- Thalia de GMédiateur
HS on
HS off
J'étais sûre qu'au moins un relèverait.JPhMM a écrit:Écrire ça en vert, c'est cocasse. :lol:Thalia de G a écrit:Laepixia, merci de ne pas abuser de la couleur, ce n'est pas dans les usages et ça tue les yeux !
Thalia pour la modération
:lol!:
HS off
- ProvenceEnchanteur
Imagine-toi enseigner ta matière dans les conditions que tu proposes pour les langues anciennes. Tu verras si ce n'est pas dégradant...neocdt a écrit:
Pardon, mais il n'y aurait pas erreur sur la personne ? De quelle proposition dégradante parle-tu ?
- sebisebNiveau 9
Je n'ai jamais dit le contraire. Ni du reste de ce que tu as dit ???JCP a écrit:sebiseb a écrit: Quant à l'autorité que donne la connaissance je n'y crois pas.
La connaissance seule ne suffit pas, mais c'est un préalable : essaie d'enseigner un sujet que tu maîtrises mal...
Et pourquoi les boulangers, et charcutier, charpentier, ... ne pourraient-ils pas faire du latin ?Marie Laetitia a écrit:e-Wanderer a écrit:On devrait remplacer les cours de latin par des cours de boucherie : c'est beaucoup plus utile, on ne trouve plus personne dans cette branche-là.
Ben quoi ?
Je proteste! On ne trouve pas plus de boulangers, de charpentiers, de couvreurs... et j'en passe.
Il faut donc aussi des cours de boulangerie, de BTP...
Je suis favorable à l'éducation intégrale !
Oui, enfin des apprentis / stagiaires qui rédigent des devis ne sont pas (ou rarement) ceux des CFA / LP. Pour m'occuper des stages en entreprises, c'est une image un peu angélique des choses qui est présentée ici.Marie Laetitia a écrit:Et quand on discute avec les artisans, reviennent toujours les mêmes remarques. Ils recherchent des apprentis et sont très contents quand ils en trouvent (trop rarement) qui ont envie d'apprendre, qui acceptent de respecter des horaires fixes, qui savent lire des consignes sans erreur ni problème de compréhension, qui savent rédiger des devis sans grosses fautes (de français ou de calcul)... c'est à se demander où sont les priorités de l'enseignement secondaires, non?
_________________
sebiseb ...pour une école "vraiment" libre !
- Marie LaetitiaBon génie
sebiseb a écrit:Oui, enfin des apprentis / stagiaires qui rédigent des devis ne sont pas (ou rarement) ceux des CFA / LP. Pour m'occuper des stages en entreprises, c'est une image un peu angélique des choses qui est présentée ici.Marie Laetitia a écrit:Et quand on discute avec les artisans, reviennent toujours les mêmes remarques. Ils recherchent des apprentis et sont très contents quand ils en trouvent (trop rarement) qui ont envie d'apprendre, qui acceptent de respecter des horaires fixes, qui savent lire des consignes sans erreur ni problème de compréhension, qui savent rédiger des devis sans grosses fautes (de français ou de calcul)... c'est à se demander où sont les priorités de l'enseignement secondaires, non?
Pourquoi angélique? Parce qu'on ne rédige pas un devis à 18 ou 20 ans? Certes, mais si on ne sait pas le faire sans fautes à cet âge-là, on ne saura probablement pas le faire plus tard, faute de temps pour rattraper les occasions perdues.
Le manque d'apprentis et de jeunes diplômés suffisamment qualifiés est un problème.
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- JPhMMDemi-dieu
Sauf que c'est un fait.sebiseb a écrit: Quant à l'autorité que donne la connaissance je n'y crois pas.
La connaissance donne autorité.
Ainsi, l'autorité du médecin est reconnue du fait de la reconnaissance de sa connaissance et sa compétence comme médecin par l'institution.
