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- NougatNiveau 3
Bonsoir ,
J'ai décidé d'effectuer un contrôle surprise afin d'évaluer les connaissances des élèves , 6e ( le récit , lieu , temps , personnages , schéma narratif...)
Pour cela , j'ai élaboré le sujet suivant :
Lisez le texte suivant et répondez aux questions :
LES ÉTOILES
Du temps que je gardais les bêtes sur le Luberon, je restais des semaines entières sans voir âme qui vive, seul dans le pâturage
avec mon chien Labri et mes ouailles. De temps en temps l'ermite du Mont-de-l'Ure passait par là pour chercher des simples ou bien
j'apercevais la face noire de quelque charbonnier du Piémont ; mais c'étaient des gens naïfs, silencieux à force de solitude, ayant perdu
le goût de parler et ne sachant rien de ce qui se disait en bas dans les villages et les villes. Aussi, tous les quinze jours, lorsque
j'entendais, sur le chemin qui monte, les sonnailles du mulet de notre ferme m'apportant les provisions de quinzaine, et que je
voyais apparaître peu à peu, au-dessus de la côte, la tête éveillée du petit miarro (garçon de ferme), ou la coiffe rousse de la vieille tante
Norade, j'étais vraiment bien heureux. Je me faisais raconter les nouvelles du pays d'en bas, les baptêmes, les mariages ; mais ce qui
m'intéressait surtout, c'était de savoir ce que devenait la fille de mes maîtres, notre demoiselle Stéphanette, la plus jolie qu'il y eût à dix
lieues à la ronde. Sans avoir l'air d'y prendre trop d'intérêt, je m'informais si elle allait beaucoup aux fêtes, aux veillées, s'il lui
venait toujours de nouveaux galants ; et à ceux qui me demanderont ce que ces choses-là pouvaient me faire, à moi pauvre berger de la
montagne, je répondrai que j'avais vingt ans et que cette Stéphanette était ce que j'avais vu de plus beau dans ma vie.
Or, un dimanche que j'attendais les vivres de quinzaine, il se trouva qu'ils n'arrivèrent que très tard. Le matin je me disais :
« C'est la faute de la grand-messe ; » puis, vers midi, il vint un gros orage, et je pensai que la mule n'avait pas pu se mettre en route à
cause du mauvais état des chemins. Enfin, sur les trois heures, le ciel étant lavé, la montagne luisante d'eau et de soleil, j'entendis
parmi l'égouttement des feuilles et le débordement des ruisseaux gonflés les sonnailles de la mule, aussi gaies, aussi alertes qu'un
grand carillon de cloches un jour de Pâques. Mais ce n'était pas le petit miarro, ni la vieille Norade qui la conduisait. C'était... devinez
qui !... notre demoiselle, mes enfants ! notre demoiselle en personne, assise droite entre les sacs d'osier, toute rose de l'air des
montagnes et du rafraîchissement de l'orage. Le petit était malade, tante Norade en vacances chez ses
enfants. La belle Stéphanette m'apprit tout ça, en descendant de sa mule, et aussi qu'elle arrivait tard parce qu'elle s'était perdue en
route ; mais à la voir si bien endimanchée, avec son ruban à fleurs, sa jupe brillante et ses dentelles, elle avait plutôt l'air de s'être
attardée à quelque danse que d'avoir cherché son chemin dans les buissons. O la mignonne créature ! Mes yeux ne pouvaient se lasser
de la regarder. Il est vrai que je ne l'avais jamais vue de si près. Quelquefois l'hiver, quand les troupeaux étaient descendus dans la
plaine et que je rentrais le soir à la ferme pour souper, elle traversait la salle vivement, sans guère parler aux serviteurs,
toujours parée et un peu fière... Et maintenant je l'avais là devant moi, rien que pour moi ; n'était-ce pas à en perdre la tête ?
Etude de texte
Questions : 15pts
I- Les personnages de l'histoire
1. Quels sont les deux principaux personnages ? 1pt
2. Le narrateur est-il personnage de l'histoire ? Justifie ta réponse 1pt
3.Donnez trois informations sur le personnage principal d'après ce qui est raconté . 1pt
4. Relevez un adjectif et donnez sa fonction . 1pt
II- Le cadre du récit
5. Relevez au début du texte un groupe nominal qui a pour fonction complément circonstanciel de lieu . 1pt
6. Résumez en une phrase la situation initiale de cette histoire . 1pt
7. Relevez au début du texte un groupe nominal qui a pour fonction complément circonstanciel de temps . 1pt
8. Donnez la nature et la fonction de au-dessus de la côte . 1pt
III-Les mots de narration
9. Ce récit est-il au passé ou au présent ? Justifie ta réponse par des indices du texte ..1pt
10. Relevez une phrase de description . expliquez ....1pt
11. Relevez un verbe à l'imparfait et un verbe au passé simple et justifiez l'emploi de ces temps ...2pts
12. Relevez dans le 2° paragraphe un mot qui annonce le déclenchement de l'action . Donne sa classe grammaticale 2pts
13. Donnez la nature et la fonction de malade . 1pt
Travail d'écriture : 20pts.
Imaginez en une vingtaine de lignes une suite à cette histoire . Utilisez le champ lexical des temps et de l'espace . Conservez les temps et les personnages. Utilisez les mots de narration .
Des avis ?
J'ai décidé d'effectuer un contrôle surprise afin d'évaluer les connaissances des élèves , 6e ( le récit , lieu , temps , personnages , schéma narratif...)
Pour cela , j'ai élaboré le sujet suivant :
Lisez le texte suivant et répondez aux questions :
LES ÉTOILES
Du temps que je gardais les bêtes sur le Luberon, je restais des semaines entières sans voir âme qui vive, seul dans le pâturage
avec mon chien Labri et mes ouailles. De temps en temps l'ermite du Mont-de-l'Ure passait par là pour chercher des simples ou bien
j'apercevais la face noire de quelque charbonnier du Piémont ; mais c'étaient des gens naïfs, silencieux à force de solitude, ayant perdu
le goût de parler et ne sachant rien de ce qui se disait en bas dans les villages et les villes. Aussi, tous les quinze jours, lorsque
j'entendais, sur le chemin qui monte, les sonnailles du mulet de notre ferme m'apportant les provisions de quinzaine, et que je
voyais apparaître peu à peu, au-dessus de la côte, la tête éveillée du petit miarro (garçon de ferme), ou la coiffe rousse de la vieille tante
Norade, j'étais vraiment bien heureux. Je me faisais raconter les nouvelles du pays d'en bas, les baptêmes, les mariages ; mais ce qui
m'intéressait surtout, c'était de savoir ce que devenait la fille de mes maîtres, notre demoiselle Stéphanette, la plus jolie qu'il y eût à dix
lieues à la ronde. Sans avoir l'air d'y prendre trop d'intérêt, je m'informais si elle allait beaucoup aux fêtes, aux veillées, s'il lui
venait toujours de nouveaux galants ; et à ceux qui me demanderont ce que ces choses-là pouvaient me faire, à moi pauvre berger de la
montagne, je répondrai que j'avais vingt ans et que cette Stéphanette était ce que j'avais vu de plus beau dans ma vie.
Or, un dimanche que j'attendais les vivres de quinzaine, il se trouva qu'ils n'arrivèrent que très tard. Le matin je me disais :
« C'est la faute de la grand-messe ; » puis, vers midi, il vint un gros orage, et je pensai que la mule n'avait pas pu se mettre en route à
cause du mauvais état des chemins. Enfin, sur les trois heures, le ciel étant lavé, la montagne luisante d'eau et de soleil, j'entendis
parmi l'égouttement des feuilles et le débordement des ruisseaux gonflés les sonnailles de la mule, aussi gaies, aussi alertes qu'un
grand carillon de cloches un jour de Pâques. Mais ce n'était pas le petit miarro, ni la vieille Norade qui la conduisait. C'était... devinez
qui !... notre demoiselle, mes enfants ! notre demoiselle en personne, assise droite entre les sacs d'osier, toute rose de l'air des
montagnes et du rafraîchissement de l'orage. Le petit était malade, tante Norade en vacances chez ses
enfants. La belle Stéphanette m'apprit tout ça, en descendant de sa mule, et aussi qu'elle arrivait tard parce qu'elle s'était perdue en
route ; mais à la voir si bien endimanchée, avec son ruban à fleurs, sa jupe brillante et ses dentelles, elle avait plutôt l'air de s'être
attardée à quelque danse que d'avoir cherché son chemin dans les buissons. O la mignonne créature ! Mes yeux ne pouvaient se lasser
de la regarder. Il est vrai que je ne l'avais jamais vue de si près. Quelquefois l'hiver, quand les troupeaux étaient descendus dans la
plaine et que je rentrais le soir à la ferme pour souper, elle traversait la salle vivement, sans guère parler aux serviteurs,
toujours parée et un peu fière... Et maintenant je l'avais là devant moi, rien que pour moi ; n'était-ce pas à en perdre la tête ?
Etude de texte
Questions : 15pts
I- Les personnages de l'histoire
1. Quels sont les deux principaux personnages ? 1pt
2. Le narrateur est-il personnage de l'histoire ? Justifie ta réponse 1pt
3.Donnez trois informations sur le personnage principal d'après ce qui est raconté . 1pt
4. Relevez un adjectif et donnez sa fonction . 1pt
II- Le cadre du récit
5. Relevez au début du texte un groupe nominal qui a pour fonction complément circonstanciel de lieu . 1pt
6. Résumez en une phrase la situation initiale de cette histoire . 1pt
7. Relevez au début du texte un groupe nominal qui a pour fonction complément circonstanciel de temps . 1pt
8. Donnez la nature et la fonction de au-dessus de la côte . 1pt
III-Les mots de narration
9. Ce récit est-il au passé ou au présent ? Justifie ta réponse par des indices du texte ..1pt
10. Relevez une phrase de description . expliquez ....1pt
11. Relevez un verbe à l'imparfait et un verbe au passé simple et justifiez l'emploi de ces temps ...2pts
12. Relevez dans le 2° paragraphe un mot qui annonce le déclenchement de l'action . Donne sa classe grammaticale 2pts
13. Donnez la nature et la fonction de malade . 1pt
Travail d'écriture : 20pts.
Imaginez en une vingtaine de lignes une suite à cette histoire . Utilisez le champ lexical des temps et de l'espace . Conservez les temps et les personnages. Utilisez les mots de narration .
Des avis ?
- trompettemarineMonarque
Je ne suis pas en collège, mais quand j'entends mes élèves de terminale L me demander ce qu'est un "chariot"...
En un mot, je trouve le texte difficile d'un point de vue lexical.
En revanche, ce serait un bel exercice d'écriture d'en prélever le squelette puis de le le faire enrichir par les élèves, pour enfin le comparer avec l'original. Et comme ce texte te plaît ce serait un bel exercice de vocabulaire.
pour les questions :
Il me semble qu''à présent on ne classe plus en I., II, III,
La question 11 me semble plus adaptée à des élèves de troisième. (Mais le collège est loin pour moi).
Je chercherais un texte plus simple où tu pourrais poser ce type de questions (évaluation sommative ?)
La formulation de la consigne d'écriture est trop complexe (utilisez les mots de la narration).
En un mot, je trouve le texte difficile d'un point de vue lexical.
En revanche, ce serait un bel exercice d'écriture d'en prélever le squelette puis de le le faire enrichir par les élèves, pour enfin le comparer avec l'original. Et comme ce texte te plaît ce serait un bel exercice de vocabulaire.
pour les questions :
Il me semble qu''à présent on ne classe plus en I., II, III,
La question 11 me semble plus adaptée à des élèves de troisième. (Mais le collège est loin pour moi).
Je chercherais un texte plus simple où tu pourrais poser ce type de questions (évaluation sommative ?)
La formulation de la consigne d'écriture est trop complexe (utilisez les mots de la narration).
- trompettemarineMonarque
Et dire que j'ose écrire cela d'un texte de Daudet...
Tu sais que l'homme à la cervelle d'or a été sujet du bac S une année...
Tu sais que l'homme à la cervelle d'or a été sujet du bac S une année...
- OudemiaBon génie
Détail : en 2 et 9 c'est du tutoiement, pas dans les autres questions.
Sans notes le texte est certainement difficile pour certains élèves, quant aux questions, si elles recoupent ce qui a été vu en classe, ma foi, pourquoi pas...
Sans notes le texte est certainement difficile pour certains élèves, quant aux questions, si elles recoupent ce qui a été vu en classe, ma foi, pourquoi pas...
- ProvenceEnchanteur
Nougat a écrit:Bonsoir ,
J'ai décidé d'effectuer un contrôle surprise afin d'évaluer les connaissances des élèves , 6e ( le récit , lieu , temps , personnages , schéma narratif...)
C'est bien long pour une interro surprise...
- NougatNiveau 3
Je respecte vos opinions qui semblent pertinentes..
- trompettemarineMonarque
Voici de toutes petites histoires pour la jeunesse :(J'ai un peu honte sauf pour la kafka)
Histoire impossible
Après l'école, je suis rentré chez moi par le chemin habituel. J'ai pris la bonne rue, je suis sûr, juste après la pâtisserie Fiévet. Mais quand je suis arrivé chez nous, au numéro 13, il n'y avait plus rien, plus de maison, rien qu'un trou, très profond, et comme des bulles énormes s'en échappaient.
Quand j'ai ouvert la porte, j'ai poussé un cri, horrifié. Dans le couloir des centaines de serpents sifflaient, tête dressée, gueule ouverte : un tapis rampant de reptiles menaçants.
Je suis allé directement à la cuisine. J'ai ouvert le Frigidaire. Atroce ! Ma grande sœur Alice y était enfermée, pliée en quatre et congelée, et elle me regardait méchamment de ses grands yeux de poisson mort.
J'ai pris un yaourt à la fraise. Ce n'était pas du yaourt, mais du sang épais de crocodile, avec des morceaux de chair fraîche qui baignaient dedans.
J'ai jeté le pot vide à la poubelle et je suis monté dans ma chambre. L'escalier s'est écroulé et j'ai plongé dans le vide. Tandis que je sombrais, des morts vivants me griffaient et me pinçaient en ricanant.
J'ai fait mes exercices de math. Facile. Et j'ai commencé la rédaction pour jeudi. Mais trois vampires se sont jetés sur moi et ont enfoncé leurs crocs dans ma gorge, des fourmis géantes m'ont arraché la peau, des corbeaux fous m'ont picoré le dos et un homme affreux, au visage couvert de pustules puantes, m'a découpé en rondelles avec une scie électrique mal aiguisée.
Alors, fatigué, je suis descendu au salon, je me suis confortablement installé dans mon fauteuil préféré, et j'ai regardé un film d'horreur pour me changer les idées.
Bernard Friot, Encore des histoires pressées,
Milan poche junior
]
Bernard Friot.
La chose
Je me suis réveillé, le cœur battant et les mains moites. La chose était là, sous mon lit, vivante et dangereuse. Je me suis dit : « Surtout ne bouge pas ! Il ne faut pas qu'elle sache que tu es réveillé. » Je la sentais gonfler, s'enfler et étirer l'un après l'autre ses tentacules innombrables. Elle ouvrait la gueule, maintenant, et déployait ses antennes. C'était l'heure où elle guettait sa proie. Raide, les bras collés au corps, je retenais ma respiration en pensant : « II faut tenir cinq minutes. Dans cinq minutes, elle s'assoupira et le danger sera passé. » Je comptais les secondes dans ma tête, interminablement. A un moment, j'ai cru sentir le lit
bouger. J'ai failli crier. Qu'est-ce qui lui prend ? Que va-t-elle faire ? Jamais elle n'est sortie de dessous le lit. J'ai senti sur ma main un léger frisson, comme une caresse très lente. Et puis plus rien. J'ai continué à compter, en m'efforçant de ne penser qu'aux nombres qui défilaient dans ma tête : cinquante et un, cinquante-deux, cinquante-trois... J'ai laissé passer bien plus de cinq minutes. Je me suis remis enfin à respirer normalement, à me détendre un petit peu. Mais mon cœur battait toujours très fort. Il résonnait partout en moi, jusque dans la paume de mes mains. Je me répétais : « N'aie plus peur. La chose a repris sa forme naturelle. Son heure est passée. »
Mais, cette nuit-là, la peur ne voulait pas me lâcher. Elle s'accrochait à moi, elle me serrait le cou. Une question, toujours la même, roulait dans ma tête : Qui est la chose? La chose qui, chaque nuit, gonfle et s'enfle sous mon lit, et s'étire à l'affût d'une proie. Et puis reprend sa forme naturelle après quelques minutes.
J'ai compté jusqu'à dix en déplaçant lentement ma main droite vers la lampe de chevet.
A dix, j'ai allumé et j'ai sauté sur le tapis, le plus loin possible. Et qu'est-ce que j'ai vu sous mon lit ? Mes pantoufles ! Mes bonnes vieilles pantoufles que je traîne aux pieds depuis près de deux ans. Elles me sont trop petites, déjà, et percées en plusieurs endroits.
J'étais vraiment déçu. Et un peu triste. Je me suis dit : « Alors, on ne peut plus avoir confiance en rien ? Il faut se méfier de tout, même des objets les plus familiers?» J'ai regardé longtemps les pantoufles. Elles avaient l'air parfaitement inoffensives, mais je ne m'y suis pas laissé prendre. Avec beaucoup de précaution, je les ai enveloppées dans du papier journal et j'ai soigneusement ficelé le paquet. Et j'ai jeté le tout dans la chaudière.
LE PONT
J'étais raide et froid, j'étais un pont, je passais au-dessus d'un abîme. La pointe de mes pieds s'enfonçait d'un côté, de l'autre mes mains s'engageaient dans la terre ; je me suis accroché de toutes mes dents à l'argile qui s'effritait. Les pans de mon veston battaient à mes côtés. Au fond du gouffre on entendait mugir l'eau glacée du torrent que chérissent les truites. Nul touriste ne s'égarait à ces hauteurs impraticables, nulle carte encore ne mentionnait le pont.
J'étais donc là et j'attendais ; et j'étais obligé d'attendre. Sans s'effondrer, un pont, une fois lancé, ne saurait cesser d'être un pont.
Un jour, le soir tombait - était-ce le premier ou le millième, je ne sais -, la roue de mes pensées roulait dans un tumulte. Sur le soir, en été, à l'heure où le torrent mugit déjà plus sombrement, j'entendis venir le pas d'un homme. Il approchait, il était là. Etends-toi, pont, tiens-toi ; poutre sans garde-fou, ne laisse pas tomber celui qu'on te confie. Compense imperceptiblement l'incertitude de son pas, mais, s'il chancelle, fais-toi reconnaître et, comme un dieu des monts, lance-le sur le sol.
Il vint, il me tâta de sa canne ferrée, il releva les pans de ma veste avec la pointe et les replia sur mon dos. Il promena sa canne aiguë dans ma tignasse et l'y laissa longtemps tandis qu'il regardait, probablement, d'un air farouche autour de lui ; et mon rêve suivait le sien au-delà des monts et des plaines, quand il me sauta soudain à pieds joints sur les reins. Je frémis d'une douleur atroce ; je ne m'étais douté de rien. Qui était-ce ? un enfant ? un rêve ? un brigand ? un désespéré ? un tentateur ? un exterminateur ? Je me retournai pour le voir.
Un pont se retourner ! Je n'avais pas fini que je tombais déjà, je m'effondrais, j'étais fracassé et empalé par les cailloux aigus qui m'avaient toujours regardé jusque-là si paisiblement du fond des eaux déchaînées.
Kafka .Trad. Alexandre Vialatte
- NougatNiveau 3
Ce sont des notions vues et revues en cours ...Je suis sûr et certain que les élèves n'auront pas de lacunes en répondant.. D'autres commentaires ?
- ProvenceEnchanteur
Nougat a écrit:Ce sont des notions vues et revues en cours ...Je suis sûr et certain que les élèves n'auront pas de lacunes en répondant.. D'autres commentaires ?
Quel est le but de ton contrôle?
Sur un autre fil, tu signales que tu as programmé un contrôle en 6e, et maintenant ce contrôle est annoncé comme surprise. Je ne suis plus ta logique.
- NougatNiveau 3
trompettemarine , merci ! je vais essayer de formuler quelques questions pour le 2° texte (la chose)...Merci !
- NougatNiveau 3
Provence , ce matin tous les enseignants de Lettres ont décidé d'évaluer les connaissances des élèves de 6e en effectuant un contrôle surprise de 2h . (le récit , schéma narratif ....) afin de préparer le simili (devoir commun) ... C'est pour cela que je demande vos opinions à propos de cette évaluation ...
- trompettemarineMonarque
Pauvres gamins, être évalués pour préparer une évaluation...
(je continue à penser qu'on évalue trop les élèves (avec ou sans notes) : mais c'est un autre sujet!)
Pourquoi ne pas faire cours ?
En tout cas bon courage et j'espère que tu trouveras avec les collègues de collège de quoi préparer.
Mais quel travail !
J'ai eu ces nouvelles (ou des poèmes) il y a bien longtemps quand j'étais en collège lors d'un stage, il y en a une quarantaine de longueurs différentes et de niveaux inégaux. N'hésite pas à m'envoyer un mp pour que je te les envoie toutes, tu pourras peut-être y trouver ton bonheur.
Après cela néanmoins, tout le travail de pédagogie reste à faire.
(je continue à penser qu'on évalue trop les élèves (avec ou sans notes) : mais c'est un autre sujet!)
Pourquoi ne pas faire cours ?
En tout cas bon courage et j'espère que tu trouveras avec les collègues de collège de quoi préparer.
Mais quel travail !
J'ai eu ces nouvelles (ou des poèmes) il y a bien longtemps quand j'étais en collège lors d'un stage, il y en a une quarantaine de longueurs différentes et de niveaux inégaux. N'hésite pas à m'envoyer un mp pour que je te les envoie toutes, tu pourras peut-être y trouver ton bonheur.
Après cela néanmoins, tout le travail de pédagogie reste à faire.
- trompettemarineMonarque
Nougat a écrit:trompettemarine , merci ! je vais essayer de formuler quelques questions pour le 2° texte (la chose)...Merci !
Bien sûr, évite toute explication psychnanalytique avec cette nouvelle ! :lol:
- ProvenceEnchanteur
Et pourquoi ne pas refuser?Nougat a écrit:Provence , ce matin tous les enseignants de Lettres ont décidé d'évaluer les connaissances des élèves de 6e en effectuant un contrôle surprise de 2h . (le récit , schéma narratif ....) afin de préparer le simili (devoir commun) ... C'est pour cela que je demande vos opinions à propos de cette évaluation ...
Je ne vois pas trop ce qu'on prépare avec un contrôle. L'intérêt de la chose m'échappe.
- Bonnie BlueNiveau 9
Tu leur fait déjà un contrôle, deux contrôles de deux heures dans la même matière en sixième, ça me parait beaucoup. Ton autre contrôle les préparait déjà.
- doctor whoDoyen
Je suis assez surpris par le caractère "surprise" de ce devoir. Il me semble que c'est plutôt improductif, sauf exception.
Surtout, les questions me paraissent bien technicistes. La compréhension du texte lui-même n'est pas interrogée. Autant faire quelques questions de cours et des exos de grammaire, sans le prétexte d'un extrait littéraire.
Et ça prendrait moins de temps.
Surtout, les questions me paraissent bien technicistes. La compréhension du texte lui-même n'est pas interrogée. Autant faire quelques questions de cours et des exos de grammaire, sans le prétexte d'un extrait littéraire.
Et ça prendrait moins de temps.
_________________
Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- MUTISExpert
doctor who a écrit:
Surtout, les questions me paraissent bien technicistes. La compréhension du texte lui-même n'est pas interrogée.
Tout à fait d'accord : beaucoup de questions techniques qui n'interrogent pas le sens et l'intérêt de ce texte.
Pour des 6ème cela me paraît bien difficile (au niveau du vocabulaire par exemple).
Y a-t-il des notes prévues ? Pour le mot "endimanché" par exemple ? Mais il y a plein de mots difficiles incompréhensibles pour des 6ème !
Est-il vraiment important qu'ils identifient les valeurs du passé simple et de l'imparfait en 6ème ? Bof...
Quant au schéma narratif : pour moi c'est direct poubelle. Aucun intérêt.
Que veut dire la consigne : "utilisez les mots de narration" pour la rédaction ??
Un petit conseil : lire La littérature en péril de TODOROV...
_________________
"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- NougatNiveau 3
Dans le polycopié de l'évaluation , j'ai définis quelques termes ... Pourquoi dites-vous que le
schéma narratif n'a aucun intérêt ? Pour étudier des récits et des textes , il faut réserver au
moins un cours pour rappeler cette notion qui est pour moi très importante et très intéressante ... Merci pour vos conseils ..
schéma narratif n'a aucun intérêt ? Pour étudier des récits et des textes , il faut réserver au
moins un cours pour rappeler cette notion qui est pour moi très importante et très intéressante ... Merci pour vos conseils ..
- MUTISExpert
Saucissonner tous les textes avec un schéma en 5 parties évite de lire les textes et de s'interroger sur leur intérêt. Et ensuite, quand les élèves arrivent et que je leur demande de faire le plan du texte à lire ils essaient de retrouver les 5 étapes... Et ils oublient de s'interroger sur le texte, sa signification et sa construction réelle. Je leur dis en général d'oublier au plus vite ce genre de grille artificielle: le schéma narratif, à la poubelle !
Et je ne connais aucun écrivain qui se soit interrogé pour un texte en se disant qu'il lui fallait une situation initiale, un élément perturbateur, des péripéties etc...
C'est le genre de schéma qui nuit à la compréhension du texte. A la limite pour un conte on peut leur montrer des structures et un schéma. Mais pour un texte c'est inutile et même absurde.
C'est un peu comme ceux qui se contentent d'étudier la poésie en demandant des relevés de champs lexicaux et en insistant sur la versification...
Et je ne connais aucun écrivain qui se soit interrogé pour un texte en se disant qu'il lui fallait une situation initiale, un élément perturbateur, des péripéties etc...
C'est le genre de schéma qui nuit à la compréhension du texte. A la limite pour un conte on peut leur montrer des structures et un schéma. Mais pour un texte c'est inutile et même absurde.
C'est un peu comme ceux qui se contentent d'étudier la poésie en demandant des relevés de champs lexicaux et en insistant sur la versification...
_________________
"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- NougatNiveau 3
Je ne suis pas d'accord avec vous .. Je suis vraiment navré !
- ProvenceEnchanteur
Nougat a écrit:Je ne suis pas d'accord avec vous .. Je suis vraiment navré !
Tu peux aussi expliquer ton point de vue. C'est le principe d'un forum...
- MUTISExpert
Nougat a écrit:Je ne suis pas d'accord avec vous .. Je suis vraiment navré !
Ce n'est pas grave et en lisant votre questionnaire... je m'en doutais.
Je ne suis pas passé par les IUFM et ça se sent parfois !
Au fait : vous n'avez pas répondu à la question...
"Que veut dire la consigne : "utilisez les mots de narration" pour la rédaction ?? "
_________________
"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- NougatNiveau 3
Evaluation
Nom : .............................. / Prénom :...................................../ Classe de 6e....
Lisez le texte et répondez aux questions :
LA CHOSE
Je me suis réveillé, le cœur battant et les mains moites. La chose était là, sous mon lit,
vivante et dangereuse. Je me suis dit : « Surtout ne bouge pas ! Il ne faut pas qu’elle sache
que tu es réveillé. » Je la sentais gonfler, s’enfler et étirer l’un après l’autre ses tentacules
innombrables. Elle ouvrait la gueule, maintenant, et déployait ses antennes. C’était l’heure
où elle guettait sa proie. Raide, les bras collés au corps, je retenais ma respiration en
pensant : « II faut tenir cinq minutes. Dans cinq minutes, elle s’assoupira et le danger sera
passé. » Je comptais les secondes dans ma tête, interminablement. A un moment, j’ai cru
sentir le lit bouger. J’ai failli crier. Qu’est-ce qui lui prend ? Que va-t-elle faire ? Jamais elle
n’est sortie de dessous le lit. J’ai senti sur ma main un léger frisson, comme une caresse très
lente. Et puis plus rien. J’ai continué à compter, en m’efforçant de ne penser qu’aux
nombres qui défilaient dans ma tête : cinquante et un, cinquante-deux, cinquante-trois...
J’ai laissé passer bien plus de cinq minutes. Je me suis remis enfin à respirer normalement,
à me détendre un petit peu. Mais mon cœur battait toujours très fort. Il résonnait partout en
moi, jusque dans la paume de mes mains. Je me répétais : « N’aie plus peur. La chose a
repris sa forme naturelle. Son heure est passée. » Mais, cette nuit-là, la peur ne voulait pas
me lâcher. Elle s’accrochait à moi, elle me serrait le cou. Une question, toujours la même,
roulait dans ma tête : Qui est la chose ? La chose qui, chaque nuit, gonfle et s’enfle sous mon
lit, et s’étire à l’affût d’une proie. Et puis reprend sa forme naturelle après quelques minutes.
J’ai compté jusqu’à dix en déplaçant lentement ma main droite vers la lampe de chevet. .
A dix, j’ai allumé et j’ai sauté sur le tapis, le plus loin possible. Et qu’est-ce que j’ai vu sous
mon lit ? Mes pantoufles ! Mes bonnes vieilles pantoufles que je traîne aux pieds depuis près
de deux ans. Elles me sont trop petites, déjà, et percées en plusieurs endroits.
J’étais vraiment déçu. Et un peu triste. Je me suis dit : « Alors, on ne peut plus avoir
confiance en rien ? Il faut se méfier de tout, même des objets les plus familiers ? » J’ai
regardé longtemps les pantoufles. Elles avaient l’air parfaitement inoffensives, mais je ne
m’y suis pas laissé prendre. Avec beaucoup de précaution, je les ai enveloppées dans du
papier journal et j’ai soigneusement ficelé le paquet. Et j’ai jeté le tout dans la chaudière.
Bernard Friot, Histoires Pressées. Milan
Etude de texte
Questions :
I- Le cadre du récit :
1. Relevez dans la 1° ligne de cette histoire un groupe nominal qui a pour fonction un complément circonstanciel de lieu ...
2. Dites combien de lignes sont consacrés à la situation initiale .. justifie ta réponse ...
3. Relevez dans la 4° ligne un groupe nominal qui a pour fonction complément circonstanciel de temps .
4. Résume en une phrase la situation initiale de cette histoire ...
5. Relevez dans la 5° ligne un adjectif et donnez sa fonction ...
II- La peur
6. Ce récit est-il au passé ou au présent ? justifie ta réponse par des indices du texte ..
7. Relevez au début du texte des expressions qui prouvent que le narrateur éprouve une grande peur ..
8. Relevez un verbe à l'imparfait et un verbe au passé simple et justifiez l'emploi de ces temps ..
9. "Qui est la chose" : donnez le type et la forme de cette phrase ...
III- Une leçon ..
10. Quelle leçon le narrateur a-t-il tiré suite à sa grande peur ? Es-tu d'accord avec
lui ? Explique
11. Proposez un autre titre au texte ..
Travail d'écriture :
Comme le narrateur , tu as éprouvé un jour une grande peur . Raconte où et dans quelles circonstances cela s'est
passé et comment tu as réagi . respecte le schéma narratif . rédige au passé . utilise les
mots des temps et de l'espace .
Nom : .............................. / Prénom :...................................../ Classe de 6e....
Lisez le texte et répondez aux questions :
LA CHOSE
Je me suis réveillé, le cœur battant et les mains moites. La chose était là, sous mon lit,
vivante et dangereuse. Je me suis dit : « Surtout ne bouge pas ! Il ne faut pas qu’elle sache
que tu es réveillé. » Je la sentais gonfler, s’enfler et étirer l’un après l’autre ses tentacules
innombrables. Elle ouvrait la gueule, maintenant, et déployait ses antennes. C’était l’heure
où elle guettait sa proie. Raide, les bras collés au corps, je retenais ma respiration en
pensant : « II faut tenir cinq minutes. Dans cinq minutes, elle s’assoupira et le danger sera
passé. » Je comptais les secondes dans ma tête, interminablement. A un moment, j’ai cru
sentir le lit bouger. J’ai failli crier. Qu’est-ce qui lui prend ? Que va-t-elle faire ? Jamais elle
n’est sortie de dessous le lit. J’ai senti sur ma main un léger frisson, comme une caresse très
lente. Et puis plus rien. J’ai continué à compter, en m’efforçant de ne penser qu’aux
nombres qui défilaient dans ma tête : cinquante et un, cinquante-deux, cinquante-trois...
J’ai laissé passer bien plus de cinq minutes. Je me suis remis enfin à respirer normalement,
à me détendre un petit peu. Mais mon cœur battait toujours très fort. Il résonnait partout en
moi, jusque dans la paume de mes mains. Je me répétais : « N’aie plus peur. La chose a
repris sa forme naturelle. Son heure est passée. » Mais, cette nuit-là, la peur ne voulait pas
me lâcher. Elle s’accrochait à moi, elle me serrait le cou. Une question, toujours la même,
roulait dans ma tête : Qui est la chose ? La chose qui, chaque nuit, gonfle et s’enfle sous mon
lit, et s’étire à l’affût d’une proie. Et puis reprend sa forme naturelle après quelques minutes.
J’ai compté jusqu’à dix en déplaçant lentement ma main droite vers la lampe de chevet. .
A dix, j’ai allumé et j’ai sauté sur le tapis, le plus loin possible. Et qu’est-ce que j’ai vu sous
mon lit ? Mes pantoufles ! Mes bonnes vieilles pantoufles que je traîne aux pieds depuis près
de deux ans. Elles me sont trop petites, déjà, et percées en plusieurs endroits.
J’étais vraiment déçu. Et un peu triste. Je me suis dit : « Alors, on ne peut plus avoir
confiance en rien ? Il faut se méfier de tout, même des objets les plus familiers ? » J’ai
regardé longtemps les pantoufles. Elles avaient l’air parfaitement inoffensives, mais je ne
m’y suis pas laissé prendre. Avec beaucoup de précaution, je les ai enveloppées dans du
papier journal et j’ai soigneusement ficelé le paquet. Et j’ai jeté le tout dans la chaudière.
Bernard Friot, Histoires Pressées. Milan
Etude de texte
Questions :
I- Le cadre du récit :
1. Relevez dans la 1° ligne de cette histoire un groupe nominal qui a pour fonction un complément circonstanciel de lieu ...
2. Dites combien de lignes sont consacrés à la situation initiale .. justifie ta réponse ...
3. Relevez dans la 4° ligne un groupe nominal qui a pour fonction complément circonstanciel de temps .
4. Résume en une phrase la situation initiale de cette histoire ...
5. Relevez dans la 5° ligne un adjectif et donnez sa fonction ...
II- La peur
6. Ce récit est-il au passé ou au présent ? justifie ta réponse par des indices du texte ..
7. Relevez au début du texte des expressions qui prouvent que le narrateur éprouve une grande peur ..
8. Relevez un verbe à l'imparfait et un verbe au passé simple et justifiez l'emploi de ces temps ..
9. "Qui est la chose" : donnez le type et la forme de cette phrase ...
III- Une leçon ..
10. Quelle leçon le narrateur a-t-il tiré suite à sa grande peur ? Es-tu d'accord avec
lui ? Explique
11. Proposez un autre titre au texte ..
Travail d'écriture :
Comme le narrateur , tu as éprouvé un jour une grande peur . Raconte où et dans quelles circonstances cela s'est
passé et comment tu as réagi . respecte le schéma narratif . rédige au passé . utilise les
mots des temps et de l'espace .
- NougatNiveau 3
C'est- à- dire employer les mots annonçant les péripéties , les descriptions ... Utiliser les outils
de narration c'est à dire rédiger au passé , utiliser les mots des temps et de l'espace ...
de narration c'est à dire rédiger au passé , utiliser les mots des temps et de l'espace ...
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