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Employé oxymorique
Niveau 7

Maryline Baumard sur l'agrégation : "L’aberration est connue". - Page 8 Empty Re: Maryline Baumard sur l'agrégation : "L’aberration est connue".

par Employé oxymorique Lun 10 Nov - 11:06
Cosmos a écrit:
Employé oxymorique a écrit:
Je suis en M1 recherche. J'ai un peu discuté avec des M1 MEEF mais surtout vu la propagande, je pèse mes mots, l'an dernier en L3 quand il s'agissait de choisir une orientation. Tout est fait pour que les étudiants qui veulent devenir prof (oui, il en reste encore un peu) s'orientent en MEEF. En lettres, c'est presque devenu anormal de faire un master recherche.
Par ailleurs, les étudiants que je connais qui vont dans l'enseignement sont loin de être au fait de toutes les subtilités (une encore cette semaine ne savait pas que l'agrégation existait encore affraid ) du métier.
Se pose également un autre problème qui est la formation elle-même et la façon dont elle a été montée (beaucoup de fils sur ce forum en témoignent) : les étudiants qui vont en MEEF ne préparent que le CAPES et se retrouve en M2 avec l'année de stage, le mémoire, la formation en même temps et surtout l'impossibilité de demander un report de stage pour l'agrégation. Certes, ils pourront toujours la passer dans quelques années, mais tout est fait pour épuiser le vivier des potentiels agrégatifs. Même les normaliens la passent de moins en moins...

Je me posais justement la question de la possibilité d'être en report de stage pour les lauréats du CAPES, ayant validé un M1 MEEF et souhaitant préparer l'agrégation. Car sur le site du Ministère de l'Enseignement Supérieur (http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid67107/tout-comprendre-du-master-meef-et-des-concours-enseignant-la-f.a.q.html#q8), d'une phrase laconique, ils semblent dire que c'est encore possible...  😕
Je connais deux personnes qui sont en report, mais qui sont détentrices d'un Master Enseignement "ancienne version". Mais des M1 MEEF en report pour préparer l'agrégation, je ne sais même pas si ça existe.
Je vous avoue que j'ai un doute mais :
- si je passe les écrits en M1 et les valide
- je suis en stage en M2 avec : formation à l'ESPE, classes à charge, mémoire de M2 à rendre
- quand bien même je pourrais demander un report de stage, je n'ai pas validé mon M2 à la date des résultats puisque je suis en train de le passer et par ailleurs j'ai un mémoire à rendre et des oraux de CAPES à préparer.
Conclusion : on est loin des conditions idéales pour préparer l'agreg.
Tout cela reste néanmoins à vérifier (je suis reste sur la formule écrit en avril, oraux en juin de l'année suivante mais est-ce toujours le cas ? Je ne comprends plus grand chose avec ces histoires de rénovée et exceptionnelle.)
Je suis cependant sûr de une chose : on veut épuiser le vivier des potentiels agrégatifs.
linkus
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Neoprof expérimenté

Maryline Baumard sur l'agrégation : "L’aberration est connue". - Page 8 Empty Re: Maryline Baumard sur l'agrégation : "L’aberration est connue".

par linkus Lun 10 Nov - 11:09
On tourne en rond, là. Fermons le sujet, aucune issue n'est possible sauf la folie.  cafe

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J'entends souvent dire qu'avec l'agrégation, c'est travailler moins pour gagner plus. En réalité, avec le CAPES c'est travailler plus pour gagner moins. professeur
Maryline Baumard sur l'agrégation : "L’aberration est connue". - Page 8 302509
Avec un travail acharné, même un raté peut battre un génie. Rock Lee
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David30
Niveau 9

Maryline Baumard sur l'agrégation : "L’aberration est connue". - Page 8 Empty Re: Maryline Baumard sur l'agrégation : "L’aberration est connue".

par David30 Lun 10 Nov - 11:11
Caspar Goodwood a écrit:
klaus2 a écrit:
Il suffit de passer l'agrégation, ce que j'ai fait
C'est pas facile quand on travaille. Et il y a aussi une part de chance, quand on ne peut pas tout réviser.

Non ce n'est pas facile mais on peut demander et obtenir un congé de formation (il faut alors faire un petit sacrifice financier pendant une année scolaire). Oui il y a une part de chance, comme dans tous les examens et concours et comme dans la vie en général, mais ça ne suffit pas non plus.

PS: David, tu ne trouves pas que tu exagères un peu?

Finalement, toux ceux qui ont connu comme moi le progrès social que Mitterrand incarnait en 1981 et 1988 sont des has been, aujourd'hui nous avons à faire à des nombrilistes qui trouvent normal qu'un contractuel ait des hsa payées comme une sous me........... triste constat de ce monde aujourd'hui.
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Cath
Enchanteur

Maryline Baumard sur l'agrégation : "L’aberration est connue". - Page 8 Empty Re: Maryline Baumard sur l'agrégation : "L’aberration est connue".

par Cath Lun 10 Nov - 11:13
Ingeborg B. a écrit:
David30 a écrit:
Cath a écrit:Franchement, vu du LP, cette jalousie sans cesse réactivée entre certifiés et agrégés fait sourire...


Aucune jalousie, le système est fait pour diviser les salariés entre eux, le rôle des syndicats est de poser sur la table des avancées sociales pour tous, un point c'est tout. La justice sociale semble poser des problèmes à certains, pas à moi !
C'est toi qui te divise avec toi-même. A part çà, si on supprime l'agreg interne, quid des possibilités de promotion ? Tu parles de ton expérience dans le privé. Les' heures sup sont payées au même taux selon les catégories et la qualification ? Maryline Baumard sur l'agrégation : "L’aberration est connue". - Page 8 3795679266 Le recrutement de l'EN fonctionne selon le principe des concours. Il est donc normal qu'un contractuel soit différencié des titukaires. Ou alors, on supprime les concours affraid
Enfin, personnellement, étant passée du statut de certifiée à celui d'agrégée, je n'ai jamais envié qui que ce soit.  Il suffit de passer l'agrégation, ce que j'ai fait. Après' si on en n'a pas le courage ou l'envie,  on ne râle pas.
La seule injustice flagrante c'est l'absence d'agreg pour les profs doc.
je dirais pour les PLP, qui sont plus nombreux et enseignent jusqu' au BTS
YoKonoké
YoKonoké
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Maryline Baumard sur l'agrégation : "L’aberration est connue". - Page 8 Empty Re: Maryline Baumard sur l'agrégation : "L’aberration est connue".

par YoKonoké Lun 10 Nov - 11:13
Je me suis souvent demandée le sens de l'agrégation en EPS. Pas d'EPS obligatoire et de programmes en classes préparatoires, BTS and co...Peu de places en facultés...et des nominations fréquentes en LP ( où les profs agrégés EPS sont nombreux par choix, ce qui est mon cas, j'ai choisi un LP ) ou collège....

Sans doute la solution serait-elle de réajuster. 3 heures de moins pour les agrégés, certes, mais avec mission/fonction autre, ces heures étant dues en quelque sorte. Et augmenter les certifiés et les agrégés, après tout le concours est ouvert à tous.

Et créer un corps agrégés spécifique PLP est une bonne idée ( et même en l'appelant comme ça, je ne vois pas le problème ).

La seule chose à laquelle je suis défavorable, c'est l'obtention de l'agrég sur liste d'aptitude, c'est la porte ouverte au favoritisme, clientélisme et j'en passe Twisted Evil !

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Lefteris
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par Lefteris Lun 10 Nov - 11:18
David30 a écrit:Il faut absolument garder l'agrégation en place, ce concours est un formidable outil de promotion interne.
En revanche,jJe ne comprends pas que certains viennent me dire qu'il ne faut pas changer le taux de HSA entre un certifié et un agrégé, ah bon et pourquoi ?

Je milite depuis des années pour l'universalité des primes. Je le rappelle, un agrégé, et c'est justifié d'ailleurs, enseigne 15 hrs devant élèves avec un meilleur salaire, en revanche une hsa est une hsa, c'est ce qui doit rassembler les salariés.  Est il normal qu'un contractuel payé comme un agent d'entretien, voit ses hsa payées encore moins qu'un certifié ou qu'un agrégé ? Ou est la justice ? Une HSA c'est 55 euros pour tout le monde, point barre.

D'ailleurs, personne ne s'offusque que la prime d'entrée dans le métier soit la même pour tous, que la prime d'installation soit la même pour tous !
La
On pourrait sans problème aligner la prime de PP, qui n'est pas liée à une qualification particulière, comme l'ISOE (qui est alignée par le bas) les allocations familiales le cas échéant, tout ce qui est vraiment "prime" n'ayant rien à voir avec la qualification liée au corps.

Les HSA et HSE en revanche ne sont pas des primes, elles correspondent à un taux de coût de l'heure de travail  proportionnel à la qualification. Je n'aurais absolument rien contre le fait qu'on donne plus à d'autres tant que ça ne m'enlève rien. Mais sur le fond, c'est très dangereux , parce que ça va dans le sens d'une non reconnaissance des statuts, tout à fait dans l'air du temps, où l'on parle de "contractualisation", d'individualisation", de "besoins locaux", et autres éléments de langage signifiant en filigrane  la disparition des garanties statutaires.

