- LoreleiiNeoprof expérimenté
"J'aimerais bien comprendre comment sur un forum, donc par écrit, tu peux déceler un quelconque ton hautain. T'es fort !
Bon, allez, je me casse de ce fil (et de ce forum, je pense). Restez entre vous dans votre petit monde..."
Tu ne comprends pas pourquoi on trouve tes propos désagréables ? Relis-toi donc !
Bon, allez, je me casse de ce fil (et de ce forum, je pense). Restez entre vous dans votre petit monde..."
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- tetellerivNiveau 5
Mon fils n'est pas né prématuré, mais c'est une bonne question car fréquent. Non ici c'est génétique, mon mari est dys. Croire que la dyslexie vient d'une mauvaise méthode d'apprentissage est faux, les troubles dys proviennent d'un dysfonctionnement de certaines aires du cerveau, c'est un problème neurologique.
- doubledeckerSage
288 a écrit:Je trouve la lettre de tetelleriv aux professeurs très déplacée. Tant sur la forme (avec les mots en gras et soulignés), la taille (il ne faut pas surestimer la capacité de concentration des collègues, quand même) que sur le fond. Depuis quand les parents nous dictent ce qu'on a à faire ?
De plus, il n'a rien été dit sur ce fil sur les élèves en particulier. Le point de départ en était nos obligations légales.
bon, cette lettre moi je ne la trouve pas déplacée, j'en aurais été destinataire, j'aurais juste eu l'impression que la mère de cet élève est plutôt angoissée (et ça se comprend) par l'adaptation de son fils à l'école et comment faire pour donner aux professionnels qui l'auront les meilleures infos pour permettre cette adaptation.
Dire que les parents nous dictent ce que nous avons à faire me semble aller un peu loin. J'ai en tête moults discussions avec divers collègues où l'on s'arrachait les cheveux pour savoir quoi faire face aux difficultés de tel ou tel élève. Alors oui, on avait bien un PAI mais souvent rédigé à la va-vite sans rien de bien concret. Là ok, on a un vrai catalogue mais au moins on a des pistes concrètes.
Je me souviens avoir eu un élève polyhandicapé qui ne pouvait pas écrire, il avait une AVS et utilisait ses yeux pour saisir les réponses aux devoirs ou rédiger via son ordi. Mes évaluations étaient sur une clé USB, ça ne me prenait pas des heures pour transférer mon fichier de ma clé vers son ordi, faut pas exagérer non plus.
alors oui, les adaptations nécessaires nous semblent irréalisables comme ça jetées sur le papier mais bien souvent elles ne sopnt pas si chronophages et finalement assez bénéfiques pour un grand nombre d'élèves (tout dépend de l'établissement dnas lequel on exerce cela dit).
ce point de vue est peut être dû aussi au fait que je bosse aussi en segpa et avec des élèves issus d'ulis mais faire porter le chapeau de classes surchargées (et c'est le cas très souvent même dans les dispositifs d'adaptation genre des 3e segpa à 21) aux élèves et à leurs familles je pense que c'est se gourer de cible.
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If you're not failing every now and again it's a sign you're not doing anything very innovative (Woody Allen)
La boutique de LolaDragibus : des petites choses futiles et inutiles pour embellir la vie (p'tites bricoles en tissu, papier, crochet....) : venez y jeter un oeil 😊
- lumeekaExpert spécialisé
Je fais, mais pas nécessairement avec des moins à l'aise à l'oral. Je choisis "sérieux et gentil/patient"palomita a écrit:Lumeeka,pour ma part, je n'ai jamais eu d'élève trop lourdement atteint ( pas d'AVS dans ma classe, par exemple); donc les adaptations que j'ai eu à faire étaient :
- textes: agrandissements + aérer la mise en page . Je vais faire, il faut que je dompte la photocopieuse
- devoirs écrits : police d'écriture adaptée/ taille 14/double espacement . Là, ça me pose problèmes - voir page 3
- lecture des consignes à l'oral : je le fais de toute manière systématiquement pour tous les élèves car il n'y a pas que les dys qui ont des problèmes de lecture ou de compréhension .( + lecture du texte à voix haute à la demande de l'élève) . (Aucun ne me l'a jamais demandé jusqu'à présent) Je fais mais j'irai en plus voir les élèves concernés pour m'assurer qu'ils aient réellement compris
- privilégier l'oral plutôt que l'écrit : je joue donc sur les coefficients des notes . Question bête : tu dois donc créer un nouveau devoir sur pronote pour les élèves en question et ne pas les mélanger au devoir des autres (et donc à l'autre coéfficient) ?