Tu peux affirmer que tu n'y crois pas, cela ne change pas grand chose à ce fait-là.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- CarnyxNeoprof expérimenté
Non, pour les rebelles c'est l'imposition des mains qui fait la guérison !JPhMM a écrit:Sauf que c'est un fait.sebiseb a écrit: Quant à l'autorité que donne la connaissance je n'y crois pas.
La connaissance donne autorité.
Ainsi, l'autorité du médecin est reconnue du fait de la reconnaissance de sa connaissance et sa compétence comme médecin par l'institution.
On devrait livrer les pédagos uniquement à des toubibs formés selon leurs vœux !
https://www.neoprofs.org/t67425-une-ecole-constructiviste-pour-les-dentistes
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Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
- neocdtHabitué du forum
Provence a écrit:Imagine-toi enseigner ta matière dans les conditions que tu proposes pour les langues anciennes. Tu verras si ce n'est pas dégradant...neocdt a écrit:
Pardon, mais il n'y aurait pas erreur sur la personne ? De quelle proposition dégradante parle-tu ?
?!???? Je ne comprends absolument pas à quoi tu fais allusion...
Si c'est pour le choix d'une option de plusieurs années et d'un bilan en fin de 1ère année pour pouvoir en sortir si résultats désastreux et manque évident de motivation pour cette option... je maintiens ! Y compris si c'était la mienne...
Je parle bien en règle générale...
Admettons que dans le future (je ne le souhaite bien évidemment pas), en fin de 6ème, l'élève qui aura fait EIST ait à choisir pour les 3 ans d'après (5ème, 4ème et 3ème), une option entre Techno / SVT et Physique... (une option, hein, plus de disciplines obligatoires...)
Et bien, il me parait évident que fin de 5ème, il faudra faire un bilan pour qu'un élève puisse changer (passer de techno vers SVT par exemple, de physique vers la techno, ou autre...) si cette option ne lui conviendrait pas... Et non l'embarquer pour un enseignement optionnel pour 3 ans : il s'ennuierait ferme et aurait tendance à perturber le cours... et je ne tiens pas à avoir un élève qui "subit" mon enseignement, qui je le rappelle "serait" devenu optionnel !!!
Donc, non, je ne trouve pas que pour un enseignement optionnel, cela soit dégradant de faire un bilan (et j'ai bien insisté, pour les élèves ayant des résultats calamiteux)...
Maintenant, si ce n'est pas de cela dont tu veux parler, merci de le préciser, parce que là, je ne vois pas...
Au fait : ma discipline d'origine, l'électronique, a été purement et simplement supprimée... j'ai dû me reconvertir pour la technologie au collège...
- InvitéInvité
Au collège, je suivais l'option latin et j'avais des résultats calamiteux. Il fallait apprendre de longues listes de vocabulaire dans le manuel. Je ne les apprenais pas. On avait contrôle de latin chaque vendredi en dernière heure. C'était pénible et ça a duré trois ans, avec le même enseignant et sans doute les mêmes horaires (je me souviens seulement qu'on avait toujours contrôle le vendredi en dernière heure). Toutefois, ce n'est qu'en fin de 3e que j'ai arrêté.
Je n'ai pas plus perturbé le cours de latin que les autres. En 4e, je me faisais plutôt exclure des cours d'anglais et de musique. En latin, je dormais.
Mais au milieu de la 2de, j'ai repris de moi-même, comme ça, parce que ça me manquait. C'est en 1ère et surtout Tale que j'ai vraiment aimé cette matière. J'ai eu 16 au bac. J'ai ensuite continué le latin jusqu'au CAPES LM alors qu'au collège, si on m'avait interrogée, j'aurais dit que le latin, ça ne sert à rien ! Il faut m'excuser : j'étais jeune.
J'aurais préféré arrêter le sport mais ce n'était pas optionnel.
Je n'ai pas plus perturbé le cours de latin que les autres. En 4e, je me faisais plutôt exclure des cours d'anglais et de musique. En latin, je dormais.