Ca met le doigt dans un principe qui peut vite devenir un engrenage néfaste. Ca  tend à considérer l'HSA/HSE  comme un simple acte de présence où l'on ne fait rien de particulier, et non un acte lié à une qualification. Et partir d'un tel raisonnement, c'est l'alignement par le bas qui se profile, et non par le haut. Dans la fonction publique, il n'existe que rarement des HS pour les cadres (on ne compte pas à la minute) , mais les indemnités forfaitaires pour dépassement sont aussi liées au grade , voire à l'indice.  Dans la médecine, la consultation n'est pas payée de la même manière selon le médecin.
On considère -à tort ou à raison, c'est un autre débat- que la qualification a un coût, qu'elle fait partie de la force de travail (temps+ service rendu + qualification) que chaque salarié "vend".

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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)

Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.

Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
kero
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par kero Lun 10 Nov - 11:20
Lefteris a écrit:Loin de moi de dire que c'est obligatoirement un parcours de santé, certains ont en effet  la pression parce qu'ils doivent faire vite et bien pour quitter le second degré, mais  faire un doctorat  de manière moins stressante demeure une option ( salariés, retraités...) et l'issue est à peu près certaine si l'on s'y tient.
L'agreg, impossible, il faut sans cesse foncer, le programme change tous les ans , et c'est à chaque fois incertain. Chaque échec augmente la tension.
De plus, en LC en tout cas, on peut avoir un doctorat en n'étant pas "complet",  en n'ayant pas le niveau suffisant dans une des  langues anciennes, par exemple, et des docteurs qui échouent régulièrement aux concours, il y en a. La réciproque n'est pas vraie.
Autre différence fondamentale  : l'agreg est parfois  profondément ennuyeuse à préparer, on ne choisit pas les auteurs au programme. En principe, on fait un doctorat dans un domaine choisi et qu'on aime. Crois-moi, j'ai bien réfléchi , il m'en a coûté de changer mon fusil d'épaule, mais la seule solution après être reconverti était de passer l'agreg. Il fallait choisir entre  se faire plaisir et évoluer professionnellement. Si je n'avais pas été si âgé en entrant dans le métier, j'aurais bien fait un doctorat en plus, mais n'ayant aucun espoir d'en faire un usage professionnel un jour...

Lefteris, à la lecture de tes arguments, je maintiens que tu parles de manière biaisée de quelque chose que visiblement tu ne connais pas - mais que ce soit clair: je le dis sans animosité aucune.

Lefteris a écrit:Loin de moi de dire que c'est obligatoirement un parcours de santé, certains ont en effet  la pression parce qu'ils doivent faire vite et bien pour quitter le second degré, mais  faire un doctorat  de manière moins stressante demeure une option ( salariés, retraités...) et l'issue est à peu près certaine si l'on s'y tient.

Alors déjà, faire un doctorat en étant salarié à côté c'est extrêmement difficile. La plupart de ceux qui tentent abandonnent. Un doctorat demande un investissement en travail qui est difficilement conciliable avec des journées de travail. On ne fait pas un doctorat (je veux dire un bon doctorat, qui permettra effectivement d'entrer dans le monde de la recherche/enseignement supérieur) en travaillant le soir, les weekend et les vacances. Certains réussissent mais ils sont rares.

Quant aux retraités, il faut savoir de quoi on parle. Dans les écoles doctorales où j'ai mis les pieds, j'en ai vu de ces retraités qui, ayant le temps devant eux, se lancent dans un doctorat. Ce qui n'est pas dit, parce que ça ferait mauvais genre, c'est que l'on est généralement très magnanime avec eux au niveau des attentes, car dans tous les cas, ce ne sont pas des doctorats qui ouvrent sur des carrières. Les seniors qui se lancent là-dedans ont souvent des lacunes disciplinaires/méthodologiques assez importantes - mais personne ne s'en inquiète et on les prend quand même, puisqu'il s'agit de peupler les écoles doctorales.

Lefteris a écrit:L'agreg, impossible, il faut sans cesse foncer, le programme change tous les ans , et c'est à chaque fois incertain. Chaque échec augmente la tension.

Le doctorat: tu prévois une date de soutenance, tu boucles péniblement des chapitres de 60 pages, et 2 mois avant la restitution du manuscrit ta directrice te dit qu'il faut réécrire la moitié de tel chapitre, compléter tel autre, aller voir encore telle source. T'es presque systématiquement en retard sur tes lectures/l'analyse de tes sources et tu dois sans cesse courir. Tu avances de manière presque totalement isolée pendant de longs mois sans avoir de retour sur ce que tu fais. Va tenir ce genre de rythme sur 3-6 ans (la moyenne en histoire est 5 ans). Je peux te dire que ma dernière année de doctorat je bossais tous les soirs et je ne compte pas les nuits blanches à me réveiller en stressant sur tout ce que j'avais encore à faire. J'ajoute que faire un doctorat n'a de sens (du moins dans une perspective professionnelle) que si parallèlement, on mène tout un ensemble annexe de travaux: participation à des colloques, rédaction d'articles et comptes-rendus. Tout cela prend un temps fou mais c'est là dessus aussi que l'on est évalué ensuite.

Les difficultés sont nombreuses et elles sont là, mais on ne les voit pas forcément sans l'avoir fait.

Lefteris a écrit:De plus, en LC en tout cas, on peut avoir un doctorat en n'étant pas "complet",  en n'ayant pas le niveau suffisant dans une des  langues anciennes, par exemple, et des docteurs qui échouent régulièrement aux concours, il y en a. La réciproque n'est pas vraie.

Pourtant, je connais pas mal de personnes qui ont eu les concours (y compris l'agrégation), qui se sont lancées dans un doctorat et 10 ans plus tard, expliquent qu'ils vont bientôt finir. Et en fait, ils ont à peu près lâché l'affaire. Si, l'inverse existe aussi. La différence est surtout dans le fait qu'on peut se raconter pendant très longtemps qu'on finira un jour...

Lefteris a écrit:Autre différence fondamentale  : l'agreg est parfois  profondément ennuyeuse à préparer, on ne choisit pas les auteurs au programme. En principe, on fait un doctorat dans un domaine choisi et qu'on aime. Crois-moi, j'ai bien réfléchi , il m'en a coûté de changer mon fusil d'épaule, mais la seule solution après être reconverti était de passer l'agreg. Il fallait choisir entre  se faire plaisir et évoluer professionnellement. Si je n'avais pas été si âgé en entrant dans le métier, j'aurais bien fait un doctorat en plus, mais n'ayant aucun espoir d'en faire un usage professionnel un jour...

En agreg, on ne choisit pas les auteurs au programme, mais on choisit tout de même une matière pour laquelle on a - en théorie du moins - de l'appétence. En doctorat, de la même manière, c'est très simplificateur de croire que - parce qu'on a choisi le sujet - tout ce qu'on va étudier autour du dit sujet sera toujours passionnant. Ce n'est pas le cas, et cela déjà pour une raison simple: la nature du doctorat étant de mener une recherche sur un thème qui n'a pas encore été traité - ou en tout pas dans la perspective envisagée - il demeure toujours des zones d'ombre au début, sur les corpus documentaires ou la bibliographie (qui ne cesse de s'allonger au cours des recherches). De plus, on peut être intéressé par un type de source, mais si tu dois passer des jours et des jours (en fait des années) à éplucher du matériaux à la chaîne... On court vite à l'indigestion.

Bref, je me permets de dire que tu idéalises largement ce qu'est un doctorat.


Dernière édition par kero le Lun 10 Nov - 11:46, édité 1 fois
Lefteris
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Maryline Baumard sur l'agrégation : "L’aberration est connue". - Page 8 Empty Re: Maryline Baumard sur l'agrégation : "L’aberration est connue".

par Lefteris Lun 10 Nov - 11:36
klaus2 a écrit:
Il suffit de passer l'agrégation, ce que j'ai fait
C'est pas facile quand on travaille. Et il y a aussi une part de chance, quand on ne peut pas tout réviser.
C'est une évidence, je confirme, je me suis d'ailleurs   fait étendre en interne, ça m'a donc coûté trois années de sacrifices divers (et encore j'en ai fait moins que certains qui vont jusqu'à se priver de vacances, ne font strictement rien dans la vie hormis étudier). Et parfois ça paraît injuste, comme ma première tentative ou je rate d'un cheveu , mais vraiment un poil . On pense à la malchance  au tirage de la leçon, ou de telle épreuve, on se dit que tout est à refaire ...  Mais on se dit qu'il ne sert à rien de se lamenter, que c'est hurler dans le vide. Et on se remet au boulot, ou bien  on envisage autre chose.
Venant d'un corps de catégorie A, j'ai compris assez vite qu'être certifié n'avait aucun sens, que le déclassement était  trop important, et j'ai pris les choses en main. Sinon, je jouais un autre cartouche pour quitter le métier , j'avais encore une possibilité alors .
Le système est certes très imparfait , mais il le serait encore plus avec des avancements discrétionnaires , ou pas de déroulement de carrière possible.

