- InvitéInvité
Les 1607 h viennent de là : c'est la durée légale annuelle du travail en France.pmuller a écrit:oloc a écrit:*Fifi* a écrit:
+1. Tu en fais combien pmuller ?
Dire qu'on ne fait pas ce métier pour faire 35h dans un établissement, aux horaires fixes, je suis d'accord. J'aime ce métier pour la liberté que l'on a de pouvoir travailler quand on veut. Mais sous-entendre que les profs font moins de 35h à moins d'être bête ...
Attention, 1607h sur 36 semaines, ça fait 44,6h les semaines de cours, pas 35.
Ah, combien j'en fais, c'est secret d'Etat. Même sous la torture... je ne dirai rien.
Effectivement, 44,6h, soit arrondi 45h, horaire de travail qui était celui des travailleurs avant mai 68, il faut le rappeler. Si on veut nous faire retourner au Moyen-Age...
http://www.pratique.fr/duree-maximale-temps-travail.html
- Isis39Enchanteur
pmuller a écrit:Isis39 a écrit:Le socle commun définit les connaissances et les compétences qui ouvrent à tous les élèves cet
accès à une culture vivante.Il s’agit d’acquérir les repères indispensables pour se situer dans l’espace et dans
le temps, de s’initier aux représentations par lesquelles les femmes et les hommes tentent de
comprendre le monde dans lequel ils vivent, de commencer à identifier les façons dont ils
l’organisent et d'en percevoir les enjeux. Il s’agit aussi de développer des capacités d'action et
d’imagination pour produire des objets, des services et des œuvres : l’élève sait mobiliser ses
connaissances et ses compétences dans des situations de la vie quotidienne mais aussi pour le
plaisir d’exercer son pouvoir de création.L’élève a acquis les repères géographiques permettant d’identifier les grands ensembles
physiques et humains.
Il peut identifier les principales caractéristiques géographiques du continent européen et du
territoire national (organisation et localisations, ensembles régionaux, outre-mer).
Il a approché les grandes questions du développement : il a appréhendé les causes et les
conséquences des inégalités, les sources de conflits et les solidarités, les problématiques
mondiales de l'énergie, des ressources, de l'environnement et du climat.
Il sait situer dans l’espace un lieu ou un ensemble géographique, en travaillant sur des cartes à
différentes échelles et en produisant lui-même des représentations graphiques. Il est sensibilisé à
tout ce que les paysages révèlent des atouts et contraintes du milieu, de l'activité humaine, passée
et présente, et sait établir des liens entre l'espace et l’organisation des sociétés.
L’élève a acquis les repères historiques permettant d’identifier les principales périodes de
l’histoire de l’humanité ainsi que les grandes ruptures. Les événements fondateurs permettent de
situer ces périodes les unes par rapport aux autres. L’élève a pu se rendre compte de la diversité
des modes de vie, des représentations, des faits religieux, des idées et croyances et s’ouvre par là
à la notion de civilisation. Il a appris à situer dans le temps des découvertes scientifiques et
techniques, et à en percevoir les conséquences historiques. Il prend ainsi conscience que pour
comprendre notre monde il faut être sensible à la perspective historique.
Bon j'arrête là mais il y en a plein.
Je ne trouves pas que ce soient des connaissances : il y a beaucoup de savoir-faire, quelques compétences, pas de savoirs. Et beaucoup d'endoctrinement, dans le sens de la pensée unique, mais ça, c'est une autre question. (par exemple, pour moi, les repères pour se situer dans l'espace, ce ne sont pas des savoirs, ce sont des savoir-faire, ça peut être utile, mais ce ne sont pas pour autant des savoirs). En plus, c'est marqué "l'élève peut identifier" : là encore, c'est une compétence, pas un savoir. Sinon, ça serait dit autrement : l'élève doit apprendre le nom de tous les continents, de tous les fleuves, savoir réciter le nom des pays de l'UE, etc. Regarde la dernière phrase que tu cites : elle est vraiment impayable, elle dit qu'il faut avoir intuitionné que connaître les faits historiques serait intéressant pour comprendre le présent (mais évidemment, on ne les apprend pas pour autant, ces faits).
Alors là, tu es formidable ! Autant de mauvaise foi, c'est rare.
- *Fifi*Modérateur
Je ne dois pas savoir faire cours de géo alors, car chez moi savoir situer dans l'espace, c'est savoir faire une carte de mémoire : trouver les continents, les océans, les régions peuplées ou les régions vides par exemple. Et ça, c'est des connaissances. Il faut bien que l'élève apprenne les noms des continents, le nombre d'habitants ou que sais-je. La géo c'est travailler sur des cartes, donc apprendre c'est savoir situer sur une carte, ce n'est pas "juste" réciter la liste des continents ou des pays. D'ailleurs, c'est bien plus difficile d'apprendre à re-situer que de réciter une liste de noms de lieux sans savoir où ils se trouvent. C'est nier ce qu'est la géographie que de penser qu'il s'agit de réciter des noms de lieux. Nom la géo c'est savoir identifier un phénomène (cad le comprendre et l'expliquer, et pour cela il faut des connaissances), et savoir situer et localiser.pmuller a écrit:Isis39 a écrit:Le socle commun définit les connaissances et les compétences qui ouvrent à tous les élèves cet
accès à une culture vivante.Il s’agit d’acquérir les repères indispensables pour se situer dans l’espace et dans
le temps, de s’initier aux représentations par lesquelles les femmes et les hommes tentent de
comprendre le monde dans lequel ils vivent, de commencer à identifier les façons dont ils
l’organisent et d'en percevoir les enjeux. Il s’agit aussi de développer des capacités d'action et
d’imagination pour produire des objets, des services et des œuvres : l’élève sait mobiliser ses
connaissances et ses compétences dans des situations de la vie quotidienne mais aussi pour le
plaisir d’exercer son pouvoir de création.L’élève a acquis les repères géographiques permettant d’identifier les grands ensembles
physiques et humains.
Il peut identifier les principales caractéristiques géographiques du continent européen et du
territoire national (organisation et localisations, ensembles régionaux, outre-mer).
Il a approché les grandes questions du développement : il a appréhendé les causes et les
conséquences des inégalités, les sources de conflits et les solidarités, les problématiques
mondiales de l'énergie, des ressources, de l'environnement et du climat.
Il sait situer dans l’espace un lieu ou un ensemble géographique, en travaillant sur des cartes à
différentes échelles et en produisant lui-même des représentations graphiques. Il est sensibilisé à
tout ce que les paysages révèlent des atouts et contraintes du milieu, de l'activité humaine, passée
et présente, et sait établir des liens entre l'espace et l’organisation des sociétés.
L’élève a acquis les repères historiques permettant d’identifier les principales périodes de
l’histoire de l’humanité ainsi que les grandes ruptures. Les événements fondateurs permettent de
situer ces périodes les unes par rapport aux autres. L’élève a pu se rendre compte de la diversité
des modes de vie, des représentations, des faits religieux, des idées et croyances et s’ouvre par là
à la notion de civilisation. Il a appris à situer dans le temps des découvertes scientifiques et
techniques, et à en percevoir les conséquences historiques. Il prend ainsi conscience que pour
comprendre notre monde il faut être sensible à la perspective historique.
Bon j'arrête là mais il y en a plein.
Je ne trouves pas que ce soient des connaissances : il y a beaucoup de savoir-faire, quelques compétences, pas de savoirs. Et beaucoup d'endoctrinement, dans le sens de la pensée unique, mais ça, c'est une autre question. (par exemple, pour moi, les repères pour se situer dans l'espace, ce ne sont pas des savoirs, ce sont des savoir-faire, ça peut être utile, mais ce ne sont pas pour autant des savoirs). En plus, c'est marqué "l'élève peut identifier" : là encore, c'est une compétence, pas un savoir. Sinon, ça serait dit autrement : l'élève doit apprendre le nom de tous les continents, de tous les fleuves, savoir réciter le nom des pays de l'UE, etc. Regarde la dernière phrase que tu cites : elle est vraiment impayable, elle dit qu'il faut avoir intuitionné que connaître les faits historiques serait intéressant pour comprendre le présent (mais évidemment, on ne les apprend pas pour autant, ces faits).
_________________
Pour accéder à la banque de données en HG, merci de lire le règlement ici :
https://www.neoprofs.org/t36320-bdd-hg-reglement
- Isis39Enchanteur
*Fifi* a écrit:Je ne dois pas savoir faire cours de géo alors, car chez moi savoir situer dans l'espace, c'est savoir faire une carte de mémoire : trouver les continents, les océans, les régions peuplées ou les régions vides par exemple. Et ça, c'est des connaissances. Il faut bien que l'élève apprenne les noms des continents, le nombre d'habitants ou que sais-je. La géo c'est travailler sur des cartes, donc apprendre c'est savoir situer sur une carte, ce n'est pas "juste" réciter la liste des continents ou des pays. D'ailleurs, c'est bien plus difficile d'apprendre à re-situer que de réciter une liste de noms de lieux sans savoir où ils se trouvent.pmuller a écrit:Isis39 a écrit:
Bon j'arrête là mais il y en a plein.
Je ne trouves pas que ce soient des connaissances : il y a beaucoup de savoir-faire, quelques compétences, pas de savoirs. Et beaucoup d'endoctrinement, dans le sens de la pensée unique, mais ça, c'est une autre question. (par exemple, pour moi, les repères pour se situer dans l'espace, ce ne sont pas des savoirs, ce sont des savoir-faire, ça peut être utile, mais ce ne sont pas pour autant des savoirs). En plus, c'est marqué "l'élève peut identifier" : là encore, c'est une compétence, pas un savoir. Sinon, ça serait dit autrement : l'élève doit apprendre le nom de tous les continents, de tous les fleuves, savoir réciter le nom des pays de l'UE, etc. Regarde la dernière phrase que tu cites : elle est vraiment impayable, elle dit qu'il faut avoir intuitionné que connaître les faits historiques serait intéressant pour comprendre le présent (mais évidemment, on ne les apprend pas pour autant, ces faits).
Non mais en fait, selon pmuller, tout ce qu'on fait apprendre aux élèves (et dieu sait combien c'est compliqué), ce ne sont pas des connaissances.
Tu sais bien qu'on est des profs de coloriage, en fait !
- zemacebeNiveau 6
Oui mais alors tu ne travaille absolument pas pendant les vacances scolaires.oloc a écrit:
Attention, 1607h sur 36 semaines, ça fait 44,6h les semaines de cours, pas 35.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Voilà, une science molle qui n'apprend rien aux élèves.....Isis39 a écrit:*Fifi* a écrit:Je ne dois pas savoir faire cours de géo alors, car chez moi savoir situer dans l'espace, c'est savoir faire une carte de mémoire : trouver les continents, les océans, les régions peuplées ou les régions vides par exemple. Et ça, c'est des connaissances. Il faut bien que l'élève apprenne les noms des continents, le nombre d'habitants ou que sais-je. La géo c'est travailler sur des cartes, donc apprendre c'est savoir situer sur une carte, ce n'est pas "juste" réciter la liste des continents ou des pays. D'ailleurs, c'est bien plus difficile d'apprendre à re-situer que de réciter une liste de noms de lieux sans savoir où ils se trouvent.pmuller a écrit:
Je ne trouves pas que ce soient des connaissances : il y a beaucoup de savoir-faire, quelques compétences, pas de savoirs. Et beaucoup d'endoctrinement, dans le sens de la pensée unique, mais ça, c'est une autre question. (par exemple, pour moi, les repères pour se situer dans l'espace, ce ne sont pas des savoirs, ce sont des savoir-faire, ça peut être utile, mais ce ne sont pas pour autant des savoirs). En plus, c'est marqué "l'élève peut identifier" : là encore, c'est une compétence, pas un savoir. Sinon, ça serait dit autrement : l'élève doit apprendre le nom de tous les continents, de tous les fleuves, savoir réciter le nom des pays de l'UE, etc. Regarde la dernière phrase que tu cites : elle est vraiment impayable, elle dit qu'il faut avoir intuitionné que connaître les faits historiques serait intéressant pour comprendre le présent (mais évidemment, on ne les apprend pas pour autant, ces faits).
Non mais en fait, selon pmuller, tout ce qu'on fait apprendre aux élèves (et dieu sait combien c'est compliqué), ce ne sont pas des connaissances.
Tu sais bien qu'on est des profs de coloriage, en fait !
