Comment impliquer les parents en faveur du maintien des notes

Bonsoir à tous,
j'ai trouvé deux solutions intéressantes pour que les parents prennent conscience de l'aberration du socle s'il consiste à faire disparaître les notes : pratiquez, c'est hyper marrant en plus!!!! (même les élèves rigolent)
1) Quand vous rendez des copies notées bien sûr, demandez à vos "apprenants" de traduire leur note en "socle": concrètement, à côté de la note, un rond vert qui rigole très fort pour un 20, bouche moins ouverte pour un 15.
En dessous de 13, le rond orange sourit encore, mais autour de 9 il commence à faire la tronche (genre smiley qui a la nausée avec la bouche qui ondule), personne n'aura de rond rouge et mécontent car "c'est trop méchant" et que ça ne serait qu'en dessous de 3 (à moins que vous n'ayez des cancres de "méga compét"....). Déjà, les très bons élèves seront dégoûtés d'avoir un bonhomme et même les moins bons comprendront. Ensuite, vous leur dites de bien expliquer à leurs parents ce qui se prépare. Moi j'ai déjà 2 élèves dont les parents ont promis de faire une pétition à l'attention de notre chère ministre.....
2) Autre argument imparable (qui marche aussi pour vos collègues les "pédagogogogues") que j'ai sorti à une inspectrice qui me reprochait mon "culte du chiffre": "Aimeriez-vous des smileys au bas de votre fiche de paie?"

Normalement, ça marche pas trop mal, j'aimerais avoir vos réactions si vous employez ces techniques et quels sont les retours des élèves et parents. Ce ne sont pas les "déconnectés" planqués dans leur tour d'ivoire du ministère qui doivent imposer des avis équivoques poussant au nivellement par le bas, bernant des générations entières qui sont l'avenir de tous.
Allez les collègues, , on y croit à l'école républicaine qui fait réellement progresser nos élèves sans les bercer de douces illusions aux rondes formes colorées.....

tellouse a écrit:Bonsoir à tous,
j'ai trouvé deux solutions intéressantes pour que les parents prennent conscience de l'aberration du socle: pratiquez, c'est hyper marrant en plus!!!! (même les élèves rigolent)
1) Quand vous rendez des copies notées bien sûr, demandez à vos "apprenants" de traduire leur note en "socle": concrètement, à côté de la note, un rond vert qui rigole très fort pour un 20, bouche moins ouverte pour un 15.
En dessous de 13, le rond orange sourit encore, mais autour de 9 il commence à faire la tronche (genre smiley qui a la nausée avec la bouche qui ondule), personne n'aura de rond rouge et mécontent car "c'est trop méchant" et que ça ne serait qu'en dessous de 3 (à moins que vous n'ayez des cancres de "méga compét"....). Déjà, les très bons élèves seront dégoûtés d'avoir un bonhomme et même les moins bons comprendront. Ensuite, vous leur dites de bien expliquer à leurs parents ce qui se prépare. Moi j'ai déjà 2 élèves dont les parents ont promis de faire une pétition à l'attention de notre chère ministre.....
2) Autre argument imparable (qui marche aussi pour vos collègues les "pédagogogogues") que j'ai sorti à une inspectrice qui me reprochait mon "culte du chiffre": "Aimeriez-vous des smileys au bas de votre fiche de paie?"

Normalement, ça marche pas trop mal, j'aimerais avoir vos réactions si vous employez ces techniques et quels sont les retours des élèves et parents. Ce ne sont pas les "déconnectés" planqués dans leur tour d'ivoire du ministère qui doivent imposer des avis équivoques poussant au nivellement par le bas, bernant des générations entières qui sont l'avenir de tous.
Allez les collègues, , on y croit à l'école républicaine qui fait réellement progresser nos élèves sans les bercer de douces illusions aux rondes formes colorées.....

Je n'adhère pas du tout, mais pas du tout à cet argument, que je trouve infondé et dangereux.
Une note n'a rien à voir avec une rétribution pour un travail accompli, de même que notre salaire n'est pas une reconnaissance de notre niveau ou de notre valeur professionnelle. Les deux ne sont absolument pas comparables et cet argument fait plus de mal que de bien. Argument à bannir pour ma part.

De plus, il me semble déplacé de débattre de ces questions-là avec les élèves, et encore plus d'en faire des moyens de militer auprès de leur parents. C'est très très limite comme attitude, du point de vue professionnel, je trouve... désolée d'être franche, mais ton propos me gêne vraiment, pour ne pas dire plus.

tellouse a écrit:Déjà, les très bons élèves seront dégoûtés d'avoir un bonhomme et même les moins bons comprendront.

Je ne suis pas pour la suppression des notes, mais je n'apprécie en rien de dégouter les élèves, quel que soit leur niveau, et surtout pas quand l'objectif in fine est de faire pression sur la hiérarchie.

Audrey a écrit:

tellouse a écrit:Bonsoir à tous,
j'ai trouvé deux solutions intéressantes pour que les parents prennent conscience de l'aberration du socle: pratiquez, c'est hyper marrant en plus!!!! (même les élèves rigolent)
1) Quand vous rendez des copies notées bien sûr, demandez à vos "apprenants" de traduire leur note en "socle": concrètement, à côté de la note, un rond vert qui rigole très fort pour un 20, bouche moins ouverte pour un 15.
En dessous de 13, le rond orange sourit encore, mais autour de 9 il commence à faire la tronche (genre smiley qui a la nausée avec la bouche qui ondule), personne n'aura de rond rouge et mécontent car "c'est trop méchant" et que ça ne serait qu'en dessous de 3 (à moins que vous n'ayez des cancres de "méga compét"....). Déjà, les très bons élèves seront dégoûtés d'avoir un bonhomme et même les moins bons comprendront. Ensuite, vous leur dites de bien expliquer à leurs parents ce qui se prépare. Moi j'ai déjà 2 élèves dont les parents ont promis de faire une pétition à l'attention de notre chère ministre.....
2) Autre argument imparable (qui marche aussi pour vos collègues les "pédagogogogues") que j'ai sorti à une inspectrice qui me reprochait mon "culte du chiffre": "Aimeriez-vous des smileys au bas de votre fiche de paie?"

Normalement, ça marche pas trop mal, j'aimerais avoir vos réactions si vous employez ces techniques et quels sont les retours des élèves et parents. Ce ne sont pas les "déconnectés" planqués dans leur tour d'ivoire du ministère qui doivent imposer des avis équivoques poussant au nivellement par le bas, bernant des générations entières qui sont l'avenir de tous.
Allez les collègues, , on y croit à l'école républicaine qui fait réellement progresser nos élèves sans les bercer de douces illusions aux rondes formes colorées.....

Je n'adhère pas du tout, mais pas du tout à cet argument, que je trouve infondé et dangereux.
Une note n'a rien à voir avec une rétribution pour un travail accompli, de même que notre salaire n'est pas une reconnaissance de notre niveau ou de notre valeur professionnelle. Les deux ne sont absolument pas comparables et cet argument fait plus de mal que de bien. Argument à bannir pour ma part.

De plus, il me semble déplacé de débattre de ces questions-là avec les élèves, et encore plus d'en faire des moyens de militer auprès de leur parents. C'est très très limite comme attitude, du point de vue professionnel, je trouve... désolée d'être franche, mais ton propos me gêne vraiment, pour ne pas dire plus.

Je suis tout à fait d'accord avec toi, Audrey. Une classe n'est pas un lieu de meeting.

Mais quels moyens avons-nous alors, si nous n'avons pas le droit d'être honnêtes? Parce que le système est hypocrite, admettez-le....

tellouse a écrit:Mais quels moyens avons-nous alors, si nous n'avons pas le droit d'être honnêtes? Parce que le système est hypocrite, admettez-le....

Si tu n'es pas d'accord, vote contre aux élections pro.

Sérieusement, tu ne conçois ça que comme un problème "d'honnêteté"???

tellouse a écrit:Mais quels moyens avons-nous alors, si nous n'avons pas le droit d'être honnêtes? Parce que le système est hypocrite, admettez-le....

Impliquer à leurs dépends des élèves dans une "discorde" d'adultes n'est pas ma définition de l'honnêteté.

JPhMM a écrit:

tellouse a écrit:Mais quels moyens avons-nous alors, si nous n'avons pas le droit d'être honnêtes? Parce que le système est hypocrite, admettez-le....

Impliquer à leurs dépends des élèves dans une "discorde" d'adultes n'est pas ma définition de l'honnêteté.

En plus si tu fais cela, ça peut lourdement te retomber dessus.

La solution 1) ne me choque pas du tout; elle ne représente que ce qui est "dans les cartons"; je sais que cela peut me retomber dessus; en même temps ça fait plusieurs années que je suis tutrice et pas mal impliquée dans mon établissement; je pousse juste la logique jusqu'au bout.... de l'anticipation sur ce qui nous attend, ou plutôt une copie de ce qu'expérimente le collège sans note qu'a visité avec enthousiasme notre ministre, donc, je jouerais (si on vient m'embêter) la "bonne foi".... J'ai voulu suivre les instructions (une grande partie des collègues le fait avec Sacoche finalement....)

Et la discorde d'adultes les concerne au premier chef car si le socle élimine les notes au collège, ils vont "morfler" (c'est moche mais c'est ça) au lycée...

Eh beh... ça doit être coton d'enseigner certaines choses à ton stagiaire... je ne vois en tout cas le rapport entre ton rôle de tutrice et la choucroute.

tellouse a écrit:Et la discorde d'adultes les concerne au premier chef car si le socle élimine les notes au collège, ils vont "morfler" (c'est moche mais c'est ça) au lycée...

La fin ne justifie jamais les moyens.

tellouse a écrit:Bonsoir à tous,
j'ai trouvé deux solutions intéressantes pour que les parents prennent conscience de l'aberration du socle: pratiquez, c'est hyper marrant en plus!!!! (même les élèves rigolent)
1) Quand vous rendez des copies notées bien sûr, demandez à vos "apprenants" de traduire leur note en "socle": concrètement, à côté de la note, un rond vert qui rigole très fort pour un 20, bouche moins ouverte pour un 15.
En dessous de 13, le rond orange sourit encore, mais autour de 9 il commence à faire la tronche (genre smiley qui a la nausée avec la bouche qui ondule), personne n'aura de rond rouge et mécontent car "c'est trop méchant" et que ça ne serait qu'en dessous de 3 (à moins que vous n'ayez des cancres de "méga compét"....). Déjà, les très bons élèves seront dégoûtés d'avoir un bonhomme et même les moins bons comprendront. Ensuite, vous leur dites de bien expliquer à leurs parents ce qui se prépare. Moi j'ai déjà 2 élèves dont les parents ont promis de faire une pétition à l'attention de notre chère ministre.....
2) Autre argument imparable (qui marche aussi pour vos collègues les "pédagogogogues") que j'ai sorti à une inspectrice qui me reprochait mon "culte du chiffre": "Aimeriez-vous des smileys au bas de votre fiche de paie?"

Normalement, ça marche pas trop mal, j'aimerais avoir vos réactions si vous employez ces techniques et quels sont les retours des élèves et parents. Ce ne sont pas les "déconnectés" planqués dans leur tour d'ivoire du ministère qui doivent imposer des avis équivoques poussant au nivellement par le bas, bernant des générations entières qui sont l'avenir de tous.
Allez les collègues, , on y croit à l'école républicaine qui fait réellement progresser nos élèves sans les bercer de douces illusions aux rondes formes colorées.....

Tellouse, je crains pour toi que tu n'aies pas bien lu les positions de ton syndicat sur le socle, qu'en juin dernier, il trouvait somme toute très bien (avant le début de la campagne électorale, peut-être ?) :

Le SNALC-FGAF salue la mention explicite des disciplines scolaires à l'intérieur du socle, et tout particulièrement celle des langues anciennes, qui fort heureusement n’ont pas été évacuées du collège ! Que l'informatique soit présentée comme discipline à part entière nous paraît un élément intéressant qui, nous l'espérons, permettra un réel enseignement du numérique par des personnels formés à cela. Nous nous inquiétons en revanche de la non-présence des « arts plastiques » et de l'« éducation musicale », englobés dans des « enseignements artistiques » aux contours pour le moment flous. Nous déplorons également que la discipline « documentation » ne figure pas explicitement dans le texte.

Le SNALC-FGAF constate que le nouveau socle aura besoin des programmes scolaires pour que l'on sache véritablement où l'on veut emmener l'École, les élèves et les personnels. Pour le moment, le champ des possibles est ouvert et de nombreuses exigences pertinentes — par exemple sur la maîtrise de la langue, lieu d'un « apprentissage programmé, progressif et explicite » — côtoient les habituels poncifs sur les « tâches complexes », les « projets » ou encore les « études de cas » comme horizon indépassable de l'enseignement de l'histoire-géographie.

Source : http://www.snalc.fr/national/article/807/

Je souligne le vocabulaire particulièrement positif.  Un grand merci pour toutes ces fleurs au ministère.

Je sais bien tout cela et figure toi que j'évalue des compétences; ce qui me hérisse vraiment c'est la suppression des notes qui semble un horizon inévitable pour beaucoup de nos têtes pensantes... je trouve ça malhonnête car pour les parents c'est un indicateur important; ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. J'aurais du formuler autrement mon sujet "pour impliquer les parents pour le maintien des notes"

@ Audrey
" Je n'adhère pas du tout, mais pas du tout à cet argument, que je trouve infondé et dangereux.
Une note n'a rien à voir avec une rétribution pour un travail accompli, de même que notre salaire n'est pas une reconnaissance de notre niveau ou de notre valeur professionnelle. Les deux ne sont absolument pas comparables et cet argument fait plus de mal que de bien. Argument à bannir pour ma part.

De plus, il me semble déplacé de débattre de ces questions-là avec les élèves, et encore plus d'en faire des moyens de militer auprès de leur parents. C'est très très limite comme attitude, du point de vue professionnel, je trouve... désolée d'être franche, mais ton propos me gêne vraiment, pour ne pas dire plus."

Audrey, les profs ne bossent pas pour le fric car nous ne sommes pas des "matérialistes" mais plutôt des idéalistes; en revanche la société de consommation et les valeurs auxquelles adhèrent nos élèves (marques, multimédia dernier cri, voiture des parents comme signe extérieure de réussite) ne proposent pas vraiment d'autres horizons que le capitalisme et l'argent roi. Alors, pour une grande majorité de gens, si, le salaire est synonyme de (passe moi l'expression maladroite car elle ne reflète pas ma pensée, tout métier étant digne) de "niveau" de métier (car il y a bien une hiérarchie dans leurs têtes). Donc, de ce point de vue, si, les notes reflètent le produit d'un travail; elles peuvent être décevantes mais accompagnées d'encouragements et de conseils personnalisés pour progresser. Après, il faut aussi leur apprendre à relativiser: une note n'est que le reflet d'une évaluation X à un moment Y, elle n'est pas un jugement de valeur. Ils ont le droit à l'erreur comme nous tous. Mais la vie n'est pas tendre, alors la note c'est aussi une pédagogie de la vie qui nous amène à nous remettre en question plus que des bonshommes. Et ce n'est pas parce qu'on ne rentre pas dans le "moule scolaire" qu'on a raté sa vie; je ne cesse de le répéter à mes classes; mais essayer de s'adapter aux "moules" est un exercice utile pour l'existence (vie professionnelle, familiale, permis de conduire et j'en passe....), voilà le fond de ma pensée. J'ai sans doute adopté un ton trop ironique par exaspération et tout n'est pas à jeter dans le socle, mais honnêtement la disparition des notes, je dis NON.

Donc il faudrait maintenir les notes car les supprimer serait malhonnête puisqu'elle sont un indicateur important pour les parents? ouais ben cet argument je le trouve un peu faiblard. Un indicateur c'est un peu ce que l'on veut finalement. Une note, une couleur, un signe. A ceci près que l'échelle sera plus ou moins étendue selon que l'on choisira tel ou tel indicateur. Je ne pense pas que la sacro-sainte note (laquelle d'ailleurs? sur 10, 20, 40?) soit l'alpha et l'oméga de l'évaluation. Pas plus que les sacro-saintes compétences dailleurs.

Audrey, les profs ne bossent pas pour le fric car nous ne sommes pas des "matérialistes"

ah bon? ben moi je suis matérialiste, je bosse pour avoir du fric. D'ailleurs comme disait Coluche, les gens veulent du travail mais de l'argent leur suffirait...

Ben désolée mais moi je bosse avant tout pour mes élèves; on m'a proposé un poste de l'autre côté de la frontière. 6000€/mois! J'ai dit non par conviction. Peut être trop bonne trop conne mais en accord avec moi-même et ma mission.

Pascal a écrit:

tellouse a écrit:Mais quels moyens avons-nous alors, si nous n'avons pas le droit d'être honnêtes? Parce que le système est hypocrite, admettez-le....

Si tu n'es pas d'accord, vote contre aux élections pro.

C'est prévu évidemment; mais on ne nous demande aucunement directement notre avis pour supprimer les notes. On nous l'impose tranquillement.....pendant que nous on s'arc-boute sur la défense de nos statuts, ça fait diversion et notre liberté pédagogique disparaît tandis qu'on se concentre sur la défense de notre pouvoir d'achat....

On peut aussi défendre les deux...

tellouse a écrit:Ben désolée mais moi je bosse avant tout pour mes élèves; on m'a proposé un poste de l'autre côté de la frontière. 6000€/mois! J'ai dit non par conviction. Peut être trop bonne trop conne mais en accord avec moi-même et ma mission.

bien, bravo, chapeau bas, je m'incline et je prends pour ce qu'il est ce jugement de valeur. Maintenant on va parler concrètement. Gel du point d'indice depuis des lustres, non revalorisation des primes de suivi de prof prioncipal depuis des lustres. Je continue ou ça suffit? Alors d'accord on ne choisit pas ce métier pour le fric mais il ne faudrait pas oublier que toute peine mérite salaire et que les convictions ne remplissent pas une assiette.

réponse @ Audrey qui m' a bloquée
"Eh beh... ça doit être coton d'enseigner certaines choses à ton stagiaire... je ne vois en tout cas le rapport entre ton rôle de tutrice et la choucroute."

Le rapport Audrey c'est que l'institution me fait confiance en matière de pédagogie (on me propose de passer le concours d'IPR depuis 3 ans), et que l'inspectrice avec qui je me suis pris la tête, justement, a dit à mon principal (à qui je confiais ma crainte qu'elle ne me visite ) que j'étais courageuse et de bon sens. J'en suis restée scotchée... (la principale me l'a dit il y a deux jours seulement; la "prise de tête était il y a 6 mois à l'occasion d'une réunion). Comme quoi, même eux (les inspecteurs), ne sont pas si à l'aise avec tout ça et ont conscience de nous faire avaler des couleuvres...

doubledecker a écrit:

tellouse a écrit:Ben désolée mais moi je bosse avant tout pour mes élèves; on m'a proposé un poste de l'autre côté de la frontière. 6000€/mois! J'ai dit non par conviction. Peut être trop bonne trop conne mais en accord avec moi-même et ma mission.

bien, bravo, chapeau bas, je m'incline et je prends pour ce qu'il est ce jugement de valeur. Maintenant on va parler concrètement. Gel du point d'indice depuis des lustres, non revalorisation des primes de suivi de prof prioncipal depuis des lustres. Je continue ou ça suffit? Alors d'accord on ne choisit pas ce métier pour le fric mais il ne faudrait pas oublier que toute peine mérite salaire et que les convictions ne remplissent pas une assiette.

tout comme les smileys ne donnent pas des diplômes et encore moins du boulot.... CQFD

tellouse a écrit:Ben désolée mais moi je bosse avant tout pour mes élèves; on m'a proposé un poste de l'autre côté de la frontière. 6000€/mois! J'ai dit non par conviction. Peut être trop bonne trop conne mais en accord avec moi-même et ma mission.

Pareil, on m'a proposé 26 000 €/mois, mais je préfère en gagner le dixième. :lol:

Je précise que c'était en Suisse car là-bas c'est ce que gagnent les profs au cas où vous croiriez que je vous balade... Mais 26 000.... vraiment.... dites-moi où c'était... (réponse à votre argumentaire imparable... wanax....)