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- MarmontNiveau 9
Je ne vois pas en quoi cela entre en contraction avec ce que j'ai écrit.Ingeborg B. a écrit:
Dans l'académie de Créteil aussi. Une amie médiéviste est responsable en tant que MCF de la préparation au concours. Si, au sein de l'ESPE ils ont peu de marges de manoeuvre, elle m'a affirmé qu'elle gardait la main sur les aspects disciplianires de la préparation au concours. J'ajoute qu'à Versailles, les IPR sont plutôt bienveillants avec les stagiaires en HG. Enfin, l'IPR de mon bassin est venue chez nous et elle a été très rassurante avec notre stagaire.
Nulle part je n'ai écrit que les UFR disciplinaires n'avaient pas la main sur la préparation des concours - à ce titre comme dans beaucoup d'endroits un master MEEF est partagé entre deux sources : M1 pour l'UFR disciplinaire et M2 pour les coordinateurs pédagogiques à l'ESPE - ; encore moins que les corps d'inspection se comportaient systématiquement en tyrans.
- Guillaume le GrandFidèle du forum
Cet ''enfer'' est surtout lié, à mon avis, à un manque total d'organisation et de coordination, plutôt qu'à un éventuel complot des ESPE ou des rectorats
_________________
''C'est drôle comme les gens qui se croient instruits éprouvent le besoin de faire chier le monde''. Boris Vian
''Nous n'acceptons pas de vérité promulguée : nous la faisons nôtre d'abord par l'étude et par la discussion et nous apprenons à rejeter l'erreur, fut-elle mille fois estampillée et patentée. Que de fois, en effet, le peuple ignorant a-t-il dû reconnaître que ses savants éducateurs n'avaient d'autre science à lui enseigner que celle de marcher paisiblement et joyeusement à l'abattoir, comme ce boeuf des fêtes que l'on couronne de guirlandes en papier doré." Elisée Reclus
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Guillaume le Grand a écrit:Cet ''enfer'' est surtout lié, à mon avis, à un manque total d'organisation et de coordination, plutôt qu'à un éventuel complot des ESPE ou des rectorats
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Relis tes messages.Marmont a écrit:Je ne vois pas en quoi cela entre en contraction avec ce que j'ai écrit.Ingeborg B. a écrit:
Dans l'académie de Créteil aussi. Une amie médiéviste est responsable en tant que MCF de la préparation au concours. Si, au sein de l'ESPE ils ont peu de marges de manoeuvre, elle m'a affirmé qu'elle gardait la main sur les aspects disciplianires de la préparation au concours. J'ajoute qu'à Versailles, les IPR sont plutôt bienveillants avec les stagiaires en HG. Enfin, l'IPR de mon bassin est venue chez nous et elle a été très rassurante avec notre stagaire.
Nulle part je n'ai écrit que les UFR disciplinaires n'avaient pas la main sur la préparation des concours - à ce titre comme dans beaucoup d'endroits un master MEEF est partagé entre deux sources : M1 pour l'UFR disciplinaire et M2 pour les coordinateurs pédagogiques à l'ESPE - ; encore moins que les corps d'inspection se comportaient systématiquement en tyrans.
- Guillaume le GrandFidèle du forum
Chez moi, tout le monde est sincèrement de bonne volonté, les formateurs comme les IPR, qui nous rassurent sur la titularisation notamment. Le problème est qu'il y a un défaut de communication et des attentes différentes pour les stagiaires et les tuteurs de la part de l'ESPE et du rectorat.Ingeborg B. a écrit:Guillaume le Grand a écrit:Cet ''enfer'' est surtout lié, à mon avis, à un manque total d'organisation et de coordination, plutôt qu'à un éventuel complot des ESPE ou des rectorats
Quant au contenu de la formation, le problème vient du fait que le cadrage est mal fait entre les missions des formateurs terrain de l'ESPE et du tuteur-collègue dans l'établissement. A l'ESPE, 90% des formations sont dans le très concrets. Le problème est qu'on arrive souvent en formation en connaissant déjà tout ce qui est présenté, puisque l'on parle avec notre tuteur dans l'établissement. Donc le sentiment de perdre son temps est assez fort.
Je pense qu'il aurait été plus intelligent de donner une formation théorique à l'ESPE (les courants pédagogiques, etc), et laissé le concret au tuteur terrain.
