- LeclochardEmpereur
Je me demande si la dissertation ne devrait pas traiter à un moment donné le désir de ce qu'on sait déjà: le plaisir de la redite, de la relecture, du revisionnage... ou encore le refus ou l'absence de désir et le questionner.
- LeclochardEmpereur
colombane a écrit:Parménide, qu'en est-il de ton désir de connaissance à toi, puisque tu rejettes la lecture d'auteurs confirmés, reconnus ?
D'où vient ce sujet ? Imposé ou choisi ?
Je suis naïve, n'ayant fait de philo qu'en classe de terminale, ( il y a 40 ans !) et quasi jamais depuis.
Les collègues ont tous bien plus de connaissances que moi, mais je trouve ambigu ce sujet te concernant, le titre m'a immédiatement interpellée sachant que tu en étais l'auteur.
J'ai quand même l'impression que tu souhaites te battre avec tes tripes, et explorer ton rejet des connaissances, justement celles qui te font défaut alors qu'elles sont toute ta vie. Mais en es-tu à ce niveau d'introspection ?
Et toi, ton désir de connaissance, il en est où ? Tu te bats pour faire comme si ta propre essence pouvait tout réinventer.
Je ne veux pas créer de polémique en raison de mon incompétence en la matière, mais je me demande ce qui va en ressortir. La réponse à tes questions à la psy....
Le choix du sujet est quelque peu ironique car Parménide ne cherche pas à satisfaire une énorme curiosité en matière de lectures philosophiques.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- henrietteMédiateur
Merci Robin !Robin a écrit:henriette a écrit:Ce sujet me trotte dans la tête aussi ! :lol:
Gryphe, moi ça me rappelle Aristote, et le début de la Métaphysique.
Et un parallèle me turlupine : désir de connaissance // amour de la sagesse."C'est, en effet, l'étonnement qui poussa, comme aujourd'hui, les premiers penseurs aux spéculations philosophiques. Au début, leur étonnement porta sur les difficultés qui se présentaient les premières à l'esprit ; puis, s'avançant ainsi peu à peu, ils étendirent leur exploration à des problèmes plus importants, tels que les phénomènes de la Lune, ceux du Soleil et des Étoiles, enfin la genèse de l'Univers. Or apercevoir une difficulté et s'étonner, c'est reconnaître sa propre ignorance (c'est pourquoi même l'amour des mythes est, en quelque manière amour de la Sagesse, car le mythe est un assemblage de merveilleux). Ainsi donc, si ce fut bien pour échapper à l'ignorance que les premiers philosophes se livrèrent à la philosophie, c'est qu'évidemment ils poursuivaient le savoir en vue de la seule connaissance et non pour une fin utilitaire. Et ce qui s'est passé en réalité en fournit la preuve : presque toutes les nécessités de la vie, et les choses qui intéressent son bien-être et son agrément avaient reçu satisfaction, quand on commença à rechercher une discipline de ce genre. Je conclus que, manifestement, nous n'avons en vue, dans notre recherche, aucun intérêt étranger. Mais, de même que nous appelons libre celui qui est à lui-même sa fin et n'existe pas pour un autre, ainsi cette science est aussi la seule de toutes les sciences qui soit une discipline libérale, puisque seule elle est à elle-même sa propre fin."
Aristote, Métaphysique A, 2, 982 b 10, trad. J. Tricot, Vrin
C'était du domaine de la réminiscence, mais grâce â toi ça me revient, ce cours de philo !
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- colombaneFidèle du forum
Leclochard a écrit:colombane a écrit:Parménide, qu'en est-il de ton désir de connaissance à toi, puisque tu rejettes la lecture d'auteurs confirmés, reconnus ?
D'où vient ce sujet ? Imposé ou choisi ?
Je suis naïve, n'ayant fait de philo qu'en classe de terminale, ( il y a 40 ans !) et quasi jamais depuis.
Les collègues ont tous bien plus de connaissances que moi, mais je trouve ambigu ce sujet te concernant, le titre m'a immédiatement interpellée sachant que tu en étais l'auteur.
J'ai quand même l'impression que tu souhaites te battre avec tes tripes, et explorer ton rejet des connaissances, justement celles qui te font défaut alors qu'elles sont toute ta vie. Mais en es-tu à ce niveau d'introspection ?
Et toi, ton désir de connaissance, il en est où ? Tu te bats pour faire comme si ta propre essence pouvait tout réinventer.
Je ne veux pas créer de polémique en raison de mon incompétence en la matière, mais je me demande ce qui va en ressortir. La réponse à tes questions à la psy....
Le choix du sujet est quelque peu ironique car Parménide ne cherche pas à satisfaire une énorme curiosité en matière de lectures philosophiques.
Parménide : désir de connaissance "extérieure" ou désir de connaissance "intérieure" ou non-désir....
ciblé.... non ciblé...
- ParménideNeoprof expérimenté
Leclochard a écrit:
Le choix du sujet est quelque peu ironique car Parménide ne cherche pas à satisfaire une énorme curiosité en matière de lectures philosophiques.
Non. C'est tout le contraire, justement.
Le drame, c'est qu'il s'est produit (en L3) dans mon esprit, un dédoublement désastreux entre la philosophie institutionnelle (celle à maitriser pour passer examens et concours, celle à transmettre aux élèves, le bagage type du prof de philosophie etc...) et d'autre part la philosophie vécue et pratiquée comme passion intérieure.
Et moi, désireux d'être le plus pragmatique, et d'exercer le métier le plus tôt possible (en plus poussé par mon entourage qui dès l'obtention de mon bac -2004...-, voulait que j'aie un travail le plus vite possible) j'ai tout misé sur le premier aspect et ça a été l'horreur... Et encore, je parle même pas des problèmes de méthode liés aux épreuves, l'attitude absolument inique de la fac, la réticence à lire des textes longs sans savoir comment prendre des notes dessus, etc...
Du coup : il est évident que l'essentiel, c'était et c'est toujours, le deuxième aspect. Et il a fallu, pour que j'en prenne conscience que j'arrive sur ce forum, et que je discute durant des heures... C'est d'ailleurs un élément de plus à verser au dossier de ma bizarrerie cognitive et de mon coté hors-norme.
J'ai décidé de traiter tous les sujets donnés au concours depuis 2007. J'ai évoqué ce sujet avec mon correcteur, il est d'accord pour que je le traite, alors je travaille dessus. D'ailleurs j'étais présent à l'épreuve quand c'est tombé, en novembre 2011. J'ai eu 6, seulement. Sur mes 6 présentations ça a été la première fois où je n'ai pas déclaré forfait et où je ne suis pas parti au bout d'1h en rendant juste une page.
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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https://www.babelio.com/monprofil.php
- JPhMMDemi-dieu
Extrait de Théorie de l’Échec, Nicolas Bourbaki ?Parménide a écrit:Le drame, c'est qu'il s'est produit (en L3) dans mon esprit, un dédoublement désastreux entre la philosophie institutionnelle (celle à maitriser pour passer examens et concours, celle à transmettre aux élèves, le bagage type du prof de philosophie etc...) et d'autre part la philosophie vécue et pratiquée comme passion intérieure.
Et moi, désireux d'être le plus pragmatique, et d'exercer le métier le plus tôt possible (en plus poussé par mon entourage qui dès l'obtention de mon bac -2004...-, voulait que j'aie un travail le plus vite possible) j'ai tout misé sur le premier aspect et ça a été l'horreur... Et encore, je parle même pas des problèmes de méthode liés aux épreuves, l'attitude absolument inique de la fac, la réticence à lire des textes longs sans savoir comment prendre des notes dessus, etc...
Du coup : il est évident que l'essentiel, c'était et c'est toujours, le deuxième aspect. Et il a fallu, pour que j'en prenne conscience que j'arrive sur ce forum, et que je discute durant des heures... C'est d'ailleurs un élément de plus à verser au dossier de ma bizarrerie cognitive et de mon coté hors-norme.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- User17706Bon génie
C'est plutôt l'inverse que je conseille d'imaginer. Autrement dit, les sujets en forme de question sont à traiter à la façon dont sont à traiter les autres. Ce qui veut simplement dire que le boulot de l'introduction est de formuler un problème (un terme que je juge meilleur que « question » ou « problématique », qui sont inexacts ou égarants). ((Il n'y a pas de forme grammaticale ni de nombre de phrases privilégié pour formuler un problème et il n'y a aucune raison que l'introduction contienne quoi que ce soit d'autre que la formulation du problème.)) La difficulté supplémentaire, dans le cas des sujets-question, est que beaucoup d'élèves ou d'étudiants tendent à considérer que le libellé du sujet tient directement lieu de problème (problème qu'ils rebaptisent « problématique » en imaginant que si ça a la forme grammaticale d'une question, ça suffit pour que ça soit une « problématique » en dépit du fait que personne n'a jamais été capable de dire ce qu'était une « problématique »).Levincent a écrit:D'après ce que j'ai compris, lorsque l'énoncé d'une dissertation n'est pas une question, il faut en formuler une dans l'introduction, et passer le reste de la dissertation à y répondre. Est-ce qu'on peut se permettre de poser une question du type "notre désir de connaissance nous empêche-t-il de profiter de la vie ?", ou bien faut-il poser une question plus simple ("d'où vient le désir de connaissance ?", "le désir de connaissance peut-il être satisfait ?", "faut-il tenter d'assouvir son désir de connaissance ?"). J'imagine que cela dépend beaucoup de la manière dont on compose l'introduction, mais les règles de ce type d'exercice m'échappent encore un peu.
- User5899Demi-dieu
L'est tout seul le zouli zoziau
- User17706Bon génie
Eh oui, que voulez-vousCripure a écrit:L'est tout seul le zouli zoziau
- LevincentNiveau 9
PauvreYorick a écrit:
C'est plutôt l'inverse que je conseille d'imaginer. Autrement dit, les sujets en forme de question sont à traiter à la façon dont sont à traiter les autres. Ce qui veut simplement dire que le boulot de l'introduction est de formuler un problème (un terme que je juge meilleur que « question » ou « problématique », qui sont inexacts ou égarants). ((Il n'y a pas de forme grammaticale ni de nombre de phrases privilégié pour formuler un problème et il n'y a aucune raison que l'introduction contienne quoi que ce soit d'autre que la formulation du problème.)) La difficulté supplémentaire, dans le cas des sujets-question, est que beaucoup d'élèves ou d'étudiants tendent à considérer que le libellé du sujet tient directement lieu de problème (problème qu'ils rebaptisent « problématique » en imaginant que si ça a la forme grammaticale d'une question, ça suffit pour que ça soit une « problématique » en dépit du fait que personne n'a jamais été capable de dire ce qu'était une « problématique »).
D'accord, je comprends. Mais il me semble qu'il est tout de même conseillé de terminer l'introduction par une question dont la réponse apportera une solution au problème. C'est du moins ce que préconise André Perrin dans Pratique de la dissertation et de l'explication de texte en philosophie.
J'ai commencé à bosser sur le sujet, je mettrai le résultat ici une fois que Parménide aura rendu son devoir.
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« Un philosophe moderne qui n'a jamais éprouvé le sentiment d'être un charlatan fait preuve d'une telle légèreté intellectuelle que son oeuvre ne vaut guère la peine d'être lue. »
Leszek Kolakowski
- GrypheMédiateur
Ah ben voilà. PY vient causer philo et tout ce que tu remarques, c'est le zoziau. C'est du propre.Cripure a écrit:L'est tout seul le zouli zoziau
- henrietteMédiateur
Gryphe, les tiens ils marchent, mais n'avancent pas... :lol:
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- User17706Bon génie
Ça pourrait être pire, ils pourraient reculer.
- henrietteMédiateur
Ben c'est malin, ça ! :lol:
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- ParménideNeoprof expérimenté
PY : que penses tu de ça?
Parce que justement, ce qui m'a toujours violemment interpelé c'est le fait, une fois un sujet traité, de ne pas me sentir capable de le traiter autrement.
Parménide a écrit:
En plus de ça, le fait d'avoir assez souvent encore des difficultés à problématiser me fait anticiper (beaucoup trop sans doute) sur ce que seront des corrections de dissertations.
Avant de donner un sujet à une classe il faut avoir en tête je suppose un ensemble de corrigés possibles. De façon à ne pas donner l'impression d'un modèle de traitement parfait à graver dans le marbre. Et ça je ne sais pas comment on peut faire...
Parce que justement, ce qui m'a toujours violemment interpelé c'est le fait, une fois un sujet traité, de ne pas me sentir capable de le traiter autrement.
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
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- User5899Demi-dieu
Les zoziaux yfon de la filo
- User17706Bon génie
Heureusement qu'il y a plusieurs façons de traiter un sujet. Ça ne résulte pas pour le professeur dans une obligation de schizophrénie pour autant.
- ParménideNeoprof expérimenté
PauvreYorick a écrit:Heureusement qu'il y a plusieurs façons de traiter un sujet.
C'est un sujet d'épouvante majeur chez moi depuis au moins 7 ans.
Une dissertation une fois achevée, je me sens dans l'incapacité totale de traiter le sujet autrement
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"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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- User17706Bon génie
Ah ? moi, c'est les cachalots. Chacun son trucParménide a écrit: C'est un sujet d'épouvante majeur chez moi depuis au moins 7 ans.
- ParménideNeoprof expérimenté
PauvreYorick a écrit:Ah ? moi, c'est les cachalots. Chacun son trucParménide a écrit: C'est un sujet d'épouvante majeur chez moi depuis au moins 7 ans.
Non mais c'est sérieux : ça me met excessivement mal à l'aise, une fois un sujet de dissertation traité, d'etre dans un sentiment d'avoir fait le seul traitement possible. Mais ça c'est une histoire de "problème".
On en avait parlé un peu une fois : n'y a t il qu'un seul problème par sujet? Est ce que ça dépend du sujet? S'il y a plusieurs problèmes possibles, y aura t il une hiérarchie à établir pour ne retenir que le plus pertinent? Ou au contraire les problèmes sont parfaitement interchangeables?
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"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
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- User5899Demi-dieu
Moi, ce sont les sondes urétralesPauvreYorick a écrit:Ah ? moi, c'est les cachalots. Chacun son trucParménide a écrit: C'est un sujet d'épouvante majeur chez moi depuis au moins 7 ans.
- User17706Bon génie
Ah mais je suis sérieux aussi. Je n'ai jamais croisé un cachalot sans être épouvanté.
- ParménideNeoprof expérimenté
PauvreYorick a écrit:Ah mais je suis sérieux aussi. Je n'ai jamais croisé un cachalot sans être épouvanté.
Je n'ai pas du être clair :
Mettons qu'à un certain stade je sois en mesure de traiter à un niveau suffisamment élevé n'importe quel sujet.
ça n'implique pas du tout à mes yeux qu'en donnant un sujet aux élèves je serai en mesure de repérer la pertinence de deux (ou davantage) traitements possibles pour ce sujet.
Autrement dit ça revient aux questions que j'ai posées ci-dessus.
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- RendashBon génie
PauvreYorick a écrit:Ah mais je suis sérieux aussi. Je n'ai jamais croisé un cachalot sans être épouvanté.
Le pire, c'est que le cachalot s'en bat l'aine
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- GrypheMédiateur
Parménide a écrit:Mettons qu'à un certain stade je sois en mesure de traiter à un niveau suffisamment élevé n'importe quel sujet.
ça n'implique pas du tout à mes yeux qu'en donnant un sujet aux élèves je serai en mesure de repérer la pertinence de deux (ou davantage) traitements possibles pour ce sujet.
Mais si.
Un professeur sachant traiter à un niveau suffisamment élevé n'importe quel sujet saura repérer chez un élève qui traite le sujet avec brio que sa réflexion est bonne même s'il est parti dans une direction légèrement différente. M'enfin.
Évidemment, un travail sur soi pour sortir d'un schéma de pensée un peu obsessionnel peut aider.
Je vais répondre sur un autre plan et à l'opposé. Un élève qui me rend une copie avec un exercice "reliez une phrase de A avec une phrase de B"... s'il ne relie qu'une seule phrase, je lui donne tous les points.
Il faut savoir sortir du cadre, parfois... :aay:
Rendash : y'a baleine sous gravier, là, non ?
- RendashBon génie
Oui, mais aujourd'hui c'est anodin.
Alors que c'était grave hier.
Alors que c'était grave hier.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
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