[Français] Nouveau programme 2016. Liens en p 2

LisaZenide a écrit:

Sauvable ? les sous-thématique 5e/4e/3e mais sans certaines précisions en particulier sur les "supports"...
Parce que sinon, pour "Se chercher, se construire" avec "fiction audiovisuelle", je m'en vais faire une "séquence" sur Breaking Bad aussi tant qu'on y est...
Ben quoi ??? C'est pas dans le thème ? pourtant, vu les textes, c'est programmo-bouzo compatible !

Le programme de lecture peut devenir très amusant en effet : en 5e, pour "Regarder le monde, inventer des mondes" et "Vivre en société, participer à la société" on peut tenter une séquence sur Game of Thrones :lol: .
On peut même glisser un peu de "Se chercher, se construire" et d'"Agir sur le monde".
En fait, on peut tenir l'année entière sur cette série !

Programme cycle 3, donc 6e :
: "Création de phrases grammaticalement correctes, mais sémantiquement non acceptables."
Je ne comprends pas ; serait-ce un "objectif" à atteindre ?

:shock:

Je ne sais pas si vous avez remarqué parmi ce fouillis que les fabliaux avaient grimpé en 3eme!!C'est désastreux , plus aucune chronologie littéraire , plus aucun lien possible avec l'histoire.Ensuite, le fantastique glisse en 5eme et le policier en 4eme....tout est dépourvu de bon sens. De plus, je rêve ou l'enseignement progressif de l'orthographe est passé à la trappe..??D'ailleurs, le mot "dictée" a disparu, oh le vilain mot en 2015.
En revanche, le mot "films" est placé à tous les étages de ce mille feuille indigeste...Mais quelle société allons nous léguer?
Et en 6eme??? Martine découvre le stylo BIC?
C'est

Osmie a écrit:

V.Marchais a écrit:En tout cas, je me dis d'ores et déjà que
1°) Il va falloir batailler hyper-ferme pour faire capoter cette réforme ;
2°) Nous mobiliser, nous, professeurs de Français, particulièrement sinistrés par ces nouveaux programmes, pour les refuser collectivement, sans trop nous exposer à titre individuel. Créer un collectif (encore un), avec une critique argumentée de ces programmes, des pétitions de principe (la grammaire, ça s'enseigne, et pas n'importe comment - Non, Stephanie Meyer et Victor Hugo, c'est pas pareil...), demander le soutien d'assos comme l'APL, SLL, et exiger de continuer à faire comme on l'entend au nom de ce collectif. On devrait même pouvoir user du droit à l'expérimentation pédagogique.
Si on expérimentait officiellement d'arrêter les conneries ?

+1.

Je pense que nous sommes des milliers de professeurs de lettres à penser ainsi et à vouloir agir ainsi.

N'oubliez pas d'associer les PE.

Je suis dégoûtée...Toutes les raisons pour lesquelles j'aime mon métier sont en train de partir en fumée.

7. Vous avez maintenant terminé vos préparations. Saisissez le brevet à vif en supprimant brutalement le contrôle continu, afin de rendre inutiles les évaluations des enseignants pour le brevet.

8. Dépouillez soigneusement les enseignants de leur compétence disciplinaire. Pour ce faire, remplacez les trois épreuves écrites actuelles du brevet par une seule, ne portant plus que sur des « compétences » du socle qui ne seront plus définies nationalement et correspondront à des bribes de disciplines diverses. À ce stade, le français et les mathématiques ne sont plus évalués en tant que tels, ni au contrôle terminal ni au contrôle continu. Avec un peu de chance personne ne s’en rendra compte.

9. Par précaution, compensez cet écrit unique par trois épreuves orales, dont deux correspondent à de nébuleux « projets personnels » (peut-être en groupes, comme les travaux dits « personnels » au lycée). Le brevet sera désormais attribué par un jury interne à chaque collège. Par fantaisie, gardez cependant le nom de brevet.

10. Faites en sorte que la plupart de ces épreuves soient pluridisciplinaires pour contraindre, conformément à leur nouveau statut, les professeurs à travailler en équipes, par compétences et selon une pédagogie de projet qu’ils n’ont pas choisie. De la sorte et avec la mise en place de nouveaux cycles, vous préparez insensiblement vos professeurs à devenir interchangeables comme au lycée

http://www.laviemoderne.net/malices/108-le-college-en-gibelotte

Je ne comprends rien au programme de 6e, on navigue entre les lignes comme dans une purée de pois.
Concrètement, on aura le droit de faire comme aujourd'hui, c'est-à-dire étudier des textes exigeants et bosser tout autant la langue ? Oui ? Non ? Peut-être ?

En tout cas, il est hors de question d'étudier des séries TV ou chépakoi, hein.

Osmie a écrit:"Création de phrases grammaticalement correctes, mais sémantiquement non acceptables."
Je ne comprends pas ; serait-ce un "objectif" à atteindre ?

Oui, parce que c'est rigolo.

LisaZenide a écrit:

Diclonia a écrit:Le brevet va disparaître, non, avec un tel programme ?

Sous la forme que nous connaissons, assurément !

Pour les plus courageux qui ont tenu jusqu'à la dernière page de l'ensemble des programmes du Cycle 4 (sur les EPI) :
"Parce que les projets ont nécessairement une finalité et parce que les enseignements qui les sous-tendent s'inscrivent dans la validation du socle, le travail individuel et collectif des élèves comme la présentation de la réalisation font l’objet d’une évaluation incluse dans les compétences du DNB"

Vu les dernières inventions et gentillesses de notre MEN adoré, j'ai tendance à voir le mal dans chaque mot... mais à quand l'épreuve EPI /40 au DNB ? (puisqu'il y a bien écrit DNB et non Socle)

Désolée pour le HS.

La validation des compétences à travers les EPI va remplacer le DNB. Ça a déjà été annoncé à demi-mots, par contre, je ne me souviens plus par qui ni quand, désolée, mais c'est récent.
Avec un petit oral en HDA et un vernis de contrôle continu.

Voilà voilà, fini, l'examen national, puisque finis, les programmes nationaux.

V.Marchais a écrit:

La validation des compétences à travers les EPI va remplacer le DNB. Ça a déjà été annoncé à demi-mots, par contre, je ne me souviens plus par qui ni quand, désolée, mais c'est récent.
Avec un petit oral en HDA et un vernis de contrôle continu.

Voilà voilà, fini, l'examen national, puisque finis, les programmes nationaux.

Oui.
Tout sera con-sensuel.
Et joyeusement vide.

Je repose donc ma question tant j'en suis sidérée : en 6e, pas d'entrée littéraire, de problématique, d'oeuvres, de ce que vous voulez, rien de rien? Savoir lire un texte en compétences sans aucune précision?

En même temps, comme il n'y a rien, ce sera facile de partager avec les PE 

Osmie a écrit:

Cripure a écrit:

Guillaume le Grand a écrit: ça existe réellement des profs enthousiastes à l'idée d'enseigner Harry Potter? Remarquez, j'ai bien étudié des slogans publicitaires en français au collège au milieu des années 2000

Ce qui existe objectivement, ce sont des (je dis bien "des") lauréats du CAPES qui n'ont rien lu en œuvre intégrale qui date d'avant 1980, oui. Qui n'ont lu que des extraits de manuels scolaires. Il faut que devant leurs classes, ils puissent tenir le programme.

Purée, ce n'est pas une bonne soirée.

Mon problème, même si je ne suis pas en lettres, est inverse: je n'ai pratiquement rien lu de postérieur aux années 70

Amaliah a écrit:Je repose donc ma question tant j'en suis sidérée : en 6e, pas d'entrée littéraire, de problématique, d'oeuvres, de ce que vous voulez, rien de rien? Savoir lire un texte en compétences sans aucune précision?

Voilààààààààààà! On commence le "collège" à partir de la 5ème (et bientôt on commencera le lycée en première)... En soi, je trouve ça très bien de se coordonner avec les PE. Cette année, j'interviens dans une classe de CM2, j'ai appris pleins de trucs que j'ai pu ensuite réadapter avec mes 6ème et ce n'était pas du luxe. Mais le problème c'est ce gros flou sur 3 ans...

Donc je peux passer mon année sur la mythologie et les textes de l'Antiquité pendant qu'un de mes collègues ne travaillera que sur le théâtre, l'autre sur les contes et les fables ou encore sur des récits d'enfance...
Je ne comprends pas... Ce n'est pas un programme...
Ça sent le retour de la grande séquence sur l'entrée au collège, ça!

Amaliah a écrit:Donc je peux passer mon année sur la mythologie et les textes de l'Antiquité pendant qu'un de mes collègues ne travaillera que sur le théâtre, l'autre sur les contes et les fables ou encore sur des récits d'enfance...
Je ne comprends pas... Ce n'est pas un programme...
Ça sent le retour de la grande séquence sur l'entrée au collège, ça!

+ 1 Je viens de parcourir le programme et je suis sidérée de voir que rien n'apparaît concernant la 6e.

Amaliah a écrit:Je repose donc ma question tant j'en suis sidérée : en 6e, pas d'entrée littéraire, de problématique, d'oeuvres, de ce que vous voulez, rien de rien? Savoir lire un texte en compétences sans aucune précision?

"En français, la fréquentation des œuvres littéraires, écoutées ou lues, mais également celle des œuvres théâtrales et cinématographiques, construit la culture des élèves, contribue à former leur jugement esthétique et enrichit leur rapport au monde.
De premiers éléments de contextualisation sont donnés et les élèves apprennent à interpréter." (page 9 du projet concernant le cycle 3)

C'est tout.
J'aime bien le "ou" dans "écoutées ou lues"...


Quand je pense à l'énergie dépensée par certains collègues pour réaliser des manuels de 6ème riches, pertinents et exigeants, j'ai envie de pleurer.

Véro...

Osmie a écrit:

Cripure a écrit:

Guillaume le Grand a écrit: ça existe réellement des profs enthousiastes à l'idée d'enseigner Harry Potter? Remarquez, j'ai bien étudié des slogans publicitaires en français au collège au milieu des années 2000

Ce qui existe objectivement, ce sont des (je dis bien "des") lauréats du CAPES qui n'ont rien lu en œuvre intégrale qui date d'avant 1980, oui. Qui n'ont lu que des extraits de manuels scolaires. Il faut que devant leurs classes, ils puissent tenir le programme.

Purée, ce n'est pas une bonne soirée.

D'anciens camarades de classe, qui ont obtenu le CAPES et qui ont demandé, pour certains, un report de stage pour préparer l'agrégation, clamaient le fait de ne pas aimer lire et de ne lire que les œuvres au programme car ils se sentaient forcés. A partir de là, on comprend la déchéance des lettres. Heureusement que tous ne sont pas comme cela. Mais pourquoi vouloir enseigner la littérature quand on aime pas lire ?
(Je pense aussi à des L3 qui ont avoué, en grande majorité, une fois la licence obtenue, avoir fait des études de lettres parce qu'ils ne savaient que faire. Mais en aucun cas, le plaisir de la littérature ne les avait motivés.)

charlygp a écrit:D'anciens camarades de classe, qui ont obtenu le CAPES et qui ont demandé, pour certains, un report de stage pour préparer l'agrégation, clamaient le fait de ne pas aimer lire et de ne lire que les œuvres au programme car ils se sentaient forcés. A partir de là, on comprend la déchéance des lettres. Heureusement que tous ne sont pas comme cela. Mais pourquoi vouloir enseigner la littérature quand on aime pas lire ?
(Je pense aussi à des L3 qui ont avoué, en grande majorité, une fois la licence obtenue, avoir fait des études de lettres parce qu'ils ne savaient que faire. Mais en aucun cas, le plaisir de la littérature ne les avait motivés.)

...    C'est juste effrayant... d'un autre côté, j'ai bien eu des jeunes collègues de LC pour m’expliquer qu'ils n'aimaient pas le latin alors... plus rien ne m'étonne...

Guillaume le Grand a écrit:

Osmie a écrit:

Cripure a écrit:
Ce qui existe objectivement, ce sont des (je dis bien "des") lauréats du CAPES qui n'ont rien lu en œuvre intégrale qui date d'avant 1980, oui. Qui n'ont lu que des extraits de manuels scolaires. Il faut que devant leurs classes, ils puissent tenir le programme.

Purée, ce n'est pas une bonne soirée.

Mon problème, même si je ne suis pas en lettres, est inverse: je n'ai pratiquement rien lu de postérieur aux années 70

Sauf si l'on excepte la SF et la fantasy. Mais à part quelques très grands noms, je trouverais dommageable de les voir étudiés en cours - ne serait-ce que parce que ça gâcherait une partie du plaisir...
Mais quand je me dis que j'avais achevé les Rougon-Maquart en 4e (et qu'on m'a forcé pour la peine à lire du Flaubert, ce qui m'en a dégoûté pour 10 ans), ça m'inquiète sur ce qu'on va offrir aux jeunes générations...

C'est moi ou bien les textes fondateurs ont disparu des programmes ??

Les récits autobiographiques, eux, seront vus en 5e et en 3e.
Les fabliaux passent de la 5e à la 3e...

Et on retrouve beaucoup de choses des anciens programmes, je pense à la presse, utopies, sciences... en 3e ... Allez, on y va pour "le Meilleur des mondes", c'est d'actualité !

Et alors, que de films et séries tv !! On aura les droits gratuits ou il va falloir payer, encore ??


Tiens, un truc tv qui colle à beaucoup de thèmes : les chti à Hollywood,
Mais aussi les anges à Ibiza, les Vacances de l'amour...

Et questionnement libre, qu'est ce que ça veut dire ?

Pourvu que ça ne passe pas, pourvu que ça ne passe pas, pourvu que ça ne passe pas...

charlygp a écrit:

Osmie a écrit:

Cripure a écrit:
Ce qui existe objectivement, ce sont des (je dis bien "des") lauréats du CAPES qui n'ont rien lu en œuvre intégrale qui date d'avant 1980, oui. Qui n'ont lu que des extraits de manuels scolaires. Il faut que devant leurs classes, ils puissent tenir le programme.

Purée, ce n'est pas une bonne soirée.

D'anciens camarades de classe, qui ont obtenu le CAPES et qui ont demandé, pour certains, un report de stage pour préparer l'agrégation, clamaient le fait de ne pas aimer lire et de ne lire que les œuvres au programme car ils se sentaient forcés. A partir de là, on comprend la déchéance des lettres. Heureusement que tous ne sont pas comme cela. Mais pourquoi vouloir enseigner la littérature quand on aime pas lire ?
(Je pense aussi à des L3 qui ont avoué, en grande majorité, une fois la licence obtenue, avoir fait des études de lettres parce qu'ils ne savaient que faire. Mais en aucun cas, le plaisir de la littérature ne les avait motivés.)

Herrelis a écrit:

charlygp a écrit:D'anciens camarades de classe, qui ont obtenu le CAPES et qui ont demandé, pour certains, un report de stage pour préparer l'agrégation, clamaient le fait de ne pas aimer lire et de ne lire que les œuvres au programme car ils se sentaient forcés. A partir de là, on comprend la déchéance des lettres. Heureusement que tous ne sont pas comme cela. Mais pourquoi vouloir enseigner la littérature quand on aime pas lire ?
(Je pense aussi à des L3 qui ont avoué, en grande majorité, une fois la licence obtenue, avoir fait des études de lettres parce qu'ils ne savaient que faire. Mais en aucun cas, le plaisir de la littérature ne les avait motivés.)

...    C'est juste effrayant... d'un autre côté, j'ai bien eu des jeunes collègues de LC pour m’expliquer qu'ils n'aimaient pas le latin alors... plus rien ne m'étonne...

Ceux-là s'adapteront mieux que nous à la réforme.

Un collègue (d'EPS) m'a dit aimer discuter avec moi parce que 'étais la seule littéraire de l'équipe…

Chocolat a écrit:"En français, la fréquentation des œuvres littéraires, écoutées ou lues, mais également celle des œuvres théâtrales et cinématographiques, construit la culture des élèves, contribue à former leur jugement esthétique et enrichit leur rapport au monde.

:shock:

Luigi_B a écrit:

Chocolat a écrit:"En français, la fréquentation des œuvres littéraires, écoutées ou lues, mais également celle des œuvres théâtrales et cinématographiques, construit la culture des élèves, contribue à former leur jugement esthétique et enrichit leur rapport au monde.

:shock:

En même temps, pour ceux qui ne savent pas lire, c'est plus équitable.

caribouc a écrit:

sinan a écrit:constat n°1 : l'instruction coûte trop cher
constat n°2 : l'économie n'a pas besoin de beaucoup de gens qui maîtrisent la langue
conclusion logique : réduire les heures, les programmes, en prenant soin de retarder l'arrivée sur le "marché" du chômage

Je ne suis pas d'accord avec ton constat n°2, ça va à l'encontre des démarches du Projet Voltaire mis en place dans de plus en plus d'entreprises, car le manque de maîtrise de la langue coûte très cher j'avais entendu un reportage qui parlait de plusieurs millions d'euros chaque année : mauvaise compréhension = tâches mal faites, perte de contrat etc.).
Mais manifestement, le MEN fait un constat tout autre : le français, c'est ennuyeux, le français, c'est élitiste... réduisons tout cela à peau de chagrin.

Je suis déprimée

M.Totoro bosse en usine, c'est loin d'être un littéraire et il se moque (se moquait?) un peu de mes exigences en la matière.
Depuis quelques temps, il voit arriver des gamins qui ne savent pas lire les instructions pour faire fonctionner les machines, qui sont incapables d'expliquer ce qui ne fonctionne pas...

"Savoir orthographier : le travail du cycle 3 se poursuit avec l’objectif de construction d’un rapport plus expert à la norme, en continuant à se fixer de grandes priorités en fonction des régularités orthographiques. "

En gros, s'ils savent mettre un -s au pluriel et un -e au féminin, on les considérera comme de fins lettrés.


Pour vous dire la vérité, je me sens blessé très personnellement par cette destruction massive de l'école. Je suis fils d'ouvriers, j'ai 25 ans, certifié depuis que j'ai 22 ans et, profondément, professeur : la littérature, le latin, la grammaire, la conjugaison, l'orthographe. J'aime ça et, excusez-les, mais je crois même que mes élèves aussi, dans l'ensemble. Quand j'entends la Ministre dire que "les élèves s'ennuient", je suis ulcéré, quand je vois nos disciplines matraquées, je me demande ce qu'on a fait de mal. On fait si mal notre travail qu'il faille substituer nos enseignements à d'abrutissantes gamineries ? Ce qu'on transmet - la littérature, le patrimoine culturel - est si inutile qu'il faille donc le jeter et le remplacer par des "comics, fantasy" et autres extravagances ? Franchement, on a si mal travaillé ces 40 dernières années pour que chaque ministre nous cloue ainsi au pilori ?

De toutes façons, ma décision est prise depuis presque le début. Je veux l'agrégation pour être fier de moi-même et après, direction une administration quelconque où j'empilerai des papelards puisque, apparemment, on n'a plus besoin de la seule chose que je pensais savoir faire : éduquer enseigner.