Qui a déjà rédigé une analyse réflexive après une inspection ?

trompettemarine a écrit:Je ne jugeais pas.
Je souligne juste le fait suivant : pour que Panta Rhei puisse rester longtemps un professeur investi (mais il y a, soit dit en passant, plusieurs façons de l'être), il faut, à mon avis, bien délimiter le temps destiné au travail et le temps destiné à la vie privée.
La nature de notre métier rend cette délimitation fort difficile et il est nécessaire d'en être conscient.
Les différentes réformes, dont celle du collège à venir, vident peu à peu notre métier de tout sens sur l'autel de l'argent ; préserver sa vie privée devient un enjeu crucial dans ce cadre. Il m'a fallu vingt ans pour m'en rendre compte (et encore, j'ai du mal à faire encore la part des choses).

Clodoald a écrit:Je suis tout à fait d'accord. Chacun s'investit comme il peut et on évolue.
Il faut savoir se préserver et relativiser car souvent l'ingratitude règne.
Même si ce boulot est particulier (cf le "on travaille avec de l'humain"), ça doit rester un boulot. Nous avons une vie à côté.
Je pense que le collègue était vraiment très sincère et juste un peu maladroit à la fin de son message.
Il réfléchit à ses pratiques et c'est très bien s'il en a besoin. Dans quelques années, il s'investira autrement.

V.Marchais a écrit:Ce que je lis me glace le sang. Entre ça et les nouveaux programmes...

Quelle horreur !

Je ne pourrais pas être stagiaire aujourd'hui. En fait, je me demande si je suis encore vraiment faite pour ce métier. Trop de désaccords.

Hoa Mai a écrit:

V.Marchais a écrit:Ce que je lis me glace le sang. Entre ça et les nouveaux programmes...

Quelle horreur !

Je ne pourrais pas être stagiaire aujourd'hui. En fait, je me demande si je suis encore vraiment faite pour ce métier. Trop de désaccords.

Je suis d'accord qu'être stagiaire aujourd'hui est juste infernal. Quant à savoir si on est encore fait pour ce métier ou non, une fois la porte de sa classe refermée, à nous de conserver notre liberté pédagogique. Et pendant les réunions, souvent ineptes, histoire de ne pas exploser, j'utilise les techniques de sophrologie expérimentées pendant les cours de préparation à l'accouchement il y a quinze ans, et dont je n'imaginais pas me resservir dans un tel contexte, et pourtant, elles m'ont sauvée plus d'une fois !

Hoa Mai a écrit:Et pendant les réunions, souvent ineptes, histoire de ne pas exploser, j'utilise les techniques de sophrologie expérimentées pendant les cours de préparation à l'accouchement il y a quinze ans, et dont je n'imaginais pas me resservir dans un tel contexte, et pourtant, elles m'ont sauvée plus d'une fois !

Tamerlan a écrit:

Cripure a écrit:

Iphigénie a écrit:D'un autre côté pourquoi nous impose-t-on tout ça sans une réaction unanime et forte ?
(soupir de désespoir)
SUr l'autre fil, Audrey a réagi face à son IPR référent: mais combien se sont levés avec elle?

Mais personne, bien sûr
C'est sans arrêt comme ça. Trois ou quatre "grandes gueules" par académie. Le reste bêle doucement en rêvant séquences et bacs blancs. Et je dois dire que je me scrute dans la glace avec impatience. Ce sont eux qui sont beaux. J’ai eu tort ! Oh ! Comme je voudrais être comme eux. Je n’ai pas de corne, hélas ! Que c’est laid, un front plat. Il m’en faudrait une ou deux, pour rehausser mes traits tombants. Ça viendra peut-être, et je n’aurai plus honte, je pourrai aller tous les retrouver. Mais ça ne pousse pas ! J’ai la peau flasque. Ah, ce corps trop blanc, et poilu ! Comme je voudrais avoir une peau dure et cette magnifique couleur d’un vert sombre, d’une nudité décente, sans poils, comme la leur !

Merci Eugène !

Cripure a écrit:

Tamerlan a écrit:

Cripure a écrit:
Mais personne, bien sûr
C'est sans arrêt comme ça. Trois ou quatre "grandes gueules" par académie. Le reste bêle doucement en rêvant séquences et bacs blancs. Et je dois dire que je me scrute dans la glace avec impatience. Ce sont eux qui sont beaux. J’ai eu tort ! Oh ! Comme je voudrais être comme eux. Je n’ai pas de corne, hélas ! Que c’est laid, un front plat. Il m’en faudrait une ou deux, pour rehausser mes traits tombants. Ça viendra peut-être, et je n’aurai plus honte, je pourrai aller tous les retrouver. Mais ça ne pousse pas ! J’ai la peau flasque. Ah, ce corps trop blanc, et poilu ! Comme je voudrais avoir une peau dure et cette magnifique couleur d’un vert sombre, d’une nudité décente, sans poils, comme la leur !

Merci Eugène !

Y en a un qui suit

Longyearbyen's lover a écrit: Oui, mais coucou, le passage à l'ancienneté et adieu la hors classe !

Panta Rhei a écrit:Je vais être inspecté plus tard cette année.

Je pratique une forme d'analyse réflexive chaque jour en rentrant chez moi, 45 minutes de voiture.

Je trouve çà normal de se poser un peu, et de se demander pourquoi tel ou tel cours a bien (ou mal) fonctionné.

Notre matière première est de l'humain! Ne l'oublions pas!

Et nous avons des compte à rendre, quand même! A notre employeur, au minimum.

Aussi, perso, je ne viens jamais en cours les mains dans les poches!

Savoir c'est bien! Savoir transmettre c'est autre chose. (et cela ne signifie pas venir les mains dans les poches parce qu'on a lu / étudié ... telLE ou telLE oeuvre.)

JCP a écrit:

Cripure a écrit:

Tamerlan a écrit:
Merci Eugène !

Y en a un qui suit

Pardon, deux.

Mina a écrit:

JCP a écrit:

Cripure a écrit:


Y en a un qui suit

Pardon, deux.

Et même trois! :livre:

Spoiler:

Mina a écrit:

JCP a écrit:

Cripure a écrit:


Y en a un qui suit

Pardon, deux.

Et même trois! :livre:

Spoiler:

Hermiony a écrit:

Mina a écrit:

JCP a écrit:

Pardon, deux.

Et même trois! :livre:

Et quatre !

trompettemarine a écrit:Que la rhino, c'est rosse.

Hermione0908 a écrit: Je cherche désespérément un jeu de mot avec Bérenger, mais je ne trouve pas...

Igniatius a écrit:Honnêtement, je crois qu'il me serait impossible de me plier à un tel exercice d'auto-critique : ça me fait penser aux livres de Kundera.

Je préfère encore leur tenir tête.

V.Marchais a écrit:Ce que je lis me glace le sang. Entre ça et les nouveaux programmes...

Quelle horreur !

Je ne pourrais pas être stagiaire aujourd'hui. En fait, je me demande si je suis encore vraiment faite pour ce métier. Trop de désaccords.

Iphigénie a écrit:D'un autre côté pourquoi nous impose-t-on tout ça sans une réaction unanime et forte ?
(soupir de désespoir)
SUr l'autre fil, Audrey a réagi face à son IPR référent: mais combien se sont levés avec elle?