L'idéal serait un concours  unique , axé sur le disciplinaire uniquement, avec la rémunération d'agrégé, et même revalorisée comme l'ont été les catégories A+ dans les années 90.  Je parie qu'on verrait revenir des candidats. Mais là, c'est quand je serai ministre... Very Happy


Dernière édition par Lefteris le Lun 10 Nov - 13:15, édité 1 fois

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Maryline Baumard sur l'agrégation : "L’aberration est connue". - Page 8 Empty Re: Maryline Baumard sur l'agrégation : "L’aberration est connue".

par Lefteris Lun 10 Nov - 11:55
Alors déjà, faire un doctorat en étant salarié à côté c'est extrêmement difficile. La plupart de ceux qui tentent abandonnent. Ça demande un investissement en travail qui est difficilement conciliable avec des journées de travail. On fait pas un doctorat (je veux dire un bon doctorat, qui permettra effectivement d'entrer dans le monde de la recherche/enseignement supérieur) en y travaillant le soir, les weekend et les vacances. Certains y réussissent mais ils sont rares.

Voilà, c'est ce que je dis : la situation n'est pas la même pour quelqu'un qui veut en faire quelque chose professionnellement, et quelqu'un qui fait ça pour le plaisir, ou à tout hasard, et qui a le temps devant lui . Il est évident que quelqu'un qui a la pression parce que limité en temps, ou ayant  besoin d'une thèse cotée dans le "milieu" pour l'exploiter professionnellement  n'aura pas la même vision des choses. Un agrégé qui a le but bien précis de quitter le secondaire doit cravacher. La course pur être MCF est impitoyable, sans doute de pire en pire.
Mais celui qui fait ça en plus, sans projet défini est déjà beaucoup moins stressé. C'est aussi pour ça que certains, surtout certaines arrêtent pour cause de gosses survenus entretemps.  
Ceci dit, des  salariés ayant fait des doctorats, j'en connais un paquet, et pour des raisons très diverses : plaisir, acquisition d'une spécialité leur permettant d'être prioritaire sur des postes (en droit par exemple) , reconversion, seconde carrière à la retraite.... Pour ma part, je travaillais en cycle à une époque, j'avais donc des journées en semaine, ça n'aurait guère posé de problème, quitte à mettre un peu plus de temps.Un truc qui d'ailleurs n'aurait pas intéressé grand monde, sur la Grèce antique. Rolling Eyes

En tout cas, l'agreg par plaisir, je ne connais pas (peut-être quelques faux-culs le disent, mais en réalité on cherche à améliorer son sort, ce qui n'a rien de honteux).

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Ingeborg B.
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Maryline Baumard sur l'agrégation : "L’aberration est connue". - Page 8 Empty Re: Maryline Baumard sur l'agrégation : "L’aberration est connue".

par Ingeborg B. Lun 10 Nov - 12:56
L'agrégation intene demande certes beaucoup de travail mais c'est faisble, y compris sans congé formation.. Il faut aussi être à jour scientifiquement, ce qui devrait être normal. Enfin, découvrir lors de la préparation de l'interne que certains n'avaient pas ouvert un livre d'histoire ou même lu la Doc Photo depuis le CAPES m'a surpris.
Il faut une revalorisation salariale de tout le monde, point barre. Ce n'est pas en tirant à boulets rouges sur les agrégés, qu'on y arrivera.
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David30
Niveau 9

Maryline Baumard sur l'agrégation : "L’aberration est connue". - Page 8 Empty Re: Maryline Baumard sur l'agrégation : "L’aberration est connue".

par David30 Lun 10 Nov - 13:05
Ingeborg B. a écrit:L'agrégation intene demande certes beaucoup de travail mais c'est faisble, y compris sans congé formation.. Il faut aussi être à jour scientifiquement, ce qui devrait être normal. Enfin, découvrir lors de la préparation de l'interne que certains n'avaient pas ouvert un livre d'histoire ou même lu la Doc Photo depuis le CAPES m'a surpris.
Il faut une revalorisation salariale de tout le monde, point barre. Ce n'est pas en tirant à boulets rouges sur les agrégés,  qu'on y arrivera.
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Absolument d'accord avec vous, il faut arrêter de tirer sur des collègues travailleurs, il faut augmenter le salaires de tout le monde, ce n'est pas être populiste de demander cela quand même ?
Ingeborg B.
Ingeborg B.
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Maryline Baumard sur l'agrégation : "L’aberration est connue". - Page 8 Empty Re: Maryline Baumard sur l'agrégation : "L’aberration est connue".

par Ingeborg B. Lun 10 Nov - 13:34
David30 a écrit:
Ingeborg B. a écrit:L'agrégation intene demande certes beaucoup de travail mais c'est faisble, y compris sans congé formation.. Il faut aussi être à jour scientifiquement, ce qui devrait être normal. Enfin, découvrir lors de la préparation de l'interne que certains n'avaient pas ouvert un livre d'histoire ou même lu la Doc Photo depuis le CAPES m'a surpris.
Il faut une revalorisation salariale de tout le monde, point barre. Ce n'est pas en tirant à boulets rouges sur les agrégés,  qu'on y arrivera.
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Absolument d'accord avec vous, il faut arrêter de tirer sur des collègues travailleurs, il faut augmenter le salaires de tout le monde, ce n'est pas être populiste de demander cela quand même ?
Ah, après avoir été traitée de suppositoire du Snes me voilà populiste Rolling Eyes Je ne saisis pas bien. Vous réclamez bien une reva,lorisation des contractuels.... donc, vous la faites comment ? En baissant la rémunération des autres ? Sinon, en quoi est-ce populiste de dénoncer le gel du point d'indice depuis 2010 ? Je vous signale que la France, en dehors bien sûr de l'Espagne et de la Grèce, elle est le seul pays d'Europe ou les salaires des profs n'augmentent pas, salaires qui sont par ailleurs bien en deçà de ceux des enseignants de la majorité de ces mêmes pays.
Le gouvernement a choisi l'austérité qui est contestée. Elle se traduit par ailleurs par un manque de candidats aux concours. Remarquez, c'est bien on va pouvoir généraliser le recours aux contractuels dans les départements peu attractifs comme le 93. affraid
celitian
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Sage

Maryline Baumard sur l'agrégation : "L’aberration est connue". - Page 8 Empty Re: Maryline Baumard sur l'agrégation : "L’aberration est connue".

par celitian Lun 10 Nov - 18:30
Cath a écrit:
Ingeborg B. a écrit:
David30 a écrit:
Aucune jalousie, le système est fait pour diviser les salariés entre eux, le rôle des syndicats est de poser sur la table des avancées sociales pour tous, un point c'est tout. La justice sociale semble poser des problèmes à certains, pas à moi !
C'est toi qui te divise avec toi-même. A part çà, si on supprime l'agreg interne, quid des possibilités de promotion ? Tu parles de ton expérience dans le privé. Les' heures sup sont payées au même taux selon les catégories et la qualification ? Maryline Baumard sur l'agrégation : "L’aberration est connue". - Page 8 3795679266 Le recrutement de l'EN fonctionne selon le principe des concours. Il est donc normal qu'un contractuel soit différencié des titukaires. Ou alors, on supprime les concours affraid
Enfin, personnellement, étant passée du statut de certifiée à celui d'agrégée, je n'ai jamais envié qui que ce soit.  Il suffit de passer l'agrégation, ce que j'ai fait. Après' si on en n'a pas le courage ou l'envie,  on ne râle pas.
La seule injustice flagrante c'est l'absence d'agreg pour les profs doc.
je dirais pour les PLP, qui sont plus nombreux et enseignent jusqu' au BTS

Mais dans certaines matières, il a des PLP reçus au concours tous les ans.
Après ils sont, effectivement, obligés de muter.
De toute façon, le travail à fournir est tout aussi important pour un certifié qu'un PLP, le concours est très proche dans certaines matières.
Cosmos
Cosmos
Niveau 6

Maryline Baumard sur l'agrégation : "L’aberration est connue". - Page 8 Empty Re: Maryline Baumard sur l'agrégation : "L’aberration est connue".

par Cosmos Lun 10 Nov - 18:44
Employé oxymorique a écrit:
Je vous avoue que j'ai un doute mais :
- si je passe les écrits en M1 et les valide
- je suis en stage en M2 avec : formation à l'ESPE, classes à charge, mémoire de M2 à rendre
- quand bien même je pourrais demander un report de stage, je n'ai pas validé mon M2 à la date des résultats puisque je suis en train de le passer et par ailleurs j'ai un mémoire à rendre et des oraux de CAPES à préparer.
Conclusion : on est loin des conditions idéales pour préparer l'agreg.
Tout cela reste néanmoins à vérifier (je suis reste sur la formule écrit en avril, oraux en juin de l'année suivante mais est-ce toujours le cas ? Je ne comprends plus grand chose avec ces histoires de rénovée et exceptionnelle.)
Je suis cependant sûr de une chose : on veut épuiser le vivier des potentiels agrégatifs.

Désormais les écrits et les oraux se déroulent durant l'année de M1.
Concernant le mémoire, ce qui nous est demandé ici est très succint : 30 à 35 pages. On nous en parle déjà en M1, alors que ce mémoire doit s'appuyer théoriquement sur notre expérience durant le stage de M2...
En tous les cas, c'est vrai que quand bien même un report serait possible, il faudrait valider le M2 à côté en faisant un mémoire professionnel censé être basé sur une expérience de terrain que nous n'aurions pas de facto puisqu'étant en report...
Cela m'intrigue en tous les cas qu'ils fassent miroiter aux étudiants de MEEF la possibilité d'être en report, alors qu'il semble que factuellement ça ne soit pas possible...
coindeparadis
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par coindeparadis Lun 10 Nov - 18:45
En STMS, le concours est très très proche entre CAPET et Agregation et très différent en PLP. C'est davantage le profil (plus sanitaire ou social) qui oriente , et rarement le niveau d'études.

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Cath
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Maryline Baumard sur l'agrégation : "L’aberration est connue". - Page 8 Empty Re: Maryline Baumard sur l'agrégation : "L’aberration est connue".

par Cath Lun 10 Nov - 19:01
ecogest a écrit:
Cath a écrit:
Ingeborg B. a écrit:
C'est toi qui te divise avec toi-même. A part çà, si on supprime l'agreg interne, quid des possibilités de promotion ? Tu parles de ton expérience dans le privé. Les' heures sup sont payées au même taux selon les catégories et la qualification ? Maryline Baumard sur l'agrégation : "L’aberration est connue". - Page 8 3795679266 Le recrutement de l'EN fonctionne selon le principe des concours. Il est donc normal qu'un contractuel soit différencié des titukaires. Ou alors, on supprime les concours affraid
Enfin, personnellement, étant passée du statut de certifiée à celui d'agrégée, je n'ai jamais envié qui que ce soit.  Il suffit de passer l'agrégation, ce que j'ai fait. Après' si on en n'a pas le courage ou l'envie,  on ne râle pas.
La seule injustice flagrante c'est l'absence d'agreg pour les profs doc.
je dirais pour les PLP, qui sont plus nombreux et enseignent jusqu' au BTS

Mais dans certaines matières, il a des PLP reçus au concours tous les ans.
Après ils sont, effectivement, obligés de muter.
De toute façon, le travail à fournir est tout aussi important pour un certifié qu'un PLP, le concours est très proche dans certaines matières.

Mais justement, les PLP ne veulent souvent pas quitter le LP, d'où mon idée d'une agreg spécifique.
Caspar
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Maryline Baumard sur l'agrégation : "L’aberration est connue". - Page 8 Empty Re: Maryline Baumard sur l'agrégation : "L’aberration est connue".

par Caspar Lun 10 Nov - 19:06
Donc une agreg bivalente? Je sais bien qu'à l'interne histoire et géographie sont ensemble mais je ne vois pas trop l'intérêt de créer des agreg PLP, qui n'ont pas grand sens à mon avis. Il faut aussi faire des choix dans la vie: on passe l'agreg donc on n'enseigne plus dans les LP (peut-être que nos collègues PLP n'ont pas envie de se retrouver en collège tu me diras, c'est sans doute là le hic).
celitian
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Maryline Baumard sur l'agrégation : "L’aberration est connue". - Page 8 Empty Re: Maryline Baumard sur l'agrégation : "L’aberration est connue".

par celitian Lun 10 Nov - 19:07
C'est vrai que je n'ai connu que PLP qui rêvaient de partir ailleurs.

Mais après on laisse bien des agrégés en collège, pourquoi ne pas laisser les PLP devenus agrégés en LP.
Leclochard
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par Leclochard Lun 10 Nov - 19:07
Ingeborg B. a écrit:
David30 a écrit:
Ingeborg B. a écrit:L'agrégation intene demande certes beaucoup de travail mais c'est faisble, y compris sans congé formation.. Il faut aussi être à jour scientifiquement, ce qui devrait être normal. Enfin, découvrir lors de la préparation de l'interne que certains n'avaient pas ouvert un livre d'histoire ou même lu la Doc Photo depuis le CAPES m'a surpris.
Il faut une revalorisation salariale de tout le monde, point barre. Ce n'est pas en tirant à boulets rouges sur les agrégés,  qu'on y arrivera.
.

Absolument d'accord avec vous, il faut arrêter de tirer sur des collègues travailleurs, il faut augmenter le salaires de tout le monde, ce n'est pas être populiste de demander cela quand même ?
Ah, après avoir été traitée de suppositoire du Snes  me voilà populiste Rolling Eyes  Je ne saisis pas bien. Vous réclamez bien une reva,lorisation des contractuels.... donc, vous la faites comment ? En baissant la rémunération des autres ? Sinon, en quoi  est-ce populiste de dénoncer le gel du point d'indice depuis 2010 ? Je vous signale que la France, en dehors bien sûr de l'Espagne et de la Grèce, elle est le seul pays d'Europe ou les salaires des profs n'augmentent pas, salaires qui sont par ailleurs bien en deçà de ceux des enseignants de la majorité de ces mêmes pays.
Le gouvernement a choisi l'austérité qui est contestée. Elle se traduit par ailleurs par un manque de candidats aux concours. Remarquez, c'est bien on va pouvoir généraliser le recours aux contractuels dans les départements peu attractifs comme le 93. affraid

On ne peut pas parler d'austérité à propos de notre pays. Nous avons fait quelques économies, relever quelques impôts, repousser de deux ans l'âge de départ à la retraite (62 ans). Ce sont des ajustements gentillets qui n'ont d'ailleurs ni ramener la croissance, ni permis de maîtriser la dette.

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par Caspar Lun 10 Nov - 19:10
ecogest a écrit:C'est vrai que je n'ai connu que PLP qui rêvaient de partir ailleurs.

Mais après on laisse bien des agrégés en collège, pourquoi ne pas laisser les PLP devenus agrégés en LP.

Il y a certainement quelques TZR agrégés enseignant en LP, mais on parle pour ne rien dire de toute façon, le ministère ne créera jamais une "agreg PLP" ou une "agreg PE".
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par nicolin Lun 10 Nov - 19:16
J'ai rencontré une fois un agrégé qui était sur un poste de lettres-histoire en LP. Je crois que l'affectation en LP est offerte à tout agrégé non ?

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par Leclochard Lun 10 Nov - 19:16
klaus2 a écrit:
Il suffit de passer l'agrégation, ce que j'ai fait
C'est pas facile quand on travaille. Et il y a aussi une part de chance, quand on ne peut pas tout réviser.

La formule "il suffit de.." est maladroite car il n'y a de toute façon pas assez de postes pour tous les candidats potentiels.

Au passage, je doute que la Société des Agrégés milite pour une augmentation des reçus.

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par Caspar Lun 10 Nov - 19:16
@nicolin: Je ne pense pas, ce sont deux mouvements différents.
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Cath
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par Cath Lun 10 Nov - 19:20
Caspar Goodwood a écrit:Donc une agreg bivalente? Je sais bien qu'à l'interne histoire et géographie sont ensemble mais je ne vois pas trop l'intérêt de créer des agreg PLP, qui n'ont pas grand sens à mon avis. Il faut aussi faire des choix dans la vie: on passe l'agreg donc on n'enseigne plus dans les LP (peut-être que nos collègues PLP n'ont pas envie de se retrouver en collège tu me diras, c'est sans doute là le hic).

C'est bien pour ça que j'avais parlé d'accès à une échelle de rémunération, le nom du concours reste à trouver ("agrégation" ça n'a pas de sens, il faut trouver autre chose).
Et je ne vois pas pourquoi tu dis "il faut faire des choix dans la vie" alors que les certifiés qui passent l'agrég n'ont pas ce choix à faire ! Ils peuvent enseigner en collège ou en lycée.
Mais pourquoi les certifiés croient-ils que les PLP le sont par défaut et qu'ils ne rêvent que de quitter le LP ? Pour ma part et je ne pense pas être la seule, je n'irais en collège pour rien au monde.
Je voudrais juste avoir, moi aussi, la possibilité d'une promotion, comme les certifiés (qu'on ne me parle pas de la HC) sans pour autant changer de type d'établissement.
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par celitian Lun 10 Nov - 19:21
Leclochard a écrit:
klaus2 a écrit:
Il suffit de passer l'agrégation, ce que j'ai fait
C'est pas facile quand on travaille. Et il y a aussi une part de chance, quand on ne peut pas tout réviser.

La formule "il suffit de.." est maladroite car il n'y a de toute façon pas assez de postes pour tous les candidats potentiels.

Au passage, je doute que la Société des Agrégés milite pour une augmentation des reçus.

Au moins, elle milite pour la suppression des agrégés par liste d'aptitude, c'est déjà ça.
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Cath
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par Cath Lun 10 Nov - 19:21
nicolin a écrit:J'ai rencontré une fois un agrégé qui était sur un poste de lettres-histoire en LP. Je crois que l'affectation en LP est offerte à tout agrégé non ?

Non. Elle est imposée aux TZR, par contre.
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