- pmullerHabitué du forum
vivi1982 a écrit:pmuller a écrit:Iron_Man a écrit:
Je vais me faire huer mais tant pis, j'en ai marre. Sans dénigrer ce que vous proposer ni le refuser, je remarque les titres des ouvrages proposés qui ont trait à l'EDUCATION. Je suis peut-être vieux jeu, mais je le répète je suis enseignants d'une discipline, pas EDUCATEUR SPE, ni le parent des enfants qui me sont confiés. Point barre. Si à l'entrée en 6ème un enfant de 11 ans n'est pas capable de savoir ce qu'est le respect de l'adulte et des autres, c'est qui n'a pas été élevé/éduqué correctement, c'est tout! Et ce n'est pas à moi de le faire, quoi qu'on en dise, même si bien sur, l'enseignant à un rôle d'exemple et se doit d'être exemplaire, justement! Ou alors, à ce moment, là, qu'on ne me demande pas d'enseigner en plus! Surtout pour la reconnaissance qu'on en à! Bientôt comme la suède en France? Non, merci!
Je vais me faire huer aussi. Cela fait quelques années que je ne punis plus. D'accord, je menace parfois de punir...
C'en est arrivé à un point que les étudiants m'ont reproché de ne pas les punir (ils sont adultes, pourtant !)... Eux, je leur dis : ah, vous ne voulez pas écouter cela ? Alors faisons autre chose. Du coup, ils ont pris peur de ne pas arriver à la fin du programme ! Mais je leur ai expliqué qu'avec des adultes, je me refusais à employer la force. Soit ils se motivent, soit ils assument.
En lycée, je ne punis pas. Mais j'ai des méthodes plus sournoises. Par exemple faire rattraper un devoir non rendu durant une heure de cours (du coup, les trouble-fête sont tranquilles pendant une heure et on peut travailler avec les autres, ils ont fait quelque chose d'utile et ils ont compris qu'ils ne gagnent rien, puisqu'ils devront éventuellement rattraper aussi le cours - ou alors, ils ne le rattrapent pas, c'est comme ils veulent, mais tant pis pour le prochain contrôle). Quand on n'arrive pas à se taire, on retourne se ranger : ce n'est pas une punition, mais un moment d'activité physique pour éliminer l'excès d'énergie.
Je pense qu'on ne peut pas comparer un public d'adultes ou de lycéen avec un public de collège.
Mais tout cela m'amène à une autre question? Comment être sévère sans punir? Surtout quand on a l'air physiquement gentille et qu'on est de nature gentille. Et qu'aussi les mômes recherchent les punitions: ils l'ont très clairement dit en vie de classe: on bavarde avec madame machin parce qu'elle n'est pas sévère et ne donne pas de punition alors qu'avec madame truc on fait attention sinon on est puni.
Vraiment je crois que j'ai besoin de clés pour gérer tout cela.
Sinon pour l'histoire des bulletins, pas le droit d'être ironique non plus. Avec les collègues on se disait que l'on va juste mettre: très bien, bien, assez bien, moyen etc
Je te suis pleinement, les plus petits ont encore besoin de quelques punitions.
Ne te décourage pas, je crois que tu vas trouver la bonne mesure, au bout d'un peu de temps, en tâtonnant. Et puis, les mêmes recettes ne marchent pas avec des classes différentes. C'est pourquoi les théories des pédopsys sont discutables : les enfants sont différents les uns des autres.
- Apices JurisNiveau 6
OK, vu comme ça je comprends mieux.nitescence a écrit:C'est exactement ce que je dis : le CDE est notre supérieur administratif mais son pouvoir s'arrête à la porte de notre classe, après c'est nous qui décidons ce que nous étudions, comment nous l'évaluons et donc quelles appréciations nous décidons de noter dans le bulletin trimestriel. Ca c'est de notre ressort, pas du sien !
Je pourrais chipoter sur le fait que "son pouvoir s'arrête à la porte de notre classe" : en effet, son pouvoir entre aussi dans la classe dans la mesure où, « en qualité de représentant de l'Etat au sein de l'établissement, le chef d'établissement (...) 2° Veille au bon déroulement des enseignements (...) ; 4° Est responsable de l'ordre dans l'établissement ».
Mais je te suis sur le fait que, en matière pédagogique, ce n'est pas sous le contrôle du CDE que les enseignants exercent mais sous le contrôle des corps d'inspection.
À ce propos, je pourrais également chipoter sur le fait que "c'est nous qui décidons ce que nous étudions" : sous-entendu, « dans le respect des programmes ». Car les enseignants sont en principe censés décider librement du "comment" ils étudient (la méthode), pas du "quoi" (le programme). (J'écris à chaque fois « en principe » car, en pratique, l'existence même de la note pédagogique montre bien que la liberté pédagogique n'existe que tant que l'inspecteur n'est pas dans la classe...).
_________________
Apices juris non sunt jura.
- nitescenceÉrudit
Ah si ! Nous décidons de ce que nous étudions, en tout cas en Lettres (dans le cadre du programme bien évidemment) : par exemple, en 1ère, nous devons étudier dans l'année un roman, une pièce de théâtre et un recueil de poèmes, de la Renaissance à nos jours, mais c'est nous qui choisissons les livres en question...
_________________
Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- pmullerHabitué du forum
Apices Juris a écrit:OK, vu comme ça je comprends mieux.nitescence a écrit:C'est exactement ce que je dis : le CDE est notre supérieur administratif mais son pouvoir s'arrête à la porte de notre classe, après c'est nous qui décidons ce que nous étudions, comment nous l'évaluons et donc quelles appréciations nous décidons de noter dans le bulletin trimestriel. Ca c'est de notre ressort, pas du sien !
Je pourrais chipoter sur le fait que "son pouvoir s'arrête à la porte de notre classe" : en effet, son pouvoir entre aussi dans la classe dans la mesure où, « en qualité de représentant de l'Etat au sein de l'établissement, le chef d'établissement (...) 2° Veille au bon déroulement des enseignements (...) ; 4° Est responsable de l'ordre dans l'établissement ».
Mais je te suis sur le fait que, en matière pédagogique, ce n'est pas sous le contrôle du CDE que les enseignants exercent mais sous le contrôle des corps d'inspection.
À ce propos, je pourrais également chipoter sur le fait que "c'est nous qui décidons ce que nous étudions" : sous-entendu, « dans le respect des programmes ». Car les enseignants sont en principe censés décider librement du "comment" ils étudient (la méthode), pas du "quoi" (le programme). (J'écris à chaque fois « en principe » car, en pratique, l'existence même de la note pédagogique montre bien que la liberté pédagogique n'existe que tant que l'inspecteur n'est pas dans la classe...).
Vous avez vu quand même que la situation évolue et que les pouvoirs pédagogiques du CDE augmentent ?
- nitescenceÉrudit
Non, non, c'est ce qu'on cherche à nous faire croire mais en matière pédagogique nous sommes souverains : par exemple, un CDE n'a pas le pouvoir d'imposer un contrôle commun, quoi que puisse décider le conseil pédagogique...
- pmullerHabitué du forum
Ecoute, c'est simple : tu lis
1) le décret Hamon
2) le nouveau socle.
Tu auras compris que SI, il aura des pouvoirs pédagogiques.
1) le décret Hamon
2) le nouveau socle.
Tu auras compris que SI, il aura des pouvoirs pédagogiques.
- nitescenceÉrudit
Je ne vois pas où, explique-moi.
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- Apices JurisNiveau 6
Oui, je suis d'accord. À mon avis, ça relève davantage du "comment" (liberté pédagogique) que du "quoi" (contenu des programmes), mais comme je le disais, je chipote et j'ai bien conscience que c'est discutable à l'infini. Donc OK pour ta version.nitescence a écrit:Ah si ! Nous décidons de ce que nous étudions, en tout cas en Lettres (dans le cadre du programme bien évidemment) : par exemple, en 1ère, nous devons étudier dans l'année un roman, une pièce de théâtre et un recueil de poèmes, de la Renaissance à nos jours, mais c'est nous qui choisissons les livres en question...
Pareil.nitescence a écrit:Je ne vois pas où, explique-moi.
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Apices juris non sunt jura.
- GrypheMédiateur
Mais ça ne veut pas dire décider du roman que tu choisis à ta place.pmuller a écrit:Tu auras compris que SI, il aura des pouvoirs pédagogiques.
Des pouvoirs pédagogiques, pour un CDE, c'est la composition des classes, l'organisation des temps et des lieux, l'inscription et la passation des examens, etc.
- Luigi_BGrand Maître
Voilà le genre de CDE qui ne donne pas envie d'enseigner dans le 9-3 par exemple.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- pmullerHabitué du forum
Gryphe a écrit:Mais ça ne veut pas dire décider du roman que tu choisis à ta place.pmuller a écrit:Tu auras compris que SI, il aura des pouvoirs pédagogiques.
Des pouvoirs pédagogiques, pour un CDE, c'est la composition des classes, l'organisation des temps et des lieux, l'inscription et la passation des examens, etc.
Alors là, le choix du roman, je ne trouve pas que ce soit important. Si la liberté pédagogique de l'enseignant doit se résumer au choix du texte (ou des documents) sur lesquels il appuie son cours, je pense que c'est vraiment réduit comme liberté.
On me demandait plus haut en quoi la refondation de l'école augmente le pouvoir pédagogique des CDE, voici quelques exemples :
- à travers le conseil école-collège qui décide d'actions (pédagogiques) à mener
- dans les rep+, à travers le temps de concertation devenu obligatoire, sur un sujet choisi par le CDE ; idem pour la formation : obligation de se former par exemple sur les nouvelles techniques d'évaluation ou toute autre priorité définie localement
- toutes les réunions que les statuts Hamon inscrivent dans les nouvelles obligations des professeurs constituent autant de temps d'embrigadement et d'endoctrinement pédagogiques
- en créant différents référents (sur des sujets qui touchent aux démarches pédagogiques), en les rémunérant plus que les autres professeurs
- en choisissant pour les missions (et donc pour être mieux rémunérés) des professeurs dont les démarches pédagogiques leur (aux CDE) plaisent, etc.
- Iron_ManNiveau 4
Oui, je redis ce que j'ai dit dans ce fil ou un autre, l'objectif est d'adapter le système éducatif au modèle de société qu'on impose aux forceps. Comme ils ne peuvent attaquer de front la liberté pédagogique des professeurs, ils utilisent ces moyens détournés qui passent pour des progrès. Quand on analyse finement, c'est très finement préparé et pensé. Les personnes qui ne sont pas dans le système n'y voient que du feu.
Rappelez vous le "Cahier de politique économique n°13 - La faisabilité politique de l'ajustement" de Christian Morisson. Il est écrit noir sur blanc dedans "les parents réagiront violemment à un refus d'inscription de leur enfant, mais pas à une baisse graduelle du niveau d'enseignement". On en avait beaucoup parlé en 2003 à l'époque des grèves contre la réforme des retraites... On y est, en plein dedans... Et en même temps, on déconnecte la rémunération du statut par ces moyens, ce qui fait que si vous ne vous adaptez pas ou si vous refusez de le faire, vous ne progresserez pas/plus dans votre rémunération... Merci!
Rappelez vous le "Cahier de politique économique n°13 - La faisabilité politique de l'ajustement" de Christian Morisson. Il est écrit noir sur blanc dedans "les parents réagiront violemment à un refus d'inscription de leur enfant, mais pas à une baisse graduelle du niveau d'enseignement". On en avait beaucoup parlé en 2003 à l'époque des grèves contre la réforme des retraites... On y est, en plein dedans... Et en même temps, on déconnecte la rémunération du statut par ces moyens, ce qui fait que si vous ne vous adaptez pas ou si vous refusez de le faire, vous ne progresserez pas/plus dans votre rémunération... Merci!
- nitescenceÉrudit
Il n'y aucune obligation pédagogique dans tout ce que tu décris : ces réunions n'imposent rien à ce qui se passe en cours, elles se bornent à te proposer des outils que tu es libre d'employer ou non. Après, ce que tu dénonces c'est plutôt la réunionnite aiguë dont certains CDE font preuve.
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Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- pmullerHabitué du forum
Iron_Man a écrit:Oui, je redis ce que j'ai dit dans ce fil ou un autre, l'objectif est d'adapter le système éducatif au modèle de société qu'on impose aux forceps. Comme ils ne peuvent attaquer de front la liberté pédagogique des professeurs, ils utilisent ces moyens détournés qui passent pour des progrès. Quand on analyse finement, c'est très finement préparé et pensé. Les personnes qui ne sont pas dans le système n'y voient que du feu.
Rappelez vous le "Cahier de politique économique n°13 - La faisabilité politique de l'ajustement" de Christian Morisson. Il est écrit noir sur blanc dedans "les parents réagiront violemment à un refus d'inscription de leur enfant, mais pas à une baisse graduelle du niveau d'enseignement". On en avait beaucoup parlé en 2003 à l'époque des grèves contre la réforme des retraites... On y est, en plein dedans... Et en même temps, on déconnecte la rémunération du statut par ces moyens, ce qui fait que si vous ne vous adaptez pas ou si vous refusez de le faire, vous ne progresserez pas/plus dans votre rémunération... Merci!
Des moyens détournés, exactement.
J'aurais dit : des techniques sournoises, mais "détourné" est très bon aussi.
Effectivement, l'impact sur la rémunération est important, je trouve que tu soulèves un point essentiel : à la fois via les missions, mais aussi via le fait qu'en étant mal vu, donc mal noté, on avancera moins vite.
- GrypheMédiateur
D'accord, je comprends mieux à quoi tu faisais allusion.pmuller a écrit:On me demandait plus haut en quoi la refondation de l'école augmente le pouvoir pédagogique des CDE, voici quelques exemples :
- à travers le conseil école-collège qui décide d'actions (pédagogiques) à mener
- dans les rep+, à travers le temps de concertation devenu obligatoire, sur un sujet choisi par le CDE ; idem pour la formation : obligation de se former par exemple sur les nouvelles techniques d'évaluation ou toute autre priorité définie localement
- toutes les réunions que les statuts Hamon inscrivent dans les nouvelles obligations des professeurs constituent autant de temps d'embrigadement et d'endoctrinement pédagogiques
- en créant différents référents (sur des sujets qui touchent aux démarches pédagogiques), en les rémunérant plus que les autres professeurs
- en choisissant pour les missions (et donc pour être mieux rémunérés) des professeurs dont les démarches pédagogiques leur (aux CDE) plaisent, etc.
Pour les trois premiers points : le SNALC, et il n'est pas le seul, s'est toujours battu contre les dérives évoquées.
Pour les deux derniers points, il faut effectivement être attentif à ce que proposent les uns et les autres. Il ne me paraît pas aberrant que quelqu'un qui accepte une charge importante (par exemple : responsable réseau), soit rémunéré correctement pour cela. Mais quand je parle d'être attentif à ce que proposent les uns les autres, cela peut être en "sortant" de son syndicat et en voyant les projets d'autres syndicats de sa fédération. J'en ai déjà parlé ici ; je pensais que j'avais des informations datées, mais je l'ai relu aujourd'hui dans un document tout récent. Le 2ème syndicat de CDE, affilié à FO, réclame "un véritable encadrement intermédiaire pédagogique dans les EPLE en responsabilisant davantage des enseignants". Oui, c'est donc un programme officiel FO-Cadres. Il faut le savoir.
Cf. http://www.ietd.com/wp-content/uploads/2014/11/ID53.pdf p. 4 en haut à gauche. Bon, l'explication donnée page 26 est déjà plus convaincante, certes.
Tout cela pour dire que les réalités sont parfois plus nuancées que les raccourcis rapides que l'on peut lire (et écrire, j'avoue) pour "catégoriser" les positions des uns et des autres.
- pmullerHabitué du forum
Ah oui, il est certain que les CDE et les professeurs n'ont pas toujours les mêmes intérêts.
Du coup, il vaut mieux qu'ils aient chacun leur syndicat, même dans une même fédération. Comme cela, chaque syndicat défend ses troupes : ID les siens, le Snfolc les siens, le Snudi les siens, etc.
Mais au Snalc, comment faites-vous ? Comment se combine l'intérêt des professeurs avec celui des 2 CDE ? dans un même syndicat
Sur la question posée : si les CDE savaient communiquer et s'ils faisaient confiance aux professeurs, ils n'auraient pas besoin d'une courroie de transmission, d'un prof contre-maître pour fliquer les autres.
Du coup, il vaut mieux qu'ils aient chacun leur syndicat, même dans une même fédération. Comme cela, chaque syndicat défend ses troupes : ID les siens, le Snfolc les siens, le Snudi les siens, etc.
Mais au Snalc, comment faites-vous ? Comment se combine l'intérêt des professeurs avec celui des 2 CDE ? dans un même syndicat
Sur la question posée : si les CDE savaient communiquer et s'ils faisaient confiance aux professeurs, ils n'auraient pas besoin d'une courroie de transmission, d'un prof contre-maître pour fliquer les autres.
- BalthamosDoyen
Gryphe a écrit:
Pour les trois premiers points : le SNALC, et il n'est pas le seul, s'est toujours battu contre les dérives évoquées.
Pour les deux derniers points, il faut effectivement être attentif à ce que proposent les uns et les autres. Il ne me paraît pas aberrant que quelqu'un qui accepte une charge importante (par exemple : responsable réseau), soit rémunéré correctement pour cela. Mais quand je parle d'être attentif à ce que proposent les uns les autres, cela peut être en "sortant" de son syndicat et en voyant les projets d'autres syndicats de sa fédération. J'en ai déjà parlé ici ; je pensais que j'avais des informations datées, mais je l'ai relu aujourd'hui dans un document tout récent.. 4 en haut à gauche. Bon, l'explication donnée page 26 est déjà plus convaincante, certes.
Tout cela pour dire que les réalités sont parfois plus nuancées que les raccourcis rapides que l'on peut lire (et écrire, j'avoue) pour "catégoriser" les positions des uns et des autres.
effectivement, il n'est pas le seul
Sinon je suis d'accord dans ton développement, il faut éviter les abus et se préparer à se défendre contre les abus de certains.
Je suis convaincu qu'un établissement peut fonctionner admirablement avec un CDE compétent, le tout est de le trouver !
- GrypheMédiateur
Mais justement, comme tu le dis, quand on se fait confiance, les choses se passent bien.pmuller a écrit:Sur la question posée : si les CDE savaient communiquer et s'ils faisaient confiance aux professeurs, ils n'auraient pas besoin d'une courroie de transmission, d'un prof contre-maître pour fliquer les autres.
Et on découvre même que nos intérêts ne sont pas si éloignés les uns des autres. Sauf cas pathologique de personnes qui aiment faire régner la terreur, on a tous envie que les choses se passent bien au travail, que les relations soient apaisées et que les problèmes éventuels qui surviennent soient réglés en bonne intelligence. Quand on est dans l'écoute mutuelle, dans le dialogue et dans le respect, cela fonctionne et les inévitables petits points d'accroche sont facilement surmontés car on prend le temps de se dire les choses en toute simplicité. Cette posture ne permet pas toujours d'éviter les problèmes, mais elle permet en tout cas de les résoudre de manière "gagnant-gagnant". Non je ne plane pas. La preuve : ça marche.
- pmullerHabitué du forum
Gryphe a écrit:Mais justement, comme tu le dis, quand on se fait confiance, les choses se passent bien.pmuller a écrit:Sur la question posée : si les CDE savaient communiquer et s'ils faisaient confiance aux professeurs, ils n'auraient pas besoin d'une courroie de transmission, d'un prof contre-maître pour fliquer les autres.
Et on découvre même que nos intérêts ne sont pas si éloignés les uns des autres. Sauf cas pathologique de personnes qui aiment faire régner la terreur, on a tous envie que les choses se passent bien au travail, que les relations soient apaisées et que les problèmes éventuels qui surviennent soient réglés en bonne intelligence. Quand on est dans l'écoute mutuelle, dans le dialogue et dans le respect, cela fonctionne et les inévitables petits points d'accroche sont facilement surmontés car on prend le temps de se dire les choses en toute simplicité. Cette posture ne permet pas toujours d'éviter les problèmes, mais elle permet en tout cas de les résoudre de manière "gagnant-gagnant". Non je ne plane pas. La preuve : ça marche.
Dommage que ce soit souvent une utopie. Mais je veux bien croire qu'il y a des CDE qui font exception.
Tu sais quoi ? La dernière fois que mon collègue a tenu une réunion syndicale dans un collège proche, le chef d'établissement a passé 15 fois pour prendre un café et intimider les professeurs. Il a fallu lui dire d'emporter la machine à café.
- scot69Modérateur
On a exactement le même soucis dans ma basse-cour (euhhhh mon lycée pardon, je suis méchant pour les poules...): politique du ZERO sanction, la plupart des heures de colles sont annulées sans notre consentement ("non mais t'inquiète, je lui ai parle, c'est bon"), quand on punit un élève, c'est au prof de se justifier, on nous reproche de ne pas les tenir, les élèves exclus de cours sont reconduits immédiatement... résultat, rien de concret pour mettre des avertissements aux conseils de classes.
un seul but: ne pas faire de vagues
un seul but: ne pas faire de vagues
- nitescenceÉrudit
scot69 a écrit:On a exactement le même soucis dans ma basse-cour (euhhhh mon lycée pardon, je suis méchant pour les poules...): politique du ZERO sanction, la plupart des heures de colles sont annulées sans notre consentement ("non mais t'inquiète, je lui ai parle, c'est bon"), quand on punit un élève, c'est au prof de se justifier, on nous reproche de ne pas les tenir, les élèves exclus de cours sont reconduits immédiatement... résultat, rien de concret pour mettre des avertissements aux conseils de classes.
un seul but: ne pas faire de vagues
Tu oublies de dire que tu travailles dans le privé où les parents font la loi. Heureusement que dans le public c'est moins fréquent (même si ça se produit régulièrement)...
- scot69Modérateur
oui, exact, je suis dans le privé sous contrat
(avec tout ce que ça implique... vous savez qu'on a encore des parents donateurs...)
(avec tout ce que ça implique... vous savez qu'on a encore des parents donateurs...)
- JézabelNiveau 10
nitescence a écrit:scot69 a écrit:On a exactement le même soucis dans ma basse-cour (euhhhh mon lycée pardon, je suis méchant pour les poules...): politique du ZERO sanction, la plupart des heures de colles sont annulées sans notre consentement ("non mais t'inquiète, je lui ai parle, c'est bon"), quand on punit un élève, c'est au prof de se justifier, on nous reproche de ne pas les tenir, les élèves exclus de cours sont reconduits immédiatement... résultat, rien de concret pour mettre des avertissements aux conseils de classes.
un seul but: ne pas faire de vagues
Tu oublies de dire que tu travailles dans le privé où les parents font la loi. Heureusement que dans le public c'est moins fréquent (même si ça se produit régulièrement)...
Euh, moi aussi, je suis dans le privé, pour l'instant j'ai vu deux établissements puisque c'est ma 2e année, et je peux dire que des deux établissements que j'ai vus, c'est cadré, que les retenues sont faites, les élèves infects convoqués, et les profs soutenus à fond par la direction. Même devant les parents ! Au contraire, même, puisque beaucoup de parents choisissent le privé pour que leurs enfants soient mieux cadrés. Ce serait aller contre la demande...
- vivi1982Niveau 10
scot69 a écrit:On a exactement le même soucis dans ma basse-cour (euhhhh mon lycée pardon, je suis méchant pour les poules...): politique du ZERO sanction, la plupart des heures de colles sont annulées sans notre consentement ("non mais t'inquiète, je lui ai parle, c'est bon"), quand on punit un élève, c'est au prof de se justifier, on nous reproche de ne pas les tenir, les élèves exclus de cours sont reconduits immédiatement... résultat, rien de concret pour mettre des avertissements aux conseils de classes.
un seul but: ne pas faire de vagues
Nous c'est tout à fait ce que chercher notre CDE: ne pas faire de vagues, et je suis dans le public.
D'ailleurs mardi après le conseil pédagogique, il avait une réunion (sorte de pré-conseil) avec tous les parents (donc pouvaient potentiellement venir tous les parents des élèves du collège), pour qu'ils disent ce qu'ils ont à dire sur les profs, les cours, le collège etc.
Et devinez qui va en prendre pour son grade? Les prof qui osaient mettre des sanctions, qui les font écrire en cours, qui donnent du travail!!!!! (donc moi quoi! )
- nitescenceÉrudit
Jézabel a écrit:nitescence a écrit:scot69 a écrit:On a exactement le même soucis dans ma basse-cour (euhhhh mon lycée pardon, je suis méchant pour les poules...): politique du ZERO sanction, la plupart des heures de colles sont annulées sans notre consentement ("non mais t'inquiète, je lui ai parle, c'est bon"), quand on punit un élève, c'est au prof de se justifier, on nous reproche de ne pas les tenir, les élèves exclus de cours sont reconduits immédiatement... résultat, rien de concret pour mettre des avertissements aux conseils de classes.
un seul but: ne pas faire de vagues
Tu oublies de dire que tu travailles dans le privé où les parents font la loi. Heureusement que dans le public c'est moins fréquent (même si ça se produit régulièrement)...
Euh, moi aussi, je suis dans le privé, pour l'instant j'ai vu deux établissements puisque c'est ma 2e année, et je peux dire que des deux établissements que j'ai vus, c'est cadré, que les retenues sont faites, les élèves infects convoqués, et les profs soutenus à fond par la direction. Même devant les parents ! Au contraire, même, puisque beaucoup de parents choisissent le privé pour que leurs enfants soient mieux cadrés. Ce serait aller contre la demande...
Il y a deux types de privé : le privé d'élite (souvent en région parisienne) auquel ton établissement semble appartenir et le privé poubelle dont on parle peu mais qui est majoritaire et qui sert souvent de décharge à l'éducation nationale quand elle n'arrive plus à cadrer certains élèves. Scot travaille dans le retraitement de ces déchets (c'est une image, bien sûr).
- nitescenceÉrudit
vivi1982 a écrit:scot69 a écrit:On a exactement le même soucis dans ma basse-cour (euhhhh mon lycée pardon, je suis méchant pour les poules...): politique du ZERO sanction, la plupart des heures de colles sont annulées sans notre consentement ("non mais t'inquiète, je lui ai parle, c'est bon"), quand on punit un élève, c'est au prof de se justifier, on nous reproche de ne pas les tenir, les élèves exclus de cours sont reconduits immédiatement... résultat, rien de concret pour mettre des avertissements aux conseils de classes.
un seul but: ne pas faire de vagues
Nous c'est tout à fait ce que chercher notre CDE: ne pas faire de vagues, et je suis dans le public.
D'ailleurs mardi après le conseil pédagogique, il avait une réunion (sorte de pré-conseil) avec tous les parents (donc pouvaient potentiellement venir tous les parents des élèves du collège), pour qu'ils disent ce qu'ils ont à dire sur les profs, les cours, le collège etc.
Et devinez qui va en prendre pour son grade? Les prof qui osaient mettre des sanctions, qui les font écrire en cours, qui donnent du travail!!!!! (donc moi quoi! )
Je ne comprends même pas que vous ayez accepté de venir. Cette réunion ne fait pas partie de vos obligations : boycottez-la !
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