- JPhMMDemi-dieu
Si tel est le cas, il sera hors de question que je fasse une seule seconde de travail supplémentaire, que ce soit en correction ou en préparation ou en réunion ou en rdv.Lefteris a écrit:On peut très bien les imposer sous forme de présence dans le temps restant : interdiction de sortir dans les trous, obligation de rester après avoir fini. Système anglo-saxon. Stupide mais appliqué et vénéré par nos têtes pensantes . Mon frère est détaché en Australie, ça marche comme ça, c'st tout un bins pour aller faire une course même pendant un trou, un "super-prof" est chargé de contrôler les heures de présence.Alexandre 06 a écrit:De toute façon on les fait déjà les 1607h :
- 18h fois 36 semaines = 648h de cours
- 1h30 de préparation de cours/correction (ce qui nous ait accordé je crois) fois 18h fois 36 semaines = 972h
Le tout est égal à 1620h. Donc les décrets ne font que confirmer le nombre d'heures que l'on passe pour notre travail. Je le vois ainsi.
Ils veulent jouer aux cons ? On va y jouer.
- LefterisEsprit sacré
Toutafé: d'ailleurs c'est déjà ce que je fais dès qu'on est submergés de boulot extra-pro . Et pas besoin de se forcer (déjà , on peut posséder un don ), il devient tout simplement impossible de bien travailler, voire de travailler tout court, quand on saute d'une réunion de concertation à une réunion de parents , qu'on a des mercredis bouffés, etc. Donc moins de préparations, de corrections etc.JPhMM a écrit:
Ils veulent jouer aux cons ? On va y jouer.
J'ai aussi remarqué qu'il devient difficile de trouver des PP quand le politique est de les accabler de réunions pour un oui ou un non.
Ce qui se passe, c'est que les gens traînent les pieds, la machine se grippe, toute bonne volonté disparaît. D'ailleurs, pour prendre l’exemple de l'Australie, beaucoup d' enseignants n'en ont pas grand chose à faire de leur métier. Ils pensent à leur reconversion, c'est un simple passage pour la plupart, dans un métier mal payé, et il est rare de trouver des enseignants de plus de sept ans d'ancienneté, d'où les "grades" pour ceux qui tiennent. Et disciplinairement, c'est du léger léger : en quelques semaines, les enseignants passetn des "valences" dans des matières où ils ne sont pas des aigles. On devient d'ailleurs facilement enseignant, la formation est surtout pédago.
Et les bons lycées sont ... français ! où l'on enseigne encore traditionnellement, comme on ne le fait que rarement en métropole.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- user7337Fidèle du forum
C'est exactement ce que je me dis.JPhMM a écrit:Ils veulent jouer aux cons ? On va y jouer.
Sauf que si tu es devant ta classe avec un cours non fait, c'est toi qui est dans la mouise, notamment pour gérer ton groupe.
- HerrelisGrand sage
Corriger durant mes heures de "trou", ok. Rester après ma dernière heure de cours? Niet. Rester entre midi et deux? Non plus. Désolée, je ne vais pas en plus raquer la cantine ou un repas solo quand je mange chez moi tous les jours avec mon compagnon, en général les restes de la veille. Payer une garde pour mon fils? Avec quel argent? Faut pas non plus pousser. Je n'y peux rien si mon travail est invisible. (Accessoirement j'en ai marre de devoir aussi me payer mon propre matériel...)
_________________
Han : "Comment on s'en sort?" Luke : "comme d'habitude." Han : "Si mal que ça?!!" Le Retour du Jedi
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
- Apices JurisNiveau 6
Eh, de toutes façons, tout ça, c'est de la science fiction.
Pour contrôler les 1594 h, il faudrait avoir les profs en permanence sur place.
Pour les avoir en permanence sur place, il faudrait des locaux pour leur offrir des conditions de travail décentes.
Où est-ce que vous avez vu le premier centime et, bien souvent, le premier mètre carré disponible pour construire ces locaux ?
Fin de l'histoire. Bienvenue de retour dans le monde réel.
Pour contrôler les 1594 h, il faudrait avoir les profs en permanence sur place.
Pour les avoir en permanence sur place, il faudrait des locaux pour leur offrir des conditions de travail décentes.
