- keroGrand sage
Cath a écrit:Je n'ai pas la chronologie des événements, mais je ne vois pas en quoi l'enseignant est irresponsable...kero a écrit:Cripure a écrit:
C'est totalement irresponsable.
Absolument.
Il y avait au moins deux causes de rédaction d'un rapport. L'un pour les événements survenus en classe, l'autre pour le fait que les élèves ne se sont pas présentés à la VS.
Faut pas non plus s'étonner de ce que certains CDE se permettent de faire n'importe quoi, si on n'est pas fichu de faire les choses correctement déjà à son propre niveau.
Il exclut un élève, le fait accompagner par un autre et les deux s'évaporent : ce n'est quand même pas de sa faute... Il doit donc faire un deuxième rapport mais en a-t-il eu le temps ? Ne vous est-il jamais arrivé de signaler un cas dans l'urgence à la vie scolaire pour une réaction immédiate et de différer le rapport de quelques jours ?
Oui. Mais dans mon appréciation d'une situation, je ne peux me baser que sur ce qui est dit. Il nous a été dit qu'il n'y a eu que rapport oral.
Avez-vous des informations concernant la rédaction tardive d'un rapport ?
- CathEnchanteur
Non, je ne fais que supposer... Les événements s'étant précipités, il est possible qu'il n'ait pas eu le temps de rédiger ledit rapport.
Mais l'important de toute façon n'est-il pas qu'il ait prévenu la vie scolaire, même oralement ?
Mais l'important de toute façon n'est-il pas qu'il ait prévenu la vie scolaire, même oralement ?
- keroGrand sage
Cath a écrit:Non, je ne fais que supposer... Les événements s'étant précipités, il est possible qu'il n'ait pas eu le temps de rédiger ledit rapport.
Mais l'important de toute façon n'est-il pas qu'il ait prévenu la vie scolaire, même oralement ?
Non. Cela relève d'une communication toujours utile (je m'efforce de communiquer autant que possible, en général lorsqu'un CPE reçoit un rapport, il sait déjà qu'un rapport va lui parvenir) mais n'est pas suffisant.
Si on veut une réponse efficace de la part de l'institution, il faut être carré dans la gestion des faits. Sachant que même lorsqu'on l'est, il y a maintes portes ouvertes à un traitement insuffisant.
Des faits sérieux doivent donner lieu à rédaction d'un rapport. Sans cela, aucune sanction sérieuse ne peut être prise.
Accessoirement, l'événement date de l'année dernière.
- User5899Demi-dieu
La mesure.Robin a écrit:J'espère que la sanction va être levée.
Honnêtement, je suis d'accord si le collègue n'a pas insulté l'élève. Sinon, je ne vois pas pourquoi tout le monde souhaite l'envoyer au casse-pipe.
Mais le problème n'est pas là, encore une fois. On lui reproche d'avoir réagi violemment à un refus d'un élève de regarder l'une de ces caricatures, pas de les avoir montrées.Osmie a écrit:c'était une demande de notre propre ministère : minute de silence dès le jeudi 8 janvier, répondre aux questions des élèves, etc.
:shock:Cath a écrit:je ne vois pas en quoi l'enseignant est irresponsable...
Il exclut un élève, le fait accompagner par un autre et les deux s'évaporent : ce n'est quand même pas de sa faute... Il doit donc faire un deuxième rapport mais en a-t-il eu le temps ? Ne vous est-il jamais arrivé de signaler un cas dans l'urgence à la vie scolaire pour une réaction immédiate et de différer le rapport de quelques jours ?
Ah non, ça, jamais. Je ne suis pas complètement fou, quand même. Vous avez deux collégiens dans la nature et vous n'écrivez rien ? D'autant que l'exclusion de cours n'est pas une punition, c'est une mesure interdite, sauf dans la nécessité absolue de protéger l'élève ou le groupe. Quand on exclut, c'est qu'il y a danger. Je ne dis pas que je suis d'accord, hein, je rappelle simplement les textes.
Merci pour l'utilisation précise des motsCeleborn a écrit:Le communiqué du SNALC-FGAF : LIEN
SOUTENIR LES COLLÈGUES, PAS LES BRISER !
Le SNALC-FGAF a pris le temps de prendre connaissance des éléments relatifs à la suspension de notre collègue d'arts plastiques du collège Villon de Mulhouse.
Le SNALC-FGAF considère que la décision de suspendre le collègue a été prise de façon trop rapide et irréfléchie, et n'est en l'état pas fondée.
Le SNALC-FGAF rappelle les conditions d'enseignement extrêmement difficiles dans ce collège, et le courage de notre collègue qui y enseigne depuis de nombreuses années.
Le SNALC-FGAF signale que cette décision est en train de créer un climat malsain dans le collège Villon ainsi que d'autres établissements du secteur, en laissant à penser aux élèves qu'ils ont le pouvoir de "virer les profs".
Pour toutes ces raisons, le SNALC-FGAF demande la levée immédiate de la mesure de suspension qui touche notre collègue. Dans le cas contraire, il s'associera à tout mouvement de soutien de notre collègue dans l'établissement comme dans l'académie.
Tu dis que tu as eu le temps de prendre connaissance de l'ensemble des éléments. Tant mieux. Ce n'est pas notre cas.
- CathEnchanteur
Hein ? Mais non, c'était le lendemain de l'attentat...kero a écrit:
Accessoirement, l'événement date de l'année dernière.
- CathEnchanteur
Bien sûr qu'il faut un rapport, je ne dis pas le contraire, juste qu'il n'a peut-être pas eu le temps de le rédiger...kero a écrit:Cath a écrit:Non, je ne fais que supposer... Les événements s'étant précipités, il est possible qu'il n'ait pas eu le temps de rédiger ledit rapport.
Mais l'important de toute façon n'est-il pas qu'il ait prévenu la vie scolaire, même oralement ?
Non. Cela relève d'une communication toujours utile (je m'efforce de communiquer autant que possible, en général lorsqu'un CPE reçoit un rapport, il sait déjà qu'un rapport va lui parvenir) mais n'est pas suffisant.
Si on veut une réponse efficace de la part de l'institution, il faut être carré dans la gestion des faits. Sachant que même lorsqu'on l'est, il y a maintes portes ouvertes à un traitement insuffisant.
Des faits sérieux doivent donner lieu à rédaction d'un rapport. Sans cela, aucune sanction sérieuse ne peut être prise.
Accessoirement, l'événement date de l'année dernière.
Mais n'est-on pas en train d'ergoter ?
- CathEnchanteur
Je n'ai pas de collégiens du tout...Et j'ai juste parlé de rapport différé.Cripure a écrit::shock:Cath a écrit:je ne vois pas en quoi l'enseignant est irresponsable...
Il exclut un élève, le fait accompagner par un autre et les deux s'évaporent : ce n'est quand même pas de sa faute... Il doit donc faire un deuxième rapport mais en a-t-il eu le temps ? Ne vous est-il jamais arrivé de signaler un cas dans l'urgence à la vie scolaire pour une réaction immédiate et de différer le rapport de quelques jours ?
Ah non, ça, jamais. Je ne suis pas complètement fou, quand même. Vous avez deux collégiens dans la nature et vous n'écrivez rien ? D'autant que l'exclusion de cours n'est pas une punition, c'est une mesure interdite, sauf dans la nécessité absolue de protéger l'élève ou le groupe. Quand on exclut, c'est qu'il y a danger. Je ne dis pas que je suis d'accord, hein, je rappelle simplement les textes.
Quant à l'exclusion, je n'ai pas le même texte, visiblement :
http://eduscol.education.fr/cid47487/l-exclusion.html
Une punition : l'exclusion ponctuelle d'un cours
L'article L. 912-1 du Code de l'éducation prévoit que les enseignants sont responsables de l'ensemble des activités scolaires des élèves et, à ce titre, une décision d'exclusion de cours peut être prise en fonction de l'intérêt général et pour assurer la continuité des activités de la classe.Justifiée par un comportement inadapté au bon déroulement d'un cours, l'exclusion ponctuelle doit demeurer exceptionnelle et donner lieu systématiquement à une information écrite au conseiller principal d'éducation ainsi qu'au chef d'établissement. Elle s'accompagne d'une prise en charge de l'élève dans le cadre d'un dispositif prévu à cet effet de manière à assurer la continuité de la surveillance.
Il s'agit d'une réponse ponctuelle qui relève de la responsabilité professionnelle de l'enseignant.
Toutefois la répétitivité d'une exclusion doit amener l'équipe éducative à s'interroger sur une prise en compte collective des difficultés que rencontre l'élève fréquemment exclu.
Il convient enfin de souligner que l'exclusion d'un ou plusieurs cours d'un élève prise, à titre de punition, par les personnels enseignants ou de direction, trop systématiquement répétée ou pour plusieurs jours consécutifs, s'apparenterait à une sanction, et ne relèverait plus des mesures d'ordre intérieur.
- Marie LaetitiaBon génie
Cath a écrit:Je n'ai pas la chronologie des événements, mais je ne vois pas en quoi l'enseignant est irresponsable...kero a écrit:Cripure a écrit:
C'est totalement irresponsable.
Absolument.
Il y avait au moins deux causes de rédaction d'un rapport. L'un pour les événements survenus en classe, l'autre pour le fait que les élèves ne se sont pas présentés à la VS.
Faut pas non plus s'étonner de ce que certains CDE se permettent de faire n'importe quoi, si on n'est pas fichu de faire les choses correctement déjà à son propre niveau.
Il exclut un élève, le fait accompagner par un autre et les deux s'évaporent : ce n'est quand même pas de sa faute... Il doit donc faire un deuxième rapport mais en a-t-il eu le temps ? Ne vous est-il jamais arrivé de signaler un cas dans l'urgence à la vie scolaire pour une réaction immédiate et de différer le rapport de quelques jours ?
Pas sans écrit. Sur le papier d'exclusion, je marque le motif avec actes accomplis ou mots prononcés par l'élève, si possible. Ce papier d'exclusion est suivi par un RI en bonne et due forme. Et c'est pareil, je fais au minimum le brouillon du rapport d'incident en marquant, entre guillemets, l'échange ou les faits qui m'ont amenée à exclure un élève. Plusieurs jours après, on ne se souvient plus des faits, or un RI c'est un constat de faits précis. Le "il m'a manqué de respect" sans les mots, sans les gestes, ça n'a pas de sens. Il m'est arrivé de le rendre, au propre, quelques jours après, mais pas pour des faits aussi graves. Là, le traitement doit se faire dans la journée.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- CathEnchanteur
Ah oui, je remplis vite fait sur Pronote quand j'exclus...Là on parlait, sauf erreur, du fait que les deux élèves ne soient pas allées à la vie sco.
- keroGrand sage
Marie Laetitia a écrit:Là, le traitement doit se faire dans la journée.
Oui. Plus c'est grave, plus il faut réagir vite. Dans le pire des cas, je le rédige chez moi et l'envoie scanné à qui de droit, quitte à le remettre en main propre ultérieurement.
- ErgoDevin
Je ne retrouve plus où j'ai lu ça et il est possible que je confonde mais il me semble avoir lu que dans cette histoire précise, l'élève concerné et l'enseignant avaient été reçus ensemble l'après-midi même par le principal. Je l'ai rêvé ? (Car si un tel rendez-vous a eu lieu, inutile d'ergoter sur le rapport rédigé ou pas.)
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- COCOaineHabitué du forum
- User5899Demi-dieu
Et c'est quoi, "un comportement inadapté au déroulement d'un cours" ? C'est tellement précis... Ce n'est pas le travail pas fait, ce n'est pas le livre oublié. Alors, c'est quoi ?Cath a écrit:Je n'ai pas de collégiens du tout...Et j'ai juste parlé de rapport différé.Cripure a écrit::shock:Cath a écrit:je ne vois pas en quoi l'enseignant est irresponsable...
Il exclut un élève, le fait accompagner par un autre et les deux s'évaporent : ce n'est quand même pas de sa faute... Il doit donc faire un deuxième rapport mais en a-t-il eu le temps ? Ne vous est-il jamais arrivé de signaler un cas dans l'urgence à la vie scolaire pour une réaction immédiate et de différer le rapport de quelques jours ?
Ah non, ça, jamais. Je ne suis pas complètement fou, quand même. Vous avez deux collégiens dans la nature et vous n'écrivez rien ? D'autant que l'exclusion de cours n'est pas une punition, c'est une mesure interdite, sauf dans la nécessité absolue de protéger l'élève ou le groupe. Quand on exclut, c'est qu'il y a danger. Je ne dis pas que je suis d'accord, hein, je rappelle simplement les textes.
Quant à l'exclusion, je n'ai pas le même texte, visiblement :
http://eduscol.education.fr/cid47487/l-exclusion.htmlUne punition : l'exclusion ponctuelle d'un cours
L'article L. 912-1 du Code de l'éducation prévoit que les enseignants sont responsables de l'ensemble des activités scolaires des élèves et, à ce titre, une décision d'exclusion de cours peut être prise en fonction de l'intérêt général et pour assurer la continuité des activités de la classe.
Justifiée par un comportement inadapté au bon déroulement d'un cours, l'exclusion ponctuelle doit demeurer exceptionnelle et donner lieu systématiquement à une information écrite au conseiller principal d'éducation ainsi qu'au chef d'établissement. Elle s'accompagne d'une prise en charge de l'élève dans le cadre d'un dispositif prévu à cet effet de manière à assurer la continuité de la surveillance.
Il s'agit d'une réponse ponctuelle qui relève de la responsabilité professionnelle de l'enseignant.
Toutefois la répétitivité d'une exclusion doit amener l'équipe éducative à s'interroger sur une prise en compte collective des difficultés que rencontre l'élève fréquemment exclu.
Il convient enfin de souligner que l'exclusion d'un ou plusieurs cours d'un élève prise, à titre de punition, par les personnels enseignants ou de direction, trop systématiquement répétée ou pour plusieurs jours consécutifs, s'apparenterait à une sanction, et ne relèverait plus des mesures d'ordre intérieur.
J'ai bien dit que je ne suis pas d'accord avec ce texte. Mais ce n'est pas en en oubliant le caractère ambigu et ingérable qu'on entreprendra de le faire évoluer.
- keroGrand sage
Cripure a écrit:Et c'est quoi, "un comportement inadapté au déroulement d'un cours" ? C'est tellement précis... Ce n'est pas le travail pas fait, ce n'est pas le livre oublié. Alors, c'est quoi ?
J'ai bien dit que je ne suis pas d'accord avec ce texte. Mais ce n'est pas en en oubliant le caractère ambigu et ingérable qu'on entreprendra de le faire évoluer.
Vrai. Toutefois, cath a raison de souligner que rien ne justifie cette idée, largement répandue, selon laquelle l'exclusion ne se justifie qu'en cas de danger/agression physique/verbale.
Au passage, le caractère ambiguë du texte me semble, en l'espèce, plutôt une protection pour l'enseignant, puisqu'il lui revient de déterminer ce qui relève du comportement inadapté au déroulement du cours.
- Oliv396Niveau 8
COCOaine a écrit:
Merci !
- CathEnchanteur
Kero :
Oui, voilà.
Le texte précise bien que " les enseignants sont responsables de l'ensemble des activités scolaires des élèves".
Oui, voilà.
Le texte précise bien que " les enseignants sont responsables de l'ensemble des activités scolaires des élèves".
- CathEnchanteur
Il ne s'agit pas de faire évoluer ce texte, juste de rappeler que l'enseignant était dans son droit en excluant cet élève.Cripure a écrit:Et c'est quoi, "un comportement inadapté au déroulement d'un cours" ? C'est tellement précis... Ce n'est pas le travail pas fait, ce n'est pas le livre oublié. Alors, c'est quoi ?Cath a écrit:Je n'ai pas de collégiens du tout...Et j'ai juste parlé de rapport différé.Cripure a écrit:
:shock:
Ah non, ça, jamais. Je ne suis pas complètement fou, quand même. Vous avez deux collégiens dans la nature et vous n'écrivez rien ? D'autant que l'exclusion de cours n'est pas une punition, c'est une mesure interdite, sauf dans la nécessité absolue de protéger l'élève ou le groupe. Quand on exclut, c'est qu'il y a danger. Je ne dis pas que je suis d'accord, hein, je rappelle simplement les textes.
Quant à l'exclusion, je n'ai pas le même texte, visiblement :
http://eduscol.education.fr/cid47487/l-exclusion.htmlUne punition : l'exclusion ponctuelle d'un cours
L'article L. 912-1 du Code de l'éducation prévoit que les enseignants sont responsables de l'ensemble des activités scolaires des élèves et, à ce titre, une décision d'exclusion de cours peut être prise en fonction de l'intérêt général et pour assurer la continuité des activités de la classe.
Justifiée par un comportement inadapté au bon déroulement d'un cours, l'exclusion ponctuelle doit demeurer exceptionnelle et donner lieu systématiquement à une information écrite au conseiller principal d'éducation ainsi qu'au chef d'établissement. Elle s'accompagne d'une prise en charge de l'élève dans le cadre d'un dispositif prévu à cet effet de manière à assurer la continuité de la surveillance.
Il s'agit d'une réponse ponctuelle qui relève de la responsabilité professionnelle de l'enseignant.
Toutefois la répétitivité d'une exclusion doit amener l'équipe éducative à s'interroger sur une prise en compte collective des difficultés que rencontre l'élève fréquemment exclu.
Il convient enfin de souligner que l'exclusion d'un ou plusieurs cours d'un élève prise, à titre de punition, par les personnels enseignants ou de direction, trop systématiquement répétée ou pour plusieurs jours consécutifs, s'apparenterait à une sanction, et ne relèverait plus des mesures d'ordre intérieur.
J'ai bien dit que je ne suis pas d'accord avec ce texte. Mais ce n'est pas en en oubliant le caractère ambigu et ingérable qu'on entreprendra de le faire évoluer.
- MUTISExpert
kero a écrit:MUTIS a écrit:des propos antisémites ou négationnistes par ex. "
Pourquoi pas tout simplement des propos "racistes" ?
Pourquoi toujours mettre à part le cas de l'antisémitisme, comme si c'était un racisme plus condamnable, comme s'il n'était pas de même nature ?
Tout à fait d'accord.
Tout à fait d'accord aussi avec le communiqué du SNALC. Merci Celeborn.
Cripure, ne se suis pas d'accord avec vos formulations : "on lui reproche d'avoir réagi violemment" "si le collègue n'a pas insulté l'élève". Je ne crois pas qu'il ait insulté l'élève et qu'il ait réagi violemment.
Ni violence, ni insultes ne lui sont reprochées.
http://www.lalsace.fr/haut-rhin/2015/01/16/ce-sont-des-paroles-d-enfants-ce-n-est-pas-ma-version
Les propos qu'il tient sont très sensés.
Et le témoignage suivant semble plaider très largement en sa faveur.
Prose-ô-Poppée! a écrit:Pour avoir enseigné dans cet établissement, il y a quelques années, je peux vous dire que l'ambiance est particulièrement difficile (à l'époque, des envies de démission de l'EN me prenaient très régulièrement voire tous les jours). Je connais ce collègue qui vraiment très compétent, bien qu'un peu "frondeur". Mais c'est justement ce côté "frondeur" sans langue de bois qui faisait qu'il était adoré des élèves...Ce fut un vrai bonheur à l'époque de découvrir qu'il était PP d'une de mes classes : je savais que tout se passerait vraiment bien jusqu'à la fin de l'année (ce qui fut le cas avec cette classe)!
C'est absolument navrant de voir le message envoyé par l'institution, et navrant de voir à quel point nous sommes peu soutenus! Ce collègue fait partie des enseignants (de moins en moins nombreux) à choisir de rester en Zep, tout en faisant un travail admirable...Mais à l'époque où j'y étais, il est vrai qu'il s'agissait déjà souvent d'acheter la paix sociale, avec des soupçons portés sur l'enseignant et non sur les élèves en cas d'incidents (ex : "es-tu VRAIMENT sûre que cet élève t'as traitée de *** ?" ; "ben non, j'exagère, il a forcément dit "zut" et c'est forcément moi qui entend mal...")
Une situation affligeante!
Au passage inutile de dévier sur une deuxième situation qui n'a rien à voir pour accabler un professeur en fonction d'un contexte que l'on ne connaît pas...
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- User5899Demi-dieu
Je vous trouve bien optimiste. Parce que je me creuse la tête, et je ne vois pas de comportement inadapté qui soit purement scolaire. D'où mauvaises relations avec les chefs, accrochages, ambiances pourries...kero a écrit:Cripure a écrit:Et c'est quoi, "un comportement inadapté au déroulement d'un cours" ? C'est tellement précis... Ce n'est pas le travail pas fait, ce n'est pas le livre oublié. Alors, c'est quoi ?
J'ai bien dit que je ne suis pas d'accord avec ce texte. Mais ce n'est pas en en oubliant le caractère ambigu et ingérable qu'on entreprendra de le faire évoluer.
Vrai. Toutefois, cath a raison de souligner que rien ne justifie cette idée, largement répandue, selon laquelle l'exclusion ne se justifie qu'en cas de danger/agression physique/verbale.
Au passage, le caractère ambiguë du texte me semble, en l'espèce, plutôt une protection pour l'enseignant, puisqu'il lui revient de déterminer ce qui relève du comportement inadapté au déroulement du cours.
- User5899Demi-dieu
Et que s'est-il passé ?Cath a écrit:Il ne s'agit pas de faire évoluer ce texte, juste de rappeler que l'enseignant était dans son droit en excluant cet élève.Cripure a écrit:Et c'est quoi, "un comportement inadapté au déroulement d'un cours" ? C'est tellement précis... Ce n'est pas le travail pas fait, ce n'est pas le livre oublié. Alors, c'est quoi ?Cath a écrit:
Je n'ai pas de collégiens du tout...Et j'ai juste parlé de rapport différé.
Quant à l'exclusion, je n'ai pas le même texte, visiblement :
http://eduscol.education.fr/cid47487/l-exclusion.htmlUne punition : l'exclusion ponctuelle d'un cours
L'article L. 912-1 du Code de l'éducation prévoit que les enseignants sont responsables de l'ensemble des activités scolaires des élèves et, à ce titre, une décision d'exclusion de cours peut être prise en fonction de l'intérêt général et pour assurer la continuité des activités de la classe.
Justifiée par un comportement inadapté au bon déroulement d'un cours, l'exclusion ponctuelle doit demeurer exceptionnelle et donner lieu systématiquement à une information écrite au conseiller principal d'éducation ainsi qu'au chef d'établissement. Elle s'accompagne d'une prise en charge de l'élève dans le cadre d'un dispositif prévu à cet effet de manière à assurer la continuité de la surveillance.
Il s'agit d'une réponse ponctuelle qui relève de la responsabilité professionnelle de l'enseignant.
Toutefois la répétitivité d'une exclusion doit amener l'équipe éducative à s'interroger sur une prise en compte collective des difficultés que rencontre l'élève fréquemment exclu.
Il convient enfin de souligner que l'exclusion d'un ou plusieurs cours d'un élève prise, à titre de punition, par les personnels enseignants ou de direction, trop systématiquement répétée ou pour plusieurs jours consécutifs, s'apparenterait à une sanction, et ne relèverait plus des mesures d'ordre intérieur.
J'ai bien dit que je ne suis pas d'accord avec ce texte. Mais ce n'est pas en en oubliant le caractère ambigu et ingérable qu'on entreprendra de le faire évoluer.
- CathEnchanteur
Je ne comprends pas ce que tu ne vois pas...
Les comportements gênants sont légion.
Les comportements gênants sont légion.
- CathEnchanteur
Comme si l'administration n'agissait jamais à tort...Cripure a écrit:Et que s'est-il passé ?Cath a écrit:Il ne s'agit pas de faire évoluer ce texte, juste de rappeler que l'enseignant était dans son droit en excluant cet élève.Cripure a écrit:
Et c'est quoi, "un comportement inadapté au déroulement d'un cours" ? C'est tellement précis... Ce n'est pas le travail pas fait, ce n'est pas le livre oublié. Alors, c'est quoi ?
J'ai bien dit que je ne suis pas d'accord avec ce texte. Mais ce n'est pas en en oubliant le caractère ambigu et ingérable qu'on entreprendra de le faire évoluer.
- keroGrand sage
Ce qui pourrait bien être le cas ici, s'il est avéré que le CDE a affirmé qu'il est interdit d'exclure (ce en quoi il a tort).Cath a écrit:Comme si l'administration n'agissait jamais à tort...Cripure a écrit:Et que s'est-il passé ?Cath a écrit:
Il ne s'agit pas de faire évoluer ce texte, juste de rappeler que l'enseignant était dans son droit en excluant cet élève.
- User21714Expert spécialisé
MUTIS a écrit:Je viens d'avoir une amie juriste au téléphone. Selon elle, le recteur sera obligé de lever la sanction dès la semaine prochaine. Elle m'a donné des arguments juridiques très convaincants que je ne dévoilerai pas. Le professeur sera rétabli dans ses fonctions dès les prochains jours. On verra si je me trompe...
C'est aller un peu vite en besogne, à mon sens... Je n'y crois pas du tout!
Si j'étais le Recteur, si je voulais trouver un moyen de m'en sortir, et si j'étais de mauvaise foi (ce que je ne suis bien évidemment pas... ), j'invoquerais une suspension en vertu de la protection du fonctionnaire et j'attendrais tranquillement que les choses se tassent et que les médias oublient l'incident.
Les grands chefs de l'EN détestent devoir reconnaître leurs erreurs!
- User5899Demi-dieu
J'ai dû rêver, alors, et je n'ai lu nulle part qu'en réaction à une phrase d'élève, il aurait dit : le chef, c'est moi, tu peux sortir ta kalach.MUTIS a écrit:Cripure, ne se suis pas d'accord avec vos formulations : "on lui reproche d'avoir réagi violemment" "si le collègue n'a pas insulté l'élève". Je ne crois pas qu'il ait insulté l'élève et qu'il ait réagi violemment.
Ni violence, ni insultes ne lui sont reprochées.
http://www.lalsace.fr/haut-rhin/2015/01/16/ce-sont-des-paroles-d-enfants-ce-n-est-pas-ma-version
Les propos qu'il tient sont très sensés.
Et le témoignage suivant semble plaider très largement en sa faveur.
Et d'ailleurs, même s'il l'avait dit, ce ne serait pas du tout violent et ce serait le langage normal et sensé d'un enseignant dans sa classe.
Bref, attendons.
- Oliv396Niveau 8
Justement - je crois qu'il est bien piégé, ce recteur.
La semaine prochaine nous apprendra sûrement des choses...
La semaine prochaine nous apprendra sûrement des choses...
- Un professeur a été suspendu une journée pour avoir montré un film d'horreur à des 6e.
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