujours facile. Et crois-moi, je vois très bien la différence entre une collègue avec 3 gosses qui fait ce qu'elle peut et doit et même plus (et plus que moi), et une autre qui n'est jamais dispo pour quoi que ce soit parce qu'elle a un enfant. Comment travailler en équipe (parce que oui, il faut quand même un peu de travail en équipe pour suivre les élèves et coordonner certaines choses) avec des collègues qui ne sont jamais là, ni devant leur boîte mail pro, et courent hors du collège dès que la fin de l'edt s'annonce?
Pas besoin d'avoir des enfants, cette année nous sommes plusieurs à nous être mis d'accord pour ne plus ouvrir les mails pro le WE, pendant les vacances car nous avons un CDE qui nous prévient deux jours avant pour des des réunions, surveillances, conseils, et ce n'est plus possible, nous ne sommes pas des pions sans aucune vie en dehors de l'EN.
Et ? il faut bien des critères pour les mutations, j'ai mis moi aussi plus de 10 ans à revenir dans ma région car sans enfant mais je trouve cela logique même si c'est très pénible à vivre.Audrey a écrit: Maintenant, nieras-tu que les gens qui ne peuvent avoir d'enfants (stériles, gays, ou célibs..) sont pénalisés en terme de mutation? Plus difficile, là, je pense...même si je comprends qu'on puisse rapprocher les familles séparées... disons qu'à un moment, on a quand même du mal à comprendre le fait de se voir systématiquement grillé au jeu des muts parce qu'on n'a pas d'ovules ou de spermatozoïdes à disposition... ;-)
Et lorsque tu parles d'EDT mais dans la plupart des lycées, tous les profs émettent des voeux après seul le CDE choisit et il est quand même logique que les situations particulières soient prises en compte (enfants, parents malades, préparation d'un concours, temps de trajet.....) chez nous cela se fait et je trouve logique que, par exemple, pour une surveillance d'1h on ne fasse pas déplacer un collègue qui a 1h de trajet alors que d'autres sont à 5mn (je me suis souvent arrangée avec des collègues).
Nous avons un boulot de plus en plus exigeant, non reconnu alors avoir des relations humaines positives c'est quand même un minimum.
- HerrelisGrand sage
Si ça peut te rassurer Audrey, pendant très longtemps, même en ayant un enfant en bas âge, le mercredi matin, ou commencer plus tard pour l'amener à l'école, ou finir plus tôt pour aller le chercher, je m'asseyais dessus . On m'avait répondu ce splendide "si tout le monde demande son mercredi matin, on peut fermer!", en sachant que les 3/4 des collègues qui l'avaient étaient a) très potes avec le CDE, b) sans enfants ou avec des enfants très adultes! J'en ai pris mon parti et en région parisienne ça m'a coûté un bras en centre aéré.
Je ne dois mes horaires souples qu'à des problèmes de santé pas fun depuis deux ans, et si je dois être en réunion un soir, je m'arrange avec mon compagnon. Je n'en grille pas.
Je comprends ta lassitude, mais ne pense pas que pour certains collègues qui en profitent à fond (même 20 ans après le départ des dits enfants -_-), nous ne sommes pas tous comme ça ^^.
Je ne dois mes horaires souples qu'à des problèmes de santé pas fun depuis deux ans, et si je dois être en réunion un soir, je m'arrange avec mon compagnon. Je n'en grille pas.
Je comprends ta lassitude, mais ne pense pas que pour certains collègues qui en profitent à fond (même 20 ans après le départ des dits enfants -_-), nous ne sommes pas tous comme ça ^^.
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Han : "Comment on s'en sort?" Luke : "comme d'habitude." Han : "Si mal que ça?!!" Le Retour du Jedi
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
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- lalilalaEmpereur
Une passante a écrit:J'ai beau avoir des enfants, ce qui me dérange surtout quand j'ai une réunion, ou une journée de formation un jour où je ne suis pas au lycée c'est que c'est pas un jour de "pause" dans ma semaine ! C'est un jour où je travaille chez moi, où je corrige des copies, où je prépare des cours.
Et c'est surtout ce qui me fait râler, parce que ma semaine de travail, je la fais déjà, au lycée ou chez moi, je travaille à temps complet ! Alors quand on me rajoute des réunions qui empiètent sur mon travail personnel, il faut bien que j'effectue ce travail à un moment où un autre. Une journée de formation en-dehors de mes cours signifie que ma charge de travail sur la semaine va être alourdie et que je vais devoir travailler le soir et/ou le week-end pour rattraper.... (ce que je suis déjà malheureusement très souvent obligée de faire)
Quant aux "aménagements" pour les collègues parents, je n'en vois pas davantage que pour les "convenances personnelles" (et on pourrait considérer les enfants comme des convenances personnelles).
Bref, au lieu de se diviser sur la question, il faudrait surtout râler sur l'augmentation du temps de travail !
Tout à fait!
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Nuestra vida es un círculo dantesco.
Mon blog
- CeladonDemi-dieu
Ce ne devrait pas être laissé à la discrétion du CDE qui contente toujours sa cour.
- HerrelisGrand sage
Par contre je dois avouer un truc : cette année il m'est arrivé de zapper des réunions, pas volontairement, mais parce que le bahut ne communique plus que par mail et que parfois le chef, malgré mon changement d'adresse, persiste à m'envoyer les mails sur la boite qui merdouille ><. Mais là, ce n'est pas ma faute! (et je me demande des fois si par hasard, il ne le fait pas exprès, vu que je suis cataloguée dans la case "emmerdeuse qu'on veut faire partir depuis deux ans mais qui reste".).
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Han : "Comment on s'en sort?" Luke : "comme d'habitude." Han : "Si mal que ça?!!" Le Retour du Jedi
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
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- archebocEsprit éclairé
Hors sujet par rapport à la question de Who, mais qui répond à plusieurs messages sur les délais très courts de fixation des dates de réunions.
- il est assez connu que la gestion des dates de réunions est une méthode de management permettant d'exprimer la domination, y compris en dehors de la relation hiérarchique (entre collègues), ou en dehors des conditions normales de cette relation.
- une méthode efficace pour contrer cette domination est de faire semblant de croire que la date de la réunion est une date proposée, et d'en proposer une autre. Cette méthode permet de renverser le lien de domination, et peut mener au conflit.
- l'alternative plus pacifique est de proposer plusieurs dates alternatives. En particulier, un doodle a cette vertu de permettre le comptage des préférences de chaque invité à la réunion. Cette méthode égalise les conditions, et permet de neutraliser la domination.
- KorémuseNiveau 8
Une passante a écrit:J'ai beau avoir des enfants, ce qui me dérange surtout quand j'ai une réunion, ou une journée de formation un jour où je ne suis pas au lycée c'est que c'est pas un jour de "pause" dans ma semaine ! C'est un jour où je travaille chez moi, où je corrige des copies, où je prépare des cours.
Et c'est surtout ce qui me fait râler, parce que ma semaine de travail, je la fais déjà, au lycée ou chez moi, je travaille à temps complet ! Alors quand on me rajoute des réunions qui empiètent sur mon travail personnel, il faut bien que j'effectue ce travail à un moment où un autre. Une journée de formation en-dehors de mes cours signifie que ma charge de travail sur la semaine va être alourdie et que je vais devoir travailler le soir et/ou le week-end pour rattraper.... (ce que je suis déjà malheureusement très souvent obligée de faire)
+ 1000 !!
On a l'impression que nous sommes corvéables à merci ! et qu'en dehors de nos heures de cours, nous ne foutons rien !! alors que nous avons un emploi du temps déjà bien fourni
Si on bénéficie d'une journée de libre, sommes nous pour autant des privilégiés ??
Pour quelqu'un de consciencieux et d'investi dans sa matière, le travail en dehors des heures de présence ne manque pas , non ? Ce n'est jamais une journée de libre !! Nous n'avons probablement pas tous la même vision !
Il y a 30 ans, lorsque je parlais de devenir enseignante, on me répondait : "génial, et en plus, tu auras le temps de t'occuper de tes enfants; c'est le métier idéal pour concilier travail et enfants et puis ... tu auras les vacances !!
La bonne blague !
Le plus souvent, mes enfants n'obtiennent comme réponse de ma part :"je n'ai pas le temps"; j'ai au choix (des copies, des cours à préparer, à réviser, à compléter, à remanier ...) Je m'occupe des gosses des autres , mais les miens passent toujours après.
J 'avoue que cette situation me pèse de plus en plus et comme je n'arrive pas à être moins perfectionniste, je pense de plus en plus souvent à retrouver mes premières amours.
Certaines amies travaillant dans le privé sont finalement beaucoup plus zen que moi avec leur progéniture.
Elles bossent beaucoup dans la semaine certes ; partent pour 9h au lieu de 7H15 le matin et reviennent à 18H30 (tard effectivement pour les enfants) mais elles peuvent aussi s'offrir des Week ends sans penser au boulot et faire une réelle pause.
moi, je n' y arrive pas ...
J'ai une voisine qui n'arrête pas de cracher sur les profs, mais que j'entends rire tout le Week end avec les enfants ou raconter ses sorties, tandis que je trime tout le dimanche. J'ai choisi ce métier pour faire partager ma passion pour ma matière, mais je ne pensais pas que ce métier m'aurait phagocytée à ce point.
Mais pardon, je fais dévier le fil ...
- cocktailFidèle du forum
celitian a écrit:Il y a quand même une différence entre une "femme de médecin" qui travaille pour s'occuper, j'ai connu en IDF et une collègue classique avec enfants qui "grogne" parce que lorsque tu as des enfants et qu'il y a des réunions hors cours devant élèves, il faut les faire garder et cela coûte très cher.
Audrey a écrit:Les collègues qui disent qu'ils ont choisi d'être profs pour avoir une vie de famille plus tranquille, je ne l'ai pas inventé. Désolée. Tout comme tu n'as pas inventé ta situation, et les remarques que tu entends de certains collègues. Des "femmes de médecin", y en a un paquet dans la profession... ne t'es-tu jamais demandé pourquoi la profession est si féminisée? Y a pas besoin de chercher bien loin la réponse...parmi d'autres facteurs, certes, mais l'idée selon laquelle on peut "concevoir son emploi du temps", ou l'arranger au mieux, et le fait d'avoir les vacances scolaires ne sont pas négligeables dans les motivations, je pense...
Tiens, ça faisait longtemps que l'on n'avait pas parlé des "femmes de médecins" qui ne travaillent que pour gagner de l'argent de poche :lol:
- LoopNiveau 9
Est-ce réellement un cliché qui circule ? :shock:
Compagne de médecin, pas de gamin, MON argent ne me sert pas qu'à flâner le week-end pour faire du shopping ou que mon compagnon peut m'entretenir parce qu'il gagne plus.
Je déteste autant les réunions que mes collègues parents mais j'en ai assez d'entendre les collègues utiliser leurs enfants pour ne pas venir aux réunions/demander à avoir moins de copies de DNB à corriger/refuser les classes pro... Pas besoin d'avoir des enfants pour avoir une vie personnelle chargée dont on veut profiter en dehors des heures de cours et qui a tout autant d'importance et de valeur que s'occuper de sa progéniture.
Et ne commençons pas avec les bonifications disproportionnées des parents pour les mutations, on risque de s'énerver ^^
Compagne de médecin, pas de gamin, MON argent ne me sert pas qu'à flâner le week-end pour faire du shopping ou que mon compagnon peut m'entretenir parce qu'il gagne plus.
Je déteste autant les réunions que mes collègues parents mais j'en ai assez d'entendre les collègues utiliser leurs enfants pour ne pas venir aux réunions/demander à avoir moins de copies de DNB à corriger/refuser les classes pro... Pas besoin d'avoir des enfants pour avoir une vie personnelle chargée dont on veut profiter en dehors des heures de cours et qui a tout autant d'importance et de valeur que s'occuper de sa progéniture.
Et ne commençons pas avec les bonifications disproportionnées des parents pour les mutations, on risque de s'énerver ^^
- BalthamosDoyen
Audrey a écrit:
Des "femmes de médecin", y en a un paquet dans la profession...
Je trouve cette "expression" horriblement sexiste, aussi bien dévalorisante pour la profession que pour les femmes.
- BalthamosDoyen
L'équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée est à chercher dans toutes les professions. La nôtre offre certains avantages sur cet équilibre qui à tendance à disparaître avec le temps, les réformes et les nouvelles règles.
A nous de défendre cet équilibre.
Ta convocation émane de qui?
Est ce un papier officiel ou une demande de la direction?
A nous de défendre cet équilibre.
Ta convocation émane de qui?
Est ce un papier officiel ou une demande de la direction?
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- Spoiler:
- CleroliDoyen
Attention à ne pas opposer les clichés entre euxLoop a écrit:Est-ce réellement un cliché qui circule ? :shock:
Compagne de médecin, pas de gamin, MON argent ne me sert pas qu'à flâner le week-end pour faire du shopping ou que mon compagnon peut m'entretenir parce qu'il gagne plus.
Je déteste autant les réunions que mes collègues parents mais j'en ai assez d'entendre les collègues utiliser leurs enfants pour ne pas venir aux réunions/demander à avoir moins de copies de DNB à corriger/refuser les classes pro... Pas besoin d'avoir des enfants pour avoir une vie personnelle chargée dont on veut profiter en dehors des heures de cours et qui a tout autant d'importance et de valeur que s'occuper de sa progéniture.
Et ne commençons pas avec les bonifications disproportionnées des parents pour les mutations, on risque de s'énerver ^^
Nos conditions de travail ne cessent de se dégrader et la réponse doit être collective, ne nous trompons pas de combat.
- mathmaxExpert spécialisé
Le problème, dans certains établissements, semble surtout être le nombre de réunions-pour comparaison, je n'ai pas eu de réunions depuis plusieurs années en dehors de la journée de pré-rentrée, d'une journée en fin d'année et d'une ou deux réunions du conseil pédagogique/assemblée générale par an, ces dernières tenant souvent lieu de récupération du lundi de Pentecôte. Si elles sont toutes utiles voire indispensables, il devrait exister une rémunération spécifique. Si ce n'est pas le cas, il est normal et même très sain de s'en dispenser.
Pour le reste, nous sommes déjà en butte à suffisamment de divisions, au grand bénéfice de ceux qui nous gouvernent, de grâce n'y rajoutons pas ceux qui ont des enfants vs ceux qui n'en ont pas.
Pour le reste, nous sommes déjà en butte à suffisamment de divisions, au grand bénéfice de ceux qui nous gouvernent, de grâce n'y rajoutons pas ceux qui ont des enfants vs ceux qui n'en ont pas.
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« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- ProvençalLeGauloisExpert
Là visiblement, il ne s'agit pas d'une énième réunion mais d'une formation sur deux jours prévue deux et trois semaines en avance, ce qui peut paraître suffisant pour s'organiser, on est loin de la réunion de dernière minute.
C'est une formation qui concerne probablement plusieurs professeurs ; placée un autre jour, ce serait simplement d'autres professeurs qui pourraient dire que c'est injuste parce que cela tombe sur leur jour de 'libre' ; à ce compte-là, on ne pourrait donc programmer aucune formation.
C'est une formation qui concerne probablement plusieurs professeurs ; placée un autre jour, ce serait simplement d'autres professeurs qui pourraient dire que c'est injuste parce que cela tombe sur leur jour de 'libre' ; à ce compte-là, on ne pourrait donc programmer aucune formation.
- AudreyOracle
Je répète: je n'attends pas de tous les profs de bosser jusqu'à l'épuisement en dehors de la salle de classe.
Moi-même, je n'ouvre aucun mail pro le week-end.
Moi-même, je "sèche" des réunions auxquelles je ne suis qu'invitée et non convoquée (au passage, faites attention à la formulation des courriers concernant les réunions, nombreux sont sont les collègues qui se rendent à toutes sans distinction).
Moi-même, je privilégie ma santé face aux injonctions de plus en plus pesantes de notre job.
Je ne souhaite évidemment pas bosser 35h enfermee au collège, et je l'ai souvent répété sur le forum, mais je comprends sans problème que de temps en temps des réunions ou stage aient lieu sur un temps où je suis habituellement libérée des élèves: il faut bien que ça tombe à un moment, et il y a fort à parier que si parfois l'horaire m'arrange, ça pose a contrario problème à d'autres. C'est un peu la règle du jeu, et tant que les contraintes tournent, ça va. Mais je vois trop de contraintes autour de moi qui ne tournent pas. Et c'est ça le problème. Les CDE ont leur responsabilité, puisque c'est eux qui doivent trancher, et prendre les décisions, mais les collègues en ont leur part aussi.
Force est de constater qu'il y a des collègues, nombreux aussi, avec lesquels il est impossible de travailler, avec lesquels on ne peut jamais échanger, même dans les temps de travail supposés et "normaux" en termes d'horaires ou de nature des demandes.
Ceux qui s'expriment ici sont, et c'est logique, des collègues qui font leur boulot, bien et même parfois "trop". Il ne faut pas penser que ceux qui assurent leur cours et basta viendront le dire ici...
Quant à l'expression "femme de médecin", qui en choque quelques-uns, je précise que le premier pour lequel je l'utilise, et qui l'utilise lhi-même à son égard est mon meilleur ami, fiancé à un médecin. Pour le sexisme, on repassera... C'est simplement une expression, certes venue d'un temps passé, mais exprimant l'idée selon laquelle quelqu'un accomplit un travail non par nécessité, mais par "plaisir" de mettre du beurre dans les épinards, et qui ne concerne pas ( et de moins en moins en fait, à notre époque et vu la situation du monde médical) les conjoints de médecin. Tant mieux si vous n'en connaissez pas, tant mieux si vos collègues n'en connaissent pas... Cela n'enlève rien au fait que ça existe et que ca complique le travail (raisonnable et légitime) en équipe que l'on doit accomplir.
Quant au fait que la plupart des enseignants soient des femmes, je suis surprise de ne voir personne s'interroger là-dessus... Ca me semble révéler une société bien plus "sexiste" que les gens ne veulent bien le croire....
Vous avez déjà vu un petit garçon jouer au maître? Moi non, même si ça doit exister en cherchant bien. Et ça, ça m'interroge.
Pour conclure, encore une fois, je ne dis pas que je ne vis et travaille qu'avec des collègues "courant d'air" ou " children first" mais je dis que ça existe largement, et que ca pose de sérieux soucis dans le boulot quand même. Si le fait d'être Parent empêche le fait de faire son boulot correctement, ne serait-ce qu'en partie (la partie du job de profs qui se passe entre adultes) ou pèse sur le travail des autres (pour l'edt ou les horaires de réunion ou les responsabilités qu'il faut bien confier à quelqu'un), ce n'est pas normal.
Encore une fois, des tonnes de profs parents font leur boulot tout à fait bien et parfois même en se montrant plus disponibles et impliqués que des gens sans gamins: je parle là seulement de ceux qui effectivement font tout le temps passer leur casquette de parent avant celle de prof et considèrent que l'institution et leurs collègues doivent faire de même.
Moi-même, je n'ouvre aucun mail pro le week-end.
Moi-même, je "sèche" des réunions auxquelles je ne suis qu'invitée et non convoquée (au passage, faites attention à la formulation des courriers concernant les réunions, nombreux sont sont les collègues qui se rendent à toutes sans distinction).
Moi-même, je privilégie ma santé face aux injonctions de plus en plus pesantes de notre job.
Je ne souhaite évidemment pas bosser 35h enfermee au collège, et je l'ai souvent répété sur le forum, mais je comprends sans problème que de temps en temps des réunions ou stage aient lieu sur un temps où je suis habituellement libérée des élèves: il faut bien que ça tombe à un moment, et il y a fort à parier que si parfois l'horaire m'arrange, ça pose a contrario problème à d'autres. C'est un peu la règle du jeu, et tant que les contraintes tournent, ça va. Mais je vois trop de contraintes autour de moi qui ne tournent pas. Et c'est ça le problème. Les CDE ont leur responsabilité, puisque c'est eux qui doivent trancher, et prendre les décisions, mais les collègues en ont leur part aussi.
Force est de constater qu'il y a des collègues, nombreux aussi, avec lesquels il est impossible de travailler, avec lesquels on ne peut jamais échanger, même dans les temps de travail supposés et "normaux" en termes d'horaires ou de nature des demandes.
Ceux qui s'expriment ici sont, et c'est logique, des collègues qui font leur boulot, bien et même parfois "trop". Il ne faut pas penser que ceux qui assurent leur cours et basta viendront le dire ici...
Quant à l'expression "femme de médecin", qui en choque quelques-uns, je précise que le premier pour lequel je l'utilise, et qui l'utilise lhi-même à son égard est mon meilleur ami, fiancé à un médecin. Pour le sexisme, on repassera... C'est simplement une expression, certes venue d'un temps passé, mais exprimant l'idée selon laquelle quelqu'un accomplit un travail non par nécessité, mais par "plaisir" de mettre du beurre dans les épinards, et qui ne concerne pas ( et de moins en moins en fait, à notre époque et vu la situation du monde médical) les conjoints de médecin. Tant mieux si vous n'en connaissez pas, tant mieux si vos collègues n'en connaissent pas... Cela n'enlève rien au fait que ça existe et que ca complique le travail (raisonnable et légitime) en équipe que l'on doit accomplir.
Quant au fait que la plupart des enseignants soient des femmes, je suis surprise de ne voir personne s'interroger là-dessus... Ca me semble révéler une société bien plus "sexiste" que les gens ne veulent bien le croire....
Vous avez déjà vu un petit garçon jouer au maître? Moi non, même si ça doit exister en cherchant bien. Et ça, ça m'interroge.
Pour conclure, encore une fois, je ne dis pas que je ne vis et travaille qu'avec des collègues "courant d'air" ou " children first" mais je dis que ça existe largement, et que ca pose de sérieux soucis dans le boulot quand même. Si le fait d'être Parent empêche le fait de faire son boulot correctement, ne serait-ce qu'en partie (la partie du job de profs qui se passe entre adultes) ou pèse sur le travail des autres (pour l'edt ou les horaires de réunion ou les responsabilités qu'il faut bien confier à quelqu'un), ce n'est pas normal.
Encore une fois, des tonnes de profs parents font leur boulot tout à fait bien et parfois même en se montrant plus disponibles et impliqués que des gens sans gamins: je parle là seulement de ceux qui effectivement font tout le temps passer leur casquette de parent avant celle de prof et considèrent que l'institution et leurs collègues doivent faire de même.
- A TuinVénérable
pulcinella a écrit:
Et, personnellement, dans mon collège, je me sens très mal vue par mes collègues qui n'ont pas d'enfants quand j'ose dire que telle ou telle réunion me cause beaucoup de soucis d'organisation si bien que je ne dis plus rien car je me prends des réflexions très désagréables qui suggèrent que je néglige mon travail.
[Humour ON] C'est bon laisse-les dire. Ils sont bien tranquilles quand ils rentrent chez eux, il n'y a pas la corvée de faire manger l(es) enfant(s), les laver, leur faire faire les devoirs, et ensuite la préparation de cours. Ils rentrent chez eux et mettent les pieds sous la table. [Humour OFF]
J'ai du mal à comprendre ces histoires de jalousie que vous relatez ici, chacun se gère bien comme il l'entend. J'ai surtout l'impression de gens célibataires qui ne voudraient pas ou plus l'être, ou de gens divorcés que leur situation gonfle, et qui sont envieux et qui trouvent à redire.
Les gens que je connais qui sont célibataires par choix sont globalement sympas et ouverts d'esprit, ils ne sont pas dans ces considérations.
Les gens qui ont une famille ont en effet plus de mal globalement à gérer l'ensemble, et c'est une évidence. Quand on a pas que soi à s'occuper forcément ça bouffe du temps qu'on aimerait parfois passer à autre chose. En même temps c'est bien aussi car on partage des moments avec sa famille qu'on n'aurait pas forcément si on était seul. Et le temps qui reste on l'emploie au mieux.
Je ne vois pas vraiment le lien avec le fait d'être ou pas professeur principal selon qu'on a ou pas des enfants, comme j'ai pu lire plus haut De plus je ne vois pas trop où est la corvée de la chose, ce n'est pas pire que les réunions inutiles où on sort en n'étant pas plus avancé qu'en y arrivant. Là il faudra m'expliquer.
- mathmaxExpert spécialisé
Audrey a écrit:
Si le fait d'être Parent empêche le fait de faire son boulot correctement, ne serait-ce qu'en partie (la partie du job de profs qui se passe entre adultes) ou pèse sur le travail des autres (pour l'edt ou les horaires de réunion ou les responsabilités qu'il faut bien confier à quelqu'un), ce n'est pas normal.
Tout à fait d'accord : il faut dans ce cas s'interroger sur l'organisation dudit travail et l'adapter aux personnes, que ce soit ans la fonction publique ou le privé.
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Albert Einstein
- User5899Demi-dieu
En principe, il faut y aller. "Jour sans cours" n'est pas "jour libre" et on ne pourrait organiser aucune formation si l'on devait tenir compte des disponibilités de chacun. Mais comme la vie existe en-dehors des bahuts, je constate que beaucoup de mes collègues femmes et un de mes collègues hommes viennent à ce genre de convocation avec leurs mouflets, qui se tiennent plus ou moins tranquilles, mais tout le monde comprend et je n'ai jamais entendu de paroles désagréables de qui que ce soit. Un enfant, ça ne se range pas dans un tiroir, et payer un extra, à supposer qu'on le trouve, ce n'est plus forcément dans nos moyens.doctor who a écrit:Je suis convoqué deux mercredi (dont le 1er dans - de 15 jours) pour suivre une formation au sein de mon établissement. Or, je ne travaille jamais ce jour-là cette année.
Suis-je obligé d'y aller, sachant que j'ai de gros problèmes de garde d'enfant.?
Merci de votre aide (et dsl si le sujet fait doublon, mais je n'en ai pas trouvé de déjà ouvert).
Audrey, je ne vois pas pourquoi, avec le mercredi travaillé dans les écoles, les mères de famille seraient aujourd'hui prioritaires pour le mercredi matin.
Tamerlan, les rectorats deviennent de plus en plus vindicatifs pour les absences en stage. A Besançon, par exemple, plus moyen de signer un état de présence matin et soir sur la même feuille et toute absence doit être justifiée auprès du recteur par voie hiérarchique, depuis le secrétariat du bahut. Trop d'abus passés
Cléroli, pas besoin d'une nouvelle majorité pour que nous soyons convoqués en stage sur les vacances : comme tout salarié, nous avons cinq semaines de congés payés par an. ET nous sommes dispensés de cours pendant les vacances intermédiaires des élèves. "Dispensés de cours"
- mathmaxExpert spécialisé
Même le Figaro le dit !
Le Figaro a écrit: Des mesures simples et rapides peuvent être mises en place par les entreprises, sans que cela ne perturbe l'organisation interne : par exemple autoriser les employés à télétravailler depuis chez eux une ou deux demi-journées par semaine peut déjà faire une grande différence pour l'équilibre vie pro/vie perso.
Mais le travail flexible ne se résume pas uniquement au télétravail, il s'agit aussi bien souvent de bon sens, et de faire un effort pour adapter les horaires de travail aux impératifs personnels de ses employés, le tout bien entendu dans un cadre bien défini, et régi par des règles pour empêcher les abus. Eviter de caler des réunions en tout début de matinée ou fin de journée serait une piste facile à explorer.
Enfin, il convient de sensibiliser le management à l'existence de ces nouveaux modes de travail, afin d'une part qu'ils dissocient « présence physique des employés » et « productivité », et d'autre part qu'ils fournissent les outils (de collaboration et de reporting) et le cadre nécessaire à leurs collaborateurs pour que ces derniers puissent travailler de manière productive, tout en faisant face à leurs impératifs
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- eleonore69Érudit
Cripure a écrit:En principe, il faut y aller. "Jour sans cours" n'est pas "jour libre" et on ne pourrait organiser aucune formation si l'on devait tenir compte des disponibilités de chacun. Mais comme la vie existe en-dehors des bahuts, je constate que beaucoup de mes collègues femmes et un de mes collègues hommes viennent à ce genre de convocation avec leurs mouflets, qui se tiennent plus ou moins tranquilles, mais tout le monde comprend et je n'ai jamais entendu de paroles désagréables de qui que ce soit. Un enfant, ça ne se range pas dans un tiroir, et payer un extra, à supposer qu'on le trouve, ce n'est plus forcément dans nos moyens.doctor who a écrit:Je suis convoqué deux mercredi (dont le 1er dans - de 15 jours) pour suivre une formation au sein de mon établissement. Or, je ne travaille jamais ce jour-là cette année.
Suis-je obligé d'y aller, sachant que j'ai de gros problèmes de garde d'enfant.?
Merci de votre aide (et dsl si le sujet fait doublon, mais je n'en ai pas trouvé de déjà ouvert).
Je le fais de temps en temps surtout en fin d'année lorsqu'on se tape les réunions destinées à nous occuper avant le bac... Il y a une dizaine d'années on avait une semaine tranquille avant le bac maintenant on a des réunions sans intérêt... Autrement, si cette réunion ce stage me posent vraiment trop de problèmes, je les zappe sans scrupules... je ne suis pas une nonne laïque.
- CleroliDoyen
Comment sont réparties ces 5 semaines ? Si tu as raison, un gouvernement peut donc décréter que les petites vacances remplissent ce rôle et exiger que nous passions l'été à faire des cours de soutien ou assister à de la formationCripure a écrit:Cléroli, pas besoin d'une nouvelle majorité pour que nous soyons convoqués en stage sur les vacances : comme tout salarié, nous avons cinq semaines de congés payés par an. ET nous sommes dispensés de cours pendant les vacances intermédiaires des élèves. "Dispensés de cours"
- Thalia de GMédiateur
Une formatrice nous a dit un jour : nous avons 5 semaines de congés payés + des périodes de chômage technique, puisque nous n'avons pas d'élèves devant nous.
J'ai trouvé que c'était bien vu.
J'ai trouvé que c'était bien vu.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- musaNeoprof expérimenté
Euh le mercredi travaillé dans les écoles ne soulage pas entièrement les parents. Pour ma part, à temps partiel 50%, je bosse 4h le mercredi (pas de pot me direz-vous mais étant TZR, je prends l'emploi du temps comme il est) et finis à midi tandis que mes mouflets sont dehors à 11h 20. Je suis obligée de payer quelqu'un pour aller les chercher. C'était ma contribution passionnante!Cripure a écrit:Audrey, je ne vois pas pourquoi, avec le mercredi travaillé dans les écoles, les mères de famille seraient aujourd'hui prioritaires pour le mercredi matin.
- eleonore69Érudit
Cripure a écrit:En principe, il faut y aller. "Jour sans cours" n'est pas "jour libre" et on ne pourrait organiser aucune formation si l'on devait tenir compte des disponibilités de chacun. Mais comme la vie existe en-dehors des bahuts, je constate que beaucoup de mes collègues femmes et un de mes collègues hommes viennent à ce genre de convocation avec leurs mouflets, qui se tiennent plus ou moins tranquilles, mais tout le monde comprend et je n'ai jamais entendu de paroles désagréables de qui que ce soit. Un enfant, ça ne se range pas dans un tiroir, et payer un extra, à supposer qu'on le trouve, ce n'est plus forcément dans nos moyens.doctor who a écrit:Je suis convoqué deux mercredi (dont le 1er dans - de 15 jours) pour suivre une formation au sein de mon établissement. Or, je ne travaille jamais ce jour-là cette année.
Suis-je obligé d'y aller, sachant que j'ai de gros problèmes de garde d'enfant.?
Merci de votre aide (et dsl si le sujet fait doublon, mais je n'en ai pas trouvé de déjà ouvert).
Audrey, je ne vois pas pourquoi, avec le mercredi travaillé dans les écoles, les mères de famille seraient aujourd'hui prioritaires pour le mercredi matin.
Tamerlan, les rectorats deviennent de plus en plus vindicatifs pour les absences en stage. A Besançon, par exemple, plus moyen de signer un état de présence matin et soir sur la même feuille et toute absence doit être justifiée auprès du recteur par voie hiérarchique, depuis le secrétariat du bahut. Trop d'abus passés
Cléroli, pas besoin d'une nouvelle majorité pour que nous soyons convoqués en stage sur les vacances : comme tout salarié, nous avons cinq semaines de congés payés par an. ET nous sommes dispensés de cours pendant les vacances intermédiaires des élèves. "Dispensés de cours"
Il faut aller les récupérer à 11h30
- cignusNiveau 5
Cléroli a écrit:Comment sont réparties ces 5 semaines ? Si tu as raison, un gouvernement peut donc décréter que les petites vacances remplissent ce rôle et exiger que nous passions l'été à faire des cours de soutien ou assister à de la formationCripure a écrit:Cléroli, pas besoin d'une nouvelle majorité pour que nous soyons convoqués en stage sur les vacances : comme tout salarié, nous avons cinq semaines de congés payés par an. ET nous sommes dispensés de cours pendant les vacances intermédiaires des élèves. "Dispensés de cours"
Eh oui, il faut cesser de voir les vacances comme des congés payés... Nous sommes en vacances parce que nous n'avons pas les élèves devant nous.
D'ailleurs, c'est bien pour cela que l'on est convoqué pour le BAC (par exemple) jusqu'au 10-11-12-13 juillet...
Et avec la réforme des statuts, vous allez voir que la porte est grande ouverte pour que : un max de réunion aient lieux pendant les vacances, on soit obligé de faire du soutient / stages approfondissement / langues / EPI etc... pendant les vacances...
Ou qu'avec une réforme des rythmes, par décret il soit décidé que l'année scolaire n'est plus de 36 semaines mais de 40 par exemples (ce qui est à mon avis l'étape à venir après réforme collège et rythme...) et nous seront obligés de faire 40 semaines sans être payés plus...
Ne vous inquiétez pas, quand on peut imaginer le pire... le pire arrivera un jour. Et vous verrez que certains de nos collègues (par exemple ceux trouvent cette réforme du collège géniale) trouveront cela normal et super ! (c'est pour le bien des nenfants)
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2014-20xx : Maths Tx Je m'éclate au collège...
2013-2014 : Maths R2 - 2nde - 1STMG - TSTMG - BTS CGO
2012-2013 : Maths R1 - 6èmes + 4èmes
2011-2012 : SII-SIN - 1ère STI2D + T-STI
1995-2011 : G. Electronique - 2nde-1ère-Tales-BTS-Licence-Ecoles_ingé
- CNFANiveau 10
J'ai bien compris que nous ne sommes pas en vacances mais que c'est une période chômée et que par conséquent, notre salaire est payé pendant 10 moins lissé sur 12... mais si nous travaillons en été, juillet et août ne sera plus chômé et devra être payé, non?
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