Où est-ce que vous avez vu le premier centime et, bien souvent, le premier mètre carré disponible pour construire ces locaux ?
Fin de l'histoire. Bienvenue de retour dans le monde réel.
_________________
Apices juris non sunt jura.
- Presse-puréeGrand sage
Apices Juris a écrit:Eh, de toutes façons, tout ça, c'est de la science fiction.
Pour contrôler les 1594 h, il faudrait avoir les profs en permanence sur place.
Pour les avoir en permanence sur place, il faudrait des locaux pour leur offrir des conditions de travail décentes.
Où est-ce que vous avez vu le premier centime et, bien souvent, le premier mètre carré disponible pour construire ces locaux ?
Fin de l'histoire. Bienvenue de retour dans le monde réel.
Je pense que cela va surtout consister en une surveillance bien plus étroite des présences en réunions (qui, elles, vont voir leur nombre un peu augmenter, pour singer le privé) et en la mise en place de plannings pour les dispositifs de soutien divers et variés (plus de volontariat, et pas payés en HSE, comme je l'expliquais dans de nombreux posts) avec obligation d'inscription. Pour le reste, une surveillance étroite du "travail invisible" me semble peu applicable, surtout dans les gros établissements.
Le gros souci de ces décrets, ce sont les CS, les pertes en heures de décharge, qui vont créer une dynamique de suppression de postes/récupération d'heures. Pas mal de monde ici ne sera pas concerné, car ancien(ne) dans le bahut. Mais les demis ou tiers de postes pour les nouveaux, ce sera bien plus facile encore que maintenant.
Ensuite, nous verrons comment cela tournera, i.e. l'application par les rectorats et RH, mais les nouvelles que je peux avoir des corps administratifs (fusion au sein de l'EN et fusion interministérielle, en bref, constitution d'une vraie hiérarchie intermédiaire sans lien avec le métier) sont plutôt mauvaises. D'ailleurs, le SNPDEN semble plutôt content, c'est donc très mauvais signe. Nous sommes des exécutants, et ces décrets vont nous le rappeler.
Edit: je mets ce dernier point en lumière car on en parle aujourd'hui sur le café. J'avais entendu que les GT IPR/IEN et CdE avaient été fusionnés, mais je n'avais pas eu plus d'infos. C'est marrant qu'on en ait pas fait état ici, de cette fusion des GT, d'ailleurs.
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/11/24112014Article635523994755110610.aspx
Comme toujours, la FPH a de l'avance sur nous. J'y connais du monde, et ça fait maintenant quelques années qu'ils doivent rendre des comptes précis à de purs gestionnaires qui n'ont jamais vu un patient de leur vie. Peut-être (ne soyons pas pessimistes) nous prépare-t-on la même chose avec ce nouvel encadrement sur lequel le MEN et MFP semblent travailler.
Et rassurez-vous, s'il y a concertation, ce sera comme pour le redoublement ou l'évaluation
_________________
Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- nigousseHabitué du forum
Sauf que ceux qui prennent ce genre de décisions se fichent bien que les profs se retrouvent entassés,sans matériel.. ( ces chers profs s'équiperont, si ce n'est déjà fait, de portables ou tablettes et pourront travailler sur un coin de table ou de chaise). Penser que ce détail matériel va gêner quiconque c'est être bien naïf!!
- LefterisEsprit sacré
Exactement, ils n'en on rien f..tre. L'essentiel est d'avoir pondu des circulaires pour se couvrir, "communiquer" comme on dit.
Il suffit de lire le style ineffable des décrets et circulaires , tout au présent d'énonciation, comme si la magie du verbe assurait que ce qui est écrit se réalise.
Savoir comment faire, ou si les gens en bavent, ça n'intéresse pas grand monde, on l'a déjà vu à maintes reprises. Comme dit Presse-Purée, ça peut consister en réunions sur réunions. Chez nous, actuellement, c'est tous les jours pour une raison ou une autre : PPS, PPRE, informatique, brevet, histoire des Arts, projet d'établissement , règlement, professeurs principaux, professeurs de tel niveau . Jusqu'à la nausée. Certains, dont moi, n'y vont pas toujours, mais on voit bien arriver le jour où il faudra pointer.
La réunionite est une méthode managériale pour tenir les gens. Quand va-t-on le dire ouvertement ? Ca s'apprend dans les écoles d'encadrement (je l'ai vu quand j'étais cadre de la FP) , ça vient du privé. Ce n'est pas simplement de la bêtise, de la fatuité, ou le goût de faire du vent, les réunions, c'est beaucoup plus vicelard.
Il s'agit de contrôler, faire passer des décisions en obligeant les subordonnés à y participer, obtenir l'adhésion par des moyens dégueulasses : créer des dissensions, faire "émerger" -ce mot finit par donner la gerbe- des "leaders" dans le groupe, voire avec qui on peut manier la carotte...
Certains y voient aussi une sorte de "catharsis" collective, digne de la psychanalyse
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000027756802&dateTexte=&categorieLien=id
(et c'est un IA qui le dit )
Il suffit de lire le style ineffable des décrets et circulaires , tout au présent d'énonciation, comme si la magie du verbe assurait que ce qui est écrit se réalise.
Savoir comment faire, ou si les gens en bavent, ça n'intéresse pas grand monde, on l'a déjà vu à maintes reprises. Comme dit Presse-Purée, ça peut consister en réunions sur réunions. Chez nous, actuellement, c'est tous les jours pour une raison ou une autre : PPS, PPRE, informatique, brevet, histoire des Arts, projet d'établissement , règlement, professeurs principaux, professeurs de tel niveau . Jusqu'à la nausée. Certains, dont moi, n'y vont pas toujours, mais on voit bien arriver le jour où il faudra pointer.
La réunionite est une méthode managériale pour tenir les gens. Quand va-t-on le dire ouvertement ? Ca s'apprend dans les écoles d'encadrement (je l'ai vu quand j'étais cadre de la FP) , ça vient du privé. Ce n'est pas simplement de la bêtise, de la fatuité, ou le goût de faire du vent, les réunions, c'est beaucoup plus vicelard.
Il s'agit de contrôler, faire passer des décisions en obligeant les subordonnés à y participer, obtenir l'adhésion par des moyens dégueulasses : créer des dissensions, faire "émerger" -ce mot finit par donner la gerbe- des "leaders" dans le groupe, voire avec qui on peut manier la carotte...
Certains y voient aussi une sorte de "catharsis" collective, digne de la psychanalyse
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000027756802&dateTexte=&categorieLien=id
(et c'est un IA qui le dit )
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- ParatgeNeoprof expérimenté
Lefteris a écrit:Ce n'est pas simplement de la bêtise, de la fatuité, ou le goût de faire du vent, les réunions, c'est beaucoup plus vicelard.
Il s'agit de contrôler, faire passer des décisions en obligeant les subordonnés à y participer, obtenir l'adhésion par des moyens dégueulasses : créer des dissensions, faire "émerger" -ce mot finit par donner la gerbe- des "leaders" dans le groupe, voire avec qui on peut manier la carotte...
Certains y voient aussi une sorte de "catharsis" collective, digne de la psychanalyse.
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000027756802&dateTexte=&categorieLien=id
(et c'est un IA qui le dit )
Et pour certains, faire croire à une illusion de discussion ou même pour les plus vicelards de « démocratie » !
- User5899Demi-dieu
Bof, la confiance en soi, ça se travaillebenjy_star a écrit:C'est exactement ce que je me dis.JPhMM a écrit:Ils veulent jouer aux cons ? On va y jouer.
Sauf que si tu es devant ta classe avec un cours non fait, c'est toi qui est dans la mouise, notamment pour gérer ton groupe.
Par contre, les copies rendues 5 semaines plus tard, ça se profile.
- ThalieGrand sage
Désolée je n'ai pas encore lu tout ce post très intéressant. Je vais le faire mais je suis curieuse de savoir ce qu'il en est.
Je vous copie/colle le topic que j'avais ouvert mais qui sera mieux placé ici, je pense :
Je crois que j'ai dû rater un épisode mais qu'en est-il de la modification du décret de 1950 au sujet de nos heures de présence lors de réunions qui tombent en dehors de notre edt ?
Notre cde vient d'y faire allusion lors de la tenue des conseils école/collège (2e année). Laissant sous-entendre qu'il pourrait nous convoquer sur nos demi-journées de libre pour aller assister aux conseils des maîtres !
J'en peux plus de ces conseils école/collège.
Nous avons donner 1h30 l'an dernier hors edt + deux demi-journées prises sur notre edt.
Cette année, rebelote, aujourd'hui nous n'avions qu'une heure de cours pour la plupart de mes collègues présents et nous avons été présents 2h en réunion, en janvier prochain 1h30/2h en soirée + les conseils des maîtres !!!
Les profs des écoles venaient de recevoir les dates de nos conseils de classe de 6e et apparemment certains étaient ravis de venir y assister ! Non, mais je rêve !
On a fait 1h30 de réunion pour savoir ce que l'on allait faire à la prochaine en janvier ! J'ai du mal à cerner les attentes de notre cde et de l'IEN, ils ne parlent pas "sans décodeur" (expression favorite de mon chef). On ne voyait pas trop où ils voulaient en venir. Donc c'était confus. Ils ont évoqué à un moment le fait qu'ils fallait "communiquer" que cela était très important de montrer et de faire savoir que les écoles du secteur communiquaient avec le collège. Mais communiquer auprès de qui ? des parents ? de leurs instances supérieures ? Je ne vois pas trop l'intérêt de cette machine à gaz à part nous coller des heures de présence.
Je vous copie/colle le topic que j'avais ouvert mais qui sera mieux placé ici, je pense :
Je crois que j'ai dû rater un épisode mais qu'en est-il de la modification du décret de 1950 au sujet de nos heures de présence lors de réunions qui tombent en dehors de notre edt ?
Notre cde vient d'y faire allusion lors de la tenue des conseils école/collège (2e année). Laissant sous-entendre qu'il pourrait nous convoquer sur nos demi-journées de libre pour aller assister aux conseils des maîtres !
J'en peux plus de ces conseils école/collège.
Nous avons donner 1h30 l'an dernier hors edt + deux demi-journées prises sur notre edt.
Cette année, rebelote, aujourd'hui nous n'avions qu'une heure de cours pour la plupart de mes collègues présents et nous avons été présents 2h en réunion, en janvier prochain 1h30/2h en soirée + les conseils des maîtres !!!
Les profs des écoles venaient de recevoir les dates de nos conseils de classe de 6e et apparemment certains étaient ravis de venir y assister ! Non, mais je rêve !
On a fait 1h30 de réunion pour savoir ce que l'on allait faire à la prochaine en janvier ! J'ai du mal à cerner les attentes de notre cde et de l'IEN, ils ne parlent pas "sans décodeur" (expression favorite de mon chef). On ne voyait pas trop où ils voulaient en venir. Donc c'était confus. Ils ont évoqué à un moment le fait qu'ils fallait "communiquer" que cela était très important de montrer et de faire savoir que les écoles du secteur communiquaient avec le collège. Mais communiquer auprès de qui ? des parents ? de leurs instances supérieures ? Je ne vois pas trop l'intérêt de cette machine à gaz à part nous coller des heures de présence.
- CathEnchanteur
Pardon, mais que viennent f... les PE dans les conseils de classe du collège ?
Et les profs de collège au primaire ?
REFUSEZ !
Et les profs de collège au primaire ?
REFUSEZ !
- supersosoSage
Cath a écrit:Pardon, mais que viennent f... les PE dans les conseils de classe du collège ?
Et les profs de collège au primaire ?
REFUSEZ !
En faisant un cycle cm1-cm2-6ème, ça devient limite obligé...
- CathEnchanteur
Je me souviens de l'époque où on a introduit les cycles au primaire, je n'ai pas vu de changement (en tant que parent, je veux dire).
Et même avec un cycle cm1/cm2/6ème, je ne vois pas ce qu'apportera la présence d'un PE dans un conseil de classe : va-t-il s'opposer au passage en 5ème ? proposer de la remédiation ?
Et même avec un cycle cm1/cm2/6ème, je ne vois pas ce qu'apportera la présence d'un PE dans un conseil de classe : va-t-il s'opposer au passage en 5ème ? proposer de la remédiation ?
- linotteFidèle du forum
Déjà il y aura la validation du socle à la fin du cycle cm1/cm2/6e ( donc mise en place en 6e ) ...
- wanaxFidèle du forum
Par... parce qu'il faut les rendre !?? M...Cripure a écrit:Bof, la confiance en soi, ça se travaillebenjy_star a écrit:C'est exactement ce que je me dis.JPhMM a écrit:Ils veulent jouer aux cons ? On va y jouer.
Sauf que si tu es devant ta classe avec un cours non fait, c'est toi qui est dans la mouise, notamment pour gérer ton groupe.
Par contre, les copies rendues 5 semaines plus tard, ça se profile.
- colombaneFidèle du forum
Juste un aparté :
Au secrétariat, je fais à peu près 39 semaines (les 36 + 1 avant la rentrée + 2 en juillet), ce qui correspond à 41 heures par semaine.(avec l'heure de repas cela fait 45 heures de présence dans l'établissement ! sans en sortir ni se changer d'atmosphère (je ne fume pas !)
Par ailleurs, ce n'est pas 1607 heures qu'il faut compter, mais 1607 - 14 = 1593. (
En effet, il y a 2 jours (2 x 7h) de moins, car nous n'avons pas le choix des dates de fermeture. Et pas le droit de prendre des congés pendant les périodes d'ouverture.
Nous sommes à 35 heures, mais si on les faisait réellement, cela ne ferait pas le compte en raison des petites vacances et des congés d'été. Donc la semaine est plus longue. 41 heures.
Voilà pour les administratifs en Eple et les AED.
Les administratifs des services (rectorat, ia, ministère) n'ont pas ces "fermetures obligatoires", donc leur semaine est plus légère.. mais ils travaillent plus de semaines.
Au secrétariat, je fais à peu près 39 semaines (les 36 + 1 avant la rentrée + 2 en juillet), ce qui correspond à 41 heures par semaine.(avec l'heure de repas cela fait 45 heures de présence dans l'établissement ! sans en sortir ni se changer d'atmosphère (je ne fume pas !)
Par ailleurs, ce n'est pas 1607 heures qu'il faut compter, mais 1607 - 14 = 1593. (
En effet, il y a 2 jours (2 x 7h) de moins, car nous n'avons pas le choix des dates de fermeture. Et pas le droit de prendre des congés pendant les périodes d'ouverture.
Nous sommes à 35 heures, mais si on les faisait réellement, cela ne ferait pas le compte en raison des petites vacances et des congés d'été. Donc la semaine est plus longue. 41 heures.
Voilà pour les administratifs en Eple et les AED.
Les administratifs des services (rectorat, ia, ministère) n'ont pas ces "fermetures obligatoires", donc leur semaine est plus légère.. mais ils travaillent plus de semaines.
- Presse-puréeGrand sage
Cath a écrit:Pardon, mais que viennent f... les PE dans les conseils de classe du collège ?
Et les profs de collège au primaire ?
REFUSEZ !
C'est dans la loi de Refondation.
Et le décret vient préciser quelles sont les obligations relatives aux réunions.
Mais sinon, certains syndicats voient le mal partout. Bientôt, les profs de collège devront dire oui à toutes les conneries des IEN, qui n'attendent que cela. Bienvenue dans la mise sous tutelle.
_________________
Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- Roumégueur IerÉrudit
Presse-purée a écrit:Apices Juris a écrit:Eh, de toutes façons, tout ça, c'est de la science fiction.
Pour contrôler les 1594 h, il faudrait avoir les profs en permanence sur place.
Pour les avoir en permanence sur place, il faudrait des locaux pour leur offrir des conditions de travail décentes.
Où est-ce que vous avez vu le premier centime et, bien souvent, le premier mètre carré disponible pour construire ces locaux ?
Fin de l'histoire. Bienvenue de retour dans le monde réel.
Je pense que cela va surtout consister en une surveillance bien plus étroite des présences en réunions (qui, elles, vont voir leur nombre un peu augmenter, pour singer le privé) et en la mise en place de plannings pour les dispositifs de soutien divers et variés (plus de volontariat, et pas payés en HSE, comme je l'expliquais dans de nombreux posts) avec obligation d'inscription. Pour le reste, une surveillance étroite du "travail invisible" me semble peu applicable, surtout dans les gros établissements.
Le gros souci de ces décrets, ce sont les CS, les pertes en heures de décharge, qui vont créer une dynamique de suppression de postes/récupération d'heures. Pas mal de monde ici ne sera pas concerné, car ancien(ne) dans le bahut. Mais les demis ou tiers de postes pour les nouveaux, ce sera bien plus facile encore que maintenant.
Ensuite, nous verrons comment cela tournera, i.e. l'application par les rectorats et RH, mais les nouvelles que je peux avoir des corps administratifs (fusion au sein de l'EN et fusion interministérielle, en bref, constitution d'une vraie hiérarchie intermédiaire sans lien avec le métier) sont plutôt mauvaises. D'ailleurs, le SNPDEN semble plutôt content, c'est donc très mauvais signe. Nous sommes des exécutants, et ces décrets vont nous le rappeler.
Edit: je mets ce dernier point en lumière car on en parle aujourd'hui sur le café. J'avais entendu que les GT IPR/IEN et CdE avaient été fusionnés, mais je n'avais pas eu plus d'infos. C'est marrant qu'on en ait pas fait état ici, de cette fusion des GT, d'ailleurs.
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/11/24112014Article635523994755110610.aspx
Comme toujours, la FPH a de l'avance sur nous. J'y connais du monde, et ça fait maintenant quelques années qu'ils doivent rendre des comptes précis à de purs gestionnaires qui n'ont jamais vu un patient de leur vie. Peut-être (ne soyons pas pessimistes) nous prépare-t-on la même chose avec ce nouvel encadrement sur lequel le MEN et MFP semblent travailler.
Et rassurez-vous, s'il y a concertation, ce sera comme pour le redoublement ou l'évaluation
Dans l'article que tu mentionnes, cet extrait est assez parlant :
"Évaluer les enseignants ?
Car le premier enjeu c’est bien le pilotage des établissements et la gestion des enseignants. Le problème du pilotage et régulièrement mentionné dans les rapports de l’institution. Le système de l’évaluation duale des enseignants du second degré par un inspecteur pour la partie pédagogique et le chef d’établissement pour la partie administrative est très critiqué par les cadres présents. On en veut beaucoup à Luc Chatel et ses successeurs d’avoir cédé là-dessus. « Il faut un vrai patron dans les établissements », affirme Jacky Simon, inspecteur général. Aujourd’hui les enseignants peuvent jouer l’inspecteur contre le proviseur. Demain ils pourraient bien avoir un interlocuteur unique chargé de faire tourner l’établissement. « Il faut une nouvelle culture commune , une culture plus partagée, pour que dans le contact avec les enseignants ils n’entendent pas rouge un jour et bleu le lendemain et que l’encadrement soit plus proche », explique Alain Bouvier, ancien recteur . « On est 20 000. Il faut qu’on travaille ensemble pour encadrer un million d’enseignants », nous confie Guy Perquignot, secrétaire général adjoint du SIEN Unsa."
Tout est dit : ferme-la et fais ce qu'on te dit!
- JPhMMDemi-dieu
« On est 20 000. Il faut qu’on travaille ensemble pour encadrer un million d’enseignants »
Évidemment, ici encadrer signifie recadrer.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- User5899Demi-dieu
:lol:wanax a écrit:Par... parce qu'il faut les rendre !?? M...Cripure a écrit:Bof, la confiance en soi, ça se travaillebenjy_star a écrit:
C'est exactement ce que je me dis.
Sauf que si tu es devant ta classe avec un cours non fait, c'est toi qui est dans la mouise, notamment pour gérer ton groupe.
Par contre, les copies rendues 5 semaines plus tard, ça se profile.
________
Je ne comprends pas vraiment pourquoi on assimile les conseils école/collège avec le décret de 1950 réécrit. C'est totalement indépendant. Les PE sont d'ailleurs également concernés, eux qui ne sont pas régis par ces décrets. Peillon a modifié les cycles et a créé les conseils de cycles. C'est regrettable, mais c'est comme les conseils de classe. J'en ai deux dans les quinze jours qui viennent qui sont placés lundi, jour où je n'ai pas cours. Je n'ai pas besoin d'invoquer la réécriture du décret, et dans l'ancienne mouture comme dans la nouvelle, je vais aller à ces conseils.
