- Reine MargotDemi-dieu
Parménide a écrit:Grandes vacances: pour le commentaire c'est simple: jamais abordé ni en prepa ni en fac. Dissertation: j'ai eu une sorte de déclic méthodologique en fin de prepa mais que visiblement mon passage en L3 a anéanti. Et aujourd'hui je traîne des problèmes en dissertation sans savoir vraiment s'ils viennent de la méthode ou des connaissances, ou des 2!
---------
Pour le métier: je vais devoir sérieusement développer ma capacité d'adaptation, mais essayer quand même de parer à pas mal d'eventualites , notamment en ce qui concerne l'autorité
:shock: :shock: :shock:
En une année de HK j'avais une disserte chaque mois ou quinzaine selon les matières, plus les versions latines...
- supersosoSage
Parménide a écrit:Supersoso :
Des passages juste, de toute façon je n'avais pas trop le temps, surtout en M2Non ce n'est pas normal. C'est beaucoup trop facile de la part des profs de licence d'avoir un état d'esprit qui dirait en gros: "bon les amis, c'est commentaire à l'examen, et si vous avez pas la méthode et bien c'est dommage pour vous, vous aviez qu'à être là en L1 et pas en prepa !"supersoso a écrit:
Quant au fait qu'en L3 on ne t'ai pas donné de méthode de l'explication, c'est normal : c'est le type de méthodo fait en L1. Donc si ça te manquait, à toi d'en trouver une.
Sur ce, on viendra défendre la fac en disant que c'est pas la maternelle, etc...
Je soulignerai aussi le fait que la méthode enseignée en. L1 n'est probablement pas orientée concours, mais ça c'est une autre affaire
Et bien si c'est normal. Tu as eu une équivalence pour rentrer en L3. Donc tu es sensé avoir le bagage nécessaire pour suivre des cours de L3. Si ça n'est pas le cas, c'est à toi de te prendre en main et de récupérer ce qui te manque. Pas à la fac.
Mais comme le dit Dimka, peu importe. Tu as des manques, tu veux le concours : tu essaies de rectifier le tir. Si j'avais la même optique que toi, en ce moment, je serais en train de me morfondre sur le fait que je n'ai pas eu le concours en 2000, sur le fait que le capes interne est devenu presque impossible à avoir pour ceux qui ne sont pas dans le secondaire, que je n'ai quasiment plus de connaissance mobilisable, que je ne sais plus faire de dissert et que je n'ai plus la même aisance dans les explications de texte, etc.... A regarder le passé et le verre à moitié vide, on n'avance pas, c'est certain. Et bien c'est l'inverse qui se produit parce que d'expérience, je sais que l'on n'obtient pas un concours en y allant à reculons : c'est un concours et comme tout concours, c'est une procédure de recrutement. Donc comme pour tout job, on l'obtient, chouette, on fait la fête, et une nouvelle réalité quotidienne commence. On ne l'obtient pas, et bien on passe à autre chose. Mais normalement, on n'en veut pas au monde entier quand on ne réussit pas : au pire, on s'en veut un peu (avant de se rendre compte que l'on n'était peut-être pas en mesure, pour diverses raisons de l'obtenir) et puis on passe à autre chose, au moins temporairement.
- RendashBon génie
Parménide a écrit:Je te rassure, je n'ai pas précisément l'âme d'un "déconneur", qu'on se le dise !
Navré, je ne voulais pas donner l'impression que mon exemple s'appliquait à toi, c'était une illustration du fait que certaines situations a priori tordues peuvent parfois avoir une explication rationnelle.
En revanche :
Parménide a écrit:C'est une fois arrivé en L3 que je me suis retrouvé avec des commentaires aux examens, et naturellement aucune méthode avec . De toute façon le niveau était tellement bas qu'on pouvait s'en sortir sans, contrairement à ce qui se passe pour le capes.
Parménide a écrit:Non ce n'est pas normal. C'est beaucoup trop facile de la part des profs de licence d'avoir un état d'esprit qui dirait en gros: "bon les amis, c'est commentaire à l'examen, et si vous avez pas la méthode et bien c'est dommage pour vous, vous aviez qu'à être là en L1 et pas en prepa !"
Ben mon coco, t'es censé avoir une équivalence, donc être au point sur les connaissances et la méthodo. OK, qu'avoir accordé une équivalence L3 à un étudiant qui n'avait pas le niveau L1 soit problématique, je ne le nie pas. Mais là encore, ça veut juste dire que le problème vient de toi : tu n'avais pas le niveau, et tu n'as pas cherché à combler ces lacunes après les avoir identifiées.
Tu crois être le seul à sortir de prépa et à débarquer en L3 avec de grosses lacunes dans certains domaines? En théorie la prépa t'assure des bases solides dans d'autres domaines, ce qui te permet de rattraper les retards de méthodo notamment dans ton année de licence. Là, tu t'es juste laissé vivre sur tes acquis, tu l'as pris en pleine poire ensuite, OK. ET alors? Depuis toutes ces années, tu n'as même pas eu l'idée de rattraper ça? Soit via le CNED, soit via des cours de fac en auditeur libre, etc? (bon, pour la deuxième, plus difficile, la méthodo se fait souvent en TD).
Parménide a écrit:Je soulignerai aussi le fait que la méthode enseignée en. L1 n'est probablement pas orientée concours,
Connais-tu beaucoup de L1 qui soient orientées concours de M1? Donc félicitations, tu as admis dans le vouloir que le problème n'était pas là
Si le problème est financier, bosse, mets des ronds de côté pendant un ou deux ans, profites-en pour ingurgiter un maximum de choses ; puis remets-toi au concours quand tu seras prêt, i.e quand tu pourras assurer une vraie préparation.
Parménide a écrit:Des passages juste, de toute façon je n'avais pas trop le temps, surtout en M2
Tu as fait un mémoire de recherche de M2 sans lire les œuvres intégrales des auteurs que tu abordais?
On peut savoir ce que ça a donné, ta soutenance? Tu t'en es sorti comment?
- NadejdaGrand sage
Mais comment peut-on ne pas avoir le temps de lire les œuvres des auteurs sur lesquels on fait son mémoire ? En master recherche on n'a que ça à faire !
Ce ne sont plus des coups de pied au c** que tu mérites, là...
Ce ne sont plus des coups de pied au c** que tu mérites, là...
- RendashBon génie
Oui, j'ai eu la même réaction, d'où ma question : son mémoire a donné quoi au final?
- Spoiler:
- A titre de comparaison, depuis juillet dernier j'ai lu pour le mémoire de recherche que je prépare cette année dix-huit titres, dont La Faveur du Roi de Nicolas Le Roux et L'Histoire de Lyon de Françoise Bayard et Cie, qui sont deux bons pavés.
Quand bien même ça ne serait pas indispensable pour un mémoire...ne serait-ce que par intérêt pour son propre sujet, on lit, bord d'ailes.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- JennyMédiateur
mblonde a écrit:Quant a l'aspect financier, la encore je ne comprend pas. Tu peux te permettre de chercher très mollement un emploi (voire ne pas travailler du tout) pour préparer un concours pendant plusieurs mois voire annees que tu ne réussiras pas dans ces conditions mais tu ne peux pas payer 600€ pour vraiment te donner les moyens de réussir... 600€ ce n'est pas la mer a boire surtout si tu es par ailleurs nourri et logé. Une trentaine d'heure de petit cours? Deux mois d'AED? Si vraiment l'aspect financier est un souci, je te conseilleri même d'arrêter la préparation, de te trouver un job puis de passer le concours plus tard dans de bonnes conditions, avec une vraie préparation. Tu ne te donnes pas les moyens de réussir.
+1. Travaille un an et prépare sérieusement l'année d'après.
Sur l'enseignement, effectivement, j'insiste car l'année de titularisation peut être beaucoup plus dure que les années de concours, même si ça te semble difficile à croire. On est quand même quelques uns sur le forum a avoir vécu un "enfer" l'année de stage.
D'autre part, je pense que le jury t'évalue aussi sur ta capacité à enseigner ou sur ce qu'il en voit pendant ton oral.
L'année de stage est chargée... tu ne peux pas tout différer à l'année prochaine et regarde les conditions de titularisation, les compétences à valider.
http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=73066
Quand tu nous dis que tu n'es pas au point en informatique et tu ne coches pas la case pour être AED, au lieu de te dire "tiens, je vais travailler là dessus tout de suite". Ce sera juste un truc à bosser en plus des cours, de la formation, du mémoire... en année de stage.
J'ai du lire une quinzaine d'ouvrages en maitrise en plus des archives.
- Fanny KeatsNiveau 5
Pourquoi continuez-vous à alimenter ce fil?! Parménide entend mais ne vous écoute pas, il ne fait que se répéter et tourner en rond dans sa bulle... En plus il perde un temps précieux car tout le temps qu'il prend ici à vous répondre et à "se défendre" parce que c'est jamais de sa faute...
Tu vois, moi je ne comprends pas: tout le monde ici essaie de t'aider à ouvrir les yeux pour que tu te donnes véritablement les moyens et que ta situation s'améliore. On ne te connait pas personnellement et pourtant, on te répond, on te conseille ( on ne saurait être plus objectifs d'ailleurs) et tu ne l'écoutes pas.
Quant à ta réflexion sur le CNED elle ne vaut strictement rien: tu ne te bases sur aucune argumentation et tu ne connais pas l'organisme. En plus, la question financière n'est qu'une FAUSSE excuse. J'y suis inscrite moi, et tu sauras donc que le CNED offre des facilités de paiement: jusqu'à 10 virements et sans frais! Donc ce n'est pas le bout du monde non plus avec une petite activité à côté, tu peux largement te permettre 50 ou 60 euros par mois...
Enfin, toujours en ce qui concerne le CNED: ils t'enverront des fascicules de cours et de méthodo pour CHAQUE épreuve du concours et des devoirs auto correctifs ou à renvoyer à la correction. De plus, sur l'espace inscrit tu peux accéder à divers forums ou tu peux échanger avec d'autres personnes préparant le concours et les professeurs. Je ne suis pas en train de dire que c'est LA solution pour préparer le concours mais c'est une bonne alternative si:
- on a déjà le niveau master
- on VEUT travailler à côté
Complète ça avec des sessions de travail en groupe ( en bibliothéque par exemple)
Je n'aurais peut-être pas le concours ( cette année) tu sais mais contrairement à toi je pense que je m'en donne largement plus les moyens! Cesse de te plaindre et de te poser en victime et vas bosser puisque, je cite: "il te faut ce CAPES!"
Tu vois, moi je ne comprends pas: tout le monde ici essaie de t'aider à ouvrir les yeux pour que tu te donnes véritablement les moyens et que ta situation s'améliore. On ne te connait pas personnellement et pourtant, on te répond, on te conseille ( on ne saurait être plus objectifs d'ailleurs) et tu ne l'écoutes pas.
Quant à ta réflexion sur le CNED elle ne vaut strictement rien: tu ne te bases sur aucune argumentation et tu ne connais pas l'organisme. En plus, la question financière n'est qu'une FAUSSE excuse. J'y suis inscrite moi, et tu sauras donc que le CNED offre des facilités de paiement: jusqu'à 10 virements et sans frais! Donc ce n'est pas le bout du monde non plus avec une petite activité à côté, tu peux largement te permettre 50 ou 60 euros par mois...
Enfin, toujours en ce qui concerne le CNED: ils t'enverront des fascicules de cours et de méthodo pour CHAQUE épreuve du concours et des devoirs auto correctifs ou à renvoyer à la correction. De plus, sur l'espace inscrit tu peux accéder à divers forums ou tu peux échanger avec d'autres personnes préparant le concours et les professeurs. Je ne suis pas en train de dire que c'est LA solution pour préparer le concours mais c'est une bonne alternative si:
- on a déjà le niveau master
- on VEUT travailler à côté
Complète ça avec des sessions de travail en groupe ( en bibliothéque par exemple)
Je n'aurais peut-être pas le concours ( cette année) tu sais mais contrairement à toi je pense que je m'en donne largement plus les moyens! Cesse de te plaindre et de te poser en victime et vas bosser puisque, je cite: "il te faut ce CAPES!"
- User14996Niveau 10
Parménide a écrit:Supersoso :
Des passages juste, de toute façon je n'avais pas trop le temps, surtout en M2
:shock:
Je dois avoir une trentaine de sources primaires à éplucher, dans plusieurs langues... Sans même parler des ouvrages et articles critiques...
On croit rêver là !
- ParménideNeoprof expérimenté
Je n'ai pas le temps de répondre là, je ferai ça plus tard. Il faut que je commence à commenter (ou expliquer j'en sais trop rien... ) le texte qui m'a été soumis.
En tous cas je tiens à préciser que je ne publierai pas mon mémoire sur le forum.
En tous cas je tiens à préciser que je ne publierai pas mon mémoire sur le forum.
_________________
"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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https://www.babelio.com/monprofil.php
- JennyMédiateur
Fanny Keats a écrit:Quant à ta réflexion sur le CNED elle ne vaut strictement rien: tu ne te bases sur aucune argumentation et tu ne connais pas l'organisme. En plus, la question financière n'est qu'une FAUSSE excuse. J'y suis inscrite moi, et tu sauras donc que le CNED offre des facilités de paiement: jusqu'à 10 virements et sans frais! Donc ce n'est pas le bout du monde non plus avec une petite activité à côté, tu peux largement te permettre 50 ou 60 euros par mois...
Soit une heure de cours particuliers par semaine, mais Parménide ne veut plus enseigner tant qu'il n'aura pas le concours.
Au passage, pourquoi ne pas donner des cours à des élèves de primaire ? Je l'ai fait, le travail de préparation est léger...
- SeiGrand Maître
Parménide a écrit:Sei a écrit:Bon, je suis trop curieuse...
Tu as fait ton (tes) mémoire(s) sur quel(s) sujet(s), Parménide ?
Désolée si ça a déjà été dit...
Sur la philosophie de l'art de Kant et Heidegger.
Ok, merci d'avoir satisfait ma curiosité.
- DimkaVénérable
Oh…Rendash a écrit:
- Spoiler:
A titre de comparaison, depuis juillet dernier j'ai lu pour le mémoire de recherche que je prépare cette année dix-huit titres, dont La Faveur du Roi de Nicolas Le Roux et L'Histoire de Lyon de Françoise Bayard et Cie, qui sont deux bons pavés.
Monsieur est
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- Spoiler:
- RendashBon génie
Moderniste, oui : les journalistes ne travaillent que sur l'après 1789
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- CatLeaBon génie
Bon, je ne suis pas intervenue jusque là car je ne suis pas en philosophie donc pas spécialiste du tout de ce CAPES mais quand même, Parménide, certaines choses me font bondir.
Première chose : JAMAIS mes parents n'auraient accepté que je sois encore, à 28 ans à vivre chez eux, avec leur aide financière. Mon père aurait déjà rué dans les brancards depuis longtemps!! A 28 ans, j'étais divorcée, j'étais enseignante contractuelle et l'année où je me suis basée chez eux (car poste à 30 kms de là), je leur ai payé un loyer et, pour eux, comme pour moi, il était grand temps que ça se termine, crois-moi!!
Deuxième chose : J'ai tenté le CAPET 4 fois. L'année où je l'ai eu était la dernière année que je m'étais fixée pour l'avoir, sinon, je passais à autre chose pour éviter la spirale de l'échec. Pendant ces 4 ans, je ne suis me suis pas cantonnée qu'aux concours enseignants pour augmenter mes chances.
Troisième chose : J'ai bossé le concours seule, sauf un an où j'ai suivi la prépa CAPET. Je n'ai pas remplié dans cette prépa car cette année là, j'ai divorcé et changé d'académie pour ne pas rester inactive, avoir du taf et gagner ma vie. Les 3 autres années où j'ai préparé seule, j'ai tenté différentes méthodes, me suis appuyée sur mes cours de prépa concours et j'ai lu des grands classiques dans ma discipline : des pavés de plus de 1000 pages, j'en ai fait des fiches, j'ai essayé de rédiger des sujets dans les temps impartis puis ai comparé avec le rapport du jury. Bref, je me suis bougée les fesses et ne suis pas restée à réfléchir indéfiniment. Le fait de faire des remplacements plusieurs années de suite, en tant que contractuelle m'a ouvert les portes des concours internes et réservés ce qui a augmenté mes chances. L'année où j'ai été admise au réservé, j'étais également admissible à l'externe et l'année précédente, admissible au CAPET interne, externe et au PLP interne.
Quatrième chose : Quand tu arrives en L3 après un parcours en prépa, je pense qu'il est normal que les enseignants pensent que tu as un minimum de bagages en terme de méthodologie et de connaissances brutes. On ne va pas refaire en L3 ce qui a déjà été vu en L1 et en L2. Il y a un programme à suivre. Pourquoi n'as tu pas été voir tes professeurs pour leur demander des conseils sur la méthode? Si quelque chose manque dans la formation, on essaie de se bouger pour l'avoir par d'autres moyens (anciens étudiants de L1 et/ou L2 qui auraient pu bosser avec toi et t'aider, enseignants à qui aller poser des questions...).
En conclusion : Arrête de te lamenter sur ton triste sort et AGIS!!! Lis des ouvrages incontournables dans ta discipline, demande des conseils sur la méthodologie et quand on te les donne, APPLIQUE LES!! Ne te cherches pas des excuses à tes échecs. Analyse les et essaie d'en sortir quelque chose pour progresser. Et arrête de rêver le métier d'enseignant et VIS LE!! Fais des remplacements en tant que contractuel. Comme ça, tu pourras voir si tu es vraiment fait pour ça et si tu vois que c'est le cas, alors tu avanceras plus efficacement pour le concours.
Première chose : JAMAIS mes parents n'auraient accepté que je sois encore, à 28 ans à vivre chez eux, avec leur aide financière. Mon père aurait déjà rué dans les brancards depuis longtemps!! A 28 ans, j'étais divorcée, j'étais enseignante contractuelle et l'année où je me suis basée chez eux (car poste à 30 kms de là), je leur ai payé un loyer et, pour eux, comme pour moi, il était grand temps que ça se termine, crois-moi!!
Deuxième chose : J'ai tenté le CAPET 4 fois. L'année où je l'ai eu était la dernière année que je m'étais fixée pour l'avoir, sinon, je passais à autre chose pour éviter la spirale de l'échec. Pendant ces 4 ans, je ne suis me suis pas cantonnée qu'aux concours enseignants pour augmenter mes chances.
Troisième chose : J'ai bossé le concours seule, sauf un an où j'ai suivi la prépa CAPET. Je n'ai pas remplié dans cette prépa car cette année là, j'ai divorcé et changé d'académie pour ne pas rester inactive, avoir du taf et gagner ma vie. Les 3 autres années où j'ai préparé seule, j'ai tenté différentes méthodes, me suis appuyée sur mes cours de prépa concours et j'ai lu des grands classiques dans ma discipline : des pavés de plus de 1000 pages, j'en ai fait des fiches, j'ai essayé de rédiger des sujets dans les temps impartis puis ai comparé avec le rapport du jury. Bref, je me suis bougée les fesses et ne suis pas restée à réfléchir indéfiniment. Le fait de faire des remplacements plusieurs années de suite, en tant que contractuelle m'a ouvert les portes des concours internes et réservés ce qui a augmenté mes chances. L'année où j'ai été admise au réservé, j'étais également admissible à l'externe et l'année précédente, admissible au CAPET interne, externe et au PLP interne.
Quatrième chose : Quand tu arrives en L3 après un parcours en prépa, je pense qu'il est normal que les enseignants pensent que tu as un minimum de bagages en terme de méthodologie et de connaissances brutes. On ne va pas refaire en L3 ce qui a déjà été vu en L1 et en L2. Il y a un programme à suivre. Pourquoi n'as tu pas été voir tes professeurs pour leur demander des conseils sur la méthode? Si quelque chose manque dans la formation, on essaie de se bouger pour l'avoir par d'autres moyens (anciens étudiants de L1 et/ou L2 qui auraient pu bosser avec toi et t'aider, enseignants à qui aller poser des questions...).
En conclusion : Arrête de te lamenter sur ton triste sort et AGIS!!! Lis des ouvrages incontournables dans ta discipline, demande des conseils sur la méthodologie et quand on te les donne, APPLIQUE LES!! Ne te cherches pas des excuses à tes échecs. Analyse les et essaie d'en sortir quelque chose pour progresser. Et arrête de rêver le métier d'enseignant et VIS LE!! Fais des remplacements en tant que contractuel. Comme ça, tu pourras voir si tu es vraiment fait pour ça et si tu vois que c'est le cas, alors tu avanceras plus efficacement pour le concours.
- ParménideNeoprof expérimenté
Rendash a écrit:Parménide a écrit:
Mais je crois que la réussite au concours équivaut pour moi à un gage psychologique de compétence en ce qui concerne l'enseignement.
Hé bien, tu as tort. Ce sentiment dure quelques heures, et puis tu te retrouves à préparer tes premiers cours, et tu comprends que le concours n'est vraiment qu'un début et que tu as tout à apprendre dans la pratique de ton métier.
Je ne dis pas le contraire. Mais au vu de tout ce que je raconte depuis le début, c'est raisonnable d'endosser à nouveau la posture de l'enseignant en philosophie? Allons, soyons réaliste... Le retard à combler n'est peut être pas forcément abyssal, mais il est tres important. Trop important pour avoir une légitimité réelle devant des élèves. D'ailleurs comme ça a été dit par un intervenant, la compétence de l'enseignant en elle meme joue un rôle majeur dans son pouvoir d'autorité.
Rendash a écrit:
Et puis? La préparation dans UNE fac n'est pas de qualité? la belle affaire, des facs, il y en a beaucoup. Tu étais à celle de Clermont? Fallait en changer.
Et encore une fois, il n'empêche que TU es responsable. Le CAPES est une épreuve personnelle, c'est à toi de la préparer seul. Tu as attendu que la fac te prenne par la main et te guide, tu as eu tort, ça t'a valu des années d'échec. OK. Maintenant, à toi de jouer.
ça aurait été partout pareil. Je le sais, j'en ai assez discuté avec d'autres personnes et qui m'ont toutes dit pis que pendre sur la fac. J'aurais du prendre conscience de la situation bien plus tot et n'utiliser la fac que pour valider mes diplomes, et procéder tout autrement pour la préparation concours.
Malheureusement on ne peut pas refaire l'histoire, c'est sur.
La fac, c'est juste l'usine, et c'est "marche ou crève". Tout au plus tombe arrive t on a tomber certainement ça et là sur quelques enseignants généreux (comme ici Pauvre Yorick par exemple) qui acceptent de donner de leur temps gratuitement pour aider, mais c'est tout
Dimka a écrit:
Tout n’est pas si binaire. Dans la première phrase citée, le « trop » n’est pas juste pour décorer.
On a un plan général, quelques astuces en poche, et on y va, on fonce, et face aux détails, au quotidien, au jour le jour, on improvise en fonction de quelques idées générales. Ta boussole t’indique le nord, ta carte t’indique le chemin à suivre − chemin duquel tu peux décider ponctuellement de t’écarter, voire y être contraint −, pas l’endroit où tu vas poser tes pieds à chaque pas.
Tu passes un temps fou à analyser, à chercher à avoir toutes les clefs en main avant de te (au lieu de te) lancer réellement dans ta préparation : tu n’auras jamais toutes les clefs en main, une préparation à un concours est un énorme pari. En septembre, tu décides du chemin en gros (en général en suivant les conseils des gens qui ont eu le concours, et en les adaptant à ta façon de bosser, de penser, d’apprendre), en juillet tu vois où ça t’a mené, entre temps, tu as la tête dans le guidon. Idem pour l’enseignement, tu as quelques pistes, quelques idées générales, quelques conseils, et au quotidien, c’est du bricolage, si tu penses que tu vas faire un truc aussi rationnel et aussi conceptuel que « neutraliser au maximum tous les éléments susceptibles de nuire à un exercice de mon travail dans de bonnes conditions », tu vas juste te prendre le réel dans la tronche.
Par ailleurs… Tu n’as pas de méthode ? On s’en fiche que ça soit de ta faute ou de celle de la fac ou d’une incroyable succession de hasards. Qu’est-ce que tu crois ? Que tu es le premier à arriver aux concours avec des lacunes, que tu es le premier à ne pas avoir consacré tes cinq années d’études supérieures à l’unique préparation d’un concours, que tu es le premier à avoir fait un master recherche qui t’ait éloigné encore plus des exercices canoniques et de leurs exigences particulières ? Les gens identifient leurs lacunes, se foutent des causes de leurs lacunes, et réparent ça du mieux qu’ils peuvent. À quoi ça te mène de te plaindre que les profs ne t’ont pas suffisamment tenu la main, que tu n’es pas allé leur demander de conseils, que c’est grave pas juste ? C’est fait, tu n’y reviendras pas.
Je sais tout ça. Mais mon problème est que non seulement je ne suis pas au niveau du concours sous tous les aspects mais en plus de ça, j'ai une connaissance trop approximative et parcellaire de l'Education Nationale et de certains aspects concrets du métier. Et ça affole beaucoup de gens ici. Ce qui est un peu normal. Mais ce problème de concours stricto sensu m'a tellement dépassé et empoisonné l'existence que tout le reste est passé à la trappe. C'est plus ou moins ma faute aussi, j'ai manqué de largeur d'esprit je pense.
Mais j'ai énormément de pression parce que je pense à tout ce qui pourrait se passer une fois le concours obtenu. Et j'ai sans arrêt l'impression que des connaissances, des théories, des éléments m'échappent sur beaucoup de choses : l'autorité, le rapport aux collègues, le rapport à l'administration, comment faire face à des problèmes graves, gérer son temps...
Je suis toujours à la poursuite de méthodes et de techniques et c'est vrai que ça devient épuisant. Après, peut être que je m'inquiète aussi pour rien, du moins je l'espère. Ce qu'il va me falloir surtout travailler c'est la faculté d'adaptation. Mais encore une fois tous ces problèmes concrets relatifs au métier d'enseignant n'ont que très peu à voir avec le concours lui même.
mblonde a écrit:
La situation que je devrais est malheureusement existant et touche particulièrement ceux qui se font une très haute idée du concours ou ont beaucoup donné pour réussir (normalien par ex). Fais un tour sur le forum. Pour moi vu ton profil ( et je ne suis pas la seule), tu vas droit devant cette situation
Tu n'as pas confiance dans le CNED mais pourquoi? C'est une bonne formation, reconnue et officielle, pas trop chère. La ou j'habite il y a des collégiens et lycéens qui font leur scolarité ainsi. Ils en sont très contents. Dans tous les cas, ça ne peut pas être pire que la façon dont tu procède actuellement.
Quant a l'aspect financier, la encore je ne comprend pas. Tu peux te permettre de chercher très mollement un emploi (voire ne pas travailler du tout) pour préparer un concours pendant plusieurs mois voire annees que tu ne réussiras pas dans ces conditions mais tu ne peux pas payer 600€ pour vraiment te donner les moyens de réussir... 600€ ce n'est pas la mer a boire surtout si tu es par ailleurs nourri et logé. Une trentaine d'heure de petit cours? Deux mois d'AED? Si vraiment l'aspect financier est un souci, je te conseilleri même d'arrêter la préparation, de te trouver un job puis de passer le concours plus tard dans de bonnes conditions, avec une vraie préparation. Tu ne te donnes pas les moyens de réussir.
La situation que tu décris : franchement je comprend pas. Que le métier d'enseignant ne soit pas toujours facile, d'accord. Mais de là à faire ce portrait effroyable... Comme j'ai dit, je connais des gens pour lesquels ça se passe très bien, alors bon...
Je connais déjà le CNED, j'ai fait 3 ans de russe avec eux il y a 15 ans, ça marchait assez mal. Et je n'ai pas du tout envie qu'une somme de 500 e soit investie dans un concours aussi sélectif, avec à nouveau un risque d'élevé d'échec. Je serai à ma première ou deuxième tentative je dirais : à la limite pourquoi pas. Mais là c'est non. De toute façon j'ai trouvé quelqu'un pour me corriger deux devoirs par mois, donc ça règle partiellement le problème. Enfin c'est un début.
supersoso a écrit:
Et bien si c'est normal. Tu as eu une équivalence pour rentrer en L3. Donc tu es sensé avoir le bagage nécessaire pour suivre des cours de L3. Si ça n'est pas le cas, c'est à toi de te prendre en main et de récupérer ce qui te manque. Pas à la fac.
Mais comme le dit Dimka, peu importe. Tu as des manques, tu veux le concours : tu essaies de rectifier le tir. Si j'avais la même optique que toi, en ce moment, je serais en train de me morfondre sur le fait que je n'ai pas eu le concours en 2000, sur le fait que le capes interne est devenu presque impossible à avoir pour ceux qui ne sont pas dans le secondaire, que je n'ai quasiment plus de connaissance mobilisable, que je ne sais plus faire de dissert et que je n'ai plus la même aisance dans les explications de texte, etc.... A regarder le passé et le verre à moitié vide, on n'avance pas, c'est certain. Et bien c'est l'inverse qui se produit parce que d'expérience, je sais que l'on n'obtient pas un concours en y allant à reculons : c'est un concours et comme tout concours, c'est une procédure de recrutement. Donc comme pour tout job, on l'obtient, chouette, on fait la fête, et une nouvelle réalité quotidienne commence. On ne l'obtient pas, et bien on passe à autre chose. Mais normalement, on n'en veut pas au monde entier quand on ne réussit pas : au pire, on s'en veut un peu (avant de se rendre compte que l'on n'était peut-être pas en mesure, pour diverses raisons de l'obtenir) et puis on passe à autre chose, au moins temporairement.
NON. Ce n'est pas normal. La fac n'a aucune excuse, et ma condamnation reste sans appel. Et j'ai des arguments de poids sur lesquels m'appuyer.
J'ai été trahi et poignardé dans le dos par la fac dont j'ai enduré pendant 5 ans le cynisme et la négligence, c'est impardonnable et injustifiable. Pour moi c'est une affaire réglée.
ça n'a duré que 30 min, j'ai fait un résumé oral de mon travail, on m'a demandé 2-3 choses, j'ai eu droit à quelques critiques et puis ça a été tout.Rendash a écrit:
Tu as fait un mémoire de recherche de M2 sans lire les œuvres intégrales des auteurs que tu abordais?
On peut savoir ce que ça a donné, ta soutenance? Tu t'en es sorti comment?
Je suis stupéfait par cette propension à présenter le métier d'enseignant comme un univers concentrationnaire... A croire que ce serait l'horreur absolue. Aucun métier n'est toujours facile de toute façon. Et j'ai jamais dit que rentrer dans l'EN c'était aller au club Méd.Jenny a écrit:
Sur l'enseignement, effectivement, j'insiste car l'année de titularisation peut être beaucoup plus dure que les années de concours, même si ça te semble difficile à croire. On est quand même quelques uns sur le forum a avoir vécu un "enfer" l'année de stage.
D'autre part, je pense que le jury t'évalue aussi sur ta capacité à enseigner ou sur ce qu'il en voit pendant ton oral.
L'année de stage est chargée... tu ne peux pas tout différer à l'année prochaine et regarde les conditions de titularisation, les compétences à valider.
http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=73066
Quand tu nous dis que tu n'es pas au point en informatique et tu ne coches pas la case pour être AED, au lieu de te dire "tiens, je vais travailler là dessus tout de suite". Ce sera juste un truc à bosser en plus des cours, de la formation, du mémoire... en année de stage.
Je ne comprends pas...
Tu soulignes d'ailleurs des choses qui m'inquiètent également : je n'ai pas le c2i2e, je ne sais pas encore de quoi retournent toutes ces compétences à valider...
Bref, la pagaille noire...
Je pense beaucoup en ce moment à cette phrase de Sun Tzu dans l'art de la guerre : "C'est dans les situations où tout est à craindre qu'il ne faut rien craindre".
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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- RobinFidèle du forum
Parménide a écrit:Je n'ai pas le temps de répondre là, je ferai ça plus tard. Il faut que je commence à commenter (ou expliquer j'en sais trop rien... ) le texte qui m'a été soumis.
En tous cas je tiens à préciser que je ne publierai pas mon mémoire sur le forum.
Et pourquoi pas ? Vous n'êtes pas obligé de la publier sur ce fil. Vous pouvez le faire dans la partie "Philosophie".
Parménide écrit (Diels-Krantz, Die pre socratische philosopher, frag 2099) : "Je suis stupéfait par cette propension à présenter le métier d'enseignant comme un univers concentrationnaire... A croire que ce serait l'horreur absolue. Aucun métier n'est toujours facile de toute façon. Et j'ai jamais dit que rentrer dans l'EN c'était aller au club Méd."
Non, ça n'est pas l'horreur absolue, mais ça y ressemble !
... Blague à part, il faut bien comprendre que les compétences disciplinaires ne suffisent pas. Ce sont deux choses différentes et on ne peut pas se contenter d'impressionner les élèves par son savoir. Il y a d'autres paramètres qui entrent en jeu et qui relèvent du relationnel.
- abricotedapiExpert spécialisé
+1, comme c'est répété depuis le débutdarkcoffee a écrit:Arrête de te lamenter sur ton triste sort et AGIS!!!
Mais euh... arrête de t'acharner et trouve toi un autre boulot alors, non ? Si tu n'es pas au niveau après tout ce temps, il est temps d'accepter la situation...Parménide a écrit:Mon problème est que non seulement je ne suis pas au niveau du concours sous tous les aspects mais en plus de ça j'ai une connaissance trop approximative et parcellaire de l'Education Nationale et de certains aspects concrets du métier.
Parménide a écrit:J'ai été trahi et poignardé dans le dos par la fac.
- Spoiler:
:lol!:Parménide a écrit:Allons, soyons réaliste...
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- Spoiler:
- 2024-2025 : en poste fixe !!
2023-2024 (TZR) AFA : 2 classes de 6e (PP 6e)
2022-2023 (TZR) AFA : 1 classe de 5e, 2 classes de 4e, 1 classe de 3e (PP 5e)
2021-2022 (TZR) 2 remplacements : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e / 3 classes de 6e
2020-2021 (TZR) AFA 2 collèges dont le RAD : 2 classes de 5e, 1 classe de 4e (PP 5e) + 1 classe de 6e
2019-2020 (TZR) AFA RAD : 2 classes de 6e, 2 classes de 5e (PP 6e)
2018-2019 (TZR) AFA : 4 classes de 6e
2014-2018 : quatre ans en poste fixe (8 classes de 6e, 4 classes de 4e, 3 classes de 5e, 2 classes de 3e et 4 x PP 6e)
2013-2014 (stagiaire) : 2 classes de 5e, 1 classe de 6e
- RendashBon génie
Parménide a écrit:D'ailleurs comme ça a été dit par un intervenant, la compétence de l'enseignant en elle meme joue un rôle majeur dans son pouvoir d'autorité.
En effet, je t'ai dit ça plusieurs fois sur ce fil, et d'autres l'ont dit aussi.
Parménide a écrit:ça aurait été partout pareil. Je le sais, j'en ai assez discuté avec d'autres personnes et qui m'ont toutes dit pis que pendre sur la fac. [...]
La fac, c'est juste l'usine, et c'est "marche ou crève". Tout au plus tombe arrive t on a tomber certainement ça et là sur quelques enseignants généreux (comme ici Pauvre Yorick par exemple) qui acceptent de donner de leur temps gratuitement pour aider, mais c'est tout
Ha, bon, si tu le sais, tout va bien.
Et puis, si tout le monde dit que la fac, ça ne vaut rien, que lui reproches-tu? fallait aller voir ailleurs direct. TA faute, encore une fois, donc
Par contre, sois mignon, ne parle pas de ce que tu ne connais pas. T'as bossé combien de temps en usine? Bossé combien de temps tout court? Donc, t'es gentil, mais tes comparaisons foireuses...
ET, pour la n-ième fois, si ce que tu reproches c'est de ne pas avoir eu affaire à des gens disposés à faire du bénévolat en ta faveur, t'es mal barré, mon grand. Quelqu'un qui tires 60 à 70 heures de taf hebdo n'a pas forcément envie de donner gratuitement de son temps pour un étudiant pas fichu de se prendre en main le reste du temps. A la limite, pour un étudiant débrouillard et bosseur, un coup de main ponctuel, ça se conçoit (je dis bien à la limite).
Parménide a écrit:NON. Ce n'est pas normal. La fac n'a aucune excuse, et ma condamnation reste sans appel. Et j'ai des arguments de poids sur lesquels m'appuyer.
J'ai été trahi et poignardé dans le dos par la fac dont j'ai enduré pendant 5 ans le cynisme et la négligence, c'est impardonnable et injustifiable. Pour moi c'est une affaire réglée.
Il serait temps de les donner, alors, tes arguments de poids
La seule négligence de la fac, d'après ce que tu racontes, c'est qu'elle t'a laissé croire que tu avais un niveau M2, voire L3, ce qui de toute évidence n'est pas le cas.
Bon, et les grandes envolées lyriques, si elles te déculpabilisent et te déresponsabilisent, ne font aps avancer les choses. Trahi, poignardé...par la fac? pauvre bichon. Parce qu'on ne t'a pas tenu la main? Parce qu'on a fait l'erreur de croire que tu avais réellement le niveau que tu prétendais avoir? Parce qu'on a cru que tu étais autonome et bosseur comme doit l'être un étudiant de L3/M1/M2? Soyons sérieux
M'enfin, condamne, condamne, je t'en prie. Si ça te fait te sentir mieux, pourquoi pas.
Parménide a écrit:ça n'a duré que 30 min, j'ai fait un résumé oral de mon travail, on m'a demandé 2-3 choses, j'ai eu droit à quelques critiques et puis ça a été tout.
Pardon, ma question n'était pas suffisamment claire. Je reformule :
- tu as obtenu quelle note à ton mémoire?
- quelles critiques t'ont été faites?
Je reste très dubitatif quant à ton manque de lecture pour un mémoire de M2.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- ParménideNeoprof expérimenté
Robin a écrit:Parménide a écrit:Je n'ai pas le temps de répondre là, je ferai ça plus tard. Il faut que je commence à commenter (ou expliquer j'en sais trop rien... ) le texte qui m'a été soumis.
En tous cas je tiens à préciser que je ne publierai pas mon mémoire sur le forum.
Et pourquoi pas ? Vous n'êtes pas obligé de la publier sur ce fil. Vous pouvez le faire dans la partie "Philosophie".
Je vois tout le monde pâlir d'ici...
Il y a quand même des choses plus pressées.
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
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- JPhMMDemi-dieu
Bientôt, à cette question, on pourra répondre :Rendash a écrit:Pardon, ma question n'était pas suffisamment claire. Je reformule :
- tu as obtenu quelle note à ton mémoire?
J'ai hâte.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- AnaxagoreGuide spirituel
Et nous pourrons crier "Papatacci!"
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- ParménideNeoprof expérimenté
Rendash a écrit:
Pardon, ma question n'était pas suffisamment claire. Je reformule :
- tu as obtenu quelle note à ton mémoire?
- quelles critiques t'ont été faites?
Je reste très dubitatif quant à ton manque de lecture pour un mémoire de M2.
J'ai eu 14 à la première partie du mémoire en M1, et 15 à la totalité en M2 (à moins que ce ne fut l'inverse, je ne me souviens même pas). Tout à fait conscient par ailleurs que ça vaut probablement moins.
On m'a critiqué sur quelques points de doctrines qu'il est sans intérêt d'aborder ici.
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"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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- DimkaVénérable
Moui. Enfin, tout le monde sait qu’à partir du XIIIe, c’est quand même un peu le début de la fin. :diable:Rendash a écrit:Moderniste, oui : les journalistes ne travaillent que sur l'après 1789
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- Spoiler:
- RendashBon génie
Dimka a écrit:Moui. Enfin, tout le monde sait qu’à partir du XIIIe, c’est quand même un peu le début de la fin. :diable:Rendash a écrit:Moderniste, oui : les journalistes ne travaillent que sur l'après 1789
Baway, carrément, y'a qu'à regarder les sources : une belle écriture, régulière, des abréviations identiques d'un scribe à l'autre, un vrai bonheur. Au XVIe siècle, ça devient illisible, on en bave, on regrette le bon temps des textes du XIIIe siècle pour paléographes débutants, toussah
- Spoiler:
Parménide, OK, donc a priori t'as réussi à produire quelque chose de correct sans lire d’œuvres intégrales. Très surprenant, mais soit, pourquoi pas.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- User5899Demi-dieu
Vous les aurez lues.Parménide a écrit:je peux lire les Méditations métaphysiques, éventuellement en prenant des notes. Mais après qu'est ce qui se passera?
Non mais je rêve ! Bac +5, 6 tentatives de Capes, et vous n'avez pas lu les MM ? Mais qu'est-ce que vous foutez ?
- ClintNiveau 6
Parménide a écrit:
NON. Ce n'est pas normal. La fac n'a aucune excuse, et ma condamnation reste sans appel. Et j'ai des arguments de poids sur lesquels m'appuyer.
J'ai été trahi et poignardé dans le dos par la fac dont j'ai enduré pendant 5 ans le cynisme et la négligence, c'est impardonnable et injustifiable. Pour moi c'est une affaire réglée.
Visiblement non. Ne serait-ce que par la fréquence élevée avec laquelle cette excuse revient dans tes arguments depuis des mois....
Pardonne ma franchise, mais tu devrais tout de même te montrer un peu plus perméable aux avis exprimés par d'autres bien plus qualifiés que moi en ce domaine
Dans ton cas, il vaudrait mieux relire Clausewitz......Parménide a écrit:Je pense beaucoup en ce moment à cette phrase de Sun Tzu dans l'art de la guerre : "C'est dans les situations où tout est à craindre qu'il ne faut rien craindre".
- Je retente le capes de philosophie pour la sixième fois.
- Philosophie : Pourquoi mes copies de Capes ne m'ont-elles pas valu une bonne note ? Sénèque (capes 2012) et "L'art est-il un langage ?" (capes 2014)
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