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- keroGrand sage
Parménide, imagine un athlète qui se prépare pour une compétition. Pour, mettons, un 400 mètres.
Il faut qu'il travaille sa musculature. Surtout des jambes, mais aussi du reste du corps, pour ne pas créer de déséquilibres.
Mais il faut aussi qu'il travaille son endurance, puisqu'un 400 mètres implique un effort aérobique.
Par ailleurs, il faut qu'il travaille sa souplesse par des exercices longs et répétés, afin d'éviter tendinites, problèmes articulaires, et autres.
Ça, c'était pour le côté purement sportif. En marge, il faut également qu'il soigne son alimentation: beaucoup d'eau et d'aliments adaptés. Il faut qu'il ait un temps de repos correct.
Toi, avec ton histoire de méthode du commentaire, t'es comme un athlète qui ne bosserait que sa musculature, persuadé qu'il faut du muscle pour arriver à la fin de la course. Ce en quoi il a raison, mais il oublie que sa musculature ne lui sert à rien sans endurance et souplesse musculaire. À la première course, il se tord la cheville au premier virage (les premiers 100 mètres). Et out.
Lorsque je passais les concours, je bossais sur un principe simple: définir une organisation de qui m'oblige à traiter l'ensemble des domaines de travail, sans en négliger aucun. En gros, ça donnait:
- 1/3 de temps de pure lecture (il en reste toujours quelque chose et ça donne une familiarité de fond avec les thèmes étudiés)
- 1/3 de temps de révision pure (et là je faisais des fiches, et réviser des chapitres de manuels et mes fiches)
- 1/3 de temps d'exercices divers et variés (faire des plans de disserte, commenter un texte, et ainsi de suite). En réalité, la ventilation était différente, mais l'idée est là.
Pour le côté plaisir: travail en bibliothèque, pour papoter avec les potes et draguer de jolies filles. Et bien sûr je n'oubliais pas l'apéro syndical le soir.
Si tu essayais, pour voir ?
Note. Tiens, j'ai oublié les cours magistraux.
Il faut qu'il travaille sa musculature. Surtout des jambes, mais aussi du reste du corps, pour ne pas créer de déséquilibres.
Mais il faut aussi qu'il travaille son endurance, puisqu'un 400 mètres implique un effort aérobique.
Par ailleurs, il faut qu'il travaille sa souplesse par des exercices longs et répétés, afin d'éviter tendinites, problèmes articulaires, et autres.
Ça, c'était pour le côté purement sportif. En marge, il faut également qu'il soigne son alimentation: beaucoup d'eau et d'aliments adaptés. Il faut qu'il ait un temps de repos correct.
Toi, avec ton histoire de méthode du commentaire, t'es comme un athlète qui ne bosserait que sa musculature, persuadé qu'il faut du muscle pour arriver à la fin de la course. Ce en quoi il a raison, mais il oublie que sa musculature ne lui sert à rien sans endurance et souplesse musculaire. À la première course, il se tord la cheville au premier virage (les premiers 100 mètres). Et out.
Lorsque je passais les concours, je bossais sur un principe simple: définir une organisation de qui m'oblige à traiter l'ensemble des domaines de travail, sans en négliger aucun. En gros, ça donnait:
- 1/3 de temps de pure lecture (il en reste toujours quelque chose et ça donne une familiarité de fond avec les thèmes étudiés)
- 1/3 de temps de révision pure (et là je faisais des fiches, et réviser des chapitres de manuels et mes fiches)
- 1/3 de temps d'exercices divers et variés (faire des plans de disserte, commenter un texte, et ainsi de suite). En réalité, la ventilation était différente, mais l'idée est là.
Pour le côté plaisir: travail en bibliothèque, pour papoter avec les potes et draguer de jolies filles. Et bien sûr je n'oubliais pas l'apéro syndical le soir.
Si tu essayais, pour voir ?
Note. Tiens, j'ai oublié les cours magistraux.
- ParménideNeoprof expérimenté
Non mais c'est tellement... ma situation est tellement indescriptible...
Je crois que même en le voulant, être dans ma situation est pour n'importe quel individu normalement constitué, impossible. En fait la seule chose à faire je crois que c'est recommencer depuis le début mes études de philo, du moins dans leur contenu et leur substance.
Mais mon rapport aux textes est catastrophique, enfin certains plus que d'autres, peut être : là, le deuxième texte, c'est en train de faire la même chose que le premier : je ne comprends pas très bien de quoi il retourne, je ne vois ni thèse ni problème évidents, je ne vois ni logique interne, ni rapports entre les parties. Bien sur je vais aboutir à quelque chose, mais qui sera approximatif.
Mais on ne peut pas savoir à quel point c'est rassurant de se planter tranquillement chez soi plutôt que dans une salle de concours !
Je crois que même en le voulant, être dans ma situation est pour n'importe quel individu normalement constitué, impossible. En fait la seule chose à faire je crois que c'est recommencer depuis le début mes études de philo, du moins dans leur contenu et leur substance.
Mais mon rapport aux textes est catastrophique, enfin certains plus que d'autres, peut être : là, le deuxième texte, c'est en train de faire la même chose que le premier : je ne comprends pas très bien de quoi il retourne, je ne vois ni thèse ni problème évidents, je ne vois ni logique interne, ni rapports entre les parties. Bien sur je vais aboutir à quelque chose, mais qui sera approximatif.
Mais on ne peut pas savoir à quel point c'est rassurant de se planter tranquillement chez soi plutôt que dans une salle de concours !
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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- RendashBon génie
Parménide a écrit: En fait la seule chose à faire je crois que c'est recommencer depuis le début mes études de philo, du moins dans leur contenu et leur substance.
Ben, c'est ce que je t'ai dit déjà deux fois.
Mais vaut mieux que ça vienne de toi.
A dans cinq ans, Parménide. Bon courage.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
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