- barègesÉrudit
ysabel a écrit:barèges a écrit:Il faudrait un verbatim exhaustif et exact de ce qu'a dit cette personne, au mot près.
Parce que si le DRH dit que les 1607 heures arrivent en janvier 2015 (et que c'est bien), c'est qu'il considère que cela change quelque chose. Ce n'est donc pas une simple officialisation ou reconnaissance chiffrée d'un temps de travail déjà effectif.
S'il dit qu'un texte entre en vigueur en janvier, et que c'est un bon décret, qui instaure un chiffrage annuel de 1607 heures, alors il s'agit peut-être simplement de reconnaître ce qui se fait déjà.
Pour le reste, la vision du métier "être sur place tout le temps" fait son chemin, j'en ai eu des échos sur des recrutements de prce/prag dans le supérieur (tel dossier préféré à tel autre, à "niveau" égal, explicitement parce que la personne habite déjà dans le coin et qu'elle sera là du lundi 8h au vendredi 18 heures sans rechigner, pour 15 heures de cours).
La notion de travail autonome, en lien avec le besoin de se documenter et de se concentrer, a du plomb dans l'aile.
sauf que cela est impossible car cela fait plus de 35h. Et en ce cas il faudra que toutes les réunions se terminent avant 18h.
Les 35 heures ne signifient strictement rien dans le cadre d'un service annualisé (je parle là du supérieur). La personne en question doit 384 heures de cours, elle peut très bien être bloquée par un emploi du temps gruyère sur les plages horaires que je donne. C'est d'ailleurs possible aussi dans le secondaire. Si j'ai évoqué ce cas, c'est pour souligner que l'on ne veut plus désormais du prof avec ses cours sur trois jours (pour 15 heures) qui a donc deux jours de conception/recherche, etc, chez lui. On recrute les gens pour qu'ils soient potentiellement là sur l'ensemble des plages horaires ouvrables.
Les emplois du temps sont en l'occurrence variable d'une semaine à l'autre, avec un nombre d'heures potentiellement variable d'une semaine à l'autre.
L'annualisation, si elle est prise au pied de la lettre, finit par entrer en conflit avec des ORS définies par semaine.
- olocNiveau 6
zemacebe a écrit:Oui mais alors tu ne travaille absolument pas pendant les vacances scolaires.oloc a écrit:
Attention, 1607h sur 36 semaines, ça fait 44,6h les semaines de cours, pas 35.
Evidemment. Si tu consacres 4 semaines pleines de vacances à travailler, ça fait encore 40h. Mais bon, tout ça est très théorique, éviemment.
- DaphnéDemi-dieu
Will.T a écrit:Les 1607 h viennent de là : c'est la durée légale annuelle du travail en France.pmuller a écrit:oloc a écrit:
Attention, 1607h sur 36 semaines, ça fait 44,6h les semaines de cours, pas 35.
Ah, combien j'en fais, c'est secret d'Etat. Même sous la torture... je ne dirai rien.
Effectivement, 44,6h, soit arrondi 45h, horaire de travail qui était celui des travailleurs avant mai 68, il faut le rappeler. Si on veut nous faire retourner au Moyen-Age...
http://www.pratique.fr/duree-maximale-temps-travail.html
Oui.
Et on y est déjà.
Rien de nouveau sous le soleil donc.
- DinaaaExpert spécialisé
En fait, comme le précisait un néo plus haut, je crains que la question ne se pose pas sur le nombre d'h par semaine, mais sur le nombre de semaines travaillées par an.
1607h par an, cela signifie 35h... sur 45 semaines.
Si nous exigeons de ne pas dépasser les 35h, notre administration peut exiger de nous faire venir sur notre lieu de travail... 45 semaines par an... avec ou sans élèves... pour mettre en place des projets, pour faire de l'aide personnalisée, pour, pour, pour... "ils" trouveront bien de quoi nous occuper... mais attention, toujours dans l'intérêt de l'enfant !
1607h par an, cela signifie 35h... sur 45 semaines.
Si nous exigeons de ne pas dépasser les 35h, notre administration peut exiger de nous faire venir sur notre lieu de travail... 45 semaines par an... avec ou sans élèves... pour mettre en place des projets, pour faire de l'aide personnalisée, pour, pour, pour... "ils" trouveront bien de quoi nous occuper... mais attention, toujours dans l'intérêt de l'enfant !
- HerrelisGrand sage
Je suis PP de 6ème, j'interviens en primaire suite à un projet monté par ma pomme en collaboration avec les P.E (donc pas imposé), on a eu une réunion à ce sujet il y a deux semaines, et mon principal a demandé un volontaire parmi nous. On ne doit pas vivre dans le même monde. Ça serait possible d'arrêter les généralisations?Lefteris a écrit:C'est sûr, c'est le catastrophisme.Par exemple le conseil-école collège. C'était tellement catastrophiste et exagéré que tous les PP de 6ème sont déjà convoqués autoritairement pur cette nouvelle usine à réunions. On peut prendre une par une toutes les catastrophes annoncées, elles sont survenues. Mais à chaque fois on entend : "Non pas celle-là, c'est pas possible cette fois ...".
_________________
Han : "Comment on s'en sort?" Luke : "comme d'habitude." Han : "Si mal que ça?!!" Le Retour du Jedi
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
- LefterisEsprit sacré
Là, nous allons y aller (en plus c'est sur mon temps de cours) pour voir, mais je vais annoncer que je ne candidate pas pour l'an prochain. En effet, il faut normalement être proposé par le conseil pédagogique, et pour ça , il faut être candidat.pmuller a écrit:Je peux confirmer : d'ailleurs le DRH en question a parlé du conseil école-collège, à compter de la rentrée 2015, c'est obligatoire.
Et il s'agit de "mettre en place la rentrée 2014-2015" et de proposer des "actions".
Primo , je ne vais pas proposer d'"actions" qui engagent mes collègues et leur liberté pédagogique (ne pas faire aux autres ce qu'on ne voudrait pas pour soi-même).
Secundo, rien ne dit que j'aurais des 6èmes, et si c'est le cas, je refuse d'être PP. J'arrive tout à fait à vivre sans prime (et sans réunions ).
Tertio, je n'ai aucune autre action à proposer que de mettre les élèves au boulot, les faire lire le plus possible, et autre chose que des écrans, donc je ne présente strictement aucun intérêt dans ces verbeuses réunions.
Il y a encore des moyens de lutter, il faut les utiliser, il est encore possible de saboter tout ça et de le faire disparaître...
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- InviteeFVénérable
Horrifiée par ce décret, j'ai rendu ma carte à mon ancien syndicat, qui n'a pas voté contre...
J'ignore ce que l'avenir nous réserve, mais
- je travaille bien plus que 35h par semaine
- pouvoir travailler où je veux et avoir un minimum de souplesse sur les horaires (après 23h, avant 7h, dans le RER et entre midi et deux plutôt que quand je peux partager quelque chose avec la chair de ma chair...) est à mes yeux le seul dernier avantage de notre profession, avantage qui permet d'endurer le mépris, la faible rémunération... (8 années d'études de plus que mon mari qui gagne plus que moi dans un autre ministère avec un concours niveau bac... et qui a des we plus longs que les miens et travaille, montre en main, moins que moi au final)
- je travaille déjà pour moins que le smic quand je calcule la rémunération à l'heure.
Par conséquent, si cela empire encore, c.a.d. si de nouvelles contraintes / obligations apparaissent, entamant mon temps "libre" ou ma dernière petite parcelle de privilège, je rentabiliserai en me décarcassant beaucoup moins. Ou je changerai de métier.
J'ignore ce que l'avenir nous réserve, mais
- je travaille bien plus que 35h par semaine
- pouvoir travailler où je veux et avoir un minimum de souplesse sur les horaires (après 23h, avant 7h, dans le RER et entre midi et deux plutôt que quand je peux partager quelque chose avec la chair de ma chair...) est à mes yeux le seul dernier avantage de notre profession, avantage qui permet d'endurer le mépris, la faible rémunération... (8 années d'études de plus que mon mari qui gagne plus que moi dans un autre ministère avec un concours niveau bac... et qui a des we plus longs que les miens et travaille, montre en main, moins que moi au final)
- je travaille déjà pour moins que le smic quand je calcule la rémunération à l'heure.
Par conséquent, si cela empire encore, c.a.d. si de nouvelles contraintes / obligations apparaissent, entamant mon temps "libre" ou ma dernière petite parcelle de privilège, je rentabiliserai en me décarcassant beaucoup moins. Ou je changerai de métier.
- User21929Expert
Fafnir a écrit:..., je rentabiliserai en me décarcassant beaucoup moins...
C'est déjà ce que je fais depuis le gel du point d'indice, et je m'en porte très bien.
Le jour où ils comprendront que diriger c'est faire confiance... Naaaan... ! Faut pas rêver...
- LefterisEsprit sacré
C'est exactement ça . Quand je suis devenu enseignant, un peu poussé par certains événements, j'ai mis ça dans la balance. Dégradation sociale, perte de salaire de 30 %, mais au moins liberté dans le travail, statut moins contraignant, moins de hiérarchie.Fafnir a écrit:Horrifiée par ce décret, j'ai rendu ma carte à mon ancien syndicat, qui n'a pas voté contre...
J'ignore ce que l'avenir nous réserve, mais
- je travaille bien plus que 35h par semaine
- pouvoir travailler où je veux et avoir un minimum de souplesse sur les horaires (après 23h, avant 7h, dans le RER et entre midi et deux plutôt que quand je peux partager quelque chose avec la chair de ma chair...) est à mes yeux le seul dernier avantage de notre profession, avantage qui permet d'endurer le mépris, la faible rémunération... (8 années d'études de plus que mon mari qui gagne plus que moi dans un autre ministère avec un concours niveau bac... et qui a des we plus longs que les miens et travaille, montre en main, moins que moi au final)
- je travaille déjà pour moins que le smic quand je calcule la rémunération à l'heure.
Par conséquent, si cela empire encore, c.a.d. si de nouvelles contraintes / obligations apparaissent, entamant mon temps "libre" ou ma dernière petite parcelle de privilège, je rentabiliserai en me décarcassant beaucoup moins. Ou je changerai de métier.
Mais ça, c'est jalousé, on veut désormais voir les enseignants à la pointeuse comme des agents de bureau. Pour le plaisir de les voir en baver, détester leur boulot, car les motivations qui poussent à les livrer à la vindicte de la populace ne vont pas plus loin. Ne surtout pas croire qu'une seule personne pense à l'amélioration de l'institution.
Il faut faire des économies et satisfaire le "client", autant dans le sens marchand que dans le sens électoraliste et romain du terme.
Il faut effectivement lever le pied et se rembourser soi-même en temps. Et devant les classes , ça ne change pas grand chose, c'est toujiours "trop de travail, trop duuureu , haaan, sasfépa "
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- InviteeFVénérable
Parfois j'ai des sursauts de prise de conscience. Mais j'ai du mal à faire payer les élèves qui n'y sont pour rien. Néanmoins, si ça empire, il est clair que la loi morale en moi va faiblir...Whypee a écrit:Fafnir a écrit:..., je rentabiliserai en me décarcassant beaucoup moins...
C'est déjà ce que je fais depuis le gel du point d'indice, et je m'en porte très bien.
Le jour où ils comprendront que diriger c'est faire confiance... Naaaan... ! Faut pas rêver...
- User21929Expert
Lefteris a écrit:
Il faut faire des économies et satisfaire le "client", autant dans le sens marchand que dans le sens électoraliste et romain du terme.
Je suis électeur, enfin je l'étais...
- LefterisEsprit sacré
Au moins avec eux, même plus peur que la droite repasse, la copie nous aura habitués à l'original. Et si c'est une belle journée, la journée des élections se passera en WE, à la mer, sans scrupule et sans moi pour la 1ère fois de ma vie .Whypee a écrit:Lefteris a écrit:
Il faut faire des économies et satisfaire le "client", autant dans le sens marchand que dans le sens électoraliste et romain du terme.
Je suis électeur, enfin je l'étais...
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- User21929Expert
Lefteris a écrit:Au moins avec eux, même plus peur que la droite repasse, la copie nous aura habitués à l'original. Et si c'est une belle journée, la journée des élections se passera en WE, à la mer, sans scrupule et sans moi pour la 1ère fois de ma vie .
Perso, j'ai commencé aux dernières municipales, bah... aucun changement : les impôts locaux ont augmenté, les transports en commun se sont dégradés, etc... comme avant quoi.
Depuis je trouve que la journée que je vis est vraiment meilleure que celle de demain.
- User5899Demi-dieu
Sur 47 semaines. Nous avons 5 semaines de congés payés, pas plus. C'est écrit plus haut. A quoi sert qu'on réponde si c'est pour que chacun raconte la sienne sans tenir compte de rien ?oloc a écrit:*Fifi* a écrit:+1. Tu en fais combien pmuller ?Isis39 a écrit:
Mais tu travailles combien de temps par semaine, toi ?
Dire qu'on ne fait pas ce métier pour faire 35h dans un établissement, aux horaires fixes, je suis d'accord. J'aime ce métier pour la liberté que l'on a de pouvoir travailler quand on veut. Mais sous-entendre que les profs font moins de 35h à moins d'être bête ...
Attention, 1607h sur 36 semaines, ça fait 44,6h les semaines de cours, pas 35.
- Isis39Enchanteur
Cripure a écrit:Sur 47 semaines. Nous avons 5 semaines de congés payés, pas plus. C'est écrit plus haut. A quoi sert qu'on réponde si c'est pour que chacun raconte la sienne sans tenir compte de rien ?oloc a écrit:*Fifi* a écrit:
+1. Tu en fais combien pmuller ?
Dire qu'on ne fait pas ce métier pour faire 35h dans un établissement, aux horaires fixes, je suis d'accord. J'aime ce métier pour la liberté que l'on a de pouvoir travailler quand on veut. Mais sous-entendre que les profs font moins de 35h à moins d'être bête ...
Attention, 1607h sur 36 semaines, ça fait 44,6h les semaines de cours, pas 35.
Les profs, c'est parfois pire que les élèves...
- User5899Demi-dieu
Oh, largement. C'est inouïIsis39 a écrit:Cripure a écrit:Sur 47 semaines. Nous avons 5 semaines de congés payés, pas plus. C'est écrit plus haut. A quoi sert qu'on réponde si c'est pour que chacun raconte la sienne sans tenir compte de rien ?oloc a écrit:
Attention, 1607h sur 36 semaines, ça fait 44,6h les semaines de cours, pas 35.
Les profs, c'est parfois pire que les élèves...
- LefterisEsprit sacré
Tu as peut-être un principal bien, mais il y en a qui veulent faire passer en force leurs réunions, leurs projets, et nous sommes dans ce cas, dès maintenant. La moindre faille dans les textes sera exploitée par certains, c'est une évidence, et la création de nouvelles usines à gaz (comme le conseil école collège) va dans ce sens contraignant. Ca va créer une bonne ambiance dans certains établissements : deux collègues ne reviendront pas exprès demain. Moi c'est sur mes heures de cours, je vais y aller avec le texte et l'explication de texte ...Herrelis a écrit:Je suis PP de 6ème, j'interviens en primaire suite à un projet monté par ma pomme en collaboration avec les P.E (donc pas imposé), on a eu une réunion à ce sujet il y a deux semaines, et mon principal a demandé un volontaire parmi nous. On ne doit pas vivre dans le même monde. Ça serait possible d'arrêter les généralisations?Lefteris a écrit:C'est sûr, c'est le catastrophisme.Par exemple le conseil-école collège. C'était tellement catastrophiste et exagéré que tous les PP de 6ème sont déjà convoqués autoritairement pur cette nouvelle usine à réunions. On peut prendre une par une toutes les catastrophes annoncées, elles sont survenues. Mais à chaque fois on entend : "Non pas celle-là, c'est pas possible cette fois ...".
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- LefterisEsprit sacré
Exactement : le puzzle pour piéger les enseignants dans les établissements comporte de nombreux éléments , dont l'annualisation. C'est déjà le cas dans un lycée pro que je connais. Là-dessus , on ajoute de nombreuses tâches , un EDT gruyère, et on a les profs toute la journée sous la main.barèges a écrit:ysabel a écrit:barèges a écrit:Il faudrait un verbatim exhaustif et exact de ce qu'a dit cette personne, au mot près.
Parce que si le DRH dit que les 1607 heures arrivent en janvier 2015 (et que c'est bien), c'est qu'il considère que cela change quelque chose. Ce n'est donc pas une simple officialisation ou reconnaissance chiffrée d'un temps de travail déjà effectif.
S'il dit qu'un texte entre en vigueur en janvier, et que c'est un bon décret, qui instaure un chiffrage annuel de 1607 heures, alors il s'agit peut-être simplement de reconnaître ce qui se fait déjà.
Pour le reste, la vision du métier "être sur place tout le temps" fait son chemin, j'en ai eu des échos sur des recrutements de prce/prag dans le supérieur (tel dossier préféré à tel autre, à "niveau" égal, explicitement parce que la personne habite déjà dans le coin et qu'elle sera là du lundi 8h au vendredi 18 heures sans rechigner, pour 15 heures de cours).
La notion de travail autonome, en lien avec le besoin de se documenter et de se concentrer, a du plomb dans l'aile.
sauf que cela est impossible car cela fait plus de 35h. Et en ce cas il faudra que toutes les réunions se terminent avant 18h.
Les 35 heures ne signifient strictement rien dans le cadre d'un service annualisé (je parle là du supérieur). La personne en question doit 384 heures de cours, elle peut très bien être bloquée par un emploi du temps gruyère sur les plages horaires que je donne. C'est d'ailleurs possible aussi dans le secondaire. Si j'ai évoqué ce cas, c'est pour souligner que l'on ne veut plus désormais du prof avec ses cours sur trois jours (pour 15 heures) qui a donc deux jours de conception/recherche, etc, chez lui. On recrute les gens pour qu'ils soient potentiellement là sur l'ensemble des plages horaires ouvrables.
Les emplois du temps sont en l'occurrence variable d'une semaine à l'autre, avec un nombre d'heures potentiellement variable d'une semaine à l'autre.
L'annualisation, si elle est prise au pied de la lettre, finit par entrer en conflit avec des ORS définies par semaine.
En formation ESPE (pour les stagiaires) j'ai entendu des formateurs dire que c'était dans les cartons et que tout allait être fait pour ça. Mais je divague sans doute...
Ca bloque encore parce que c'est impopulaire, que des gens comme moi font de la résistance (ne jamais rester dans l'établissement, ne même pas y déjeuner ) , mais on tente de faire avaler l'idée aux plus jeunes comme un fait inévitable (mais ça ne passe pas si bien que ça , certains tiennent à leur temps libre).
Et pour y arriver, on utilise donc les stratégies en plusieurs bandes, comme évoqué plus haut, pour maintenir les enseignants.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- HerrelisGrand sage
Perso, je suis la première à dire qu'on va se faire avoir, parce que si on regarde bien, nous sommes la catégorie à abattre, quelque soit le parti où on regarde : tas de feignants privilégiés qui ne font rien, il faut bien qu'on justifie notre salaire, hein? On verra à l'usage, parce qu'on n'a hélas pas le choix... et ce n'est pas de la résignation de ma part!
_________________
Han : "Comment on s'en sort?" Luke : "comme d'habitude." Han : "Si mal que ça?!!" Le Retour du Jedi
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
- JPhMMDemi-dieu
Si tel est le cas, il sera hors de question que je fasse une seule seconde de travail supplémentaire, que ce soit en correction ou en préparation ou en réunion ou en rdv.Lefteris a écrit:On peut très bien les imposer sous forme de présence dans le temps restant : interdiction de sortir dans les trous, obligation de rester après avoir fini. Système anglo-saxon. Stupide mais appliqué et vénéré par nos têtes pensantes . Mon frère est détaché en Australie, ça marche comme ça, c'st tout un bins pour aller faire une course même pendant un trou, un "super-prof" est chargé de contrôler les heures de présence.Alexandre 06 a écrit:De toute façon on les fait déjà les 1607h :
- 18h fois 36 semaines = 648h de cours
- 1h30 de préparation de cours/correction (ce qui nous ait accordé je crois) fois 18h fois 36 semaines = 972h
Le tout est égal à 1620h. Donc les décrets ne font que confirmer le nombre d'heures que l'on passe pour notre travail. Je le vois ainsi.
Ils veulent jouer aux cons ? On va y jouer.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum