- doctor whoDoyen
Je suis convoqué deux mercredi (dont le 1er dans - de 15 jours) pour suivre une formation au sein de mon établissement. Or, je ne travaille jamais ce jour-là cette année.
Suis-je obligé d'y aller, sachant que j'ai de gros problèmes de garde d'enfant.?
Merci de votre aide (et dsl si le sujet fait doublon, mais je n'en ai pas trouvé de déjà ouvert).
Suis-je obligé d'y aller, sachant que j'ai de gros problèmes de garde d'enfant.?
Merci de votre aide (et dsl si le sujet fait doublon, mais je n'en ai pas trouvé de déjà ouvert).
_________________
Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- AnaxagoreGuide spirituel
Vas-y avec les minots.
...
Sans rire, il me semble qu'il faut y aller. On va attendre l'avis des spécialistes.
...
Sans rire, il me semble qu'il faut y aller. On va attendre l'avis des spécialistes.
_________________
"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- Thalia de GMédiateur
Mon pauvre doctor who, le nombre de journées de formations suivies des jours où je ne travaillais pas.
Je crains que tu ne doives trouver une solution pour tes enfants.
Je crains que tu ne doives trouver une solution pour tes enfants.
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- InvitéInvité
Est-ce une formation disciplinaire ou une formation pour tous les collègues de l'établissement? Dans le 2ème cas, discute avec le CDE pour voir ce qu'il en pense
Si vraiment, ça t'est impossible. Préviens le formateur et tu n'y vas pas.
Si vraiment, ça t'est impossible. Préviens le formateur et tu n'y vas pas.
- EU1Fidèle du forum
un jour sans aller au lycée ne veut pas dire un jour sans travail
- pulcinellaNiveau 5
Cela m'est arrivé bien souvent d'avoir des formations, des réunions ou de faire passer des oraux d'HDA, des oraux de rapports de stage des jours où je ne travaillais pas et j'ai trois jeunes enfants et, à chaque fois, c'était la galère. Une fois, à une réunion de fin d'année (mercredi matin, je ne bossais pas), j'ai emmené mon fils de 5 ans (J'avais demandé l'autorisation). J'avais apporté des jeux de société, du coloriage pour l'occuper et c'était juste une réunion entre collègues... Mais c'est vrai que ce n'est pas évident et cela m'a toujours frustré ces réunions à répétition en dehors de mes heures de travail : je sais que cela fait aussi partie de notre service mais quand cela se répète et qu'il y a à chaque fois des soucis de garde d'enfants... Quelle galère !
- IsidoriaDoyen
Un jour de "pause" dans l'emploi du temps ne signifie pas un jour sans obligation de service. Si c'est une formation avec convocation, il faut y aller.
- AudreyOracle
Ouaip... il faut y aller.
Après, une remarque me vient, quand même, en lisant ce fil et en laissant filer ma pensée...ok, certains choisissent d'être profs parce qu'ils veulent pouvoir se libérer un max de temps avec leurs enfants... ok, c'est bien de pouvoir savoir longtemps à l'avance comment s'organiser pour faire garder ses gosses...
Mais plus le temps passe, (et ma remarque ne concerne pas Doctor who ou quiconque en particulier ici..) et plus j'en ai ras la casquette de voir que quand un collègue a des gosses, on lui arrange son emploi du temps, on lui donne systématiquement le mercredi matin ou presque, on ne lui impose pas d'être PP, on le convoque pas aux réunions à la con...
Et si on fait toutes ces choses que les collègues célibs sans enfants comme moi subissent régulièrement, j'en vois un paquet qui se sentent en position légitime d'aller brandir leur parentalité comme excuse à tout...
Désolée, c'était mon coup de gueule du week-end... mais sérieusement, l'EN crée de sacrées inégalités entre les profs selon leur situation personnelle, et c'est une question de fond, je trouve.
Après, une remarque me vient, quand même, en lisant ce fil et en laissant filer ma pensée...ok, certains choisissent d'être profs parce qu'ils veulent pouvoir se libérer un max de temps avec leurs enfants... ok, c'est bien de pouvoir savoir longtemps à l'avance comment s'organiser pour faire garder ses gosses...
Mais plus le temps passe, (et ma remarque ne concerne pas Doctor who ou quiconque en particulier ici..) et plus j'en ai ras la casquette de voir que quand un collègue a des gosses, on lui arrange son emploi du temps, on lui donne systématiquement le mercredi matin ou presque, on ne lui impose pas d'être PP, on le convoque pas aux réunions à la con...
Et si on fait toutes ces choses que les collègues célibs sans enfants comme moi subissent régulièrement, j'en vois un paquet qui se sentent en position légitime d'aller brandir leur parentalité comme excuse à tout...
Désolée, c'était mon coup de gueule du week-end... mais sérieusement, l'EN crée de sacrées inégalités entre les profs selon leur situation personnelle, et c'est une question de fond, je trouve.
- pulcinellaNiveau 5
Audrey a écrit:Ouaip... il faut y aller.
Après, une remarque me vient, quand même, en lisant ce fil et en laissant filer ma pensée...ok, certains choisissent d'être profs parce qu'ils veulent pouvoir se libérer un max de temps avec leurs enfants... ok, c'est bien de pouvoir savoir longtemps à l'avance comment s'organiser pour faire garder ses gosses...
Mais plus le temps passe, (et ma remarque ne concerne pas Doctor who ou quiconque en particulier ici..) et plus j'en ai ras la casquette de voir que quand un collègue a des gosses, on lui arrange son emploi du temps, on lui donne systématiquement le mercredi matin ou presque, on ne lui impose pas d'être PP, on le convoque pas aux réunions à la con...
Et si on fait toutes ces choses que les collègues célibs sans enfants comme moi subissent régulièrement, j'en vois un paquet qui se sentent en position légitime d'aller brandir leur parentalité comme excuse à tout...
Désolée, c'était mon coup de gueule du week-end... mais sérieusement, l'EN crée de sacrées inégalités entre les profs selon leur situation personnelle, et c'est une question de fond, je trouve.
Je suis professeur depuis 18 ans.Je n'ai pas choisi d'être prof pour " me libérer un max de temps avec mes enfants", pour reprendre l'expression d'Audrey.
J'ai choisi ce métier par vocation. Quand j'ai passé mon Capes, je disais même que je ne voulais pas me marier ni avoir d'enfants.
Maintenant, j'ai trois jeunes enfants : je suis professeur mais aussi maman. J'aime mon métier mais ma priorité, c'est mes enfants ! Oui, je me réjouis que mon métier me permette de concilier ma vie familiale et ma vie professionnelle. Est-ce une honte ?
Non, je n'ai pas l'impression d'être privilégiée par ma "parentalité" ! Je termine assez tôt tous les jours pour pouvoir récupérer mes enfants après l'école c'est vrai, j'ai cet "avantage" : en contre partie, ma principale m'a dit qu'elle ne me donnait pas de salle "à cause de mon emploi du temps" et je suis la seule du collège à être dans ce cas et j'ai mal au dos à force de devoir toujours transvaser mes affaires d'une salle à l'autre.
Je n'ai en outre que 15 minutes pour manger, donc je ne mange pas, pas le temps (Je travaille sur les deux services de cantine à ma demande pour pouvoir avoir une chance de terminer à temps pour aller récupérer mes enfants après l'école.). Je termine assez tôt dans l'après-midi mais je bosse absolument TOUS les jours, y compris le mercredi matin et je commence chaque jour à 8h20... Suis-je donc avantagée dans mon emploi du temps parce que j'ai trois enfants ? Je ne pense pas, sincèrement.
J'ai aussi 2 HSA et je suis PP et je suis convoquée comme les autres aux nombreuses réunions. J'ai donc du mal à comprendre les assertions d'Audrey (dont, par ailleurs, j'admire énormément l'engagement).
A l'inverse, j'en ai ras le bol de mes collègues célibataires qui demandent systématiquement à ce que les réunions soient placées en fin d'après-midi quand ça les arrange EUX, j'en ai marre des collègues célibataires et sans enfants qui me jugent négativement lorsque j'ose murmurer que je ne sais pas comment je vais faire pour assister à la réunion, j'en ai marre de ceux qui pensent qu'on ne doit pas avoir de vie en dehors du collège. Je sais parfois que je vais avoir une réunion moins d'une semaine avant. Comment puis-je faire pour m'organiser ? Je n'ai pas de famille proche, mon mari bosse dans le privé et rentre tard. Les réunions au collège se multiplient en fin d'après-midi : parfois, j'avais programmé un rdv chez l'ophtalmo (4 mois à l'avance) ou chez l'orthodontiste pour mes enfants et, moins d' une semaine avant, j'apprends que j'ai une réunion au collège et je dois y aller. Ou alors, c'est pendant le cours de solfège de mon fils ou pendant le piano de ma fille ou pendant la séance d'orthophoniste de mon dernier.
Je n'ose plus rien dire parce que, quand j'ose me permettre de dire que je ne sais pas si je pourrais venir à la énième réunion, je me fais regarder de haut par les collègues justement sans enfants qui me clament que, évidemment, si tout le monde réagit comme moi, le collège ne pourrait plus fonctionner... Oui, on m'a dit cela encore cette année et je viens pourtant aux réunions... Quitte à, désespérée et angoissée, laisser seuls à la maison mes trois enfants.
Mais, mince, la vie d'enseignant n'est pas un sacerdoce. Je ne me suis pas vouée au célibat ! Je suis aussi mère de famille. J'ai le droit d'avoir une autre priorité que mes élèves auxquels je suis pourtant aussi attachée. Je n'ai pas choisi ce métier pour passer du temps avec mes enfants mais, maintenant que j'ai des enfants, je voudrais pouvoir dire, sans qu'on me jette la pierre, que ma priorité, ce n'est pas le collège mais mes enfants ! Certains de mes collègues n'ont pas d'enfants et se consacrent pleinement au collège : c'est leur droit ! Mais j'aimerais aussi qu'on puisse comprendre que d'autres, comme moi, puissent trouver important de concilier vie familiale et professionnelle et, quand je lis "certains choisissent d'être profs parce qu'ils veulent pouvoir se libérer un max de temps avec leurs enfants", je trouve cela particulièrement injuste ! Pour moi, c'est un manque de respect, de tolérance et de compréhension. On est prof alors on n'a pas le droit à une vie de famille et on doit être dispo pour les réunions qui se multiplient de plus en plus. Et je ne parle pas des réunions avec les parents et des remises des bulletins le samedi matin...
J'en ai marre, et c'est ce que je subis de plus en plus, d'être avertie au dernier moment des réunions, d'avoir mal au ventre d'angoisse parce que je ne sais pas comment je vais faire avec mes enfants, d'avoir le sentiment, de plus en plus, de devoir être entièrement au service de mon établissement, et de me faire mal juger et de me sentir méprisée de la part de certains de mes collègues quand j'ose exprimer mes difficultés de mère de famille face à la multiplication des réunions.
Désolée, c'était aussi mon coup de gueule du week-end.
- IsidoriaDoyen
pulcinella, je crois que tu surinterprètes ce qu'a dit Audrey.
En aucun cas tu ne dois te sentir visée par ses remarques! On ne sait pas comment tu travailles et ce que tu fais. Le fait est que le genre de remarque "je ne vais pas à la réunion pour mes enfants" on l'entend tout le temps, au moment des répartitions de services (ah non, je ne prends pas de classe à examen j'ai des enfants), des emplois du temps (je veux mon mercredi/vendredi après midi, que sais-je pour mes enfants), pour les réunions, les surveillances d'examen,...
Mais dans le privé, c'est pire! On ne te demande pas ton avis, tu n'as pas d'emploi du temps arrangeant!
Eh puis qui te dit que nous sommes célibataires, sans vie, sans enfant, sans rien? On a la vie qu'on a et tes remarques sont un peu difficiles à encaisser. Tu as choisi d'avoir des enfants, nous avons fait ce choix ou un autre et on l'assume.
Nous avons aussi fait le choix de travailler dans le public, et le sens du service public, c'est de respecter ses engagements. Réunion sur le "temps libre" ou pas.
En aucun cas tu ne dois te sentir visée par ses remarques! On ne sait pas comment tu travailles et ce que tu fais. Le fait est que le genre de remarque "je ne vais pas à la réunion pour mes enfants" on l'entend tout le temps, au moment des répartitions de services (ah non, je ne prends pas de classe à examen j'ai des enfants), des emplois du temps (je veux mon mercredi/vendredi après midi, que sais-je pour mes enfants), pour les réunions, les surveillances d'examen,...
Mais dans le privé, c'est pire! On ne te demande pas ton avis, tu n'as pas d'emploi du temps arrangeant!
Eh puis qui te dit que nous sommes célibataires, sans vie, sans enfant, sans rien? On a la vie qu'on a et tes remarques sont un peu difficiles à encaisser. Tu as choisi d'avoir des enfants, nous avons fait ce choix ou un autre et on l'assume.
Nous avons aussi fait le choix de travailler dans le public, et le sens du service public, c'est de respecter ses engagements. Réunion sur le "temps libre" ou pas.
- pulcinellaNiveau 5
Il me semble, mais je ne me suis pas relue, que j'ai indiqué "certains de MES collègues sans enfants" et il me semble que j'ai évoqué ce que je vivais personnellement dans MON établissement.
Ensuite, c'est Audrey qui, elle même, dans son message dit : "les collègues célibs sans enfants comme moi ".
Donc, je ne comprends pas la remarque : "Eh puis qui te dit que nous sommes célibataires, sans vie, sans enfant, sans rien? On a la vie qu'on a et tes remarques sont un peu difficiles à encaisser. "
Ensuite, je n'attaque personne.
Je parlais de mon vécu, de ma situation, de mon ressenti.
Audrey (que je respecte et que j'admire profondément car je lis régulièrement ses messages et je suis impressionnée par son dynamisme) écrivait, me semblait-il, que certains choisissent ce métier pour passer du temps avec leurs enfants et que certains brandissaient leur parentalité pour avoir des avantages.
Je répondais que j'ai le droit d'aimer mon métier mais de préférer mes enfants. Je ne me sens pas avantagée par ma parentalité, bien au contraire.
Et, personnellement, dans mon collège, je me sens très mal vue par mes collègues qui n'ont pas d'enfants quand j'ose dire que telle ou telle réunion me cause beaucoup de soucis d'organisation si bien que je ne dis plus rien car je me prends des réflexions très désagréables qui suggèrent que je néglige mon travail, voire que je n'ai pas de conscience professionnelle... (J'aurais peut-être aussi dû ne rien écrire...) Mais j'aimerais que, parfois, les collègues qui n'ont pas d'enfant (en général) se mettent à la place des collègues qui ont de jeunes enfants et qui doivent venir à répétition à des réunions prévues parfois au dernier moment. C'est source d'angoisse, de stress.
- AudreyOracle
Pulcinella, ne raisonne pas par rapport à ton cas particulier.
Je t'assure, si on regarde un peu partout, y compris hors de son établissement, que les situations que j'évoque sont nombreuses.
Encore une fois, je ne visais personne directement.
C'est une situation que j'interroge.
Les collègues qui disent qu'ils ont choisi d'être profs pour avoir une vie de famille plus tranquille, je ne l'ai pas inventé. Désolée. Tout comme tu n'as pas inventé ta situation, et les remarques que tu entends de certains collègues. Des "femmes de médecin", y en a un paquet dans la profession... ne t'es-tu jamais demandé pourquoi la profession est si féminisée? Y a pas besoin de chercher bien loin la réponse...parmi d'autres facteurs, certes, mais l'idée selon laquelle on peut "concevoir son emploi du temps", ou l'arranger au mieux, et le fait d'avoir les vacances scolaires ne sont pas négligeables dans les motivations, je pense...
Il n'empêche que... en tant que prof, en tant que fonctionnaire, on est effectivement mobilisable de Lundi 8h à Vendredi 17h (ou le samedi selon les bahuts)... c'est comme ça. Enfant ou pas. Et dans le privé, je pense que les collègues n'ont pas souvent la possibilité d'avoir leur mercredi ou la possibilité de quitter le boulot pour être à l'école à 16h...
Notre service n'est pas fait que de 18h devant élèves.
Ok, les réunions se multiplient, et c'est une plaie, mais que fais-tu quand les collègues avec enfants ne sont jamais dispos à 17h et que toi, tu as cours tous les jours à 13h, et qu'il est donc impossible de faire une réunion à midi? Je n'ai pas choisi d'en faire plus dans mon collège que ce qu'il faut, je ne veux faire que le nécessaire. Eh bien rien que pour le nécessaire, c'est pas toujours facile. Et crois-moi, je vois très bien la différence entre une collègue avec 3 gosses qui fait ce qu'elle peut et doit et même plus (et plus que moi), et une autre qui n'est jamais dispo pour quoi que ce soit parce qu'elle a un enfant. Comment travailler en équipe (parce que oui, il faut quand même un peu de travail en équipe pour suivre les élèves et coordonner certaines choses) avec des collègues qui ne sont jamais là, ni devant leur boîte mail pro, et courent hors du collège dès que la fin de l'edt s'annonce?
Maintenant, nieras-tu que les gens qui ne peuvent avoir d'enfants (stériles, gays, ou célibs..) sont pénalisés en terme de mutation? Plus difficile, là, je pense...même si je comprends qu'on puisse rapprocher les familles séparées... disons qu'à un moment, on a quand même du mal à comprendre le fait de se voir systématiquement grillé au jeu des muts parce qu'on n'a pas d'ovules ou de spermatozoïdes à disposition... ;-)
Bref... une chose est sûre: tu n'as pas besoin de préciser que tu apprécies mon "engagement" pour me répondre, même si tu es en désaccord avec moi. Pas besoin de me passer la brosse à reluire... j'accepte le débat, la contestation, sans aucun souci.
Je t'assure, si on regarde un peu partout, y compris hors de son établissement, que les situations que j'évoque sont nombreuses.
Encore une fois, je ne visais personne directement.
C'est une situation que j'interroge.
Les collègues qui disent qu'ils ont choisi d'être profs pour avoir une vie de famille plus tranquille, je ne l'ai pas inventé. Désolée. Tout comme tu n'as pas inventé ta situation, et les remarques que tu entends de certains collègues. Des "femmes de médecin", y en a un paquet dans la profession... ne t'es-tu jamais demandé pourquoi la profession est si féminisée? Y a pas besoin de chercher bien loin la réponse...parmi d'autres facteurs, certes, mais l'idée selon laquelle on peut "concevoir son emploi du temps", ou l'arranger au mieux, et le fait d'avoir les vacances scolaires ne sont pas négligeables dans les motivations, je pense...
Il n'empêche que... en tant que prof, en tant que fonctionnaire, on est effectivement mobilisable de Lundi 8h à Vendredi 17h (ou le samedi selon les bahuts)... c'est comme ça. Enfant ou pas. Et dans le privé, je pense que les collègues n'ont pas souvent la possibilité d'avoir leur mercredi ou la possibilité de quitter le boulot pour être à l'école à 16h...
Notre service n'est pas fait que de 18h devant élèves.
Ok, les réunions se multiplient, et c'est une plaie, mais que fais-tu quand les collègues avec enfants ne sont jamais dispos à 17h et que toi, tu as cours tous les jours à 13h, et qu'il est donc impossible de faire une réunion à midi? Je n'ai pas choisi d'en faire plus dans mon collège que ce qu'il faut, je ne veux faire que le nécessaire. Eh bien rien que pour le nécessaire, c'est pas toujours facile. Et crois-moi, je vois très bien la différence entre une collègue avec 3 gosses qui fait ce qu'elle peut et doit et même plus (et plus que moi), et une autre qui n'est jamais dispo pour quoi que ce soit parce qu'elle a un enfant. Comment travailler en équipe (parce que oui, il faut quand même un peu de travail en équipe pour suivre les élèves et coordonner certaines choses) avec des collègues qui ne sont jamais là, ni devant leur boîte mail pro, et courent hors du collège dès que la fin de l'edt s'annonce?
Maintenant, nieras-tu que les gens qui ne peuvent avoir d'enfants (stériles, gays, ou célibs..) sont pénalisés en terme de mutation? Plus difficile, là, je pense...même si je comprends qu'on puisse rapprocher les familles séparées... disons qu'à un moment, on a quand même du mal à comprendre le fait de se voir systématiquement grillé au jeu des muts parce qu'on n'a pas d'ovules ou de spermatozoïdes à disposition... ;-)
Bref... une chose est sûre: tu n'as pas besoin de préciser que tu apprécies mon "engagement" pour me répondre, même si tu es en désaccord avec moi. Pas besoin de me passer la brosse à reluire... j'accepte le débat, la contestation, sans aucun souci.
- pulcinellaNiveau 5
"tu n'as pas besoin de préciser que tu apprécies mon "engagement" pour me répondre, même si tu es en désaccord avec moi. Pas besoin de me passer la brosse à reluire..."
Je n'étais pas hypocrite, c'était vrai. Je profitais de ce "débat" pour te faire part de mon admiration sur ton engagement, en particulier sur les LCA qui sont aussi ma discipline. Je ne cherchais pas à "passer la brosse à reluire", désolée...
Je n'étais pas hypocrite, c'était vrai. Je profitais de ce "débat" pour te faire part de mon admiration sur ton engagement, en particulier sur les LCA qui sont aussi ma discipline. Je ne cherchais pas à "passer la brosse à reluire", désolée...
- AudreyOracle
Je n'ai pas dit que tu étais hypocrite, voyons!!!! :shock:
C'est la collision de l'argumentation avec les "compliments" qui sonnait très étrangement, en tout cas.
Mais deux fois de suite, dans des messages différents... je ne suis pas une idole, une icône, un truc intouchable, que sais-je...
Merci de tes mots gentils quand même.
C'est la collision de l'argumentation avec les "compliments" qui sonnait très étrangement, en tout cas.
Mais deux fois de suite, dans des messages différents... je ne suis pas une idole, une icône, un truc intouchable, que sais-je...
Merci de tes mots gentils quand même.
- BlackMailExpert
Audrey a écrit:
Maintenant, nieras-tu que les gens qui ne peuvent avoir d'enfants (stériles, gays, ou célibs..) sont pénalisés en terme de mutation?
Ou les gens qui n'en veulent pas, même s'ils ont le kit complet pour en fabriquer un.
Si si, on existe :lol: .
_________________
- Spoiler:
I'm watching you.
- JacqGuide spirituel
Les collègues qu'on ne voit jamais, qui filent dès la fin des cours, qui ne viennent jamais aux réunions, nous en trouveront toujours, parmi ceux qui ont de jeunes enfants et parmi ceux qui n'en ont pas ou plus (plus à la maison).
Pour les emploi du temps, c'est au CdE d'avoir une attitude équilibrée entre les désirs de chacun (enfants, pas enfants, résidence personnelle très éloignée, etc...).
Pour cette journée de formation un jour où tu ne travailles pas, Doc Who, comme indiqué, les jours où nous ne sommes pas devant élèves au lycée ne sont pas officiellement des jours "sans travail". Donc normalement, il faut y aller.
Deux façons de voir (je ne parle plus de Doc Who en particulier mais je généralise) :
- j'ai un jour sans cours donc je peux garder mes enfants et c'est pénible d'avoir deux, trois, ou quatre fois même, dans une année à trouver une solution pour garder mes enfants (famille, ou financer une personne),
- j'ai un jour sans cours dans la semaine, et c'est génial car toute l'année je n'ai pas à m'organiser ou à financer leur garde sauf exception.... ces trois 2 ou 3 ou 4 jours.
Pour les emploi du temps, c'est au CdE d'avoir une attitude équilibrée entre les désirs de chacun (enfants, pas enfants, résidence personnelle très éloignée, etc...).
Pour cette journée de formation un jour où tu ne travailles pas, Doc Who, comme indiqué, les jours où nous ne sommes pas devant élèves au lycée ne sont pas officiellement des jours "sans travail". Donc normalement, il faut y aller.
Deux façons de voir (je ne parle plus de Doc Who en particulier mais je généralise) :
- j'ai un jour sans cours donc je peux garder mes enfants et c'est pénible d'avoir deux, trois, ou quatre fois même, dans une année à trouver une solution pour garder mes enfants (famille, ou financer une personne),
- j'ai un jour sans cours dans la semaine, et c'est génial car toute l'année je n'ai pas à m'organiser ou à financer leur garde sauf exception.... ces trois 2 ou 3 ou 4 jours.
- CleroliDoyen
Oui mais à force de multiplier les stages sur les mercredis non travaillés, on habitue tout le monde à ce que les stages aient lieu en dehors des cours. D'ici 3 ans (nouvelle majorité au pouvoir), ils auront lieu systématiquement pendant les vacances scolaires et tout sera normal (après tout, les périodes de vacances sont des périodes où le travail se fait chez soi). Nous assistons depuis longtemps à une dégradation de nos conditions de travail et finalement, nous arrivons à la légitimerIsidoria a écrit:Un jour de "pause" dans l'emploi du temps ne signifie pas un jour sans obligation de service. Si c'est une formation avec convocation, il faut y aller.
- InvitéInvité
Entièrement d'accord avec Jacq. Attention aussi comme le souligne EU1 au titre très maladroit du fil qui tend à entériner l'idée que quand nous ne sommes pas devant élèves nous ne travaillons pas. Il s'agit de formules que nous mêmes avons souvent intériorisées... Il aurait mieux fallu "hors présence dans l'EPLE" ou "hors présence devant élèves". Par ailleurs je ne connais pas de textes qui précisent cela ce qui n'est sans doute pas un hasard :
- l'institution est hors des clous pour organiser une formation continue qui réponde vraiment au droit à la formation définie très précisément pour l'ensemble de la fonction publique. Quand elle restreint les budgets, c'est souvent sur le dos de la FC jusqu'à disparition parfois.
- l'attitude des collègues est souvent ambiguë vis à vis de celle-ci. On en réclame, mais on n'est pas content quand par hasard ça concerne des temps où on n'est pas devant élèves.
Le tout étant compliqué par le fait que même s'il s'agit d'une convocation signée par le recteur (donc qui en principe oblige) les services académiques ne mettent en général pas de pression pour que l'on s'y rende effectivement. Au pire ils envoient une notification de non présence au CDE pour que celui-ci vérifie la présence du collègue devant les élèves s'il avait cours.
Enfin ne sous-estimons pas les deux risques à fragiliser la FC :
- son affaiblissement voire sa disparition
- où tout simplement son passage sur les petites vacances ce qui est un vieux projet qui ne dort que d'un oeil dans les cartons ministériels.
Je pense donc qu'il faut y aller le plus possible par principe et le jour où on est vraiment bloqué profiter de cette petite souplesse que nous donne le système mais le moins possible.
- l'institution est hors des clous pour organiser une formation continue qui réponde vraiment au droit à la formation définie très précisément pour l'ensemble de la fonction publique. Quand elle restreint les budgets, c'est souvent sur le dos de la FC jusqu'à disparition parfois.
- l'attitude des collègues est souvent ambiguë vis à vis de celle-ci. On en réclame, mais on n'est pas content quand par hasard ça concerne des temps où on n'est pas devant élèves.
Le tout étant compliqué par le fait que même s'il s'agit d'une convocation signée par le recteur (donc qui en principe oblige) les services académiques ne mettent en général pas de pression pour que l'on s'y rende effectivement. Au pire ils envoient une notification de non présence au CDE pour que celui-ci vérifie la présence du collègue devant les élèves s'il avait cours.
Enfin ne sous-estimons pas les deux risques à fragiliser la FC :
- son affaiblissement voire sa disparition
- où tout simplement son passage sur les petites vacances ce qui est un vieux projet qui ne dort que d'un oeil dans les cartons ministériels.
Je pense donc qu'il faut y aller le plus possible par principe et le jour où on est vraiment bloqué profiter de cette petite souplesse que nous donne le système mais le moins possible.
- InvitéInvité
Cléroli a écrit:Oui mais à force de multiplier les stages sur les mercredis non travaillés, on habitue tout le monde à ce que les stages aient lieu en dehors des cours. D'ici 3 ans (nouvelle majorité au pouvoir), ils auront lieu systématiquement pendant les vacances scolaires et tout sera normal (après tout, les périodes de vacances sont des périodes où le travail se fait chez soi). Nous assistons depuis longtemps à une dégradation de nos conditions de travail et finalement, nous arrivons à la légitimerIsidoria a écrit:Un jour de "pause" dans l'emploi du temps ne signifie pas un jour sans obligation de service. Si c'est une formation avec convocation, il faut y aller.
Voici un objet légitime de luttes syndicales. Mais je ne pense pas que le fait de ne pas aller aux stages de manière individuelles soit un moyen de lutte, bien au contraire.
- Une passanteEsprit éclairé
J'ai beau avoir des enfants, ce qui me dérange surtout quand j'ai une réunion, ou une journée de formation un jour où je ne suis pas au lycée c'est que c'est pas un jour de "pause" dans ma semaine ! C'est un jour où je travaille chez moi, où je corrige des copies, où je prépare des cours.
Et c'est surtout ce qui me fait râler, parce que ma semaine de travail, je la fais déjà, au lycée ou chez moi, je travaille à temps complet ! Alors quand on me rajoute des réunions qui empiètent sur mon travail personnel, il faut bien que j'effectue ce travail à un moment où un autre. Une journée de formation en-dehors de mes cours signifie que ma charge de travail sur la semaine va être alourdie et que je vais devoir travailler le soir et/ou le week-end pour rattraper.... (ce que je suis déjà malheureusement très souvent obligée de faire)
Quant aux "aménagements" pour les collègues parents, je n'en vois pas davantage que pour les "convenances personnelles" (et on pourrait considérer les enfants comme des convenances personnelles).
Bref, au lieu de se diviser sur la question, il faudrait surtout râler sur l'augmentation du temps de travail !
Et c'est surtout ce qui me fait râler, parce que ma semaine de travail, je la fais déjà, au lycée ou chez moi, je travaille à temps complet ! Alors quand on me rajoute des réunions qui empiètent sur mon travail personnel, il faut bien que j'effectue ce travail à un moment où un autre. Une journée de formation en-dehors de mes cours signifie que ma charge de travail sur la semaine va être alourdie et que je vais devoir travailler le soir et/ou le week-end pour rattraper.... (ce que je suis déjà malheureusement très souvent obligée de faire)
Quant aux "aménagements" pour les collègues parents, je n'en vois pas davantage que pour les "convenances personnelles" (et on pourrait considérer les enfants comme des convenances personnelles).
Bref, au lieu de se diviser sur la question, il faudrait surtout râler sur l'augmentation du temps de travail !
- MarieLNeoprof expérimenté
Ce n'est pas tout à fait le sujet, mais ça m'énerve un peu de lire régulièrement ce genre de choses :
J'ai travaillé dix ans en entreprise, je connais très bien un certain nombre de cadres, et ma foi, oui, il est plus que possible de faire passer sa vie de famille avant une réunion, de protester quand elles ont lieu systématiquement en fin de journée, et d'obtenir son mercredi quand on a des enfants (ou pas d'ailleurs...).
Et pour en revenir au sujet, je partage personnellement cette vision présentée par Jacq : [quote="Jacq"- j'ai un jour sans cours dans la semaine, et c'est génial car toute l'année je n'ai pas à m'organiser ou à financer leur garde sauf exception.... ces trois 2 ou 3 ou 4 jours.][/quote]
Isidoria a écrit:pulcinella, je crois que tu surinterprètes ce qu'a dit Audrey.
En aucun cas tu ne dois te sentir visée par ses remarques! On ne sait pas comment tu travailles et ce que tu fais. Le fait est que le genre de remarque "je ne vais pas à la réunion pour mes enfants" on l'entend tout le temps, au moment des répartitions de services (ah non, je ne prends pas de classe à examen j'ai des enfants), des emplois du temps (je veux mon mercredi/vendredi après midi, que sais-je pour mes enfants), pour les réunions, les surveillances d'examen,...
Mais dans le privé, c'est pire! On ne te demande pas ton avis, tu n'as pas d'emploi du temps arrangeant!
Eh puis qui te dit que nous sommes célibataires, sans vie, sans enfant, sans rien? On a la vie qu'on a et tes remarques sont un peu difficiles à encaisser. Tu as choisi d'avoir des enfants, nous avons fait ce choix ou un autre et on l'assume.
Nous avons aussi fait le choix de travailler dans le public, et le sens du service public, c'est de respecter ses engagements. Réunion sur le "temps libre" ou pas.
Audrey a écrit:Pulcinella, ne raisonne pas par rapport à ton cas particulier.
Je t'assure, si on regarde un peu partout, y compris hors de son établissement, que les situations que j'évoque sont nombreuses.
Encore une fois, je ne visais personne directement.
C'est une situation que j'interroge.
Les collègues qui disent qu'ils ont choisi d'être profs pour avoir une vie de famille plus tranquille, je ne l'ai pas inventé. Désolée. Tout comme tu n'as pas inventé ta situation, et les remarques que tu entends de certains collègues. Des "femmes de médecin", y en a un paquet dans la profession... ne t'es-tu jamais demandé pourquoi la profession est si féminisée? Y a pas besoin de chercher bien loin la réponse...parmi d'autres facteurs, certes, mais l'idée selon laquelle on peut "concevoir son emploi du temps", ou l'arranger au mieux, et le fait d'avoir les vacances scolaires ne sont pas négligeables dans les motivations, je pense...
Il n'empêche que... en tant que prof, en tant que fonctionnaire, on est effectivement mobilisable de Lundi 8h à Vendredi 17h (ou le samedi selon les bahuts)... c'est comme ça. Enfant ou pas. Et dans le privé, je pense que les collègues n'ont pas souvent la possibilité d'avoir leur mercredi ou la possibilité de quitter le boulot pour être à l'école à 16h...
Notre service n'est pas fait que de 18h devant élèves.
Ok, les réunions se multiplient, et c'est une plaie, mais que fais-tu quand les collègues avec enfants ne sont jamais dispos à 17h et que toi, tu as cours tous les jours à 13h, et qu'il est donc impossible de faire une réunion à midi? Je n'ai pas choisi d'en faire plus dans mon collège que ce qu'il faut, je ne veux faire que le nécessaire. Eh bien rien que pour le nécessaire, c'est pas toujours facile. Et crois-moi, je vois très bien la différence entre une collègue avec 3 gosses qui fait ce qu'elle peut et doit et même plus (et plus que moi), et une autre qui n'est jamais dispo pour quoi que ce soit parce qu'elle a un enfant. Comment travailler en équipe (parce que oui, il faut quand même un peu de travail en équipe pour suivre les élèves et coordonner certaines choses) avec des collègues qui ne sont jamais là, ni devant leur boîte mail pro, et courent hors du collège dès que la fin de l'edt s'annonce?
Maintenant, nieras-tu que les gens qui ne peuvent avoir d'enfants (stériles, gays, ou célibs..) sont pénalisés en terme de mutation? Plus difficile, là, je pense...même si je comprends qu'on puisse rapprocher les familles séparées... disons qu'à un moment, on a quand même du mal à comprendre le fait de se voir systématiquement grillé au jeu des muts parce qu'on n'a pas d'ovules ou de spermatozoïdes à disposition... ;-)
Bref... une chose est sûre: tu n'as pas besoin de préciser que tu apprécies mon "engagement" pour me répondre, même si tu es en désaccord avec moi. Pas besoin de me passer la brosse à reluire... j'accepte le débat, la contestation, sans aucun souci.
Jacq a écrit:Les collègues qu'on ne voit jamais, qui filent dès la fin des cours, qui ne viennent jamais aux réunions, nous en trouveront toujours, parmi ceux qui ont de jeunes enfants et parmi ceux qui n'en ont pas ou plus (plus à la maison).
Pour les emploi du temps, c'est au CdE d'avoir une attitude équilibrée entre les désirs de chacun (enfants, pas enfants, résidence personnelle très éloignée, etc...).
Pour cette journée de formation un jour où tu ne travailles pas, Doc Who, comme indiqué, les jours où nous ne sommes pas devant élèves au lycée ne sont pas officiellement des jours "sans travail". Donc normalement, il faut y aller.
Deux façons de voir (je ne parle plus de Doc Who en particulier mais je généralise) :
- j'ai un jour sans cours donc je peux garder mes enfants et c'est pénible d'avoir deux, trois, ou quatre fois même, dans une année à trouver une solution pour garder mes enfants (famille, ou financer une personne),
- j'ai un jour sans cours dans la semaine, et c'est génial car toute l'année je n'ai pas à m'organiser ou à financer leur garde sauf exception.... ces trois 2 ou 3 ou 4 jours.
J'ai travaillé dix ans en entreprise, je connais très bien un certain nombre de cadres, et ma foi, oui, il est plus que possible de faire passer sa vie de famille avant une réunion, de protester quand elles ont lieu systématiquement en fin de journée, et d'obtenir son mercredi quand on a des enfants (ou pas d'ailleurs...).
Et pour en revenir au sujet, je partage personnellement cette vision présentée par Jacq : [quote="Jacq"- j'ai un jour sans cours dans la semaine, et c'est génial car toute l'année je n'ai pas à m'organiser ou à financer leur garde sauf exception.... ces trois 2 ou 3 ou 4 jours.][/quote]
_________________
Je suis ce que je suis et je suis l'être même, je suis ma volonté en moi-même exaucée - A. Kalda
- Mona Lisa KlaxonEsprit éclairé
Audrey a écrit:
Mais plus le temps passe, (et ma remarque ne concerne pas Doctor who ou quiconque en particulier ici..) et plus j'en ai ras la casquette de voir que quand un collègue a des gosses, on lui arrange son emploi du temps, on lui donne systématiquement le mercredi matin ou presque, on ne lui impose pas d'être PP, on le convoque pas aux réunions à la con...
Et si on fait toutes ces choses que les collègues célibs sans enfants comme moi subissent régulièrement, j'en vois un paquet qui se sentent en position légitime d'aller brandir leur parentalité comme excuse à tout...
.
ça ne te consolera pas, mais...
J'habite à 40 km du collège, j'ai deux enfants. J'ai demandé un temps partiel et je suis au collège 3 jours sur 5, dont le mercredi. Je suis PP de 3e, alors que j'avais demandé à faire une pause (je suis PP de 3e depuis 15 ans, au final!). Je suis convoquée à toutes les réunions ou presque (coordo, HDA, projets divers, CA...), de préférence les jours où je ne suis pas au collège. J'ai été célib sans enfants et je ne vois pas de différence: j'ai l'impression d'être pressée comme un citron de septembre à juillet. En fait, quand un CDE voit qu'on s'investit un minimum, il utilise la ressource au maximum.
- JacqGuide spirituel
Cléroli a écrit:Oui mais à force de multiplier les stages sur les mercredis non travaillés, on habitue tout le monde à ce que les stages aient lieu en dehors des cours. D'ici 3 ans (nouvelle majorité au pouvoir), ils auront lieu systématiquement pendant les vacances scolaires et tout sera normal (après tout, les périodes de vacances sont des périodes où le travail se fait chez soi). Nous assistons depuis longtemps à une dégradation de nos conditions de travail et finalement, nous arrivons à la légitimerIsidoria a écrit:Un jour de "pause" dans l'emploi du temps ne signifie pas un jour sans obligation de service. Si c'est une formation avec convocation, il faut y aller.
Ah oui, exact pour les mercredi après-midi, j'avais loupé l'info dans le message d'origine.
Et bien d'accord sur la suite de ton message car nous avons souvent entendu que les formations devraient se dérouler durant les vacances.
EDIT : et désolé d'avoir mal lu.
Donc réponse à Doc Who : Si c'est le mercredi matin, ok je ne me déplace le matin et je précise que je pars à midi et je ne peux pas venir l'après midi.
S'ils veulent mettre des formations le mercredi ils mettent les formations sur une 1/2 journée, sinon pourquoi pas le samedi ?
Et puis depuis les lois de laïcisation de l'école j'ai droit à "mon" catéchisme toutes les semaines, c'est un droit !
EDIT bis : je pensais à un jour semaine, mais pas avec le mercredi après-midi. Lorsque nous avons du temps hors élève c'est un confort pour nous, qui nous permet de nous organiser comme nous l'entendons à l'extérieur de l'établissement pour notre travail, confort que voudraient nous enlever les partisans des 35h en établissement, et dans ce confort on peut en profiter pour garder sa progéniture. Le mercredi après-midi c'est différent, même si il y a certains cours c'est chômé pour les élèves, et c'est aussi là que eux comme nos éventuels enfants ont leurs activités, et que pas mal d'adultes ont eux aussi parfois des activités. Complètement différent du reste de la semaine pour moi. D'ailleurs je déplore la multiplication des cours pour les élèves en mercredi après-midi.
- celitianSage
Audrey a écrit:
Les collègues qui disent qu'ils ont choisi d'être profs pour avoir une vie de famille plus tranquille, je ne l'ai pas inventé. Désolée. Tout comme tu n'as pas inventé ta situation, et les remarques que tu entends de certains collègues. Des "femmes de médecin", y en a un paquet dans la profession... ne t'es-tu jamais demandé pourquoi la profession est si féminisée? Y a pas besoin de chercher bien loin la réponse...parmi d'autres facteurs, certes, mais l'idée selon laquelle on peut "concevoir son emploi du temps", ou l'arranger au mieux, et le fait d'avoir les vacances scolaires ne sont pas négligeables dans les motivations, je pense...
Il y a quand même une différence entre une "femme de médecin" qui travaille pour s'occuper, j'ai connu en IDF et une collègue classique avec enfants qui "grogne" parce que lorsque tu as des enfants et qu'il y a des réunions hors cours devant élèves, il faut les faire garder et cela coûte très cher.
Audrey a écrit:
Il n'empêche que... en tant que prof, en tant que fonctionnaire, on est effectivement mobilisable de Lundi 8h à Vendredi 17h (ou le samedi selon les bahuts)... c'est comme ça. Enfant ou pas. Et dans le privé, je pense que les collègues n'ont pas souvent la possibilité d'avoir leur mercredi ou la possibilité de quitter le boulot pour être à l'école à 16h...
Notre service n'est pas fait que de 18h devant élèves.
Tu ne travailles pas chez toi ? je veux bien être présente du lundi au vendredi mais on me donne un bureau avec PC, ce raisonnement est quand même très dangereux comme ta comparaison avec le privé d'ailleurs.
Et je te rassure avec les rythmes scolaires même les profs ne peuvent plus aller chercher leurs enfants.
Audrey a écrit:
Ok, les réunions se multiplient, et c'est une plaie, mais que fais-tu quand les collègues avec enfants ne sont jamais dispos à 17h et que toi, tu as cours tous les jours à 13h, et qu'il est donc impossible de faire une réunion à midi? Je n'ai pas choisi d'en faire plus dans mon collège que ce qu'il faut, je ne veux faire que le nécessaire. Eh bien rien que pour le nécessaire, c'est pas toujours facile. Et crois-moi, je vois très bien la différence entre une collègue avec 3 gosses qui fait ce qu'elle peut et doit et même plus (et plus que moi), et une autre qui n'est jamais dispo pour quoi que ce soit parce qu'elle a un enfant. Comment travailler en équipe (parce que oui, il faut quand même un peu de travail en équipe pour suivre les élèves et coordonner certaines choses) avec des collègues qui ne sont jamais là, ni devant leur boîte mail pro, et courent hors du collège dès que la fin de l'edt s'annonce?
Pas besoin d'avoir des enfants, cette année nous sommes plusieurs à nous être mis d'accord pour ne plus ouvrir les mails pro le WE, pendant les vacances car nous avons un CDE qui nous prévient deux jours avant pour des des réunions, surveillances, conseils, et ce n'est plus possible, nous ne sommes pas des pions sans aucune vie en dehors de l'EN.
Et ? il faut bien des critères pour les mutations, j'ai mis moi aussi plus de 10 ans à revenir dans ma région car sans enfant mais je trouve cela logique même si c'est très pénible à vivre.Audrey a écrit: Maintenant, nieras-tu que les gens qui ne peuvent avoir d'enfants (stériles, gays, ou célibs..) sont pénalisés en terme de mutation? Plus difficile, là, je pense...même si je comprends qu'on puisse rapprocher les familles séparées... disons qu'à un moment, on a quand même du mal à comprendre le fait de se voir systématiquement grillé au jeu des muts parce qu'on n'a pas d'ovules ou de spermatozoïdes à disposition... ;-)
Et lorsque tu parles d'EDT mais dans la plupart des lycées, tous les profs émettent des voeux après seul le CDE choisit et il est quand même logique que les situations particulières soient prises en compte (enfants, parents malades, préparation d'un concours, temps de trajet.....) chez nous cela se fait et je trouve logique que, par exemple, pour une surveillance d'1h on ne fasse pas déplacer un collègue qui a 1h de trajet alors que d'autres sont à 5mn (je me suis souvent arrangée avec des collègues).
Nous avons un boulot de plus en plus exigeant, non reconnu alors avoir des relations humaines positives c'est quand même un minimum.
- Après-midi banalisé pour les Assises de l'éducation prioritaire : suis-je obligée d'y aller alors que je ne travaille pas cet aprem ?
- Convoquée à une commission éducative un jour où je ne travaille pas
- convoc liaison école/collège jour où je travaille pas .....
- Conseils de classe en présence obligatoire jour non travaillé ?
- convocation formation professeurs non titulaires
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum