Commentaire : Popper, "La logique de la découverte scientifique."

Parménide a écrit:cette impression que j'ai d'avoir été trahi par la philosophie et qu'elle se soit acharné sur moi à ce point.

Rendash a écrit:

Parménide a écrit:cette impression que j'ai d'avoir été trahi par la philosophie et qu'elle se soit acharné sur moi à ce point.  

:lol: :lol: :lol:

Non, mais sérieusement, t'es vraiment vrai?  

Qui s'acharne sur qui, hein?

Parménide a écrit:La première chose à faire, pour que je m'en sorte, c'est saisir ce qu'est comprendre un texte et c'est de travailler dessus

Gryphe a écrit:
N'oublie pas de te trouver un plan-B parce qu'à ce rythme, tu en as pour 3 ou 4 ans avant d'avoir le CAPES

Rendash a écrit:Soit t'es décidément très optimiste

Rendash a écrit:

Gryphe a écrit:
N'oublie pas de te trouver un plan-B parce qu'à ce rythme, tu en as pour 3 ou 4 ans avant d'avoir le CAPES

Soit t'es décidément très optimiste, soit t'as voulu dire "avant de tenter le CAPES"

Parménide a écrit:

Handsome Devil a écrit:Questions au passage pour Parménide : qu'est-ce qui t'intéresse dans le métier de professeur de philosophie ? Quel concours de circonstances t'a amené à ce choix de carrière ? Que penses-tu apporter à tes élèves ?

Comme je l'avais déjà dit je dispose d'un intérêt de base très fort pour cette discipline. J'ai envie de la transmettre. Transmettre l'art de pensée, d'interroger, et de la mise en question. L'idée d'enseigner la philosophie m'est venue très tôt, je ne sais plus quand exactement d'ailleurs.
Mais il ne faut jamais perdre de vue et ça je l'ai souvent dit que ce sont mes difficultés d'organisation et de méthode qui ont rendu mon rapport à la philosophie absolument infernal. Dès que ces problèmes prendront fin, mon rapport à cette discipline redeviendra normal
***
De plus en plus je suis hanté par la question de l'enseignement dans son aspect le plus concret : à partir de QUAND sait on enseigner? Avant le concours ou après le concours? Je ressens de plus en plus un problème chez moi. Je me préoccupe que du concours et pas vraiment de ce qu'il faudra faire en classe devant les élèves. Or, justement, le concours n'est qu'un moyen.
Par conséquent que dois-je privilégier en tout premier lieu? Réussir le concours ou apprendre à enseigner? Tout en sachant que je ne peux pas vraiment apprendre à enseigner à partir du moment où je n'ai pas encore enseigné, ni surtout à partir du moment où je n'ai jamais acquis les connaissances à acquérir?
Je ne sais pas tellement vers quel objectif me tourner dans un premier temps : le concours ou l'apprentissage de l'enseignement.

Handsome Devil a écrit:

Parménide a écrit:

Handsome Devil a écrit:Questions au passage pour Parménide : qu'est-ce qui t'intéresse dans le métier de professeur de philosophie ? Quel concours de circonstances t'a amené à ce choix de carrière ? Que penses-tu apporter à tes élèves ?

Comme je l'avais déjà dit je dispose d'un intérêt de base très fort pour cette discipline. J'ai envie de la transmettre. Transmettre l'art de pensée, d'interroger, et de la mise en question. L'idée d'enseigner la philosophie m'est venue très tôt, je ne sais plus quand exactement d'ailleurs.
Mais il ne faut jamais perdre de vue et ça je l'ai souvent dit que ce sont mes difficultés d'organisation et de méthode qui ont rendu mon rapport à la philosophie absolument infernal. Dès que ces problèmes prendront fin, mon rapport à cette discipline redeviendra normal
***
De plus en plus je suis hanté par la question de l'enseignement dans son aspect le plus concret : à partir de QUAND sait on enseigner? Avant le concours ou après le concours? Je ressens de plus en plus un problème chez moi. Je me préoccupe que du concours et pas vraiment de ce qu'il faudra faire en classe devant les élèves. Or, justement, le concours n'est qu'un moyen.
Par conséquent que dois-je privilégier en tout premier lieu? Réussir le concours ou apprendre à enseigner? Tout en sachant que je ne peux pas vraiment apprendre à enseigner à partir du moment où je n'ai pas encore enseigné, ni surtout à partir du moment où je n'ai jamais acquis les connaissances à acquérir?
Je ne sais pas tellement vers quel objectif me tourner dans un premier temps : le concours ou l'apprentissage de l'enseignement.

En fait tu n'as aucune idée de ce qu'est la philosophie, tu t'en fais depuis longtemps une image née de ton désir mais déconnectée de toute expérience, et que tu défends quand d'autres bien plus avancés la remettent en cause. C'est une attitude fondamentalement opposée à la démarche qu'on attend d'un enseignant.

L'obsession pour réussir le concours, au mépris de tout intérêt pour la réflexion et le savoir philosophiques, montre bien que s'obstiner sur cette voie est vouée à l’échec.

Et je dis ça en non-philosophe, qui a bien trop de respect pour cette discipline pour la voir courtisée par un maladroit dans ton genre.

Parménide a écrit:Je conteste tout ceci.

Parménide a écrit:Il n'est pas question de gosse ou quoi que ce soit, je dis juste que je conteste. Et j'aurais d'excellents arguments en pagaille en faveur de ma thèse.

Parménide a écrit:

Handsome Devil a écrit:

Parménide a écrit:
Comme je l'avais déjà dit je dispose d'un intérêt de base très fort pour cette discipline. J'ai envie de la transmettre. Transmettre l'art de pensée, d'interroger, et de la mise en question. L'idée d'enseigner la philosophie m'est venue très tôt, je ne sais plus quand exactement d'ailleurs.
Mais il ne faut jamais perdre de vue et ça je l'ai souvent dit que ce sont mes difficultés d'organisation et de méthode qui ont rendu mon rapport à la philosophie absolument infernal. Dès que ces problèmes prendront fin, mon rapport à cette discipline redeviendra normal
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De plus en plus je suis hanté par la question de l'enseignement dans son aspect le plus concret : à partir de QUAND sait on enseigner? Avant le concours ou après le concours? Je ressens de plus en plus un problème chez moi. Je me préoccupe que du concours et pas vraiment de ce qu'il faudra faire en classe devant les élèves. Or, justement, le concours n'est qu'un moyen.
Par conséquent que dois-je privilégier en tout premier lieu? Réussir le concours ou apprendre à enseigner? Tout en sachant que je ne peux pas vraiment apprendre à enseigner à partir du moment où je n'ai pas encore enseigné, ni surtout à partir du moment où je n'ai jamais acquis les connaissances à acquérir?
Je ne sais pas tellement vers quel objectif me tourner dans un premier temps : le concours ou l'apprentissage de l'enseignement.

En fait tu n'as aucune idée de ce qu'est la philosophie, tu t'en fais depuis longtemps une image née de ton désir mais déconnectée de toute expérience, et que tu défends quand d'autres bien plus avancés la remettent en cause. C'est une attitude fondamentalement opposée à la démarche qu'on attend d'un enseignant.

L'obsession pour réussir le concours, au mépris de tout intérêt pour la réflexion et le savoir philosophiques, montre bien que s'obstiner sur cette voie est vouée à l’échec.

Et je dis ça en non-philosophe, qui a bien trop de respect pour cette discipline pour la voir courtisée par un maladroit dans ton genre.

Je conteste tout ceci.

Parménide a écrit:Non mais la je monte en puissance, c'est évident.

Et puis le temps passe tellement vite, avril 2016 c'est demain matin quasiment

Et il ne faut pas oublier que je n'ai jamais vraiment passé le concours

Rendash a écrit:T'en fais trop, là, Parménide, ça va finir par se voir

Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Ça recommence, oui. Pourtant, Parménide, si je ne m'abuse, ce n'est pas l'idée de l'éternel retour. En revanche, c'est bien la doctrine de l'immobilité de l'être. De ce point de vue, Parménide illustre-t-il Parménide ? En tout cas, je me dis qu'il y aura matière à thèse, quand tout cela sera terminé, dans la comparaison entre ces deux dialogues, le Parménide de Platon et celui de Neoprofs.

Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Ça recommence, oui. Pourtant, Parménide, si je ne m'abuse, ce n'est pas l'idée de l'éternel retour. En revanche, c'est bien la doctrine de l'immobilité de l'être. De ce point de vue, Parménide illustre-t-il Parménide ? En tout cas, je me dis qu'il y aura matière à thèse, quand tout cela sera terminé, dans la comparaison entre ces deux dialogues, le Parménide de Platon et celui de Neoprofs.

sansara a écrit:Je ne suis pas sûre que le Parménide de Neoprofs soit engagé dans un dialogue, précisément... Il me semble plutôt qu'il monologue depuis près de 300 pages ou peu s'en faut.