- User5899Demi-dieu
Mais il faut sourire et répondre ! Répondre que oui, et que vous assumez, parce que vous, vous vous préoccupez des élèves qu'on vous confie et cherchez à les faire progresser. Et vous terminez en suggérant que si vraiment les parents souhaitent que vous vous désintéressiez des élves en ignorant leurs actes et leurs demandes, vous êtes prête à étudier la question. Enerver tout le monde, ce n'est pas forcément mauvais, vous savez, surtout si c'est pour un bon motif. Être "bienveillant", c'est bien veiller...vivi1982 a écrit:scot69 a écrit:On a exactement le même soucis dans ma basse-cour (euhhhh mon lycée pardon, je suis méchant pour les poules...): politique du ZERO sanction, la plupart des heures de colles sont annulées sans notre consentement ("non mais t'inquiète, je lui ai parle, c'est bon"), quand on punit un élève, c'est au prof de se justifier, on nous reproche de ne pas les tenir, les élèves exclus de cours sont reconduits immédiatement... résultat, rien de concret pour mettre des avertissements aux conseils de classes.
un seul but: ne pas faire de vagues
Nous c'est tout à fait ce que chercher notre CDE: ne pas faire de vagues, et je suis dans le public.
D'ailleurs mardi après le conseil pédagogique, il avait une réunion (sorte de pré-conseil) avec tous les parents (donc pouvaient potentiellement venir tous les parents des élèves du collège), pour qu'ils disent ce qu'ils ont à dire sur les profs, les cours, le collège etc.
Et devinez qui va en prendre pour son grade? Les prof qui osaient mettre des sanctions, qui les font écrire en cours, qui donnent du travail!!!!! (donc moi quoi! )
- User5899Demi-dieu
Ces répliques sont tenues en dehors de tout cadre réglementaires. Les punitions (à la différence des sanctions) ne sont pas mises sur demande des enseignants, mais par les enseignants. Le CPE qui tient ces discours doit être renvoyé das ses cordes. Il y a un cadre réglementaire à l'action des uns et des autres. Si le CPE joue à ne rien respecter, vous devez l'emmerder par tous les moyens possibles. S'il vous renvoie les élèves en cours, excluez un élève toutes les cinq minutes, par exemple, et mettez-vous d'accord avec d'autres collègues, histoire qu'il ne fasse plus que ça pendant une journée entière. Je ne sais pas, moi, amusez-vous un peu... Avec les kons, c'est permis.scot69 a écrit:c'est sûr, c'est deux mondes différents...
chez nous c'est plutôt:
"c'est ta parole contre la sienne"
"t'inquiète, je lui ai parlé, c'est bon"
"non j'ai estimé que ta retenue n'était pas justifiée"
...
- User5899Demi-dieu
C'est comme "vive", "étant donné", "ci-joint" : quand c'est placé avant, on admet le non-accord même si l'accord est évidemment possible.Rendash a écrit:Cripure a écrit: et vu les nouvelles quiches qui emrassent la carrière, on n'est pas sortis)
Elève Cripure, vous écopez d'une pastille rouge pour manque caractérisé de bienveillance. Il eût fallu dire : "leurs compétences sont en voie d'acquisition".
.."il eût fallu", elle est raide, celle-là, tiens.
Ma'âme Craquette, une question : "vues les nouvelles quiches" serait-il fautif? Si oui, pourquoi?
Pour la quiche, j'envisage l'essence, non l'activité.
- User5899Demi-dieu
Mais qu'essayez-vous de me faire dire ?nitescence a écrit:Cripure, admets qu'il ne peut pas t'obliger ou t'interdire d'étudier tel ou tel objet d'étude, qu'il ne peut pas t'imposer de faire un contrôle même commun, qu'il ne peut pas contester ton évaluation ou te demander de relever telle moyenne ou telle note. Tout ce qui concerne le cours n'est pas de son ressort.
Ensuite sur les questions d'emploi du temps, d'occupation des salles, bref tout ce qui concerne l'intendance, nous sommes d'accord.
D'ailleurs les notes révèlent bien qu'il n'est qu'à moitié notre supérieur (même pas en fait) : il note sur 40 tandis que l'inspecteur note sur 60. A ton avis, pourquoi ?
NB Pour les devoirs communs, s'ils sont dans le projet d'établissement et votés en CA, vous devrez les faire.
- nitescenceÉrudit
Que le CDE n'est qu'à 40 % notre supérieur, tandis que l'inspecteur l'est à 60 %
_________________
Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- ZapponsNiveau 7
Désolé je n'ai lu que les quelques premiers messages, mais je ne peux pas m'empêcher de réagir.
Mon Dieu, mais où va-t-on…
Je suis… dépité.
Quand je pense que je suis au tout début de ma carrière, j'angoisse pour toutes ces années à venir, si on continue dans cette direction.
Mon Dieu, mais où va-t-on…
Je suis… dépité.
Quand je pense que je suis au tout début de ma carrière, j'angoisse pour toutes ces années à venir, si on continue dans cette direction.
- User5899Demi-dieu
Vous avez tout faux. Notre inspecteur nous note, mais n'est en rien notre supérieur. Il ne peut nous donner aucun ordre et ne peut, à l'occasion des visites ou des examens, que formuler des recommandations. Si vous ne faites pas les programmes, il n'a aucun pouvoir direct, il ne peut que faire un rapport au recteur qui prendra une décision, ou pas. Chaque fois qu'il vous désigne pour un stage, il le fait en donnant votre nom au recteur qui, lui, vous convoque (ou pas). La hiérarchie du prof, c'est proviseur, DASEN, recteur, ministre. Rien d'autre.nitescence a écrit:Que le CDE n'est qu'à 40 % notre supérieur, tandis que l'inspecteur l'est à 60 %
- nitescenceÉrudit
Cripure a écrit:Vous avez tout faux. Notre inspecteur nous note, mais n'est en rien notre supérieur. Il ne peut nous donner aucun ordre et ne peut, à l'occasion des visites ou des examens, que formuler des recommandations. Si vous ne faites pas les programmes, il n'a aucun pouvoir direct, il ne peut que faire un rapport au recteur qui prendra une décision, ou pas. Chaque fois qu'il vous désigne pour un stage, il le fait en donnant votre nom au recteur qui, lui, vous convoque (ou pas). La hiérarchie du prof, c'est proviseur, DASEN, recteur, ministre. Rien d'autre.nitescence a écrit:Que le CDE n'est qu'à 40 % notre supérieur, tandis que l'inspecteur l'est à 60 %
On pourrait en dire autant du proviseur qui ne peut pas nous sanctionner mais ne peut faire qu'un rapport en demandant au recteur de prendre une décision (ou pas). Idem pour les stages.
- ZapponsNiveau 7
nitescence a écrit:Que le CDE n'est qu'à 40 % notre supérieur, tandis que l'inspecteur l'est à 60 %
Lors de mon séminaire de formation avec l'Inspection Générale l'année dernière, les IG nous ont bien dit que les inspecteurs (IG ou IPR) n'étaient en rien nos supérieurs hiérarchiques. Ils nous ont indiqué que notre supérieur hiérarchique était le chef d'établissement (et, au dessus, le Recteur, puis le ministre).
edit: Grillé :Oups:
- nitescenceÉrudit
je n'ai jamais dit que le CDE n'était pas notre supérieur, j'ai dit qu'il n'avait aucun pouvoir en ce qui concerne la pédagogie qui constitue quand même le coeur de notre métier (comme le prouve la notation).
_________________
Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- User5899Demi-dieu
Mon proviseur, si j'arrive en retard d'un quart d'heure à cause du verglas, me fait rattraper l'heure entière et si je refuse, me sucre la journée. C'est arrivé à une dizaine de collèges l'an dernier. Il en a parfaitement le droit.nitescence a écrit:Cripure a écrit:Vous avez tout faux. Notre inspecteur nous note, mais n'est en rien notre supérieur. Il ne peut nous donner aucun ordre et ne peut, à l'occasion des visites ou des examens, que formuler des recommandations. Si vous ne faites pas les programmes, il n'a aucun pouvoir direct, il ne peut que faire un rapport au recteur qui prendra une décision, ou pas. Chaque fois qu'il vous désigne pour un stage, il le fait en donnant votre nom au recteur qui, lui, vous convoque (ou pas). La hiérarchie du prof, c'est proviseur, DASEN, recteur, ministre. Rien d'autre.nitescence a écrit:Que le CDE n'est qu'à 40 % notre supérieur, tandis que l'inspecteur l'est à 60 %
On pourrait en dire autant du proviseur qui ne peut pas nous sanctionner mais ne peut faire qu'un rapport en demandant au recteur de prendre une décision (ou pas). Idem pour les stages.
Il peut m'interdire d'entrer en classe, voire au lycée. M'ordonner d'aller surveiller le concours général mercredi après-midi. M'ordonner de remplacer un collègue en voyage scolaire si aucun volontaire ne s'est désigné (en me rétribuant en sus, toutefois, loi Robien). Il fixe mon service à sa guise, mon emploi du temps à sa guise. Il peut m'interdire l'accès au restaurant scolaire. Il peut m'interdire d'aller à un stage pour lequel j'ai une convocation. Je continue ?
Allez, bonne nuit.
- User5899Demi-dieu
Non, reprenez le fil. Vous avez réagi à une remarque que j'avais adressée à Kal.à sur le fait que le CdE est bien notre supérieur hiérarchique. Les arguties ne vous conduiront nulle part.nitescence a écrit:je n'ai jamais dit que le CDE n'était pas notre supérieur, j'ai dit qu'il n'avait aucun pouvoir en ce qui concerne la pédagogie qui constitue quand même le coeur de notre métier (comme le prouve la notation).
- nitescenceÉrudit
Cripure a écrit:Mon proviseur, si j'arrive en retard d'un quart d'heure à cause du verglas, me fait rattraper l'heure entière et si je refuse, me sucre la journée. C'est arrivé à une dizaine de collèges l'an dernier. Il en a parfaitement le droit.nitescence a écrit:Cripure a écrit:
Vous avez tout faux. Notre inspecteur nous note, mais n'est en rien notre supérieur. Il ne peut nous donner aucun ordre et ne peut, à l'occasion des visites ou des examens, que formuler des recommandations. Si vous ne faites pas les programmes, il n'a aucun pouvoir direct, il ne peut que faire un rapport au recteur qui prendra une décision, ou pas. Chaque fois qu'il vous désigne pour un stage, il le fait en donnant votre nom au recteur qui, lui, vous convoque (ou pas). La hiérarchie du prof, c'est proviseur, DASEN, recteur, ministre. Rien d'autre.
On pourrait en dire autant du proviseur qui ne peut pas nous sanctionner mais ne peut faire qu'un rapport en demandant au recteur de prendre une décision (ou pas). Idem pour les stages.
Il peut m'interdire d'entrer en classe, voire au lycée. M'ordonner d'aller surveiller le concours général mercredi après-midi. M'ordonner de remplacer un collègue en voyage scolaire si aucun volontaire ne s'est désigné (en me rétribuant en sus, toutefois, loi Robien). Il fixe mon service à sa guise, mon emploi du temps à sa guise. Il peut m'interdire l'accès au restaurant scolaire. Il peut m'interdire d'aller à un stage pour lequel j'ai une convocation. Je continue ?
Allez, bonne nuit.
Bien sûr puisqu'il est notre supérieur administratif ! je n'ai jamais dit le contraire cripure ! mais honnêtement, est-ce que l'accès à la cantine constitue le coeur de ton métier ?
_________________
Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- SphinxProphète
nitescence a écrit:Sphinx a écrit:Je dis peut-être n'importe quoi parce que je ne connais rien à ce genre de contexte mais Vivi n'aurait-elle pas avantage à écrire à son inspecteur pour se plaindre des pratiques du CDE (la réunion avec les parents, tout le reste...), dans une lettre contresignée par quelques collègues vaillants si elle parvient à en trouver ? Si le CDE la menace de faire venir l'inspecteur, autant prendre les devants, non ?
l'IA-IPR n'est pas le supérieur du CDE, c'est le DASEN qui est son supérieur.
Oui, mais ce n'est pas la question. Le CDE menace de faire venir l'inspecteur pour sonner les cloches à Vivi, je suggérais qu'elle prenne les devants pour faire savoir à cette personne son propre point de vue sur la situation, pas pour faire sonner les cloches du CDE. (Puis bon, l'IA-IPR peut transmettre aussi...)
_________________
An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- vivi1982Niveau 10
J'ajoute que pour la réunion des parents à lui suite de la nôtre le CDE nous a quasiment fichu dehors pour les recevoir!!!!!
J'ai commencé les retenues le midi, et honnêtement j'espère qu'ils vont se lasser avant moi car avoir 15 min pour manger tous les midis, ça va vite me casser les pieds!
Et j'ai quand même mis une observ: pas possible de laisser passer: une gamine découpe un bout de gomme, je lui dis d'arrêter, 30 s après je la vois le lancer. Je lui dis de ramasser, elle a refusé avec insolence. Je ne dois pas avoir assez de répondant mais je n'ai pas trouvé une autre solution.
J'ai commencé les retenues le midi, et honnêtement j'espère qu'ils vont se lasser avant moi car avoir 15 min pour manger tous les midis, ça va vite me casser les pieds!
Et j'ai quand même mis une observ: pas possible de laisser passer: une gamine découpe un bout de gomme, je lui dis d'arrêter, 30 s après je la vois le lancer. Je lui dis de ramasser, elle a refusé avec insolence. Je ne dois pas avoir assez de répondant mais je n'ai pas trouvé une autre solution.
- Iron_ManNiveau 4
Pour le privé, par chez moi, les élèves pénibles, ils les virent et on les retrouve dans notre établissement, public, où ils nous pourrissent la vie, comme cette année en 6ème. Les bons élèves sont démarchés par cette institution par lettre aux parents, je n'invente pas, puisque une mère l'a montrée, et pour le DNB, ils obligent les candidats de niveau limite à le passer en candidat libre, comme cela, ça ne rentre pas dans les stats de l'établissement! Alors, le privé "poubelle", j'ai du mal à y croire, étant donné que les établissement publics ont obligation d'inscrire TOUS les élèves sans exception, je ne vois pas trop comment ce serait possible...
C'est sur, comme ça, ils peuvent avoir plus de 90% de réussite! Faut arrêter de nous prendre pour des c... et dire les choses à un moment. Ce métier ME SORT PAR LES YEUX MAINTENANT!
Et à en croire le nombre pharamineux de candidats aux concours de l'enseignement, je ne suis pas le seul!
C'est sur, comme ça, ils peuvent avoir plus de 90% de réussite! Faut arrêter de nous prendre pour des c... et dire les choses à un moment. Ce métier ME SORT PAR LES YEUX MAINTENANT!
Et à en croire le nombre pharamineux de candidats aux concours de l'enseignement, je ne suis pas le seul!
- Marie LaetitiaBon génie
Les droits des chefs d'établissements sont portés dans le code de l'éducation, j'imagine?Cripure a écrit:Mon proviseur, si j'arrive en retard d'un quart d'heure à cause du verglas, me fait rattraper l'heure entière et si je refuse, me sucre la journée. C'est arrivé à une dizaine de collèges l'an dernier. Il en a parfaitement le droit.nitescence a écrit:Cripure a écrit:
Vous avez tout faux. Notre inspecteur nous note, mais n'est en rien notre supérieur. Il ne peut nous donner aucun ordre et ne peut, à l'occasion des visites ou des examens, que formuler des recommandations. Si vous ne faites pas les programmes, il n'a aucun pouvoir direct, il ne peut que faire un rapport au recteur qui prendra une décision, ou pas. Chaque fois qu'il vous désigne pour un stage, il le fait en donnant votre nom au recteur qui, lui, vous convoque (ou pas). La hiérarchie du prof, c'est proviseur, DASEN, recteur, ministre. Rien d'autre.
On pourrait en dire autant du proviseur qui ne peut pas nous sanctionner mais ne peut faire qu'un rapport en demandant au recteur de prendre une décision (ou pas). Idem pour les stages.
Il peut m'interdire d'entrer en classe, voire au lycée. M'ordonner d'aller surveiller le concours général mercredi après-midi. M'ordonner de remplacer un collègue en voyage scolaire si aucun volontaire ne s'est désigné (en me rétribuant en sus, toutefois, loi Robien). Il fixe mon service à sa guise, mon emploi du temps à sa guise. Il peut m'interdire l'accès au restaurant scolaire. Il peut m'interdire d'aller à un stage pour lequel j'ai une convocation. Je continue ?
Allez, bonne nuit.
Si je comprends bien, un inspecteur peut être convaincu de l'insuffisance professionnelle d'un enseignant, si le recteur ne prend pas de décision à ce sujet, et que l'enseignant justifie d'éventuelles absences par des arrêts maladie, la situation peut durer indéfiniment?
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- scot69Modérateur
Iron_Man a écrit:Pour le privé, par chez moi, les élèves pénibles, ils les virent et on les retrouve dans notre établissement, public, où ils nous pourrissent la vie, comme cette année en 6ème. Les bons élèves sont démarchés par cette institution par lettre aux parents, je n'invente pas, puisque une mère l'a montrée, et pour le DNB, ils obligent les candidats de niveau limite à le passer en candidat libre, comme cela, ça ne rentre pas dans les stats de l'établissement! Alors, le privé "poubelle", j'ai du mal à y croire, étant donné que les établissement publics ont obligation d'inscrire TOUS les élèves sans exception, je ne vois pas trop comment ce serait possible...
C'est sur, comme ça, ils peuvent avoir plus de 90% de réussite! Faut arrêter de nous prendre pour des c... et dire les choses à un moment. Ce métier ME SORT PAR LES YEUX MAINTENANT!
Et à en croire le nombre pharamineux de candidats aux concours de l'enseignement, je ne suis pas le seul!
Je te jure que ça existe, j'en compte une dizaine rien que sur Lyon, à commencer par le mien!
C'est souvent des lycées qui ont eu leur "heure de gloire" il y a fort longtemps et qui sont petit à petit tombé dans l'obsession du remplissage et de la rentabilité, puis ont perdu leur crédibilité.
- ZapponsNiveau 7
Iron_Man a écrit: Ce métier ME SORT PAR LES YEUX MAINTENANT!
Et à en croire le nombre pharamineux de candidats aux concours de l'enseignement, je ne suis pas le seul!
Mais non voyons, vous n'avez rien suivi ? Le ministère se félicite dans un communiqué de la hausse spectaculaire des candidats aux concours d'enseignement :
Concours de professeurs : forte hausse pour la session 2015
- Apices JurisNiveau 6
Oui. Et par les textes régissant la fonction publique (principe d’obéissance hiérarchique, principe du service fait, etc).Marie Laetitia a écrit:Les droits des chefs d'établissements sont portés dans le code de l'éducation, j'imagine?
Tu as parfaitement compris.Marie Laetitia a écrit:Si je comprends bien, un inspecteur peut être convaincu de l'insuffisance professionnelle d'un enseignant, si le recteur ne prend pas de décision à ce sujet, et que l'enseignant justifie d'éventuelles absences par des arrêts maladie, la situation peut durer indéfiniment?
_________________
Apices juris non sunt jura.
- Iron_ManNiveau 4
scot69 a écrit:Iron_Man a écrit:Pour le privé, par chez moi, les élèves pénibles, ils les virent et on les retrouve dans notre établissement, public, où ils nous pourrissent la vie, comme cette année en 6ème. Les bons élèves sont démarchés par cette institution par lettre aux parents, je n'invente pas, puisque une mère l'a montrée, et pour le DNB, ils obligent les candidats de niveau limite à le passer en candidat libre, comme cela, ça ne rentre pas dans les stats de l'établissement! Alors, le privé "poubelle", j'ai du mal à y croire, étant donné que les établissement publics ont obligation d'inscrire TOUS les élèves sans exception, je ne vois pas trop comment ce serait possible...
C'est sur, comme ça, ils peuvent avoir plus de 90% de réussite! Faut arrêter de nous prendre pour des c... et dire les choses à un moment. Ce métier ME SORT PAR LES YEUX MAINTENANT!
Et à en croire le nombre pharamineux de candidats aux concours de l'enseignement, je ne suis pas le seul!
Je te jure que ça existe, j'en compte une dizaine rien que sur Lyon, à commencer par le mien!
C'est souvent des lycées qui ont eu leur "heure de gloire" il y a fort longtemps et qui sont petit à petit tombé dans l'obsession du remplissage et de la rentabilité, puis ont perdu leur crédibilité.
Je veux bien te croire... j'avais écris cela sur le coup de gu.... :-) Plus rien ne m'étonne maintenant. Malheureusement... !
La rentabilité... au service des élèves bien sur! :lol!:
- LefterisEsprit sacré
Ce que tu dis est exact quand la loi du marché joue : peu d'établissements privés, beaucoup d'établissements ou même de secteur entiers pourraves (Paris) , donc énorme demande. Et ils peuvent se permettre de trier à l'entrée , sur dossier, lettre de recommandation, avec signature d'un engagement à respecter les règles et à bosser. Et on se défait des emm..deurs, des paresseux. La simple insuffisance de résultats ou de travail suffit à se faire éjecter : les parents sont convoqués et on leur donne un ultimatum. Je connais très très bien le cas, et je confirme, des parents de mes relations sont convoqués en ce moment, en fin de trimestre. Il y a d'ailleurs un fil qui doit être en accès restreint sur ces établissements.Iron_Man a écrit:Pour le privé, par chez moi, les élèves pénibles, ils les virent et on les retrouve dans notre établissement, public, où ils nous pourrissent la vie, comme cette année en 6ème. Les bons élèves sont démarchés par cette institution par lettre aux parents, je n'invente pas, puisque une mère l'a montrée, et pour le DNB, ils obligent les candidats de niveau limite à le passer en candidat libre, comme cela, ça ne rentre pas dans les stats de l'établissement! Alors, le privé "poubelle", j'ai du mal à y croire, étant donné que les établissement publics ont obligation d'inscrire TOUS les élèves sans exception, je ne vois pas trop comment ce serait possible...
C'est sur, comme ça, ils peuvent avoir plus de 90% de réussite! Faut arrêter de nous prendre pour des c... et dire les choses à un moment. Ce métier ME SORT PAR LES YEUX MAINTENANT!
Et à en croire le nombre pharamineux de candidats aux concours de l'enseignement, je ne suis pas le seul!
En revanche, je crois que l'effet inverse petu exister quand le privé n'a pas la main , parce qu'il y en a beaucoup. Là, ils doivent faire du remplissage, et les bons établissements publics de centre ville leur dament le pion.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Iron_ManNiveau 4
Oui, effectivement, l'inverse donc, c'est logique.
- Maria TéguyNiveau 6
vivi1982 a écrit:On a eu un conseil pédagogique ce soir, et l'ordre du jour (entre autres) était les conseils de classe à venir: consignes très explicites: interdiction de mettre des avertissements au travail au conseil (car on ne peut pas mesurer le travail fourni par l'élève), avertissement au comportement quasi interdits, sauf si le cde a déjà vu les parents une fois avant.
Plus le droit de mettre du négatif dans nos appréciations. Le mot d'ordre est LA BIENVEILLANCE.
Un conseil pédagogique qui s'arroge des pouvoirs qu'il n'a en aucun cas ?!
Seul le CA, en temps qu'instance des représentants élus de l'établissement, peut avoir compétence à délibérer et à voter certaines décisions.
Par ailleurs, les profs, cadres A de la fp, disposent de leur liberté pédagogique (sous la responsabilité des ipr). En aucun cas cette caricature d'instance n'a autorité pour vous imposer quoi que ce soit sur ce terrain-là.
L'exemple que vous citez est malheureusement une parfaite illustration des pires dérives (le pire est sans doute encore à venir) que nous avions à redouter de la mise en place de ces "conseils pédagogiques".
Il faut d'urgence vous rapprocher de la section syndicale de votre établissement (et oui, le gros mot "syndicat" est lâché) du syndicat majoritaire chez les profs (mais il y en a d'autres qui font leur boulot), ou, s'il n'y a pas de section locale, envoyer un mail à la section départementale ou académique.
_________________
Il est nuisible au développement de l'art et de la science d'imposer par des mesures administratives un style particulier d'art ou une école de pensée à l'exclusion d'une autre.
- Maria TéguyNiveau 6
vivi1982 a écrit:Ça y est , le mal est fait. Deux fois convoquée dans son bureau depuis vendredi. Elle m'a dit qu'elle va m'inscrire à un stage de gestion de classe et au besoin faire revenir l'inspecteur.
Et bien sûr, dès que les relations prof-cde se dégradent, il faut aller systématiquement accompagné (n'importe quel collègue fait l'affaire, un responsable syndical de préférence) à l'entretien. Et le témoin prend des notes.
_________________
Il est nuisible au développement de l'art et de la science d'imposer par des mesures administratives un style particulier d'art ou une école de pensée à l'exclusion d'une autre.
- Comment faire quand les fournitures ont déjà été choisies par le prédécesseur ?
- Quand et comment faire de l'étude de la langue ?
- comment faire quand c'est la pagaille en cours ??
- intéressée par un poste, comment et quand le faire savoir ?
- Comment faire quand on n'a pas/n'utilise pas de manuel en latin (au collège) ?
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum