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- GrypheMédiateur
Gryphe a écrit:Et tu as pu dépasser la classe de seconde car tu es suffisamment scolaire pour que "ça passe", malgré tout.Mon problème c'est que j'ai toujours conçu les textes comme des choses à apprendre et jamais comme des appuis pour penser, résultat : aujourd'hui c'est la catastrophe.
Il me semblait que depuis des siècles et des siècles, on savait pourtant qu'il y avait une pensée derrière tout cela et qu'il fallait arrêter de répéter les textes tel un perroquet.
Si vraiment c'est vrai ce que tu dis, alors il vaut mieux viser un autre concours dans un premier temps.
Un texte, ça ne s'apprend pas, ça se travaille au corps à corps.
Tu as expliqué il y a quelques messages que tu ne savais pas réfléchir à partir d'un texte.Parménide a écrit:à partir du moment où le concours évalue moins de l'érudition qu'une authentique capacité à penser, en QUOI ce serait une si mauvaise chose que de procéder avec ce type de livre?
A partir du moment où tu as appris par cœur un manuel de terminale, tu as suffisamment de points d'appui pour te plonger dans les textes. Si tu refuses de le faire/ne peux pas le faire, tu peux dire adieu pour l'éternité au CAPES de philo.
Tu as donc maintenant recueilli, depuis plusieurs mois, les avis de dizaines de professionnels de l'éducation, qui te disent à peu près tous la même chose. Si tu ne veux pas les écouter, tu vas une fois de plus droit dans le mur. A toi de voir.
- NadejdaGrand sage
Bah dis donc, avec tous les pavés que tu postes, tu aurais eu le temps d'en faire, des disserts...
Réveille-toi, Parménide !
Réveille-toi, Parménide !
- thrasybuleDevin
Je l'ai déjà dit à Parmnide: LA PETITE CROIX A DROITE EN HAUT!
Et au boulot!
Et au boulot!
- NitaEmpereur
Parménide a écrit:Nita a écrit:Alors je vais te donner un avis (un de plus) : une compilation d'extraits, a fortiori tirés d'un manuel de terminale, ne constitue pas le bagage nécessaire à un concours.
Balance d'ailleurs tes manuels de term' au fond d'une malle et cherche des ouvrages universitaires. Rien que l'idée que tu envisages de préparer le CAPES avec des manuels de lycée est grotesque.
L'affaire des manuels de terminale : ça a ses partisans, ça a ses ennemis.
Personnellement je pense qu'à partir du moment où le concours évalue moins de l'érudition qu'une authentique capacité à penser, en QUOI ce serait une si mauvaise chose que de procéder avec ce type de livre?thrasybule a écrit:Ta litanie face à ce que tu appelles la méthode
Je suis désolé mais moi je le vis comme tel depuis 6 ans...
Pauvre Yorick : si je lis Madame Bovary, théoriquement, il n'y a pas d'enjeu de concours derrière, donc à partir de là...
Mais comment peux-tu croire que connaître un patchwork d'extraits, réduits à ce qu'un élève de Terminale peut lire à l'heure actuelle, pourrait te donner accès à un concours qui sanctionne 5 ans d'études post-bac ? Ne vois-tu pas toi même le défaut de cette cuirasse ? C'est comme si un candidat préparait le CAPES de Lettres avec un manuel de 6e ! Ce serait courir à l'échec - ce que tu fais depuis un certain nombre d'années. Pour ce qui est de ta capacité à penser, Parménide, tu as montré surtout ton incapacité à construire un raisonnement qui ne soit pas biaisé dès le départ. Enfin, j'ajouterais qu'entre l'inculture et l'érudition, il y a une marge, et que potasser des manuels de philo t'amènera ... au niveau du bac.
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A clean house is a sign of a broken computer.
- NitaEmpereur
Parménide a écrit:ProvençalLeGaulois a écrit:Oh put***, 50 pages et tu n'es toujours pas convaincu que bosser sur des livres de terminale est une perte de temps ?
Y a un moment, va falloir arrêter le grand n'importe quoi !
Le problème c'est que j'ai quand même 1 ou 2 témoignages de personnes reçues qui ont procédé ainsi, pas qu'avec ça d'accord, mais ça a été un élément important de leur arsenal.
Mais comment peux-tu croire un seul instant à de telles fadaises ? QUI, bon sang de bon sang, t'a dit un truc pareil qui a plus de poids que ce que NOUS te disons, lauréats de concours aussi exigeants que celui que tu vises ? Qu'est-ce qui te permet de faire la part de hâblerie imbécile dans ce discours que nous tous nous dénonçons ?
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- thrasybuleDevin
Sinon fais comme Oblomov et marie-toi avec ton divan.
- thrasybuleDevin
De toute façon, Parménide fonctionne en circuit fermé, je ne vois pas la peine de lui répondre.
- User17706Bon génie
Ce sera aussi ma conclusion.Gryphe a écrit: Tu as donc maintenant recueilli, depuis plusieurs mois, les avis de dizaines de professionnels de l'éducation, qui te disent à peu près tous la même chose. Si tu ne veux pas les écouter, tu vas une fois de plus droit dans le mur. A toi de voir.
- ClodoaldNeoprof expérimenté
52 pages...
Cela me laisse perplexe.
Tout a été dit non? Et si nous laissions notre camarade bosser tranquillement en ne lui répondant plus?
Sa situation est anxiogène pour beaucoup je trouve. Ce fil me fait poser des questions non pas sur l'impétrant mais sur la réaction des collègues!
Oui, je sais, la pédagogie c'est l'art de la répétition mais bon au bout d'un moment, cela devient du radotage.
Cela me laisse perplexe.
Tout a été dit non? Et si nous laissions notre camarade bosser tranquillement en ne lui répondant plus?
Sa situation est anxiogène pour beaucoup je trouve. Ce fil me fait poser des questions non pas sur l'impétrant mais sur la réaction des collègues!
Oui, je sais, la pédagogie c'est l'art de la répétition mais bon au bout d'un moment, cela devient du radotage.
- NadejdaGrand sage
thrasybule a écrit:Sinon fais comme Oblomov et marie-toi avec ton divan.
Parménide me fait aussi penser au "I'd prefer not to" de Bartleby
- thrasybuleDevin
Ah oui, je l'ai relu il y a quelques mois! Mais le flegme en moins, non?
- ParménideNeoprof expérimenté
Conclusion : je m'en remets à la bibliographie (de 10 pages !) figurant à la fin du guide d'Olivier Tinland, et je passerai (peut être) le concours dans 5 ans (puisqu'il semblerait que ce soit le temps nécessaire pour atteindre le niveau).
Pour les ouvrages de terminales : franchement je ne suis pas en mesure de me faire une opinion sur la question, pour moi c'est un mystère.
Pour les ouvrages de terminales : franchement je ne suis pas en mesure de me faire une opinion sur la question, pour moi c'est un mystère.
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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https://www.babelio.com/monprofil.php
- DimkaVénérable
J’ai lu ça, il y a quelques temps (on m’avait présenté ce livre comme un modèle d’une forme de lutte politique radicale par le j’en-foutisme, dit comme ça, c’est drôlement attirant), j’ai trouvé ça horriblement CHIANT. Je n’ai jamais lu un livre que j’aie eu autant envie de balancer par la fenêtre avec force et rage.Nadejda a écrit:Parménide me fait aussi penser au "I'd prefer not to" de Bartleby
(je tiens à la dire)
(vraiment)
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- Spoiler:
- supersosoSage
Rhôooo, moi j'aime beaucoup Bartleby
- supersosoSage
Parménide a écrit:Conclusion : je m'en remets à la bibliographie (de 10 pages !) figurant à la fin du guide d'Olivier Tinland, et je passerai (peut être) le concours dans 5 ans (puisqu'il semblerait que ce soit le temps nécessaire pour atteindre le niveau).
Pour les ouvrages de terminales : franchement je ne suis pas en mesure de me faire une opinion sur la question, pour moi c'est un mystère.
Voilà. Maintenant que tu as décidé ça, il est peut-être temps de chercher rapidement et sérieusement du boulot, non ?
(sinon tu sais quoi, j'ai aussi le Tinland, et il ne m'est jamais venu l'idée d'en éplucher la bibliographie ou d'envisager qu'il fallait lire tous les ouvrages. Pire encore, je viens de découvrir cette bibliographie et elle donne des pistes comme toute bibliographie, après il faut CHOISIR).
- thrasybuleDevin
Quel livre magnifique et authentiquement subversif!Dimka a écrit:J’ai lu ça, il y a quelques temps (on m’avait présenté ce livre comme un modèle d’une forme de lutte politique radicale par le j’en-foutisme, dit comme ça, c’est drôlement attirant), j’ai trouvé ça horriblement CHIANT. Je n’ai jamais lu un livre que j’aie eu autant envie de balancer par la fenêtre avec force et rage.Nadejda a écrit:Parménide me fait aussi penser au "I'd prefer not to" de Bartleby
(je tiens à la dire)
(vraiment)
- Spoiler:
- "authentiquement", je barbarise?
- DimkaVénérable
Vu comme on me l’avait présenté, j’aurais pu l’aimer si je ne l’avais pas lu (ou : je l’ai aimé tant que je ne l’ai pas lu…). :|supersoso a écrit:Rhôooo, moi j'aime beaucoup Bartleby
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- User17706Bon génie
Mais je ne comprends pas comment on peut s'ennuyer autant sur une nouvelle aussi courte. Ça se lit en moins de temps qu'il n'en faut pour bâiller, non ?Dimka a écrit: j’ai trouvé ça horriblement CHIANT. Je n’ai jamais lu un livre que j’aie eu autant envie de balancer par la fenêtre avec force et rage.
- ParménideNeoprof expérimenté
supersoso a écrit:
(sinon tu sais quoi, j'ai aussi le Tinland, et il ne m'est jamais venu l'idée d'en éplucher la bibliographie ou d'envisager qu'il fallait lire tous les ouvrages. Pire encore, je viens de découvrir cette bibliographie et elle donne des pistes comme toute bibliographie, après il faut CHOISIR).
De toute façon je ne sais plus quoi penser. La seule chose qui ne fait plus vraiment de doute dans mon esprit c'est que le concours est théoriquement à ma portée. Pour le reste le flou artistique perdure.
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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https://www.babelio.com/monprofil.php
- thrasybuleDevin
Fais-toi opérer de la myopie!Parménide a écrit:supersoso a écrit:
(sinon tu sais quoi, j'ai aussi le Tinland, et il ne m'est jamais venu l'idée d'en éplucher la bibliographie ou d'envisager qu'il fallait lire tous les ouvrages. Pire encore, je viens de découvrir cette bibliographie et elle donne des pistes comme toute bibliographie, après il faut CHOISIR).
De toute façon je ne sais plus quoi penser. La seule chose qui ne fait plus vraiment de doute dans mon esprit c'est que le concours est théoriquement à ma portée. Pour le reste le flou artistique perdure.
- GrypheMédiateur
Au bout de cinquante pages de conseils personnalisés ?Parménide a écrit:Pour le reste le flou artistique perdure.
On devrait faire payer la participation au forum, tiens, tu nous croirais peut-être davantage.
- DimkaVénérable
Encore heureux !PauvreYorick a écrit:Mais je ne comprends pas comment on peut s'ennuyer autant sur une nouvelle aussi courte. Ça se lit en moins de temps qu'il n'en faut pour bâiller, non ?Dimka a écrit: j’ai trouvé ça horriblement CHIANT. Je n’ai jamais lu un livre que j’aie eu autant envie de balancer par la fenêtre avec force et rage.
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- RobinFidèle du forum
Nadejda a écrit:thrasybule a écrit:Sinon fais comme Oblomov et marie-toi avec ton divan.
Parménide me fait aussi penser au "I'd prefer not to" de Bartleby
Oui, moi aussi. Il y a quelque chose de métaphysique dans cette histoire. La question du sens. Sartre parle de ces moments où on ne voit pas de différence entre rester à se soûler dans sa cuisine ou conquérir le monde... A quoi bon ? Ce doute qui s'instille même chez les plus grands hommes d'action (de Gaulle) et qui aboutit chez d'autres à la procrastination totale (Oblomov). C'est peut-être ça qui fascine dans ce fil, plus que de savoir comment il faut se préparer au CAPES.
PS : ll y a une certaine forme de sainteté chez Bartleby. Il y a cette phrase magnifique, biblique, à la fin où Melville explique que son héros négatif repose avec les rois et les conseillers et qui m'avait violemment ému la première fois où j'ai lu la nouvelle. Une sorte d'allégorie de l'Espérance à l'état pur.
- thrasybuleDevin
C'est très juste ce que tu dis Robin et très éclairant.
- thrasybuleDevin
Bartleby est clairement un ascète.
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