- coindeparadisGuide spirituel
Tant mieux Cléroli ... Moi je me fie aux nombreux professionnels qui depuis qu'il a 4 mois ont tiré la sonnette d'alarme.
Sinon concernant le saut de classe, je pense que les compétences scolaires ne doivent pas être seules en jeu dans la décision. Les centres d'intérêt, le besoin de jouer (en maternelle), le fait que l'enfant joue plutôt avec des pairs plus âgés ou non, l'autonomie... entrent tout autant en compte selon moi. Et c'est cela qui fait la différence entre des enfants plus performants et précoces et les enfants "forcés" (j'en ai connu qui étaient sur-sollicités en permanence).
Sinon concernant le saut de classe, je pense que les compétences scolaires ne doivent pas être seules en jeu dans la décision. Les centres d'intérêt, le besoin de jouer (en maternelle), le fait que l'enfant joue plutôt avec des pairs plus âgés ou non, l'autonomie... entrent tout autant en compte selon moi. Et c'est cela qui fait la différence entre des enfants plus performants et précoces et les enfants "forcés" (j'en ai connu qui étaient sur-sollicités en permanence).
- RendashBon génie
Hihi, autant certaines choses font froid dans le dos, autant j'en trouve d'autres très drôles
Je suis de début d'année. Ma mère m'a appris à lire très tôt, selon elle parce que j'en manifestait une vive envie. On a des photos où à 4 ans, je lis les Schtroumpfs à ma p'tite sœur :lol:
Mes parents ont demandé un saut de classe. Refusé par la maîtresse de l'époque : de début d'année, avec en plus un ou deux ans d'avance, mais le pauvre, vous imaginez la galère, toussah.
Elle les a tellement convaincus que lorsqu'une instit que j'ai eue ensuite a demandé que je saute une classe, ils ont fermement refusé.
Ben, figurez-vous que rétrospectivement, je crois qu'ils ont eu raison. Ça aurait été probablement trop difficile à gérer pour moi.
Et pourtant je suis d'une affligeante banalité. J'imagine que pour un môme surdoué (pardon, les nuances entre surdoué/HPI/EIP/XYZ m’échappent encore totalement), ça peut s'avérer parfaitement affreux à vivre sous certains aspects.
En revanche, ça pose la question de l'individualisation de l'école, qu'on nous réclame à cor et à cris mais jamais pour les bons élèves. De ce point de vue, il y a des choses très intéressantes, ici.
Comment un môme peut s'ennuyer à l'école? (question volontairement foireuse). Ma maikresse de céhemmun elle me passait plein de livres, par exemple. Elle m'a fait découvrir Le Hobbit ♥
Et Les Garennes de Watership Down
Je suis de début d'année. Ma mère m'a appris à lire très tôt, selon elle parce que j'en manifestait une vive envie. On a des photos où à 4 ans, je lis les Schtroumpfs à ma p'tite sœur :lol:
Mes parents ont demandé un saut de classe. Refusé par la maîtresse de l'époque : de début d'année, avec en plus un ou deux ans d'avance, mais le pauvre, vous imaginez la galère, toussah.
Elle les a tellement convaincus que lorsqu'une instit que j'ai eue ensuite a demandé que je saute une classe, ils ont fermement refusé.
Ben, figurez-vous que rétrospectivement, je crois qu'ils ont eu raison. Ça aurait été probablement trop difficile à gérer pour moi.
Et pourtant je suis d'une affligeante banalité. J'imagine que pour un môme surdoué (pardon, les nuances entre surdoué/HPI/EIP/XYZ m’échappent encore totalement), ça peut s'avérer parfaitement affreux à vivre sous certains aspects.
En revanche, ça pose la question de l'individualisation de l'école, qu'on nous réclame à cor et à cris mais jamais pour les bons élèves. De ce point de vue, il y a des choses très intéressantes, ici.
Comment un môme peut s'ennuyer à l'école? (question volontairement foireuse). Ma maikresse de céhemmun elle me passait plein de livres, par exemple. Elle m'a fait découvrir Le Hobbit ♥
Et Les Garennes de Watership Down
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- coindeparadisGuide spirituel
Décidément , j'aime bien tes interventions !En revanche, ça pose la question de l'individualisation de l'école, qu'on nous réclame à cor et à cris mais jamais pour les bons élèves. De ce point de vue, il y a des choses très intéressantes, ici.
_________________
Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- AncolieExpert spécialisé
coindeparadis a écrit:Décidément , j'aime bien tes interventions !En revanche, ça pose la question de l'individualisation de l'école, qu'on nous réclame à cor et à cris mais jamais pour les bons élèves. De ce point de vue, il y a des choses très intéressantes, ici.
Qui a parlé de mauvais ou de bons élèves dans ce post? Il me semble au contraire que les intervenants ici ont parlé de performance scolaire donc de bons élèves( (sauf moi en fait puisque j'ai eu sous les yeux des exemples différents dans un établissement qui expérimente plus facilement "on va dire").
Ensuite je reste persuadée que n'importe quel gamin sans problèmes cognitifs peut apprendre à lire avant 6 ans donc bon...
Que vous ayez votre opinion sur le sujet c'est un fait, je doute qu'elle provienne d'expériences d'enseignement.
Quant au parallèle avec les posts de Parménide, faudrait décoincer un peu.
Zut je me suis trompée pour la citation et je ne sais pas comment en changer
- maikreeeesseGrand sage
Il me semble qu'il est impossible sans connaître les élèves (vos enfants) de dire si oui ou non un saut de classe a/sera bénéfique et pluseurs l'ont dit, c'est à envisager au cas par cas . Non ce qui me me gêne dans la question de départ c'est que Blablatrice mentionne un enfant "sans histoires", qui ne montre pas de signes d'ennui. Pourquoi vouloir alors lui faire sauter une classe ? Elle parle d'un choix pédagogique des parents, que veut-elle dire par là ? Parce que je crois qu'un enfant "normal" avec système d'école à la maison ou avec un précepteur peut facilement gagner un ou deux ans sur une scolarité "normale" en grand groupe, et je crois aussi qu'à l'école "normale" on apprend d'autres choses de la vie. C'est le choix (encore faut-il l'avoir) des parents.Blablatrice occasionnelle a écrit:Bonjour,
je souhaite savoir quelle est votre position de principe quand les parents demandent un saut de classe pour un "bon élève sans histoires", quand il est clair que l'enfant pourrait suivre sans problème dans la classe du dessus, en travaillant éventuellement un peu plus, mais qu'il ne montre pas non plus de signes d'ennui majeur ni de décalage évident par rapport à ses pairs. Faut-il honorer leur choix pédagogique et se réjouir de leur investissement dans l'éducation, ou au contraire , faut-il refuser la demande? Au nom de quels principes? Quel est le poids de la volonté parentale? De l'avis du psychologue scolaire? Quels sont les critères pour évaluer l'enfant?
Merci...
Quand une demande par les parents m'est présentée, je la prends en considération, c'est-à-dire que pour un temps donné je vais observer l'enfant plus attentivement et au moindre doute interviennent collègues et Psy (que je considère plus comme un collègue possédant a une vision élargie des enfants de la circonspection).Mais, et là je ne parle que de ma petite expérience, la plupart des demandes étaient infondées.
Enfin, ce qui me gêne dans ce qui est dit au départ c'est que l'on parle des parents (à l'initiative) et des enseignants en tant que juges (passera ou ne passera pas), comme si tout se déroulait au-dessus de l'enfant. En résumé, pour un enfant sans histoire, sans grand décalage, sans signe d'ennui je ne crois pas que j'accéderais aux désirs des parents.
Coindeparadis, pour les classes moyennes, je pense l'inverse. Je crois que le saut de classe est plus important pour eux car il surinvestissent l'école (pas comme nous enseignants nous le voudrions forcément).
Blablatrice, j'aime bien inverser les situations, vous êtes en math, il me semble . Alors, voilà, mon fils en 5e est extrément brillant en math. Il n'est pas surdoué, il ne s'ennuie pas mais je sais qu'il a le niveau pour suivre largement au dessus. Je pense voir son professeur, car voyez-vous, lors de son dernier contrôle, il a perdu des points sur un problème. Or, je connaîs quand même mieux mon fils que lui, je sais qu'il sait résoudre ce genre d'exercice, c'est pourquoi dans un premier temps je vais lui demander de rajouter deux points, ce qui sera plus en adéquation avec son niveau. De plus, il faudrait que le professeur accélère un peu son cours parce que 5 semaines sur les développements et la factorisation, c'est bien gentil mais mon fils sait le faire depuis belle lurette, alors si je veux qu'il commence le programme de 4 e d'ici le mois de mai, on est pas rendu. Sinon, faudrait que son professeur se débrouille pour que mon fils puisse aller en 4 e certaines heures...
Je suis enseignante ET mère et oui, il est évident que l'on connait mieux son enfant que l'enseignant, mais lui connaît mieux son élève que nous ! Notre enfant est un élève à l'école.
- coindeparadisGuide spirituel
Ancolie : je suis prof depuis 25 ans !!!
Ah je suis tout à fait d'accord. Je parlais des parents qui couplent chômage de longue durée/ RSA/HLM...etc...etc... qui eux ne demandent rien !Coindeparadis, pour les classes moyennes, je pense l'inverse. Je crois que le saut de classe est plus important pour eux car il surinvestissent l'école (pas comme nous enseignants nous le voudrions forcément).
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- AncolieExpert spécialisé
coindeparadis a écrit:Ancolie : je suis prof depuis 25 ans !!!
Ah je suis tout à fait d'accord. Je parlais des parents qui couplent chômage de longue durée/ RSA/HLM...etc...etc... qui eux ne demandent rien !Coindeparadis, pour les classes moyennes, je pense l'inverse. Je crois que le saut de classe est plus important pour eux car il surinvestissent l'école (pas comme nous enseignants nous le voudrions forcément).
Excusez moi j'ai corrigé mon message , je me suis trompée de citation et je ne sais pas comment faire pour la changer sans faire doublon :oops
Ce n'est pas à vous que je répondais mais à Rendash.
J'ajoute même que j'ai vu des sauts ( très peu certes) à la demande des ...élèves (collège). Dingue non? Je ne suis pour le saut à tout prix, l'approfondissement me semble plus intéressant mais vu le niveau proposé souvent, je doute
- RendashBon génie
Ha, merci de préciser, je n'avais pas pris ce post pour moi. Probablement parce que je n'ai pas fait la moindre allusion ni référence à Parménide ici, c'est sans doute ça qui m'a induit en erreur. Et je ne vois toujours pas ce que ce brave garçon vient foutre ici.
Soit j'ai un sérieux problème de compréhension, soit on parle précisément de bons élèves. C'est justement ce que je déplore : lorsqu'on demande aux enseignants de s'adapter au niveau de leurs élèves, d'individualiser, etc, "on" ne prend en fait en compte que ceux qui ont des difficultés à suivre, jamais ceux qui suivraient trop facilement et pourraient donc s'ennuyer. Certains ici ont expliqué qu'ils le faisaient en primaire, c'est très bien, j'ignorais ça. (edit : en fait, non, puisque mon instit de CM1, etc, etc. ) Et quand c'est le cas, quel est l'intérêt pour l'enfant de sauter des classes, puisqu'il progresse lui aussi, du coup?
Vous prêchez un convaincu. C'est exactement ce qui s'est passé pour moi, comme je l'explique dans mon post. Et donc...?
Votre doute à ce sujet proviendrait-il du fait que j'ai écrit noir sur blanc que je partais de mon expérience en tant qu'élève?
Je ne comprends en fait absolument pas le but de votre réponse. Je ne remets rien en cause, je n'affirme rien, je raconte mon expérience d'élève banal mais très bon lecteur très tôt et à qui on a envisagé de faire sauter une classe, etc. ; et j'explique que je suis le fil avec le plus grand intérêt, justement parce que ça éclaire certaines choses pour moi. Il va falloir être plus claire, Ancolie, si vous voulez que je comprenne ce que vous avez à me dire.
Ancolie a écrit:
Qui a parlé de mauvais ou de bons élèves dans ce post? Il me semble au contraire que les intervenants ici ont parlé de performance scolaire donc de bons élèves
Soit j'ai un sérieux problème de compréhension, soit on parle précisément de bons élèves. C'est justement ce que je déplore : lorsqu'on demande aux enseignants de s'adapter au niveau de leurs élèves, d'individualiser, etc, "on" ne prend en fait en compte que ceux qui ont des difficultés à suivre, jamais ceux qui suivraient trop facilement et pourraient donc s'ennuyer. Certains ici ont expliqué qu'ils le faisaient en primaire, c'est très bien, j'ignorais ça. (edit : en fait, non, puisque mon instit de CM1, etc, etc. ) Et quand c'est le cas, quel est l'intérêt pour l'enfant de sauter des classes, puisqu'il progresse lui aussi, du coup?
Ancolie a écrit:
Ensuite je reste persuadée que n'importe quel gamin sans problèmes cognitifs peut apprendre à lire avant 6 ans donc bon...
Vous prêchez un convaincu. C'est exactement ce qui s'est passé pour moi, comme je l'explique dans mon post. Et donc...?
Ancolie a écrit:
Que vous ayez votre opinion sur le sujet c'est un fait, je doute qu'elle provienne d'expériences d'enseignement.
Votre doute à ce sujet proviendrait-il du fait que j'ai écrit noir sur blanc que je partais de mon expérience en tant qu'élève?
Je ne comprends en fait absolument pas le but de votre réponse. Je ne remets rien en cause, je n'affirme rien, je raconte mon expérience d'élève banal mais très bon lecteur très tôt et à qui on a envisagé de faire sauter une classe, etc. ; et j'explique que je suis le fil avec le plus grand intérêt, justement parce que ça éclaire certaines choses pour moi. Il va falloir être plus claire, Ancolie, si vous voulez que je comprenne ce que vous avez à me dire.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- RendashBon génie
coindeparadis a écrit:Décidément , j'aime bien tes interventions !En revanche, ça pose la question de l'individualisation de l'école, qu'on nous réclame à cor et à cris mais jamais pour les bons élèves. De ce point de vue, il y a des choses très intéressantes, ici.
Merci
Visiblement ton avis n'est pas partagé, mais je n'ai pas compris où était le problème, j'attends donc les explications d'Ancolie
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- AncolieExpert spécialisé
Rendash a écrit:Ha, merci de préciser, je n'avais pas pris ce post pour moi. Probablement parce que je n'ai pas fait la moindre allusion ni référence à Parménide ici, c'est sans doute ça qui m'a induit en erreur. Et je ne vois toujours pas ce que ce brave garçon vient foutre ici.Ancolie a écrit:
Qui a parlé de mauvais ou de bons élèves dans ce post? Il me semble au contraire que les intervenants ici ont parlé de performance scolaire donc de bons élèves
Soit j'ai un sérieux problème de compréhension, soit on parle précisément de bons élèves. C'est justement ce que je déplore : lorsqu'on demande aux enseignants de s'adapter au niveau de leurs élèves, d'individualiser, etc, "on" ne prend en fait en compte que ceux qui ont des difficultés à suivre, jamais ceux qui suivraient trop facilement et pourraient donc s'ennuyer. Certains ici ont expliqué qu'ils le faisaient en primaire, c'est très bien, j'ignorais ça. (edit : en fait, non, puisque mon instit de CM1, etc, etc. ) Et quand c'est le cas, quel est l'intérêt pour l'enfant de sauter des classes, puisqu'il progresse lui aussi, du coup?Ancolie a écrit:
Ensuite je reste persuadée que n'importe quel gamin sans problèmes cognitifs peut apprendre à lire avant 6 ans donc bon...
Vous prêchez un convaincu. C'est exactement ce qui s'est passé pour moi, comme je l'explique dans mon post. Et donc...?Ancolie a écrit:
Que vous ayez votre opinion sur le sujet c'est un fait, je doute qu'elle provienne d'expériences d'enseignement.
Votre doute à ce sujet proviendrait-il du fait que j'ai écrit noir sur blanc que je partais de mon expérience en tant qu'élève?
Je ne comprends en fait absolument pas le but de votre réponse. Je ne remets rien en cause, je n'affirme rien, je raconte mon expérience d'élève banal mais très bon lecteur très tôt et à qui on a envisagé de faire sauter une classe, etc. ; et j'explique que je suis le fil avec le plus grand intérêt, justement parce que ça éclaire certaines choses pour moi. Il va falloir être plus claire, Ancolie, si vous voulez que je comprenne ce que vous avez à me dire.
Je faisais référence à, je cite, votre "affligeante banalité" que vous avez déjà utilisée pour un post de Parménide (et votre souhait d'aller consulter pour...). Bien sûr il s'agissait certainement d'un trait d'humour. Justement vu la tournure de vos phrases et l'ambiguïté qui en découle (et votre tendance , c'est mon impression je précise, à utiliser l'humour pour exprimer des idées), je veux bien vous lire difficilement (oui oui je sais je ne dois pas avoir d'humour). Sinon je n'ai rien à vous dire en particulier.
- AncolieExpert spécialisé
Rendash a écrit:coindeparadis a écrit:Décidément , j'aime bien tes interventions !En revanche, ça pose la question de l'individualisation de l'école, qu'on nous réclame à cor et à cris mais jamais pour les bons élèves. De ce point de vue, il y a des choses très intéressantes, ici.
Merci
Visiblement ton avis n'est pas partagé, mais je n'ai pas compris où était le problème, j'attends donc les explications d'Ancolie
Tout à fait ce que j'ai "expliqué" . A l'avenir je m'abstiendrai de répondre pour être sûre de ne pas me tromper...
- BoubousNiveau 6
Un enfant qui, dans ces conditions, a gagné une année ou deux sur la scolarité "normale" pourrait-il sauté une classe, à la demande des parents, sans que cela devienne un combat ? C’est aussi ça le sens de la question de départ.maikreeeesse a écrit:Il me semble qu'il est impossible sans connaître les élèves (vos enfants) de dire si oui ou non un saut de classe a/sera bénéfique et pluseurs l'ont dit, c'est à envisager au cas par cas . Non ce qui me me gêne dans la question de départ c'est que Blablatrice mentionne un enfant "sans histoires", qui ne montre pas de signes d'ennui. Pourquoi vouloir alors lui faire sauter une classe ? Elle parle d'un choix pédagogique des parents, que veut-elle dire par là ? Parce que je crois qu'un enfant "normal" avec système d'école à la maison ou avec un précepteur peut facilement gagner un ou deux ans sur une scolarité "normale" en grand groupe, et je crois aussi qu'à l'école "normale" on apprend d'autres choses de la vie. C'est le choix (encore faut-il l'avoir) des parents.
Je voulais que ma fille saute le CP parce qu’elle maîtrisait déjà le programme. Mais, sa maîtresse et le psy s’y étaient opposés en avançant des arguments que je ne partageais pas. J’ai donc attendu la fin de l’année pour lui faire sauter le CE1, parce que seul l’avis du chef d’établissement m’était alors nécessaire. Elle a ensuite fait sport-études (début des cours à 10h) jusqu’au collège et sa scolarité s’est déroulée sans problème, ou presque.
- RendashBon génie
Ancolie a écrit:
Je faisais référence à, je cite, votre "affligeante banalité" que vous avez déjà utilisée pour un post de Parménide (et votre souhait d'aller consulter pour...). Bien sûr il s'agissait certainement d'un trait d'humour. Justement vu la tournure de vos phrases et l'ambiguïté qui en découle (et votre tendance , c'est mon impression je précise, à utiliser l'humour pour exprimer des idées), je veux bien vous lire difficilement (oui oui je sais je ne dois pas avoir d'humour). Sinon je n'ai rien à vous dire en particulier.
OK pour les problèmes mutuels de compréhension. L'humour n'est pas plus unique qu'universel. Et cette "affligeante banalité" n'a pas la même signification ici et là-bas. Notez que j'ai probablement aussi utilisé "là-bas" les termes de "lire", de "classe", de "an" et de "raison", qu'en déduire? ( pas taper, c't'une blague ).
Mais je ne vois toujours pas où j'ai, ici, donné une opinion sur ce dont il est question, hormis sur mon propre cas. "J'imagine", "ça peut", "sous certains aspects", "ça pose la question" ; question nuance, j'ai été clair, si j'ose dire. Je lis, j'apprends, je découvre, je partage, voilà tout.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- JennyMédiateur
Rendash a écrit:En revanche, ça pose la question de l'individualisation de l'école, qu'on nous réclame à cor et à cris mais jamais pour les bons élèves. De ce point de vue, il y a des choses très intéressantes, ici.
- AncolieExpert spécialisé
Rendash a écrit:Ancolie a écrit:
Je faisais référence à, je cite, votre "affligeante banalité" que vous avez déjà utilisée pour un post de Parménide (et votre souhait d'aller consulter pour...). Bien sûr il s'agissait certainement d'un trait d'humour. Justement vu la tournure de vos phrases et l'ambiguïté qui en découle (et votre tendance , c'est mon impression je précise, à utiliser l'humour pour exprimer des idées), je veux bien vous lire difficilement (oui oui je sais je ne dois pas avoir d'humour). Sinon je n'ai rien à vous dire en particulier.
OK pour les problèmes mutuels de compréhension. L'humour n'est pas plus unique qu'universel. Et cette "affligeante banalité" n'a pas la même signification ici et là-bas. Notez que j'ai probablement aussi utilisé "là-bas" les termes de "lire", de "classe", de "an" et de "raison", qu'en déduire? ( pas taper, c't'une blague ).
Certes mais je ne suis pas dans votre tête pour le savoir
Mais je ne vois toujours pas où j'ai, ici, donné une opinion sur ce dont il est question, hormis sur mon propre cas. "J'imagine", "ça peut", "sous certains aspects", "ça pose la question" ; question nuance, j'ai été clair, si j'ose dire. Je lis, j'apprends, je découvre, je partage, voilà tout.
Je n'ai pas compris pourquoi vous parlez de ne rien faire pour les bons élèves, la circulaire sur la scolarisation des élèves à besoins particuliers est très explicite (je parle toujours des élèves hors normes mais je n'ai rien contre le saut d'un élève "simplement" performant).
- RendashBon génie
C'est le propre de l'humour en général et des propos à sens multiples en particulier. Le contexte aide, il paraît. Les balises aussi.Ancolie a écrit:Certes mais je ne suis pas dans votre tête pour le savoir
Juste comme ça, en passant : pour citer une phrase sans utiliser le bouton "citer", qui ne permet que de citer un post en bloc, on place la phrase entre les deux balises [ quote], d'une part, et [ /quote]
, d'autre part. Et si vous voulez préciser de qui vient cette citation, vous insérez dans la première balise les termes ="Pseudo" de façon à écrire [ quote="pseudo"]. Pas d'espace dans les balises, je ne les ai insérés que pour que vous puissiez voir la façon de les écrire ; si je les avais écrites correctement, on n'aurait vu que le résultat...Autrement dit, la citation
Vous avez aussi dans la barre d'outils un bouton "citer": vous copiez-coller LA phrase qui vous intéresse, vous cliquez sur l'outil, qui vous propose d'ajouter le pseudo, puis vous donne les deux balises déjà prêtes entre lesquelles il ne reste plus qu'à coller cette phrase.
Ancolie a écrit:Je n'ai pas compris pourquoi vous parlez de ne rien faire pour les bons élèves, la circulaire sur la scolarisation des élèves à besoins particuliers est très explicite (je parle toujours des élèves hors normes mais je n'ai rien contre le saut d'un élève "simplement" performant).
Je ne parle pas de ne rien faire : je constate que souvent, rien n'est fait. Je constate que lorsqu'on nous martèle qu'on doit s'adapter à notre public, c'est toujours aux plus faibles qu'on fait allusion, et jamais aux meilleurs. On m'a même expliqué gentiment que les bons élèves se passent volontiers de profs, qu'ils n'ont pas besoin de nous. C'est ça que je déplore : adapter, pourquoi pas, mais c'est valable pour tous. Ou ça devrait l'être.
Et je ne parle pas non plus des élèves dits à besoins particuliers! Je parle des bons élèves qui peuvent parfois s'ennuyer en cours parce qu'on passe trois plombes sur quelque chose qu'ils maîtrisent au bout de quelques minutes. Ils ne sont pas "hors normes" ni quoi que ce soit : leur seul besoin particulier est une vraie stimulation intellectuelle, qu'on ne leur propose pas toujours, parce qu'on est focalisé sur les autres et que ceux-là, on les oublie. C'est exactement de ça que je parle.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Dadoo33Grand sage
+1000 tout à fait d'accord avec toi Rendash. Y a qu'à voir nos formations en tant que stagiaire...
- coindeparadisGuide spirituel
On fait globalement davantage (même si c'est insuffisant) pour les élèves "à besoins particuliers" en tout cas quand ils sont pris en charge par l' ASH, plutôt que pour les EIP et plus grave encore pour les bons élèves.
J'irai même plus loin, à l'EN on nivelle tout vers le bas et on n'aime pas les bons élèves. Mais cela fera les beaux jours des écoles indépendantes !!
J'irai même plus loin, à l'EN on nivelle tout vers le bas et on n'aime pas les bons élèves. Mais cela fera les beaux jours des écoles indépendantes !!
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Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- AncolieExpert spécialisé
Rendash a écrit:Ancolie a écrit:Je n'ai pas compris pourquoi vous parlez de ne rien faire pour les bons élèves, la circulaire sur la scolarisation des élèves à besoins particuliers est très explicite (je parle toujours des élèves hors normes mais je n'ai rien contre le saut d'un élève "simplement" performant).
Je ne parle pas de ne rien faire : je constate que souvent, rien n'est fait. Je constate que lorsqu'on nous martèle qu'on doit s'adapter à notre public, c'est toujours aux plus faibles qu'on fait allusion, et jamais aux meilleurs. On m'a même expliqué gentiment que les bons élèves se passent volontiers de profs, qu'ils n'ont pas besoin de nous. C'est ça que je déplore : adapter, pourquoi pas, mais c'est valable pour tous. Ou ça devrait l'être.
Et je ne parle pas non plus des élèves dits à besoins particuliers! Je parle des bons élèves qui peuvent parfois s'ennuyer en cours parce qu'on passe trois plombes sur quelque chose qu'ils maîtrisent au bout de quelques minutes. Ils ne sont pas "hors normes" ni quoi que ce soit : leur seul besoin particulier est une vraie stimulation intellectuelle, qu'on ne leur propose pas toujours, parce qu'on est focalisé sur les autres et que ceux-là, on les oublie. C'est exactement de ça que je parle.
Je n'ai pas de solution, il s'agit de bricolage (et de travail en plus hélas) selon les enseignants. La vraie stimulation intellectuelle est bénéfique pour tous (adaptée bien sûr) mais ce n'est pas du tout l'option choisie par l'enseignement depuis des années. Attention, je ne dis pas que les enseignants sont mauvais.
Donc finalement à part travailler pour éviter l'ennui des bons élèves dans sa classe et assumer la charge de travail en plus, je ne vois pas.
Au passage pour l'humour c'est aussi quand on a envie d'en recevoir et trop souvent ça tue l'humour justement. Cela ne veut pas dire que je vous donne l'ordre de vous exprimer autrement mais perso quelqu'un qui utilise trop souvent ce mode d'expression je zappe et je ne cherche plus à comprendre le lard ou le cochon.
Merci pour les balises.
- RendashBon génie
Ancolie a écrit: La vraie stimulation intellectuelle est bénéfique pour tous (adaptée bien sûr) mais ce n'est pas du tout l'option choisie par l'enseignement depuis des années.
On est donc entièrement d'accord
Ancolie a écrit:
je ne cherche plus à comprendre le lard ou le cochon.
Et le renne?
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- AncolieExpert spécialisé
coindeparadis a écrit:On fait globalement davantage (même si c'est insuffisant) pour les élèves "à besoins particuliers" en tout cas quand ils sont pris en charge par l' ASH, plutôt que pour les EIP et plus grave encore pour les bons élèves.
J'irai même plus loin, à l'EN on nivelle tout vers le bas et on n'aime pas les bons élèves. Mais cela fera les beaux jours des écoles indépendantes !!
C'est tout à fait exact. Malgré tout, je vois bien que certains enseignants apprécient énormément certains élèves " modèles".
Sinon, je me souviens qu'un collègue m'avait enguirlandée en réunion pour avoir osé parler d'élèves brillants qui moisissaient en classe, paraît que c'était honteux vis à vis des autres en difficultés, d'ailleurs ça lui avait fait mal d'entendre ça !
Maintenant je parle de performants scolaires, car j'ai remarqué des élèves brillants qui ne sont pas performants :lol:
- AncolieExpert spécialisé
Rendash a écrit:
Et le renne?
Je le confonds trop souvent avec le caribou
- Bonnie BlueNiveau 9
Rendash a écrit:Hihi, autant certaines choses font froid dans le dos, autant j'en trouve d'autres très drôles
Je suis de début d'année. Ma mère m'a appris à lire très tôt, selon elle parce que j'en manifestait une vive envie. On a des photos où à 4 ans, je lis les Schtroumpfs à ma p'tite sœur :lol:
Mes parents ont demandé un saut de classe. Refusé par la maîtresse de l'époque : de début d'année, avec en plus un ou deux ans d'avance, mais le pauvre, vous imaginez la galère, toussah.
Elle les a tellement convaincus que lorsqu'une instit que j'ai eue ensuite a demandé que je saute une classe, ils ont fermement refusé.
Ben, figurez-vous que rétrospectivement, je crois qu'ils ont eu raison. Ça aurait été probablement trop difficile à gérer pour moi.
Et pourtant je suis d'une affligeante banalité. J'imagine que pour un môme surdoué (pardon, les nuances entre surdoué/HPI/EIP/XYZ m’échappent encore totalement), ça peut s'avérer parfaitement affreux à vivre sous certains aspects.
En revanche, ça pose la question de l'individualisation de l'école, qu'on nous réclame à cor et à cris mais jamais pour les bons élèves. De ce point de vue, il y a des choses très intéressantes, ici.
Comment un môme peut s'ennuyer à l'école? (question volontairement foireuse). Ma maikresse de céhemmun elle me passait plein de livres, par exemple. Elle m'a fait découvrir Le Hobbit ♥
Et Les Garennes de Watership Down
Ben, justement, en étant de début d'année, tu atténuais la différence d'âge.
Mais bon, ça dépend des mômes. Pour certains, un an d'avance, ça ne se voit pas et c'est bénéfique. Pour d'autres, c'est une mauvaise idée.
- vivi1982Niveau 10
Un exemple dans ma famille: une fillette née le 1er janvier à 2h30 du matin. Elle est rentrée à l'école à 2 ans et demi en TPS et suivait tout sans problème. Les parents ont demandé à ce qu'elle aille en CP à 5 ans et demi (puisqu'à 2h31 près, elle était née le 31 décembre), refus de l'école.
Si elle était passé en CP, ça aurait été équivalent à un saut de classe, donc considéré 1 an d'avance. Alors que née le 31/12, ça aurait été considéré comme un redoublement.
Autre exemple: un enfant dans la classe de mon aîné né le 30 décembre. Dès la PS il était en retard sur les autres, les parents pensaient à un maintien en GS mais il est finalement passé en CP, puis l'instit de CP a dû faire des pieds et de mains pour qu'il redouble son CP.
Pour moi un an d'avance en étant du début de l'année n'est pas un vrai saut de classe de même qu'un redoublement pour un enfant de fin d'année. Ill faut bien des dates limites pour chaque niveau mais ça pourrait être plus souple...
Si elle était passé en CP, ça aurait été équivalent à un saut de classe, donc considéré 1 an d'avance. Alors que née le 31/12, ça aurait été considéré comme un redoublement.
Autre exemple: un enfant dans la classe de mon aîné né le 30 décembre. Dès la PS il était en retard sur les autres, les parents pensaient à un maintien en GS mais il est finalement passé en CP, puis l'instit de CP a dû faire des pieds et de mains pour qu'il redouble son CP.
Pour moi un an d'avance en étant du début de l'année n'est pas un vrai saut de classe de même qu'un redoublement pour un enfant de fin d'année. Ill faut bien des dates limites pour chaque niveau mais ça pourrait être plus souple...
- coindeparadisGuide spirituel
Ce qui compte ce n'est pas l'année civile mais l'année scolaire. Par exemple on inscrit les PS ayant 3 ans au 1er septembre. J'ai travaillé dans une école qui faisait exception avec des inscriptions en TPS d'enfants ayant 2 ans au 30 septembre.
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Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- Bonnie BlueNiveau 9
Je suis née le 5 octobre, à ce compte là, j'aurais pu avoir une année de retard.
Compliqué quoi.
Compliqué quoi.
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