- Presse-puréeGrand sage
"On en veut beaucoup à Luc Châtel et ses successeurs d'avoir cédé là-dessus".
Le SNPDEN veut gérer notre avancement. Mise sous tutelle.
Le SNPDEN veut gérer notre avancement. Mise sous tutelle.
_________________
Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- ThalieGrand sage
Mais aller aux conseils de classe de nos classes me semble évident.
Assister aux conseils des maîtres des 5 écoles de mon secteur pour entendre parler d'élèves que je n'aurai peut-être pas me semble moins intéressant.
Assister aux conseils des maîtres des 5 écoles de mon secteur pour entendre parler d'élèves que je n'aurai peut-être pas me semble moins intéressant.
- User5899Demi-dieu
Oui, je suis bien d'accord... Mon mek envisage de lâcher son CM1 pour éviter les conseils de 6eThalie a écrit:Mais aller aux conseils de classe de nos classes me semble évident.
Assister aux conseils des maîtres des 5 écoles de mon secteur pour entendre parler d'élèves que je n'aurai peut-être pas me semble moins intéressant.
Mais bon, c'est dans la logique, maintenant.
- oxaNiveau 9
colombane a écrit:Juste un aparté :
Au secrétariat, je fais à peu près 39 semaines (les 36 + 1 avant la rentrée + 2 en juillet), ce qui correspond à 41 heures par semaine.(avec l'heure de repas cela fait 45 heures de présence dans l'établissement ! sans en sortir ni se changer d'atmosphère (je ne fume pas !)
Juste une aparté: vous n'avez pas des classes de 30 à gérer.
Il faut comparer ce qui est comparable.
Moi, je sors, parceque j'ai besoin de fumer!
- ThalieGrand sage
Je reprends le fil, vous allez voir cela devient amusant.
Suite au conseil école/collège et à mon post ici, j'en ai discuté avec mes deux collègues syndiqués au SNES à la récré de 10h mardi matin. Le principal est entré en sdp (comme à toutes les récréations, il vient pour nous inciter à prendre les élèves dès la première sonnerie) quand ma collègue disait un truc du genre "oui cette liaison...Cela a sonné et le principal lui a dit : "quoi cette liaison Mme **** ?" Mon autre collègue et moi avons dû filer en cours. La seconde collègue, n'ayant pas cours, lui a répondu en évoquant la lourdeur de la liaison (ce qui n'était pas totalement mon propos, j'ai demandé aux deux syndicalistes s'ils savaient ce qu'il en était du nouveau décret 1950 vu que le principal a dit cette phrase qui m'a interpellée : "désormais avec le nouveau décret, je peux vous convoquer sur vos après-midi de libre".)
Bref, j'apprends ce matin que je suis convoquée chez le principal.
Donc mon bahut quand vous avez une discussion privée avec deux collègues syndicalistes en sdp, le chef d'établissement, qui rentre de façon impromptue en sdp, s'arroge le droit de vouloir connaître la teneur de cette conversation privée et demande aux uns de révéler ce que viennent de lui dire les autres.
Suite au conseil école/collège et à mon post ici, j'en ai discuté avec mes deux collègues syndiqués au SNES à la récré de 10h mardi matin. Le principal est entré en sdp (comme à toutes les récréations, il vient pour nous inciter à prendre les élèves dès la première sonnerie) quand ma collègue disait un truc du genre "oui cette liaison...Cela a sonné et le principal lui a dit : "quoi cette liaison Mme **** ?" Mon autre collègue et moi avons dû filer en cours. La seconde collègue, n'ayant pas cours, lui a répondu en évoquant la lourdeur de la liaison (ce qui n'était pas totalement mon propos, j'ai demandé aux deux syndicalistes s'ils savaient ce qu'il en était du nouveau décret 1950 vu que le principal a dit cette phrase qui m'a interpellée : "désormais avec le nouveau décret, je peux vous convoquer sur vos après-midi de libre".)
Bref, j'apprends ce matin que je suis convoquée chez le principal.
Donc mon bahut quand vous avez une discussion privée avec deux collègues syndicalistes en sdp, le chef d'établissement, qui rentre de façon impromptue en sdp, s'arroge le droit de vouloir connaître la teneur de cette conversation privée et demande aux uns de révéler ce que viennent de lui dire les autres.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum