Calendrier scolaire : les nouveautés pour la rentrée 2015.

Parce qu'on est payé mensuellement et qu'une journée de grève déclenche un prélèvement de 1/30ème, pas le contraire !
Il y a des statuts dans la fonction publique.

Daphné a écrit:Parce qu'on est payé mensuellement et qu'une journée de grève déclenche un prélèvement de 1/30ème, pas le contraire !
Il y a des statuts dans la fonction publique.

Je suis peut-être un peu têtue (ou beaucoup), j'ai parcouru rapidement les statuts des fonctionnaires :

http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000504704&fastPos=1&fastReqId=1169277459&categorieLien=cid&oldAction=rechTexte
(C'est l'article 20 qui nous intéresse)
http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F461.xhtml
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEGITEXT000006064738

Je n'y ai rien vu qui indique que le traitement mensuel est absolument indivisible.

historien14 a écrit:Je vois que quand nous ne sommes pas en accord avec vos propositions et vos idées nous sommes un troll... Vous avez une certaine étroitesse d'esprit assez regrettable. Votre statut de "Dieu de l'olympe" ne vous autorise pas l'irrespect il me semble
Nous avons un seul mois d'été entier. Pauvre malheureusement que nous sommes, à côté des personnes du privé qui n'ont que cinq semaines à l'année et qui risque les licenciement au vue de la situation économique. Il est vrai qu'à côté d'eux, nous sommes à plaindre.

Pour l'histoire, je ne sais pas, mais pour les maths, je pourrais être payé quelques fois de plus que je ne suis payé dans l'éducation nationale.
Alors oui, j'ai choisi ce métier aussi pour quelques avantages, mais je ne vois guère ce qui justifie qu'on bloque mon salaire en me demandant plus de travail.

En réfléchissant un peu, tu comprendras aussi qu'après ce 1er jour en plus que tu acceptes, dans 5 ans on t'en demandera 2 de plus. Tu protesteras, et les perdreaux de l'année viendront te dire "Ouais ça va, un jour de plus, c'est pas la mort."


Le syndicalisme de collaboration soumise a de beaux jours devant lui, je le sens.

ProvençalLeGaulois a écrit:

Daphné a écrit:Parce qu'on est payé mensuellement et qu'une journée de grève déclenche un prélèvement de 1/30ème, pas le contraire !
Il y a des statuts dans la fonction publique.

Je suis peut-être un peu têtue (ou beaucoup), j'ai parcouru rapidement les statuts des fonctionnaires :

http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000504704&fastPos=1&fastReqId=1169277459&categorieLien=cid&oldAction=rechTexte
(C'est l'article 20 qui nous intéresse)
http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F461.xhtml
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEGITEXT000006064738

Je n'y ai rien vu qui indique que le traitement mensuel est absolument indivisible.

Sauf que ce qui s'applique à la FP ne s'applique pas toujours à l'EN (voir le mouvement des mut, le non remboursement des frais de déplacement lors des "missions", l'absence de RTT, etc...). Mais nous sommes d'accord, on pourrait être payé au prorata en entrant dans la carrière et en commençant en août. Tout est dans le conditionnel .

Igniatius a écrit:

historien14 a écrit:Je vois que quand nous ne sommes pas en accord avec vos propositions et vos idées nous sommes un troll... Vous avez une certaine étroitesse d'esprit assez regrettable. Votre statut de "Dieu de l'olympe" ne vous autorise pas l'irrespect il me semble
Nous avons un seul mois d'été entier. Pauvre malheureusement que nous sommes, à côté des personnes du privé qui n'ont que cinq semaines à l'année et qui risque les licenciement au vue de la situation économique. Il est vrai qu'à côté d'eux, nous sommes à plaindre.

Pour l'histoire, je ne sais pas, mais pour les maths, je pourrais être payé quelques fois de plus que je ne suis payé dans l'éducation nationale.
Alors oui, j'ai choisi ce métier aussi pour quelques avantages, mais je ne vois guère ce qui justifie qu'on bloque mon salaire en me demandant plus de travail.

En réfléchissant un peu, tu comprendras aussi qu'après ce 1er jour en plus que tu acceptes, dans 5 ans on t'en demandera 2 de plus. Tu protesteras, et les perdreaux de l'année viendront te dire "Ouais ça va, un jour de plus, c'est pas la mort."


Le syndicalisme de collaboration soumise a de beaux jours devant lui, je le sens.

Purée mais c'est tellement ça, je viens encore de m'accrocher avec un collègue qui ne voit pas le problème et qui trouve qu'on en a "quand même plein des vacances" hein.
Puis l'aveu que le temps libre, il s'en tapait,qu' il préférait le pognon, deux collègues ont alors abondé dans son sens. Ce à quoi je leur ai rétorqué que sous peu ils n'auraient plus l'un sans pour autant avoir l'autre (puis j'ai eu envie de m'immoler à côté de la Nespresso et j'ai pensé qu'on était foutus définitif).

benjy_star a écrit:

Kea a écrit:Je me suis pris toute l'hypocrisie du MEN en pleine face quand j'ai lu cet article (sur ledauphine.com)...

Entourage de la ministre a écrit:« Le calendrier pur et parfait, on le sait c’est sept semaines de travail alternant avec deux semaines de congés en dehors des vacances d’été. On a quelque chose qui s’en rapproche avec une année scolaire cohérente et harmonieuse sur l’ensemble du territoire qui prend en compte à la fois l’intérêt des enfants et des acteurs économiques ». Le temps d’apprentissage sur une année scolaire est fixé à 36 semaines et quatre périodes de vacances par l’article L-521-1 du Code de l’Education. « Le raccourcir ou l’allonger nécessiterait de modifier la loi. On a voulu épouser le cadre légal » [...] En outre, le calendrier devient triennal afin de « donner de la visibilité et des règles claires et pérennes à tous les acteurs »

... et que je suis allée voir ledit article de loi, en vigueur depuis le 22 juin 2000 :

Article L-521-1 du Code de l'Education a écrit:L'année scolaire comporte trente-six semaines au moins réparties en cinq périodes de travail, de durée comparable, séparées par quatre périodes de vacance des classes. Un calendrier scolaire national est arrêté par le ministre chargé de l'éducation pour une période de trois années. Il peut être adapté, dans des conditions fixées par décret, pour tenir compte des situations locales.

Donc :
1) Contrairement aux propos de l'"entourage de la ministre", rien ne s'oppose légalement à une année plus longue que 36 semaines.
2) Par contre, les périodes de travail de durée comparable, bien que garanties par le Code, on peut s'asseoir dessus.
3) Il y a au moins 15 ans que le calendrier est triennal.

C'est pas un peu son rôle, à la ministre (et à ses sbires), de connaître et de faire exécuter la loi, au lieu de la piétiner et de la manipuler pour vendre sa soupe ?!
C'est pas aussi un peu le rôle des journalistes de vérifier ce qu'on leur raconte avant de le publier ?!

Je n'interprète pas comme toi. Pour moi, le "au moins" concerne la répartition : "au moins réparties en 5 périodes, ça peut être 6...". Sinon, il manquerait une virgule après au moins, non ?

OK, je n'avais pas vu les choses sous cet angle !
C'est quand même ambigu de placer cette expression "au moins" à cet endroit-là de la phrase, alors qu'il n'y aurait aucun doute si elle était placée juste avant ou juste après "cinq périodes de travail".

Il est précisé que les périodes sont séparées par 4 périodes de vacances... Or, je ne vois pas comment séparer 6 périodes avec seulement 4 périodes de vacances...

Primura a écrit:Il est précisé que les périodes sont séparées par 4 périodes de vacances... Or, je ne vois pas comment séparer 6 périodes avec seulement 4 périodes de vacances...

Donc le "au moins" ne peut s'appliquer qu'aux 36 semaines.
Voilà une belle idée d'EPI : décryptez le Code de l'Education avec le français (la ponctuation, l'ordre des mots dans la phrase) et les maths (les intervalles) ! Avec les remerciements de la ministre à la fin.

Asha Kraken a écrit:
Puis l'aveu que le temps libre, il s'en tapait,qu' il préférait le pognon, deux collègues ont alors abondé dans son sens. Ce à quoi je leur ai rétorqué que sous peu ils n'auraient plus l'un sans pour autant avoir l'autre (puis j'ai eu envie de m'immoler à côté de la Nespresso et j'ai pensé qu'on était foutus définitif).

C'est exactement cela! Je ne vois rien qui obligerait le ministère à payer plus les profs en cas d'allongement de l'année scolaire.

Asha Kraken a écrit:

Igniatius a écrit:

historien14 a écrit:Je vois que quand nous ne sommes pas en accord avec vos propositions et vos idées nous sommes un troll... Vous avez une certaine étroitesse d'esprit assez regrettable. Votre statut de "Dieu de l'olympe" ne vous autorise pas l'irrespect il me semble
Nous avons un seul mois d'été entier. Pauvre malheureusement que nous sommes, à côté des personnes du privé qui n'ont que cinq semaines à l'année et qui risque les licenciement au vue de la situation économique. Il est vrai qu'à côté d'eux, nous sommes à plaindre.

Pour l'histoire, je ne sais pas, mais pour les maths, je pourrais être payé quelques fois de plus que je ne suis payé dans l'éducation nationale.
Alors oui, j'ai choisi ce métier aussi pour quelques avantages, mais je ne vois guère ce qui justifie qu'on bloque mon salaire en me demandant plus de travail.

En réfléchissant un peu, tu comprendras aussi qu'après ce 1er jour en plus que tu acceptes, dans 5 ans on t'en demandera 2 de plus. Tu protesteras, et les perdreaux de l'année viendront te dire "Ouais ça va, un jour de plus, c'est pas la mort."


Le syndicalisme de collaboration soumise a de beaux jours devant lui, je le sens.

Purée mais c'est tellement ça, je viens encore de m'accrocher avec un collègue qui ne voit pas le problème et qui trouve qu'on en a "quand même plein des vacances" hein.
Puis l'aveu que le temps libre, il s'en tapait,qu' il préférait le pognon, deux collègues ont alors abondé dans son sens. Ce à quoi je leur ai rétorqué que sous peu ils n'auraient plus l'un sans pour autant avoir l'autre (puis j'ai eu envie de m'immoler à côté de la Nespresso et j'ai pensé qu'on était foutus définitif).

Moi aussi j'accepterais une augmentation significative de mon salaire bloqué depuis 5 ans ! Et ce n'est pas fini !
Mais comme cette augmentation ne viendra pas, je vais mesquinement rester très accrorchée à mon mois d'août en entier, et aux derniers petits avantages de ce métier qui disparaissent petit à petit.
Et là non plus ce n'est pas fini........

Tout à fait d'accord avec Daphné. J'ai aussi des collègues qui m'ont dit " quand même c'est un peu long le mois d’août quand on n'a pas de maison de famille et qu'on ne peut pas partir toutes les vacances". Elles pensent naïvement qu'allongement de l'année scolaire signifiera augmentation de salaire mais avec un peu de lucidité on a bien compris qu'on nous en demandera plus pour le même prix ( voire moins car salaire gelé donc érosion lente mais sûre de notre traitement!! On sait bien que la prochaine étape ce sera la fin du passage automatique des échelons, je parle du passage à l'ancienneté ). Donc, oui, je suis butée sur la question du mois d'août et ce qui m'inquiète c'est la phrase disant que les formations des enseignants se feront en-dehors du temps scolaire.

nigousse a écrit:Tout à fait d'accord avec Daphné. J'ai aussi des collègues qui  m'ont dit " quand même c'est un peu long le mois d’août quand on n'a pas de maison de famille et qu'on ne peut pas partir toutes les vacances". Elles pensent naïvement qu'allongement de l'année scolaire signifiera augmentation de salaire mais avec un peu de lucidité on a bien compris qu'on nous en demandera plus pour le même prix ( voire moins car salaire gelé donc érosion lente mais sûre de notre traitement!! On sait bien que la prochaine étape ce sera la fin du passage automatique des échelons, je parle du passage à l'ancienneté ). Donc, oui, je suis butée sur la question du mois d'août et ce qui m'inquiète c'est la phrase disant que les formations des enseignants se feront en-dehors du temps scolaire.

J'ai raté ça.
Bon, chez nous il n'y a plus de formation, pour ainsi dire.

Daphné +1

nigousse a écrit:Tout à fait d'accord avec Daphné. J'ai aussi des collègues qui  m'ont dit " quand même c'est un peu long le mois d’août quand on n'a pas de maison de famille et qu'on ne peut pas partir toutes les vacances". Elles pensent naïvement qu'allongement de l'année scolaire signifiera augmentation de salaire mais avec un peu de lucidité on a bien compris qu'on nous en demandera plus pour le même prix ( voire moins car salaire gelé donc érosion lente mais sûre de notre traitement!! On sait bien que la prochaine étape ce sera la fin du passage automatique des échelons, je parle du passage à l'ancienneté ). Donc, oui, je suis butée sur la question du mois d'août et ce qui m'inquiète c'est la phrase disant que les formations des enseignants se feront en-dehors du temps scolaire.

Moi ce qui me scie c'est quand même d'entendre des collègues râler que les vacances sont trop longues et qu'ils s'ennuient  !

Moi non plus je ne pars pas en vacances au mois d'août !  Ni en juillet d'ailleurs : je suis mieux chez moi  :lol: Et franchement je ne m'ennuie pas une minute : comment peut-on s'ennuyer quand on sait lire
Et ils peuvent toujours s'avancer dans leur travail de l'année scolaire, faire des recherches, peaufiner leurs cours... bref ça me dépasse !

Franchement, même avec une augmentation de salaire, se laisser grignoter le mois d'août, pas question

Quand j'étais élève, aucun souvenir d'avoir eu des cours en juillet, et la rentrée de septembre pouvait tout aussi bien être le 4 septembre.
Le mois de juillet est déjà bien entamé - et avec les examens et jurys variés, la date à laquelle ont est sûr de ne plus être appelé, c'est le 11, 12 juillet le plus souvent.
Va-t-on laisser aussi sauter la barrière entre août et septembre sans broncher ?
Jamais les élèves ne sont rentrés un 1er septembre, pourquoi est-ce qu'aujourd'hui ça devient ingérable et insupportable ?

Notre temps de travail a singulièrement augmenté ces dernières années pour la plupart d'entre nous. Et si les EPI se concrétisent au collège, ce sera pire encore, sans compter que le temps de présence en établissement risque lui aussi d'augmenter sérieusement avec des EPI en barrettes...

Qu'on nous rende nos élèves en juin, et la possibilité de faire cours sérieusement, et ce sera déjà bien, et vraiment dans l'intérêt des enfants.
Parce que bien des parents sont les premiers à considérer qu'en juin on ne fait plus rien, à en profiter pour partir quand c'est moins cher par exemple...

Tiens, d'ailleurs, les EPI, en juin, tiens, après une année à bosser sur de vrais cours à temps complet, pendant cette période déjà un peu vaseuse où on peine parfois à mobiliser les élèves parce qu'il n'y a plus de notes, où on fait cours devant des élèves qui se raréfient progressivement... ça aurait un vrai air de centre aéré Et les parents dans tout ça ? Non parce que les remarques : oui, monfischéri ne vient plus parce que de toute façon il n'y a plus de cours, de notes : ah, mais oui, madame, monsieur, mais il y a les EPI, si épanouissants et réclamés à grands cris par la FCPE...

Pour les formations hors temps scolaire, je l'ai entendu sur France Inter, en fin de chronique, je ne sais plus quand... Je vais essayer de chercher.

Journal de 13h de France Inter, jeudi 2 avril, à 13h17 à peu près
http://www.franceinter.fr/player/reecouter#

nigousse a écrit:J'ai aussi des collègues qui  m'ont dit " quand même c'est un peu long le mois d’août quand on n'a pas de maison de famille et qu'on ne peut pas partir toutes les vacances".

Heureusement, il y a le suicide. Une bonne solution quand on est con à ce point.

Marcel Khrouchtchev a écrit:

Asha Kraken a écrit:
Puis l'aveu que le temps libre, il s'en tapait,qu' il préférait le pognon, deux collègues ont alors abondé dans son sens. Ce à quoi je leur ai rétorqué que sous peu ils n'auraient plus l'un sans pour autant avoir l'autre (puis j'ai eu envie de m'immoler à côté de la Nespresso et j'ai pensé qu'on était foutus définitif).

C'est exactement cela! Je ne vois rien qui obligerait le ministère à payer plus les profs en cas d'allongement de l'année scolaire.

Et ils ne le feront pas...nous il leur a suffi de répartir les heures différemment dans l'année pour ne pas nous payer plus pour 36 jours de travail en plus.
Avant nous avions aussi des vacances tronquées mais sans aucun avantage salarial.
Bref il leur suffit de dire que le temps de présence des élèves ne peut dépasser tant d'heure dans la semaine pour que vous vous retrouviez avec des heures annualisables ou des emplois du temps sur 6 jours.

Cripure a écrit:

nigousse a écrit:J'ai aussi des collègues qui  m'ont dit " quand même c'est un peu long le mois d’août quand on n'a pas de maison de famille et qu'on ne peut pas partir toutes les vacances".

Heureusement, il y a le suicide. Une bonne solution quand on est con à ce point.

Lors d'une formation (de 17h à 19h de mémoire) des instits ont proposé qu'elles se fassent plutôt de 20h00 à 22h00, même les CPC ont halluciné. Dans l'EN l'ennemi vient le plus souvent de l'intérieur.

PabloPE a écrit:

Cripure a écrit:

nigousse a écrit:J'ai aussi des collègues qui  m'ont dit " quand même c'est un peu long le mois d’août quand on n'a pas de maison de famille et qu'on ne peut pas partir toutes les vacances".

Heureusement, il y a le suicide. Une bonne solution quand on est con à ce point.

Lors d'une formation (de 17h à 19h de mémoire) des instits ont proposé qu'elles se fassent plutôt de 20h00 à 22h00, même les CPC ont halluciné. Dans l'EN l'ennemi vient le plus souvent de l'intérieur.

J'imagine qu'ils n'avaient pas d'enfants en bas âge.

Daphné a écrit:

nigousse a écrit:Tout à fait d'accord avec Daphné. J'ai aussi des collègues qui  m'ont dit " quand même c'est un peu long le mois d’août quand on n'a pas de maison de famille et qu'on ne peut pas partir toutes les vacances". Elles pensent naïvement qu'allongement de l'année scolaire signifiera augmentation de salaire mais avec un peu de lucidité on a bien compris qu'on nous en demandera plus pour le même prix ( voire moins car salaire gelé donc érosion lente mais sûre de notre traitement!! On sait bien que la prochaine étape ce sera la fin du passage automatique des échelons, je parle du passage à l'ancienneté ). Donc, oui, je suis butée sur la question du mois d'août et ce qui m'inquiète c'est la phrase disant que les formations des enseignants se feront en-dehors du temps scolaire.

Moi ce qui me scie c'est quand même d'entendre des collègues râler que les vacances sont trop longues et qu'ils s'ennuient  !

Moi non plus je ne pars pas en vacances au mois d'août !  Ni en juillet d'ailleurs : je suis mieux chez moi  :lol: Et franchement je ne m'ennuie pas une minute : comment peut-on s'ennuyer quand on sait lire
Et ils peuvent toujours s'avancer dans leur travail de l'année scolaire, faire des recherches, peaufiner leurs cours... bref ça me dépasse !

Exactement comme toi, comment avoir une vie suffisamment vide pour en arriver à une telle affirmation!

Cripure a écrit:

nigousse a écrit:J'ai aussi des collègues qui  m'ont dit " quand même c'est un peu long le mois d’août quand on n'a pas de maison de famille et qu'on ne peut pas partir toutes les vacances".

Heureusement, il y a le suicide. Une bonne solution quand on est con à ce point.

J'adore.

Et je plussoie.

Igniatius a écrit:

Cripure a écrit:

nigousse a écrit:J'ai aussi des collègues qui  m'ont dit " quand même c'est un peu long le mois d’août quand on n'a pas de maison de famille et qu'on ne peut pas partir toutes les vacances".

Heureusement, il y a le suicide. Une bonne solution quand on est con à ce point.

J'adore.

Et je plussoie.

Moi aussi !

Cath a écrit:

nigousse a écrit:Tout à fait d'accord avec Daphné. J'ai aussi des collègues qui  m'ont dit " quand même c'est un peu long le mois d’août quand on n'a pas de maison de famille et qu'on ne peut pas partir toutes les vacances". Elles pensent naïvement qu'allongement de l'année scolaire signifiera augmentation de salaire mais avec un peu de lucidité on a bien compris qu'on nous en demandera plus pour le même prix ( voire moins car salaire gelé donc érosion lente mais sûre de notre traitement!! On sait bien que la prochaine étape ce sera la fin du passage automatique des échelons, je parle du passage à l'ancienneté ). Donc, oui, je suis butée sur la question du mois d'août et ce qui m'inquiète c'est la phrase disant que les formations des enseignants se feront en-dehors du temps scolaire.

J'ai raté ça.
Bon, chez nous il n'y a plus de formation, pour ainsi dire.

C'est en effet un détail important : bcp de collègues allaient en formation pour éviter des cours, c'est très clair autour de moi.
Mais il y a un autre problème potentiel : les formateurs !
Seront-ils tous d'accord pour se coller du boulot en plus et l'assurer pendant leurs vacances ?

On se dirige vers un vrai monde de lèche-bottes de l'inspection.

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