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''C'est drôle comme les gens qui se croient instruits éprouvent le besoin de faire chier le monde''. Boris Vian
''Nous n'acceptons pas de vérité promulguée : nous la faisons nôtre d'abord par l'étude et par la discussion et nous apprenons à rejeter l'erreur, fut-elle mille fois estampillée et patentée. Que de fois, en effet, le peuple ignorant a-t-il dû reconnaître que ses savants éducateurs n'avaient d'autre science à lui enseigner que celle de marcher paisiblement et joyeusement à l'abattoir, comme ce boeuf des fêtes que l'on couronne de guirlandes en papier doré." Elisée Reclus
- MarmontNiveau 9
J'ai beau relire, je n'ai pas vu que les IPR étaient malveillants à l'égard des stagiaires, encore moins que le disciplinaire n'avait pas sa place en M1 MEEF...Relis tes messages.
C'est ce que je pense aussi.
Cet ''enfer'' est surtout lié, à mon avis, à un manque total d'organisation et de coordination, plutôt qu'à un éventuel complot des ESPE ou des rectorats
Cependant, l'employeur - au sens large du terme, ce qui nous renvoie au ministère - aurait pu éviter de demander d'appliquer des décisions prises en catimini pendant cet été concernant les prorogés, les reports de stage et les titulaires d'un M2. Des assouplissements ont été opérés localement depuis - et tant mieux - par les ESPE et les rectorats, mais parfois on a l'impression qu'ils ont été pratiquement extorqués.
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"Tous pour un, chacun pour soi"... Non, ça doit pas être ça...
- DimkaVénérable
Bonsoir,
Ça me semble un peu vain de se disputer pour savoir si tel aspect précis des évolutions générales, c’est à cause des DASEN ou des inspecteurs ou de je ne sais quel autre pion. C’est taper sur des fusibles.
L’année dernière, le formateur nous avait expliqué que les bidules compétences, c’était une tendance mondiale, c’est ce que souhaitaient les entreprises. Gérard de Sélys, dans Tableau noir, cite aussi des textes internationaux, des préconisations (OCDE, commissions européenne, think tanks…), qui pensent le modèle vers lequel on tend. L’évolution des conditions des professeurs stagiaires n’est pas un phénomène isolé ou accidentel, ce n’est pas un « mauvais choix », un Meirieu isolé… les formations pissent les pratiques et le vocabulaire de l’entreprise actuelle, du « management », l’abrutissement, la façon de gérer l’humain, la façon de penser… sont pareils qu’ailleurs.
Il me semble que l’évolution globale de l’enseignement (secondaire et supérieur) est liée à une évolution des pouvoirs et de l’économie bien plus générale, et que ce n’est pas en lynchant un inspecteur, une ÉSPE ou un DASEN que ça renversera quoi que ce soit, ce ne sont pas eux les moteurs, juste ceux qui appliquent ou laissent appliquer. On pourrait éventuellement mesurer le degré de compromission, de collaboration au système, pour chacun, mais je ne vois pas trop l’intérêt d’une telle démarche, d’autant que si on va par là, la plupart des gens ont déjà plié, non ?
Le Grand Capital. :diable:Pedro Cordoba a écrit:Qui est responsable de l’enfer des stagiaires ?
Ça me semble un peu vain de se disputer pour savoir si tel aspect précis des évolutions générales, c’est à cause des DASEN ou des inspecteurs ou de je ne sais quel autre pion. C’est taper sur des fusibles.
L’année dernière, le formateur nous avait expliqué que les bidules compétences, c’était une tendance mondiale, c’est ce que souhaitaient les entreprises. Gérard de Sélys, dans Tableau noir, cite aussi des textes internationaux, des préconisations (OCDE, commissions européenne, think tanks…), qui pensent le modèle vers lequel on tend. L’évolution des conditions des professeurs stagiaires n’est pas un phénomène isolé ou accidentel, ce n’est pas un « mauvais choix », un Meirieu isolé… les formations pissent les pratiques et le vocabulaire de l’entreprise actuelle, du « management », l’abrutissement, la façon de gérer l’humain, la façon de penser… sont pareils qu’ailleurs.
Il me semble que l’évolution globale de l’enseignement (secondaire et supérieur) est liée à une évolution des pouvoirs et de l’économie bien plus générale, et que ce n’est pas en lynchant un inspecteur, une ÉSPE ou un DASEN que ça renversera quoi que ce soit, ce ne sont pas eux les moteurs, juste ceux qui appliquent ou laissent appliquer. On pourrait éventuellement mesurer le degré de compromission, de collaboration au système, pour chacun, mais je ne vois pas trop l’intérêt d’une telle démarche, d’autant que si on va par là, la plupart des gens ont déjà plié, non ?
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- Spoiler:
- MarmontNiveau 9
C'est vrai qu'à se focaliser sur des sigles et des noms on peut oublier le plus important...
Merci pour ton intervention, même si c'est pas très optimiste sur la fin car cela nous renvoie à nos propres contradictions.
Merci pour ton intervention, même si c'est pas très optimiste sur la fin car cela nous renvoie à nos propres contradictions.