Mais au milieu de la 2de, j'ai repris de moi-même, comme ça, parce que ça me manquait. C'est en 1ère et surtout Tale que j'ai vraiment aimé cette matière. J'ai eu 16 au bac. J'ai ensuite continué le latin jusqu'au CAPES LM alors qu'au collège, si on m'avait interrogée, j'aurais dit que le latin, ça ne sert à rien ! Il faut m'excuser : j'étais jeune.
J'aurais préféré arrêter le sport mais ce n'était pas optionnel.
- InvitéInvité
Bref, tout ça pour dire :
que moi, ça ne me semble pas évident du tout parce que ça peut changer. On peut aimer la techno une année, par exemple parce qu'on apprécie le prof (surtout en 6e-5e quand on a encore un rapport souvent affectif avec les enseignants : qui n'a jamais reçu un dessin ou un compliment d'un élève de 6e ?) ou parce qu'on aime tel point du programme, et détester cette matière l'année suivante.
neocdt a écrit:
Et bien, il me parait évident que fin de 5ème, il faudra faire un bilan pour qu'un élève puisse changer (passer de techno vers SVT par exemple, de physique vers la techno, ou autre...) si cette option ne lui conviendrait pas... Et non l'embarquer pour un enseignement optionnel pour 3 ans : il s'ennuierait ferme et aurait tendance à perturber le cours... et je ne tiens pas à avoir un élève qui "subit" mon enseignement, qui je le rappelle "serait" devenu optionnel !!!
que moi, ça ne me semble pas évident du tout parce que ça peut changer. On peut aimer la techno une année, par exemple parce qu'on apprécie le prof (surtout en 6e-5e quand on a encore un rapport souvent affectif avec les enseignants : qui n'a jamais reçu un dessin ou un compliment d'un élève de 6e ?) ou parce qu'on aime tel point du programme, et détester cette matière l'année suivante.
- neocdtHabitué du forum
Lornet a écrit:Au collège, je suivais l'option latin et j'avais des résultats calamiteux. Il fallait apprendre de longues listes de vocabulaire dans le manuel. Je ne les apprenais pas. On avait contrôle de latin chaque vendredi en dernière heure. C'était pénible et ça a duré trois ans. Toutefois, ce n'est qu'en fin de 3e que j'ai arrêté.
Mais au milieu de la 2de, j'ai repris de moi-même, comme ça, parce que ça me manquait. C'est en 1ère et surtout Tale que j'ai vraiment aimé cette matière. J'ai eu 16 au bac. J'ai ensuite continué le latin jusqu'au CAPES LM alors qu'au collège, si on m'avait interrogée, j'aurais dit que le latin, ça ne sert à rien ! Il faut m'excuser : j'étais jeune.
J'aurais préféré arrêter le sport mais ce n'était pas optionnel.
Confidence pour confidence, au début que je faisais DP3, une élève est venu me voir au bout de 3 mois... elle voulait arrêter !
Elle venait en traînant les pieds, ne s'investissait pas, n'adhérait pas... visiblement, c'était une erreur de casting ! Et elle était épanouie en technologie... chercher l'erreur ! J'ai bien vite vu que je m'étais également trompé en la prenant...
Bah voilà, j'ai demandé à voir les parents avec elle pour en discuter. On a eu une longue conversation tous les 4 et avons conclu qu'elle aurait plus de temps pour travailler ainsi d'autres matières, ce qu'elle a fait.
Je l'ai donc sortie du dispositif de DP3, avec l'accord du CDE... ça m'a paru logique, tout simplement...
Maintenant, je fais beaucoup plus attention au recrutement, et cela ne m'est plus jamais arrivé... s'obstiner sur plusieurs années, sur une option, j'insiste bien la dessus, ne me semble pas normal...
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“Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait.”
- neocdtHabitué du forum
Lornet a écrit:Bref, tout ça pour dire :neocdt a écrit:
Et bien, il me parait évident que fin de 5ème, il faudra faire un bilan pour qu'un élève puisse changer (passer de techno vers SVT par exemple, de physique vers la techno, ou autre...) si cette option ne lui conviendrait pas... Et non l'embarquer pour un enseignement optionnel pour 3 ans : il s'ennuierait ferme et aurait tendance à perturber le cours... et je ne tiens pas à avoir un élève qui "subit" mon enseignement, qui je le rappelle "serait" devenu optionnel !!!
que moi, ça ne me semble pas évident du tout parce que ça peut changer. On peut aimer la techno une année, par exemple parce qu'on apprécie le prof (surtout en 6e-5e quand on a encore un rapport souvent affectif avec les enseignants : qui n'a jamais reçu un dessin ou un compliment d'un élève de 6e ?) ou parce qu'on aime tel point du programme, et détester cette matière l'année suivante.
Pour autant ais-je émie une proposition dégradante ? C'est juste un point de vue, personnel, que tout le monde ne partage pas... mais de là à dire que je fais des propositions dégradantes...
- Presse-puréeGrand sage
On ne veut plus être une option, on en a marre d'être un paillasson à progressistes en mal de vernis gauchiste.
_________________
Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- neocdtHabitué du forum
Presse-purée a écrit:On ne veut plus être une option, on en a marre d'être un paillasson à progressistes en mal de vernis gauchiste.
Si c'est du latin dont vous parlez, cela est un autre débat, merci de ne pas me faire un procès dont je n'y suis pour rien...
je parle bien des enseignements optionnels (en général)... que le latin en soit une (d'option), je me sens complètement incompétent pour y débattre avec vous... et si vous l'affirmez, je vous fais confiance et vous donne raison !
- InvitéInvité
Disons qu'il y a des options qui reposent sur un savoir disciplinaire et d'autres qui sont arrivées dans les programmes du jour au lendemain sans que personne n'ait été formé avant que ça soit créé et d'avoir à les enseigner. Il y a de ce point de vue une différence entre latin et DP3. Ce n'est pas que je méprise la DP3 mais quand j'ai voulu enseigner le latin, on m'a dit que je devais passer une licence de lettres classiques et apprendre le grec ancien, alors que pour la DP3, on ne m'a rien demandé, on ne m'a rien dit et j'ai dû me renseigner pour savoir ce que j'allais enseigner.
C'est la même différence au niveau des enseignements d'exploration en 2de : entre 3 h de latin / semaine et 1 h 30 de "Littérature et société" (?), on voit quand même bien la différence. "Littérature et société", c'est peut-être intéressant dans les faits, mais voilà...c'est quoi ? ça vient d'où ? ça va disparaître quand ?
C'est la même différence au niveau des enseignements d'exploration en 2de : entre 3 h de latin / semaine et 1 h 30 de "Littérature et société" (?), on voit quand même bien la différence. "Littérature et société", c'est peut-être intéressant dans les faits, mais voilà...c'est quoi ? ça vient d'où ? ça va disparaître quand ?
- PabloPEExpert
Pour donner un point de vue extérieur et plus précisément celui de mon nombril à moi, quand j'ai entendu parler de la réforme pour la première fois j'ai de suite pensé que mon fils qui entrera au collège en 2016 se verra privé de latin.
Alors oui là à la lecture de ce fil j'apprends qu'on supprime aussi le DP3, je ne doute pas un instant que le DP3 formidablement formidable mais j'avoue que honnêtement je ne peux m'en émouvoir puisque je n'en avais jamais entendu parler avant la lecture de ce fil justement.
Et encore je ne suis pas complètement extérieure au monde du collège hein, pas plus tard qu'aujourd'hui au gymnase je discutais avec une gamine du retour demain de sa prof de latin justement :lol:
Alors je ne peux pas en vouloir aux gens de faire plus de cas du latin que du DP3, beaucoup ont appris le premier enfants (ou ont eu pitié de leurs camarades latinistes) mais combien ont, ne serait-ce qu'une fois, entendu parler du second?
Alors oui là à la lecture de ce fil j'apprends qu'on supprime aussi le DP3, je ne doute pas un instant que le DP3 formidablement formidable mais j'avoue que honnêtement je ne peux m'en émouvoir puisque je n'en avais jamais entendu parler avant la lecture de ce fil justement.
Et encore je ne suis pas complètement extérieure au monde du collège hein, pas plus tard qu'aujourd'hui au gymnase je discutais avec une gamine du retour demain de sa prof de latin justement :lol:
Alors je ne peux pas en vouloir aux gens de faire plus de cas du latin que du DP3, beaucoup ont appris le premier enfants (ou ont eu pitié de leurs camarades latinistes) mais combien ont, ne serait-ce qu'une fois, entendu parler du second?
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- cignusNiveau 5
neocdt a écrit:
Au fait : ma discipline d'origine, l'électronique, a été purement et simplement supprimée... j'ai dû me reconvertir pour la technologie au collège...
Euh... depuis quand ?
Nan parce que moi, on ne m'a pas supprimé ma discipline... juste changé sa dénomination et en rajoutant tout plein de trucs que je ne savais pas faire... (voir mon post quelques pages plus en amont...)
Pour la reconversion, en tout cas dans mon académie, ce n'était pas obligatoire... et vers la technologie non plus (je suis maintenant en maths... comme quoi !)
Je dirais même plus : il y a tellement de profs de STI, SII-SIN, notamment, qui ont demandé une reconversion, qu'ils manquent maintenant de profs de SII-SIN dans certaines académies au point qu'ils sont (ou en tout cas, qu'ils ont été) obligé de recruter des contractuels qu'ils ont du mal à trouver (ben oui... un ingénieur électronicien/informaticien, même jeune, ça veut pas faire prof pour des cacahuètes...).
A tel point que les barres de mutation inter ont fondu cette année ! (j'ai eu Toulouse en SII-SIN l'année dernière avec 1241.2 points.... après 3 ans de séparation...)
Bon, sinon, faut que je demande à mes ex-collègues pour savoir s'ils ne font vraiment plus d'électronique...
_________________
2014-20xx : Maths Tx Je m'éclate au collège...
2013-2014 : Maths R2 - 2nde - 1STMG - TSTMG - BTS CGO
2012-2013 : Maths R1 - 6èmes + 4èmes
2011-2012 : SII-SIN - 1ère STI2D + T-STI
1995-2011 : G. Electronique - 2nde-1ère-Tales-BTS-Licence-Ecoles_ingé
- neocdtHabitué du forum
Aux deux derniers intervenants : je comprends fort bien votre position et votre pensée...
En son temps, l'électronique, l'électrotechnique, la productique et d'autres disciplines étaient elles aussi des disciplines... avec des licences, maîtrises (j'ai celle d'EEA) et des CAPET... disciplines fort peu connues également du grand public...
Elles ont elles aussi purement et simplement étaient supprimées sans que grand monde s'en émeut...
Et certains collègues, sans aucune formation, ont dû enseigner une autre discipline... la technologie... sans même passer le CAPET de Technologie, sans une heure de formation... c'est mon cas.
Bref, quand on n'est pas directement concerné, difficile de s'émouvoir... et malheureusement cette phrase peut s'étendre à beaucoup d'autres choses qu'à l'enseignement...
Edit : pour répondre à ce message :
Alors, les remplacements en techno collèges, j'ai débuté je crois vers 1999... alors certes, on peut considérer que ce n'est pas une suppression de l'électronique mais une fusion avec plein d'autres choses, je suis parti avant... Moi, perso, je considère cela comme une suppression...
En son temps, l'électronique, l'électrotechnique, la productique et d'autres disciplines étaient elles aussi des disciplines... avec des licences, maîtrises (j'ai celle d'EEA) et des CAPET... disciplines fort peu connues également du grand public...
Elles ont elles aussi purement et simplement étaient supprimées sans que grand monde s'en émeut...
Et certains collègues, sans aucune formation, ont dû enseigner une autre discipline... la technologie... sans même passer le CAPET de Technologie, sans une heure de formation... c'est mon cas.
Bref, quand on n'est pas directement concerné, difficile de s'émouvoir... et malheureusement cette phrase peut s'étendre à beaucoup d'autres choses qu'à l'enseignement...
Edit : pour répondre à ce message :
cignus a écrit:neocdt a écrit:
Au fait : ma discipline d'origine, l'électronique, a été purement et simplement supprimée... j'ai dû me reconvertir pour la technologie au collège...
Euh... depuis quand ?
Nan parce que moi, on ne m'a pas supprimé ma discipline... juste changé sa dénomination et en rajoutant tout plein de trucs que je ne savais pas faire... (voir mon post quelques pages plus en amont...)
Alors, les remplacements en techno collèges, j'ai débuté je crois vers 1999... alors certes, on peut considérer que ce n'est pas une suppression de l'électronique mais une fusion avec plein d'autres choses, je suis parti avant... Moi, perso, je considère cela comme une suppression...
- ZenxyaGrand sage
Je pense que la seule chose qui devrait inquiéter tout le monde c'est la façon qu'à l'EN de traiter ses personnels. Et à travers cela, la façon dont elle nous voit : des pions, dont elle peut (veut) disposer à sa guise.
Il faut des adultes devant les élèves, sinon les parents gueulent, sauf que si on remplace les cours d'Histoire par du français, les parents qui sont décidément énervant, gueulent aussi. Donc il suffit de dire que les profs de français peuvent faire de l'histoire, mais pas aussi ouvertement. Il faudra appeler ça "Interdisciplinarité" et le tour est joué.
Ce qu'il s'est passé pour la STI avec ces "disciplines proches" arrive.
Il faut des adultes devant les élèves, sinon les parents gueulent, sauf que si on remplace les cours d'Histoire par du français, les parents qui sont décidément énervant, gueulent aussi. Donc il suffit de dire que les profs de français peuvent faire de l'histoire, mais pas aussi ouvertement. Il faudra appeler ça "Interdisciplinarité" et le tour est joué.
Ce qu'il s'est passé pour la STI avec ces "disciplines proches" arrive.
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Soyez résolus à ne plus servir, et vous voilà libres - La Boétie
La folie c’est faire toujours la même chose et s’attendre à un résultat différent - Albert Einstein
L'École est le lieu où l'on va s'instruire de ce que l'on ignore ou de ce que l'on sait mal pour pouvoir, le moment venu, se passer de maître - Jacques Muglioni
- InvitéInvité
C'est tout à fait ça !
- Luigi_BGrand Maître
On s'en est ému ici : https://www.neoprofs.org/t64252-la-lettre-ecrite-par-pierre-jacque-avant-son-suicide-le-metier-de-prof-n-est-plus-acceptable-en-conscienceneocdt a écrit:En son temps, l'électronique, l'électrotechnique, la productique et d'autres disciplines étaient elles aussi des disciplines... avec des licences, maîtrises (j'ai celle d'EEA) et des CAPET... disciplines fort peu connues également du grand public...
Elles ont elles aussi purement et simplement étaient supprimées sans que grand monde s'en émeut...
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- ThalieGrand sage
Oui, je pense souvent à notre collègue du lycée Artaud (notamment parce que je passe régulièrement devant ce lycée). Nous étions très mal informés, en effet, et c'est sa lettre qui m'a éclairée.
- ThalieGrand sage
+1000. Je suis sûre que c'est le fin mot de l'histoire. Voilà pourquoi j'ai du mal à départager les desseins ultimes de cette réforme : choix économiques et/ou (sic) choix idéologiques ? C'est quand même dingue que les désirs les plus avoués de l'ocde tombent à bic pour faire plaisir à nos pédagogues ! Comme par hasard...Zenxya a écrit:Je pense que la seule chose qui devrait inquiéter tout le monde c'est la façon qu'à l'EN de traiter ses personnels. Et à travers cela, la façon dont elle nous voit : des pions, dont elle peut (veut) disposer à sa guise.
Il faut des adultes devant les élèves, sinon les parents gueulent, sauf que si on remplace les cours d'Histoire par du français, les parents qui sont décidément énervant, gueulent aussi. Donc il suffit de dire que les profs de français peuvent faire de l'histoire, mais pas aussi ouvertement. Il faudra appeler ça "Interdisciplinarité" et le tour est joué.
Ce qu'il s'est passé pour la STI avec ces "disciplines proches" arrive.
- ElyasEsprit sacré
Si on estime que la pétition pro-réforme serait peu suivie, ils en sont à 2113 signatures, que dire de la pétition pour le français à 1703 signatures (alors qu'elle mobilise sur un thème très important dans un contexte d'opposition professionnelle et médiatique très forte contre la réforme et qu'elle a été lancée plus tôt).
C'est faible mais pas ridicule. Sinon, il faut admettre que la pétition pour le français est ridicule dans ses effets et sa réussite (et que tout le monde s'en fiche du français, pourtant cause première de l'échec ou de la réussite).
C'est faible mais pas ridicule. Sinon, il faut admettre que la pétition pour le français est ridicule dans ses effets et sa réussite (et que tout le monde s'en fiche du français, pourtant cause première de l'échec ou de la réussite).
- Marie LaetitiaBon génie
Il y a une pétition spécifique pour le Français? Où ça, que je signe? (si quelqu'un a le lien...)
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- MUTISExpert
Elyas a écrit:Si on estime que la pétition pro-réforme serait peu suivie, ils en sont à 2113 signatures, que dire de la pétition pour le français à 1703 signatures (alors qu'elle mobilise sur un thème très important dans un contexte d'opposition professionnelle et médiatique très forte contre la réforme et qu'elle a été lancée plus tôt).
C'est faible mais pas ridicule. Sinon, il faut admettre que la pétition pour le français est ridicule dans ses effets et sa réussite (et que tout le monde s'en fiche du français, pourtant cause première de l'échec ou de la réussite).
Interprétation fort contestable.
La pétition de français émane d'un petit groupe de "dissidents" qui n'ont aucun écho médiatique et elle concerne des spécialistes (plutôt des profs de français en fait, sensibles au sujet et actifs sur un réseau social...) Plus de 1700 (je n'ai pas encore signé au passage) c'est pas mal.
En revanche le chiffre obtenu par les défenseurs de la réforme qui ont activé leurs réseaux dans toutes les matières et dans les syndicats ou fédérations qui soutiennent la réforme est franchement ridicule... Il correspond d'ailleurs à ce que j'ai constaté en salle des profs. Et quand on informe vraiment... les insatisfaits sont encore plus nombreux. En fait il s'agit d'une réforme faite par et conçue pour les Cahiers pédagogiques. Une minorité qui impose sa loi à tous.
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- IlseÉrudit
https://www.change.org/p/monsieur-le-président-de-la-république-et-madame-le-ministre-de-l-education-nationale-de-l-enseignement-supérieur-et-de-la-recherche-sauvons-l-enseignement-du-français-au-collège-2?just_created=trueMarie Laetitia a écrit:Il y a une pétition spécifique pour le Français? Où ça, que je signe? (si quelqu'un a le lien...)
- Sondage Ifop : 61% des Français et 74% des enseignants sont opposés à la réforme du collège !
- Témoignage : les enseignants du privé aussi sont contre la réforme du collège.
- Selon un sondage, 61% des français opposés à la réforme du collège
- Pétition : Non à la réforme du collège 2016
- "La réforme du collège, c'est quoi, et quels sont ses dangers ?" : tract du collège de Chateauponsac aux parents.
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