- ne pas faire lire à voix haute . C'est fait
- à l'écrit, ne pas tenir compte de l'orthographe ( de ce point de vue, j'ai de la chance, l'espagnol écrit est très proche de l'oral ; les fautes d'orthographe que font mes élèves dys ne sont pas beaucoup plus nombreuses que celles de certains élèves non-dys , qui parfois en font même davantage).C'est fait mais j'ai l'impression de mentir parfois quand on ne comprend rien.
- placer l'élève près du tableau .
- lui laisser utiliser l'ordinateur à sa demande .( certains me l'ont demandé , d'autres pas du tout) . S'il s'agit de leur ordi, ok, mais si c'est le mien, je suis moyennement pas fan car je l'utilise beaucoup pour projeter.
- pour la trace écrite : le TBI m'est très utile ( il y a une fonction qui permet de transformer l'écriture manuscrite en script) mais là, contrainte matérielle : toutes mes salles ne sont pas équipées .Je n'en ai pas mais il existe peut être une appli pour mon PC
- laisser davantage de temps pour les évaluations écrites ou supprimer un exercice . Je laisse plus de temps mais j'avoue n'avoir jamais considéré la suppression. Comment t'y prends-tu et (encore une question bête), les autres élèves s'en rendent-ils compte ? Je n'aimerais pas me retrouver avec un effet de stigmatisation
( je choisis plutôt cette solution car matériellement , si l'évaluation dure une heure, je ne peux pas faire autrement . Si l'évaluation dure moins d'une heure, je laisse davantage de temps pour que ça fasse à peu près un tiers temps) .
J'essaie aussi de mettre l'élève à côté d'un élève sérieux : en général , un élève qui écrit bien mais qui est moins à l'aise à l'oral .
Merci, j'ai trouvé ceci aussi entre temps : http://www.michellehenry.fr/dys.htmtetelleriv a écrit:Odile Golliet est de très bon conseil pour l'anglais http://www.dys-coaching.com/
J'en utilise, j'imprime souvent des posters aussi que je laisse traîner quelques semaines.tetelleriv a écrit:Ces derniers temps, je fais des flashcards pour l'aider à apprendre le vocabulaire, j'avoue que c'est assez efficace.
Merci à toutes les deux pour vos réponses !
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Animals are my friends... and I don't eat my friends. George Bernard Shaw
https://www.facebook.com/sansvoixpaca/
http://www.nonhumanrightsproject.org/about-us-2/
- tetellerivNiveau 5
Pour l'anglais, il y a ce site aussi
http://perso.numericable.fr/anglaisetdyslexie/
http://perso.numericable.fr/anglaisetdyslexie/
- lumeekaExpert spécialisé
Merci, je viens de jeter un coup d’œil à la partie évaluation. Il y a des pistes envisageables comme des QCM : "Préparer des QCM au niveau du sens et non au niveau de la forme du mot (ex : ne pas proposer différentes manières d’écrire tel mot mais proposer plusieurs mots qui existent en anglais). Le choix dépendra ainsi de la compréhension de l’élève et non de ses connaissances orthographiques."tetelleriv a écrit:Pour l'anglais, il y a ce site aussi
http://perso.numericable.fr/anglaisetdyslexie/
J'aime beaucoup l'idée des bandelettes pour reproduire le texte mais je n'ai aucune idée de comment l'aménager. Ni à quel moment.
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- ProvenceEnchanteur
tetelleriv a écrit:Croire que la dyslexie vient d'une mauvaise méthode d'apprentissage est faux, les troubles dys proviennent d'un dysfonctionnement de certaines aires du cerveau, c'est un problème neurologique.
Un peu de lecture:
http://www.amazon.fr/Dyslexie-vraie-fausse-%C3%A9pid%C3%A9mie-Colette-Ouzilou/dp/2856168299
http://celeblog.over-blog.com/article-lire-mon-metier-quatrieme-partie-61838734.html
Bon, c'est peut-être une simple coïncidence, mais c'est dingue le nombre de gamins, venant de l'école X de mon secteur, diagnostiqués dys. Je sais qu'ils apprennent à lire avec Poulette Crevette. En revanche, en dix ans, pas un seul dys venant de l'école Y. Un hasard, pas de quoi se poser des questions...
Cela ne signifie pas évidemment qu'il n'existe pas de dyslexie véritable, d’origine neurologique. Mais il me semble que c'est assez rare.
- Maria TéguyNiveau 6
288 a écrit:Oui, les stages établissement ne servent à rien, quelque soit le thème.
Vous aussi vous l'avez remarqué.
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Il est nuisible au développement de l'art et de la science d'imposer par des mesures administratives un style particulier d'art ou une école de pensée à l'exclusion d'une autre.
- BalthamosDoyen
Maria Téguy a écrit:288 a écrit:Oui, les stages établissement ne servent à rien, quelque soit le thème.
Vous aussi vous l'avez remarqué.
Si, c'est utile
1- Je ne veux pas laisser le plaisir à l'administration de dire que les profs ne veulent pas de formation en ne s'inscrivant pas.
2- Respiration hors des classes appréciable.
3- l'espoir de la bonne surprise
4- le choix des formations (rejoint le point 2) dasn le calendrier, la distance et le thème (dans mon académie, beaucoup de formations avec visites d'organismes culturels par ex)
- Maria TéguyNiveau 6
Vous avez bien de la chance.
- J'ai observé d'ailleurs que les "formations dys" fleurissent régulièrement dans les établissements, les cde semblent avoir des consignes pour en organiser, l'administration se lavant les mains de la gestion de la charge des élèves en situation de handicap sur le dernier échelon, c'est-à-dire les profs.
- Parallèlement ce scandale ne perturbe en rien le business de la dyslexie, alimenté par des légions d'orthophonistes enthousiastes et quelques neurologues bien en cour, qui savent prêter une oreille attentive à des parents affolés. On en vient à se demander qui peut encore ne pas souffrir d'un trouble "dys".
- Ne parlons pas de l'épidémie de "détectés précoces" qui ont au moins le mérite de redonner une petite lueur d'orgueil à leurs géniteurs.
Ce qui n'est vraiment pas drôle, c'est que les profs, une fois de plus, se retrouvent pris en sandwich dans ce foutoir, pour évidemment pas un kopeck de plus.
- J'ai observé d'ailleurs que les "formations dys" fleurissent régulièrement dans les établissements, les cde semblent avoir des consignes pour en organiser, l'administration se lavant les mains de la gestion de la charge des élèves en situation de handicap sur le dernier échelon, c'est-à-dire les profs.
- Parallèlement ce scandale ne perturbe en rien le business de la dyslexie, alimenté par des légions d'orthophonistes enthousiastes et quelques neurologues bien en cour, qui savent prêter une oreille attentive à des parents affolés. On en vient à se demander qui peut encore ne pas souffrir d'un trouble "dys".
- Ne parlons pas de l'épidémie de "détectés précoces" qui ont au moins le mérite de redonner une petite lueur d'orgueil à leurs géniteurs.
Ce qui n'est vraiment pas drôle, c'est que les profs, une fois de plus, se retrouvent pris en sandwich dans ce foutoir, pour évidemment pas un kopeck de plus.
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- Maria TéguyNiveau 6
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:Sinon, j'ai une autre question : est-ce que quelque chose dans la loi nous interdit de dire en conseil de classe ce que l'on pense de ces histoires ? Car mon matraquage de doigts vient de là : quelque chose, lors d'un conseil, m'avait poussé à dire que moi, je ne croyais pas en ces choses-là, et que je n'en faisais rien. Selon la principale, je n'ai pas le droit de dire cela. Ça me semblerait hallucinant...
Demande-lui le texte, je serais curieux de le connaître (s'il existe).
Pour ce qui est de te faire taper sur les doigts pour ne pas avoir appliquer un PAI, pourrais-tu être plus précis ? A priori, face à ça, je te conseillerais de demander le texte (et oui inlassablement) au chef et de te rapprocher d'un syndicat (un vrai évidemment).
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- Maria TéguyNiveau 6
kero a écrit:Personnellement, j'ai pas mal réfléchi à cette affaire de gamins atteints de troubles dys*.
Je suis parvenu à la conclusion que je ne souhaite pas accepter d'évaluer à partir de conditions différentes, pour au moins 3 raisons:
- une bonne partie de ces troubles "signalés" me semblent être du pipo de toubibs complaisants qui confondent problèmes cognitifs avec mauvais apprentissage scolaire.
- je suis dubitatif sur la réalité scientifique de nombre de ces troubles. La démonstration que l'on m'avais opposée censée montrer que ces troubles étaient une réalité (des scanners cérébraux) posaient problème dans la mesure où il n'était pas établi si ce qu'ils montraient était la cause de troubles cognitifs ou la conséquence d'un défaut d'apprentissage amenant les élèves à utiliser différentes parties de leur cerveau.
- la raison principale: si on admet qu'un élève ayant des troubles dys* doit être noté différemment (donc le noter en fonction de son état cognitif et non de l'attente globale imposée aux autres élèves) cela pose au moins deux problèmes: 1/ comment distinguer, ce qui dans la note, relève du trouble, et d'un défaut de travail ? 2/ pourquoi ne pas faire de même pour les élèves qui ont non pas des troubles cognitifs mais des difficultés sociales ? Celui qui vient d'une famille bordélique dans un appartement minuscule, avec la mère qui ne rentre qu'à 10h du travail, n'est pas plus responsable de sa condition que celui qui est atteint de troubles dys.
Ce que je fais donc pour l'instant, c'est que soit je note à partir des mêmes conditions et du même barème pour chacun, soit je ne note pas ceux où il semble y avoir un réel problème. C'est d'ailleurs ce que j'ai fais au dernier trimestre pour une élève arrivée récemment en France, qui a encore de grosses difficultés avec la langue.
Anecdote: j'ai un élève atteint, à ce qui m'a été dit, de dys-je ne sais plus quoi. Les parents demandaient un tiers temps pour les contrôles. Après réflexion, j'ai dit la même chose qu'expliquée ici: soit je note comme tous les autres, soit je ne note pas du tout. Le gosse s'est donné un coup de pied au cul pour bosser un peu plus vite en contrôle, et il a une bonne note trimestrielle.
Je suis arrivé à peu près aux mêmes conclusions.
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- ysabelDevin
Cicyle a écrit:Inutile de m'agresser comme ça...kero a écrit:Cicyle a écrit:Je suis choquée par les propos que j'ai pu lire ici...
Et hop, on va nous faire la leçon (c'est en général le cas, lorsque le propos inclut le mot "choqué" dès la première phrase).Cicyle a écrit:C'est aussi notre travail de s'adapter aux élèves et de leur permettre de réaliser les taches qu'on leur demande. Effectivement, si un élève ne "bénéficie" pas des adaptations relatives à son handicap, on l'évalue sur ce handicap et non sur la tache en elle même.
Ça veut dire quoi, "évaluer sur un handicap" ? Moi j'évalue l'acquisition de connaissances/compétences. Je ne vois pas ce que ce pourrais évaluer d'autre.Cicyle a écrit:Personnellement, autant que possible j'adapte. Du coup, quand vraiment ça n'est pas possible, j'en discute avec l'élève (et, au besoin, les parents) et tout le monde se montre en général très compréhensif.
Si tu es prête à te rajouter cette adaptation comme travail supplémentaire, très bien. En ce qui me concerne, du travail j'en ai déjà pas mal et j'estime être déjà sous-payé pour. Donc tu m'excuseras si je ne m'en ajoute pas en supplément, juste pour m'assurer que les gens ne soient pas "choqués" comme tu l'es.Cicyle a écrit:Je comprends que, lorsqu'ils se retrouvent face à des propos tels que les votres, les parents deviennent un peu "hargneux" et revendicatifs...
Grand bien t'en fasse.
Quand on évalue l'acquisition de "connaissances/compétences", si l'élève a besoin, par exemple de plus de temps pour rédiger, si tu lui fais la même évaluation qu'aux autres, je maintiens, il est directement mis en difficulté : il ne peut matériellement pas réaliser la tâche.
Je ne réponds que sur ce point, le reste constituant des attaques personnelles.
Sur ce, je quitte ce fil, puisque, j'ai déjà eu l'occasion de le dire, je n'aime pas, mais alors pas du tout, les attaques personnelles.
Je surveille le bac depuis de très nombreuses années, les tiers-temps qui étaient rares sont maintenant dans toutes les épreuves : l'an passé, pas une seule salle où j'ai surveillée sans minimum 1 à 2 élèves avec un 1/3 temps.