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- cnaudinNiveau 6
Je ne connais pas aussi bien que certains tous les détails du fonctionnement de l'EN, mais s'il faut trouver des responsables, ils sont d'abord à chercher du côté des politiques.
On sait que l'EN a tendance à fonctionner en roue libre, indépendamment des ministres, avec tout un tas de "hauts" fonctionnaires ou autres, qui font un peu ce qu'ils veulent sur le terrain, et c'est justement ça le problème. C'est le rôle du politique de faire le ménage dans toute cette pagaille et ce repère mélangeant idéologues fous et incompétents, sans parler de leurs rivalités, très souvent.
Or, on a vraiment l'impression que quel que soit le ministre, la "logique" reste la même...
Bon, le problème est aussi que, si on écoute les "responsables" du PS ou de l'UMP, il n'y a guère de différences sur le fond. Ce n'est pas pour rien que le PS a été très timide dans sa critique de la mastérisation quand elle a été mise en place, sans parler de la LRU (dont on oublie trop souvent les conséquences).
De façon plus concrète en tout cas, il est bien de la responsabilité des ministres depuis 2012 de faire en sorte que la situation s'améliore pour les stagiaires. Or, elle n'a fait qu'empirer. Que les situations soient aussi différentes d'une académie, d'une université, d'une ESPE à l'autre, c'est inadmissible. Mais NVB préfère envoyer son dir'cab régler les soucis, et elle se contenter de glousser devant les journalistes (chez Ruquier c'était insupportable), et de concentrer sa politique uniquement sur l'égalité fille/garçon...
On sait que l'EN a tendance à fonctionner en roue libre, indépendamment des ministres, avec tout un tas de "hauts" fonctionnaires ou autres, qui font un peu ce qu'ils veulent sur le terrain, et c'est justement ça le problème. C'est le rôle du politique de faire le ménage dans toute cette pagaille et ce repère mélangeant idéologues fous et incompétents, sans parler de leurs rivalités, très souvent.
Or, on a vraiment l'impression que quel que soit le ministre, la "logique" reste la même...
Bon, le problème est aussi que, si on écoute les "responsables" du PS ou de l'UMP, il n'y a guère de différences sur le fond. Ce n'est pas pour rien que le PS a été très timide dans sa critique de la mastérisation quand elle a été mise en place, sans parler de la LRU (dont on oublie trop souvent les conséquences).
De façon plus concrète en tout cas, il est bien de la responsabilité des ministres depuis 2012 de faire en sorte que la situation s'améliore pour les stagiaires. Or, elle n'a fait qu'empirer. Que les situations soient aussi différentes d'une académie, d'une université, d'une ESPE à l'autre, c'est inadmissible. Mais NVB préfère envoyer son dir'cab régler les soucis, et elle se contenter de glousser devant les journalistes (chez Ruquier c'était insupportable), et de concentrer sa politique uniquement sur l'égalité fille/garçon...
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"Je veux croire à l’histoire, si l’histoire est ce récit entraînant qui nous soulève et nous désoriente, nous oblige et nous délie" (Patrick Boucheron)
- pailleauquebecFidèle du forum
Je dirais aussi que l'enfer vécu par les stagiaires est du à une entrée dans la vie active de plus en plus difficile pour les jeunes générations.
Je me souviens de mon entrée dans la vie active : passer du statut d'ado attardé immature dans le monde étudiant à celui d'adulte responsable dans le monde de la vie active : quel choc !!! (et c'était il y a 15 ans)
C'est une grande évolution de la société, beaucoup ont été trop chouchoutés, épargnés, jusqu'à un âge avancé, bref nous ne sommes pas prêt à ce choc, y compris à 25 ou 30 ans, âge où nos aïeuls avaient déjà 3 enfants et 10 années d'expérience professionnelle (j'exagère à peine).
Je me souviens de mon entrée dans la vie active : passer du statut d'ado attardé immature dans le monde étudiant à celui d'adulte responsable dans le monde de la vie active : quel choc !!! (et c'était il y a 15 ans)
C'est une grande évolution de la société, beaucoup ont été trop chouchoutés, épargnés, jusqu'à un âge avancé, bref nous ne sommes pas prêt à ce choc, y compris à 25 ou 30 ans, âge où nos aïeuls avaient déjà 3 enfants et 10 années d'expérience professionnelle (j'exagère à peine).
- BlackMailExpert
Oui voilà, si c'est dur pour nous, ce n'est pas à cause de la pression monstrueuse qu'on nous met sur les épaules (si tu ne fais pas ça, tu risques de ne pas être titularisé(e)...) ni de nos semaines passées à travailler sans discontinuer (c'est normal, on débute, on met du temps à préparer une pauvre séance et on doit tout découvrir) mais bien parce qu'on est des gros bébés.
Ça explique tout ^^.
Ça explique tout ^^.
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- Spoiler:
I'm watching you.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Tu oublies que beaucoup d'étudiants travaillent pour payer leurs études. J'ajoute que les stagiaires que nous accueillons se plaignent rarement mais sont bien fatigués.pailleauquebec a écrit:Je dirais aussi que l'enfer vécu par les stagiaires est du à une entrée dans la vie active de plus en plus difficile pour les jeunes générations.
Je me souviens de mon entrée dans la vie active : passer du statut d'ado attardé immature dans le monde étudiant à celui d'adulte responsable dans le monde de la vie active : quel choc !!! (et c'était il y a 15 ans)
C'est une grande évolution de la société, beaucoup ont été trop chouchoutés, épargnés, jusqu'à un âge avancé, bref nous ne sommes pas prêt à ce choc, y compris à 25 ou 30 ans, âge où nos aïeuls avaient déjà 3 enfants et 10 années d'expérience professionnelle (j'exagère à peine).
C'est vrai que vos conditions d'entrée dans le métier sont ubuesques. Je n'ai pas connu une telle pression il y a 20 ans Bon courage !BlackMail a écrit:Oui voilà, si c'est dur pour nous, ce n'est pas à cause de la pression monstrueuse qu'on nous met sur les épaules (si tu ne fais pas ça, tu risques de ne pas être titularisé(e)...) ni de nos semaines passées à travailler sans discontinuer (c'est normal, on débute, on met du temps à préparer une pauvre séance et on doit tout découvrir) mais bien parce qu'on est des gros bébés.
Ça explique tout ^^.
- MarmontNiveau 9
+ 1000000000cnaudin a écrit:Je ne connais pas aussi bien que certains tous les détails du fonctionnement de l'EN, mais s'il faut trouver des responsables, ils sont d'abord à chercher du côté des politiques.
On sait que l'EN a tendance à fonctionner en roue libre, indépendamment des ministres, avec tout un tas de "hauts" fonctionnaires ou autres, qui font un peu ce qu'ils veulent sur le terrain, et c'est justement ça le problème. C'est le rôle du politique de faire le ménage dans toute cette pagaille et ce repère mélangeant idéologues fous et incompétents, sans parler de leurs rivalités, très souvent.
Or, on a vraiment l'impression que quel que soit le ministre, la "logique" reste la même...
Bon, le problème est aussi que, si on écoute les "responsables" du PS ou de l'UMP, il n'y a guère de différences sur le fond. Ce n'est pas pour rien que le PS a été très timide dans sa critique de la mastérisation quand elle a été mise en place, sans parler de la LRU (dont on oublie trop souvent les conséquences).
De façon plus concrète en tout cas, il est bien de la responsabilité des ministres depuis 2012 de faire en sorte que la situation s'améliore pour les stagiaires. Or, elle n'a fait qu'empirer. Que les situations soient aussi différentes d'une académie, d'une université, d'une ESPE à l'autre, c'est inadmissible. Mais NVB préfère envoyer son dir'cab régler les soucis, et elle se contenter de glousser devant les journalistes (chez Ruquier c'était insupportable), et de concentrer sa politique uniquement sur l'égalité fille/garçon...
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"Tous pour un, chacun pour soi"... Non, ça doit pas être ça...
- Pedro CordobaNiveau 7
D'accord avec Dimka ou cnaudin mais il ne faut pas trop diluer les responsabilités. Le néolibéralisme et l'éducation conçue comme production de capital humain, l'OCDE, PISA, l'identité des politiques scolaires entre droite et gauche (qui ne se limite pas à la LRU et à la mastérisation), tout cela est vrai, tristement vrai. Mais nous discutons d'un point très précis : la situation faite aux stagiaires dans le cadre de la deuxième mastérisation, celle des Espé. Et en ce qui concerne la formation des maîtres, il existe des marges de manœuvre : à preuve justement les réformes successives, qui vont de pire en pire mais qui n'existeraient pas si tout était joué d'avance dans les grandes tendances de l'économie mondiale. C'est cette logique du pire qu'il faudrait briser et dont il faudrait, pour ce faire, connaître d'abord les ressorts.
La réforme-Peillon a été voulue par la CDIUFM qui n'avait d'ailleurs pas du tout caché la chose. Dès que la réforme Darcos fut connue, elle déclara par la voix de son président de l'époque (Baillat si mes souvenirs sont bons) qu'elle n'accepterait jamais la mise sur la touche des IUFM et qu'elle ferait tout pour retrouver la place qu'elle estimait devoir être la sienne. Lors de la campagne des présidentielles, elle fit de multiples démarches de lobbying (là encore au vu et au su de tout le monde) auprès de l'équipe-Hollande avec au résultat la prise en charge du dossier par Filâtre. Il y a eu ensuite des frictions entre pédagogues et didacticiens au sein des IUFM-ESPE, les premiers n'acceptant pas la tutelle des "universitaires" (i.e. des chercheurs en "sciences de l'éducation"). D'où le fait que certains veulent à nouveau réformer la réforme, toujours dans la logique du pire (j'y consacrerai le prochain billet de mon blog).
Si l'on veut donc parler politique et le faire de façon concrète - sur la question de la formation des maîtres et pas sur ses à-côtés aussi importants soient-ils - il faut rouvrir le dossier de la Commission Marois-Filâtre. Je rappelle rapidement les circonstances : le premier, recteur, et le second, à l’époque président du Mirail, furent nommés de façon conjointe par Darcos pour élaborer des propositions sur le contenu précis de la mastérisation. Les choses tournèrent très vite au vinaigre au point que la commission explosa en vol et qu'il y eut deux rapports contradictoires. La création des Espé, c'est donc la victoire de Filâtre par l'intermédiaire de la victoire du PS aux élections. Et c'est de cette victoire que les stagiaires 2014-2015 sont en train d'essuyer les plâtres.
On ne peut pas, à mon avis, analyser de façon concrète le fonctionnement concret des Espé, sans passer par une comparaison préalable entre le rapport-Marois et le rapport-Filâtre
La réforme-Peillon a été voulue par la CDIUFM qui n'avait d'ailleurs pas du tout caché la chose. Dès que la réforme Darcos fut connue, elle déclara par la voix de son président de l'époque (Baillat si mes souvenirs sont bons) qu'elle n'accepterait jamais la mise sur la touche des IUFM et qu'elle ferait tout pour retrouver la place qu'elle estimait devoir être la sienne. Lors de la campagne des présidentielles, elle fit de multiples démarches de lobbying (là encore au vu et au su de tout le monde) auprès de l'équipe-Hollande avec au résultat la prise en charge du dossier par Filâtre. Il y a eu ensuite des frictions entre pédagogues et didacticiens au sein des IUFM-ESPE, les premiers n'acceptant pas la tutelle des "universitaires" (i.e. des chercheurs en "sciences de l'éducation"). D'où le fait que certains veulent à nouveau réformer la réforme, toujours dans la logique du pire (j'y consacrerai le prochain billet de mon blog).
Si l'on veut donc parler politique et le faire de façon concrète - sur la question de la formation des maîtres et pas sur ses à-côtés aussi importants soient-ils - il faut rouvrir le dossier de la Commission Marois-Filâtre. Je rappelle rapidement les circonstances : le premier, recteur, et le second, à l’époque président du Mirail, furent nommés de façon conjointe par Darcos pour élaborer des propositions sur le contenu précis de la mastérisation. Les choses tournèrent très vite au vinaigre au point que la commission explosa en vol et qu'il y eut deux rapports contradictoires. La création des Espé, c'est donc la victoire de Filâtre par l'intermédiaire de la victoire du PS aux élections. Et c'est de cette victoire que les stagiaires 2014-2015 sont en train d'essuyer les plâtres.
On ne peut pas, à mon avis, analyser de façon concrète le fonctionnement concret des Espé, sans passer par une comparaison préalable entre le rapport-Marois et le rapport-Filâtre
- OsmieSage
BlackMail a écrit:Oui voilà, si c'est dur pour nous, ce n'est pas à cause de la pression monstrueuse qu'on nous met sur les épaules (si tu ne fais pas ça, tu risques de ne pas être titularisé(e)...) ni de nos semaines passées à travailler sans discontinuer (c'est normal, on débute, on met du temps à préparer une pauvre séance et on doit tout découvrir) mais bien parce qu'on est des gros bébés.
Ça explique tout ^^.
Trois semaines de vacances scolaires en moins pour bon nombre de stagiaires ayant le M2 à valider ; un mémoire à rédiger et des cours à assurer en même temps ; une titularisation qui repose sur on ne sait toujours quoi en novembre ; des stagiaires ayant passé la CAPES à qui on demande, à l'ESPE, de préparer les oraux...du CAPES ; une IFF qui n'est pas encore versée dans certaines académies ; la liste est sans fin.
- Pedro CordobaNiveau 7
Pour avoir une idée des problèmes tels qu'ils se posaient au moment de présidentielles, ce texte rédigé pour Reconstruire l'Ecole et publié par la Coordination des universités :
http://www.cnu.lautre.net/spip.php?article25
http://www.cnu.lautre.net/spip.php?article25
- Raoul VolfoniGrand sage
Je n'ai pas tout lu, mais les exigences des corps d'inspection me semblent toujours démesurées et sont pour quelque chose dans cet enfer.
Comment peut-on exiger de stagiaires qu'ils parviennent à boucler des programmes que les titulaires chevronnés ne terminent pas, et en faire une condition de la titularisation ? Comment peut-on leur demander de produire des "plans de formation" démontrant une parfaite connaissance de programmes qu'ils n'ont jamais enseignés ? Comment peut-on leur ordonner de se perdre dans les compétences, référentiels et autres machins, d'avoir une vue à très long terme (une année scolaire) alors que l'urgence est d'assurer le cours du lendemain ?
Comment peut-on exiger de stagiaires qu'ils parviennent à boucler des programmes que les titulaires chevronnés ne terminent pas, et en faire une condition de la titularisation ? Comment peut-on leur demander de produire des "plans de formation" démontrant une parfaite connaissance de programmes qu'ils n'ont jamais enseignés ? Comment peut-on leur ordonner de se perdre dans les compétences, référentiels et autres machins, d'avoir une vue à très long terme (une année scolaire) alors que l'urgence est d'assurer le cours du lendemain ?
- DimkaVénérable
Moui… Je ne connais pas grand monde pour qui le concours ait marqué « l’entrée dans la vie active », et d’ailleurs, la plupart auront dix années d’expérience professionnelle à trente ans (’fin… « expérience professionnelle », ce sont de bien grands mots, pour désigner des jobs étudiants).pailleauquebec a écrit:Je dirais aussi que l'enfer vécu par les stagiaires est du à une entrée dans la vie active de plus en plus difficile pour les jeunes générations.
Je me souviens de mon entrée dans la vie active : passer du statut d'ado attardé immature dans le monde étudiant à celui d'adulte responsable dans le monde de la vie active : quel choc !!! (et c'était il y a 15 ans)
C'est une grande évolution de la société, beaucoup ont été trop chouchoutés, épargnés, jusqu'à un âge avancé, bref nous ne sommes pas prêt à ce choc, y compris à 25 ou 30 ans, âge où nos aïeuls avaient déjà 3 enfants et 10 années d'expérience professionnelle (j'exagère à peine).
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- Spoiler:
- JPhMMDemi-dieu
Et puis le manque total d'organisation et de coordination n'est pas responsable du nombre honteux d'heures de cours que doivent assurer les stagiaires, ni de la mascarade de la mastérisation, ni etc.Marmont a écrit:J'ai beau relire, je n'ai pas vu que les IPR étaient malveillants à l'égard des stagiaires, encore moins que le disciplinaire n'avait pas sa place en M1 MEEF...Relis tes messages.
C'est ce que je pense aussi.
Cet ''enfer'' est surtout lié, à mon avis, à un manque total d'organisation et de coordination, plutôt qu'à un éventuel complot des ESPE ou des rectorats
Cependant, l'employeur - au sens large du terme, ce qui nous renvoie au ministère - aurait pu éviter de demander d'appliquer des décisions prises en catimini pendant cet été concernant les prorogés, les reports de stage et les titulaires d'un M2. Des assouplissements ont été opérés localement depuis - et tant mieux - par les ESPE et les rectorats, mais parfois on a l'impression qu'ils ont été pratiquement extorqués.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- lalilalaEmpereur
Raoul Volfoni a écrit:Je n'ai pas tout lu, mais les exigences des corps d'inspection me semblent toujours démesurées et sont pour quelque chose dans cet enfer.
Comment peut-on exiger de stagiaires qu'ils parviennent à boucler des programmes que les titulaires chevronnés ne terminent pas, et en faire une condition de la titularisation ? Comment peut-on leur demander de produire des "plans de formation" démontrant une parfaite connaissance de programmes qu'ils n'ont jamais enseignés ? Comment peut-on leur ordonner de se perdre dans les compétences, référentiels et autres machins, d'avoir une vue à très long terme (une année scolaire) alors que l'urgence est d'assurer le cours du lendemain ?
C'est clair! On exige des stagiaires des tas de trucs que pas mal de titulaires sont à peine capables de faire. Je ne comprends pas...
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Nuestra vida es un círculo dantesco.
Mon blog
- Pedro CordobaNiveau 7
Raoul Volfoni a écrit:Je n'ai pas tout lu, mais les exigences des corps d'inspection me semblent toujours démesurées et sont pour quelque chose dans cet enfer.
Comment peut-on exiger de stagiaires qu'ils parviennent à boucler des programmes que les titulaires chevronnés ne terminent pas, et en faire une condition de la titularisation ? Comment peut-on leur demander de produire des "plans de formation" démontrant une parfaite connaissance de programmes qu'ils n'ont jamais enseignés ? Comment peut-on leur ordonner de se perdre dans les compétences, référentiels et autres machins, d'avoir une vue à très long terme (une année scolaire) alors que l'urgence est d'assurer le cours du lendemain ?
Tout à fait d'accord. C'est l'autre versant de la formation, celui du stage en tant que tel, que je connais beaucoup moins bien parce que le secondaire n'a jamais été mon domaine. Juste deux remarques :
- ces exigences, qui n’existaient pas du tout autrefois, sont l'empreinte des sciences de l'éducation sur les inspecteurs et les faiseurs de programmes : progressions, tâches, référentiels, compétences, port-folios, etc. tout cela vient des didacticiens.
- "l'enfer" actuel vient de ce que Filâtre a dû sans aucun doute céder à certaines exigences de l'administration. Et comme il n'a pas voulu renoncer à tout ce qui constituait le versant "master universitaire", cela alourdit d'autant le boulot des stagiaires. Je rappelle que la Commission Marois-Filâtre avait explosé parce que le recteur Marois et l'universitaire Filâtre (chercheur en sciences de l'éduc, of course) avaient des visions opposées de la formation. Embauché dans l'équipe de campagne de François Hollande puis chargé de mettre en place les Espé au Ministère, il a été obligé de compter avec les recteurs et les corps d'inspection qui défendaient initialement un autre projet. Le ministère ne peut pas en effet s'opposer frontalement à sa propre administration. Le "compromis" a donc consisté à rajouter couche sur couche sur les obligations des stagiaires. Nommé recteur à son tour, Filâtre est non seulement concepteur et maître d'oeuvre mais aussi juge et partie puisque, pour couronner le tout, il préside la Commission de Suivi des Espé. Comme je l'ai déjà dit à plusieurs reprises, c'est cette concentration de pouvoirs par la même personne qui explique la situation particulièrement dure de l'Espé de Grenoble et, de façon plus globale, les exigences faites aux stagiaires déjà titulaires d'un master : cela ne faisait pas partie du projet original mais les responsables ont brusquement compris cet été que sans ce virement de cap de dernière minute, les M2 seraient vides (ou, ce qui revient au même, avec trop peu d'inscrits pour que leur existence soit budgétairement possible).
- MarmontNiveau 9
D'accord avec ce qui vient d'être écrit et surtout avec le message de Raoul Volfoni.
Juste un mot sur Filâtre : sans aucun doute la situation particulière de Grenoble lui est imputable, cependant lorsque ce personnage s'est amusé à concocter la réforme des IUFM, il s'est distingué par sa profonde méconnaissance de ce qui s'y passait et surtout de leur structuration administrative, même intégrés au sein d'Universités autonomes.
De nombreux représentants des IUFM à l'époque ont dû lui expliquer les réalités du terrain et déjà modérer ses vues abracadabrantesques. La situation actuelle, pour le moins biscornue ne m'étonne donc pas.
Comme quoi, les médiocres ne sont pas uniquement à la tête des ministères, ils "conseillent" aussi... :|
Juste un mot sur Filâtre : sans aucun doute la situation particulière de Grenoble lui est imputable, cependant lorsque ce personnage s'est amusé à concocter la réforme des IUFM, il s'est distingué par sa profonde méconnaissance de ce qui s'y passait et surtout de leur structuration administrative, même intégrés au sein d'Universités autonomes.
De nombreux représentants des IUFM à l'époque ont dû lui expliquer les réalités du terrain et déjà modérer ses vues abracadabrantesques. La situation actuelle, pour le moins biscornue ne m'étonne donc pas.
Comme quoi, les médiocres ne sont pas uniquement à la tête des ministères, ils "conseillent" aussi... :|
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"Tous pour un, chacun pour soi"... Non, ça doit pas être ça...
- RabelaisVénérable
Oh, vous êtes très aimable de souligner ces faits mais vous savez, ce n'est finalement pas le plus difficile:Raoul Volfoni a écrit:Je n'ai pas tout lu, mais les exigences des corps d'inspection me semblent toujours démesurées et sont pour quelque chose dans cet enfer.
Comment peut-on exiger de stagiaires qu'ils parviennent à boucler des programmes que les titulaires chevronnés ne terminent pas, et en faire une condition de la titularisation ? Comment peut-on leur demander de produire des "plans de formation" démontrant une parfaite connaissance de programmes qu'ils n'ont jamais enseignés ? Comment peut-on leur ordonner de se perdre dans les compétences, référentiels et autres machins, d'avoir une vue à très long terme (une année scolaire) alors que l'urgence est d'assurer le cours du lendemain ?
-le programme, eh bien, nous l'avons appris par cœur, ligne par ligne'
- la progression annuelle, réfléchie depuis août et affinée au fil des mois ( ce n'était qu'une ébauche à confronter à la réalité de nos classes) afin d'être prêts le jour "j" et accessoirement de savoir où nous allons ( ce qui est très rassurant finalement)
- les compétences, je n'y suis pas réellement soumise en lycée mais parfois, elles nous aident dans l'élaboration des barèmes de notation / les objectifs c'est pareil, ce n'est pas la mer à boire: tout ceci est juste une complication supplémentaire lors de la préparation du " déroulé" de chacune de nos " séances" comme chez le psy ....on ne doit pas dire " cours", ça traumatise les élèves.
NON, ce qui fondamentalement est pénible , pour moi, pauvre stagiaire ,peut être listé:
- l'INCERTITUDE: à l'heure actuelle, je ne sais toujours pas si je suis bien inscrite en certification et non en M2 meef
L'INJUSTICE: je devrais m'en laver les mains, puisque de toutes les façons, je dois passer toutes les épreuves de ce master
: le directeur de l'espe a besoin de ces notes pour savoir si nous sommes capables( capables de quoi? nous avons déjà eu le capes et ce n'est pas l'échec à une UE gestion de classe dont les cours sont plus bruyants qu'un resto en heure de pointe qui prouvera notre capacité à être de bons profs).... Ce n'est qu'un exemple parmi d'autres
- La LOTERIE: bon tuteur établissement ou tuteur petit chef, faites vos jeux , de même pour les tuteurs espe ( j'ai de la chance mais à lire le forum, ce n'est pas le cas de tous les stagiaires)
- l'ABSENCE d'information: inspection ou non? Quelles en sont les attentes? Qui décide finalement en cas de décisions contradictoires?
-FATIGUE: deux jours d'espe par semaine, 12 h de cours ( laissons les trajets de côté ) et 9 h en établissement, sans compter les heures sup ( 10h75 + 12 h= 22h75 pour moi , rajoutez cette fois les trajets 6h donc 28h75 par semaine )
- IMPOSSIBILITÉ: de pouvoir faire le mémoire de 80 pages demandé pour le M2 ou de 20 pages mais avec contrainte d'une bibliographie didactique () de plus de dix ouvrages.
Je n'ai déjà pas le temps de relire les œuvres au programme ( heureusement, je les ai relues pour le capes, j'avais plus de temps....)
-FORMATION chronophage donc et malgré la bonne volonté de nos adorables formatrices, je pense encore que certains cours pourraient être envoyés par mail.
- CONTRÔLE et CONFIANCE: mais personne n'a confiance en nous, donc nous devons faire acte de présence, on ne sait jamais.
Que nous agissions comme nos élèves et ne lisions pas les mails, ni les cours récupérés , semblent être une évidence pour l'espe .
En fait, c'est ça, les stagiaires souffrent du manque de confiance de l'espe , souffrent d'être élèves , souffrent d'être traités comme tels alors qu'en établissement, ils sont soumis aux mêmes devoirs d'excellence que des titulaires.
Ils souffrent aussi de cette titularisation aussi longue: je n'ai jamais vu une période d'essai aussi longue .
- SaltaojosHabitué du forum
+100000 Rabelais
Il y a de quoi devenir schizophrène, c'est lourd et usant. On n'arrive pas à savoir si on est "étudiant stagiaire" ou "enseignant stagiaire"... l'ESPE nous infantilise autant qu'elle le peut, mais en établissement on attend de nous autant qu'un enseignant ayant de la bouteille...
Enfin si vous trouvez les responsables de ce marasme, bravo, parce que les choses m'ont l'air bien embrouillées...
Il y a de quoi devenir schizophrène, c'est lourd et usant. On n'arrive pas à savoir si on est "étudiant stagiaire" ou "enseignant stagiaire"... l'ESPE nous infantilise autant qu'elle le peut, mais en établissement on attend de nous autant qu'un enseignant ayant de la bouteille...
Enfin si vous trouvez les responsables de ce marasme, bravo, parce que les choses m'ont l'air bien embrouillées...
- Raoul VolfoniGrand sage
Rabelais : j'échappe à tout cela, je suis stagiaire plein temps... mais pour autant que je le sache, la formation a toujours été infantilisante, ultra-fliquée, et la grande majorité des points que vous soulignez existait avant cette réforme. Pour être tombée sur un tuteur pervers, même au temps béni des 8h de cours, je peux en parler. Les choses étaient plus simples du point de vue des formations (on était stagiaire, pas M1, M2, en DU ou autre chose), mais bien des points négatifs étaient déjà présents.
- JennyMédiateur
Rabelais a écrit: ce n'est pas l'échec à une UE gestion de classe dont les cours sont plus bruyants qu'un resto en heure de pointe
:lol!:
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