Et depuis toutes ces années, je n'ai jamais vu un seul élève utiliser le 1/3 temps disponible. (soupir de soulagement surtout quand ce sont des épreuves de 4h)
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- ysabelDevin
Et puis tous les ans, j'ai la question qui tue avec les parents de dys.
"Relisez-vous les copies de X. avant qu'il les rende pour savoir si c'est lisible ? pour corriger les grosses erreurs de syntaxe etc. ?"
Je n'ai jamais eu un seul parent qui me réponde par l'affirmative.
Alors qu'on ne me demande pas de faire pour 5 ou 10 élèves ce que les parents ne font pas eux-mêmes pour leur propre gamin.
"Relisez-vous les copies de X. avant qu'il les rende pour savoir si c'est lisible ? pour corriger les grosses erreurs de syntaxe etc. ?"
Je n'ai jamais eu un seul parent qui me réponde par l'affirmative.
Alors qu'on ne me demande pas de faire pour 5 ou 10 élèves ce que les parents ne font pas eux-mêmes pour leur propre gamin.
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- CathEnchanteur
tetelleriv a écrit: il y a toujours des moyens de contourner le handicap. Il suffit simplement que ce soit accepté par le monde scolaire.
Tout à fait.
Un de mes collègues d'électricité attache de petits fils sur lequel il note leur couleur pour les élèves daltoniens.
Il va de soi que ces élèves ne pourront jamais être électriciens, mais le monde scolaire les a acceptés, alors tout va bien.
- 288Niveau 10
Cath a écrit:tetelleriv a écrit: il y a toujours des moyens de contourner le handicap. Il suffit simplement que ce soit accepté par le monde scolaire.
Tout à fait.
Un de mes collègues d'électricité attache de petits fils sur lequel il note leur couleur pour les élèves daltoniens.
Il va de soi que ces élèves ne pourront jamais être électriciens, mais le monde scolaire les a acceptés, alors tout va bien.
Je crois rêver, là. Le daltonisme n'a rien à voir avec les dys en tout genre qui sont fabriqués de toutes pièces par l'école. C'est en partie pour ça que les enseignants renâclent à "accepter le handicap" ; c'est qu'ils savent qu'on se fout d'eux. Quelqu'un a cité C. Ouzilou, qui fait partie de ces orthophonistes honnêtes qui refusent de faire leur beurre sur le dos de ces enfants qui n'ont rien demandé à personne et qui se retrouvent catalogués "handicapés".
- CathEnchanteur
Ah moi, je ne sais pas si les dys sont fabriqués ou génétiques.
Ce dont je suis sûre, c'est qu'au bout d'un moment, le système a ses limites.
Ce dont je suis sûre, c'est qu'au bout d'un moment, le système a ses limites.
- 288Niveau 10
Énormément sont fabriquées, certaines seulement ont une cause plus profonde. A une époque, il n'y en avait quasiment pas parce qu'on laissait les instits faire leur boulot.
J'en veux beaucoup à tetelleriv de laisser entendre que si les dys ne s'en sortent pas, c'est parce que les enseignants sont des méchantes feignasses qui appliquent un "système" et refusent de lever le petit doigt pour les susdits dys. Le tout en faisant elle-même partie de la maison.
J'en veux beaucoup à tetelleriv de laisser entendre que si les dys ne s'en sortent pas, c'est parce que les enseignants sont des méchantes feignasses qui appliquent un "système" et refusent de lever le petit doigt pour les susdits dys. Le tout en faisant elle-même partie de la maison.
- CathEnchanteur
Évidemment, je suis d'accord avec toi.
Du temps (lointain) de ma scolarité, il n'y avait tout simplement pas de dys dans la plupart des classes : je n'en ai jamais vu un seul avant d'être enseignante, et encore, pas au début. Ces dernières années, c'est une inflation.
Du temps (lointain) de ma scolarité, il n'y avait tout simplement pas de dys dans la plupart des classes : je n'en ai jamais vu un seul avant d'être enseignante, et encore, pas au début. Ces dernières années, c'est une inflation.
- LoreleiiNeoprof expérimenté
C'est tellement l'inflation que dans mon collège le CDE et l'infirmière scolaire n'en tiennent pratiquement plus compte. On ne s'en sortirait plus. Et le médecin scolaire n'accorde les tiers temps qu'au compte-goutte pour le brevet.
- keroGrand sage
Je ne m'avancerais pas au point de dire que tout ça, ça n'existe pas, comme le font certains.
Que l'institution en profite pour se donner de bonnes justifications face à la dégradation générale du niveau, oui
Que beaucoup de "spécialistes" se montrent complaisants au point que l'on peut souvent douter du sérieux de la chose, oui
Que beaucoup de parents veulent nous faire passer leur fifils pour dys* alors qu'il a juste un gros poil dans la main, oui.
Mais aller jusqu'à dire qu'il n'y a rigoureusement aucune réalité dans l'existence de ces troubles, ça me semble aller vite en besogne. Je regarde critiquement les démonstrations scientifiques qu'on m'a donné jusque là, mais il demeure que je ne suis pas spécialiste du sujet et je vois mal comment on peut se prononcer sans l'être.
Quant à dire qu'auparavant, cela n'existait pas, ça ne veut pas dire grand chose. Auparavant, il existait des "mauvais" élèves dont il est probable qu'une partie au moins relevait de ce genre de trouble, à l'époque (encore plus) mal connus qu'aujourd'hui.
Que l'institution en profite pour se donner de bonnes justifications face à la dégradation générale du niveau, oui
Que beaucoup de "spécialistes" se montrent complaisants au point que l'on peut souvent douter du sérieux de la chose, oui
Que beaucoup de parents veulent nous faire passer leur fifils pour dys* alors qu'il a juste un gros poil dans la main, oui.
Mais aller jusqu'à dire qu'il n'y a rigoureusement aucune réalité dans l'existence de ces troubles, ça me semble aller vite en besogne. Je regarde critiquement les démonstrations scientifiques qu'on m'a donné jusque là, mais il demeure que je ne suis pas spécialiste du sujet et je vois mal comment on peut se prononcer sans l'être.
Quant à dire qu'auparavant, cela n'existait pas, ça ne veut pas dire grand chose. Auparavant, il existait des "mauvais" élèves dont il est probable qu'une partie au moins relevait de ce genre de trouble, à l'époque (encore plus) mal connus qu'aujourd'hui.
- doubledeckerSage
Je suis à chaque fois très étonnée en lisant les sujets traitant de troubles dys : à lire les messages il y a un nombre énorme d'élèves concernés. Moi je vis dans un village d'irréductibles, pas plus de cas recensés depuis 15 ans que je travaille dans l'EN. Des parents parfois qui posent ce diagnostic sur leurs enfants sans que cela ne repose sur quoi que ce soit, oui j'en ai rencontré quelques uns mais de véritables troubles diagnostiqués par un médecin et assortis de PAI j'ai dû en à voir en tout et pour tout une dizaine et en plus très souvent la méthode de lecture utilisée en CP est mika
Pas d'inflation non plus en tiers temps pour le DNB.
Pas d'inflation non plus en tiers temps pour le DNB.
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La boutique de LolaDragibus : des petites choses futiles et inutiles pour embellir la vie (p'tites bricoles en tissu, papier, crochet....) : venez y jeter un oeil 😊
- HélipsProphète
Attention, en primaire, dans la classe de ma tante (née en 50), il n'y avait pas de dyslexique. Parce que ma tante n'a pas été diagnostiquée....
Ceci dit, je suis comme 288, j'aimerai assez que la collègue cesse de dire "yakafokon" : elle n'a donné aucune réponse sur ce qu'elle fait, elle, en tant que professeur et pas en tant que parent.
Ceci dit, je suis comme 288, j'aimerai assez que la collègue cesse de dire "yakafokon" : elle n'a donné aucune réponse sur ce qu'elle fait, elle, en tant que professeur et pas en tant que parent.
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- Isis39Enchanteur
Ici on a une inflation, voire un record de PAI dys. Le même PAI pour tous les élèves (souvent ils oublient de changer le nom) avec les mêmes recommandations impossibles à mettre en œuvre. Par exemple l'injonction de n'utiliser que la liste de vocabulaire fournie. Pratique dans ma matière, autant dire que je ne peux pas faire cours.
Par contre aucune recommandation sur la police de caractère, la lecture des consignes, etc. En gros, on ne lit pas ces PAI : on en a lu un, on les a tous lus.
Pour aider ces élèves, j'applique ce que j'ai pu lire ici ou là. Les cartes mentales aident beaucoup aussi (les parents apprécient). Mais je n'attends rien des PAI ni de l'institution qui ne nous a jamais formés.
En tout cas je peux constater qu'il existe de vrais dys. Par contre, l'inflation actuelle me pose problème.
Par contre aucune recommandation sur la police de caractère, la lecture des consignes, etc. En gros, on ne lit pas ces PAI : on en a lu un, on les a tous lus.
Pour aider ces élèves, j'applique ce que j'ai pu lire ici ou là. Les cartes mentales aident beaucoup aussi (les parents apprécient). Mais je n'attends rien des PAI ni de l'institution qui ne nous a jamais formés.
En tout cas je peux constater qu'il existe de vrais dys. Par contre, l'inflation actuelle me pose problème.
- 288Niveau 10
kero a écrit:Je ne m'avancerais pas au point de dire que tout ça, ça n'existe pas, comme le font certains.
Mais aller jusqu'à dire qu'il n'y a rigoureusement aucune réalité dans l'existence de ces troubles, ça me semble aller vite en besogne. Je regarde critiquement les démonstrations scientifiques qu'on m'a donné jusque là, mais il demeure que je ne suis pas spécialiste du sujet et je vois mal comment on peut se prononcer sans l'être.
Quant à dire qu'auparavant, cela n'existait pas, ça ne veut pas dire grand chose. Auparavant, il existait des "mauvais" élèves dont il est probable qu'une partie au moins relevait de ce genre de trouble, à l'époque (encore plus) mal connus qu'aujourd'hui.
Si c'est de moi que tu parles, j'ai dû mal m'exprimer. Je n'ai pas dit que ça n'existait pas, j'ai dit d'une part que ça n'existait que trop, et d'autre part qu'on occultait exprès les véritables causes. Donc je ne remets pas en cause la réalité, je dis qu'il faudrait la prendre à rebours, ce qui implique autre chose que des lettres interminables aux profs et du bavardage sur Facebook.
Ensuite, les dys ne sauraient se réduire à des "mauvais élèves" ; les instits d'il y a cinquante ans étaient tout à fait capables de faire la différence entre un élève qui suait sang et eau sur son cahier sans résultats objectifs et celui qui ne fichait rien.
- HélipsProphète
288 a écrit:kero a écrit:Je ne m'avancerais pas au point de dire que tout ça, ça n'existe pas, comme le font certains.
Mais aller jusqu'à dire qu'il n'y a rigoureusement aucune réalité dans l'existence de ces troubles, ça me semble aller vite en besogne. Je regarde critiquement les démonstrations scientifiques qu'on m'a donné jusque là, mais il demeure que je ne suis pas spécialiste du sujet et je vois mal comment on peut se prononcer sans l'être.
Quant à dire qu'auparavant, cela n'existait pas, ça ne veut pas dire grand chose. Auparavant, il existait des "mauvais" élèves dont il est probable qu'une partie au moins relevait de ce genre de trouble, à l'époque (encore plus) mal connus qu'aujourd'hui.
Si c'est de moi que tu parles, j'ai dû mal m'exprimer. Je n'ai pas dit que ça n'existait pas, j'ai dit d'une part que ça n'existait que trop, et d'autre part qu'on occultait exprès les véritables causes. Donc je ne remets pas en cause la réalité, je dis qu'il faudrait la prendre à rebours, ce qui implique autre chose que des lettres interminables aux profs et du bavardage sur Facebook.
Ensuite, les dys ne sauraient se réduire à des "mauvais élèves" ; les instits d'il y a cinquante ans étaient tout à fait capables de faire la différence entre un élève qui suait sang et eau sur son cahier sans résultats objectifs et celui qui ne fichait rien.
non.
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- Peut-on changer le barème d'une évaluation ?
- Stagiaires 2014 et ESPE : un "parcours adapté" vraiment adapté ?
- Le très officiel C.A.S. se penche sur l'évaluation des enseignants et propose l'évaluation par les élèves + le coaching
- Nouvelle évaluation par le chef d'établissement selon trois critères d'évaluation
- "Les règles d'évaluation du brevet et les autres grandes lignes de l'évaluation" seront fixées en avril-mai 2015.
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