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- ValivalouNiveau 6
Merci Audrey pour la fiche. Je vais m'en inspirer pour travailler avec mes classes de 5ème qui ont un niveau très faible...
C'est un bien doux rêve que de les imaginer capables de me reproduire cette fiche!!! Je ne suis pas défaitiste, mais là, je corrige l'interrogation que je leur ai donnée sur le groupe nominal, et disons que... j'ai envie de pleurer / me taper la tête contre le mur / démissionner...
C'est un bien doux rêve que de les imaginer capables de me reproduire cette fiche!!! Je ne suis pas défaitiste, mais là, je corrige l'interrogation que je leur ai donnée sur le groupe nominal, et disons que... j'ai envie de pleurer / me taper la tête contre le mur / démissionner...
- AudreyOracle
Ne désespère pas: ça m'a pris du temps! On a fait deux semaines d'exercices là-dessus, sans interruption ou presque, à rabâcher toujours les mêmes choses... ils partaient de bas pour beaucoup d'entre eux, vraiment...
Et puis ce n'est pas dit qu'ils arrivent à tout appliquer tout de suite non plus!
Et puis ce n'est pas dit qu'ils arrivent à tout appliquer tout de suite non plus!
- MarillionEsprit éclairé
sinan a écrit:Je vais me faire l'avocat du diable mais la question "quoi" fonctionne. Les obliger d'abord à repérer le verbe, puis le sujet, prendre le couple sujet + verbe+ quoi. En leur précisant bien que si le verbe est un verbe d'état, la réponse est un attribut.
Moi aussi je fonctionne comme sinan : sujet + verbe + quoi ? Et ça fonctionne très bien.
Ta fiche est bien conçue, Audrey.
Mais il y a un truc dont je ne suis pas sûre : quand tu parles d'attribut du sujet, dans la deuxième partie de ta phrase, le mot "ruse" est en gras. Considères-tu qu'il est attribut dans "c'est une ruse" ? Moi je parle de sujet (réel).
Tu vas me répondre que cela n'a aucune incidence sur le cas puisque toi et moi mettons le nominatif mais si quelqu'un pouvait m'éclairer...
- AudreyOracle
Boulette de typo (j'ai fait un nombre de boulettes hallucinant sur cette feuille... ) ! Evidemment que c'est le sujet réel...Merci de me l'avoir signalée! Je corrige ça illico!
- AudreyOracle
Voilà, le gras est enlevé et la fiche remise en ligne!
- MarillionEsprit éclairé
ok, je croyais que j'étais en tort en parlant encore de sujet apparent ou réel à mes élèves.
D'ailleurs, la fonction attribut, comme c'est mon piège préféré, au bout de 2-3 erreurs, ils veillent maintenant à ne pas se tromper à nouveau.
La faute la plus flagrante, c'est la confusion (en raison sans doute des prépositions) CDN et COI. J'ai beau leur expliquer CO rattaché à un verbe, CDN rattaché à un nom ou un GN, ils se trompent tout le temps.
D'ailleurs, la fonction attribut, comme c'est mon piège préféré, au bout de 2-3 erreurs, ils veillent maintenant à ne pas se tromper à nouveau.
La faute la plus flagrante, c'est la confusion (en raison sans doute des prépositions) CDN et COI. J'ai beau leur expliquer CO rattaché à un verbe, CDN rattaché à un nom ou un GN, ils se trompent tout le temps.
- doctor whoDoyen
J'arrive à faire éviter, autant que faire se peut, la confusion entre les compléments en insistant justement sur la notion de "complément".
Une fois qu'ils ont batailler avec toutes sortes de compléments, différenciés par le seul mot auquel ils se rapportent (de l'adjectif, du verbe, du nom), j'introduis les différents compléments du verbe, en exigeant toujours de dire quelle est la nature du mot compléter.
Si on "essentialise" les concepts de CDN et de COI, sans passer par la syntaxe et le sens, on a du mal.
Une fois qu'ils ont batailler avec toutes sortes de compléments, différenciés par le seul mot auquel ils se rapportent (de l'adjectif, du verbe, du nom), j'introduis les différents compléments du verbe, en exigeant toujours de dire quelle est la nature du mot compléter.
Si on "essentialise" les concepts de CDN et de COI, sans passer par la syntaxe et le sens, on a du mal.
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- NLM76Grand Maître
Voilà le nœud du problème : le prétendu "COS" n'indique aucunement quel est l'objet de l'action, et le mot "objet" dans COD, COI, COS perd toute signification; ce n'est plus qu'un totem abstrait qui signifie "le machin qui vient après le verbe".
C'est d'autant plus dommageable quand on apprend le latin, le grec, l'allemand ou le russe : on ne comprend pas l'usage de l'accusatif et du datif. On est obligés de passer par des étapes formalistes (datif = COI/COS = le deuxième truc qui vient après le verbe, ou qui répond à telle question après le verbe : accusatif= COD = le truc qui vient après le verbe).
Or quand on lit un texte d'une langue à cas, on doit comprendre, en voyant un accusatif, qu'il s'agit de l'objet de l'action, en voyant un datif, qu'il s'agit du destinataire ou de la destination de l'action; et là tout devient plus clair, on devient capable de lire et comprendre du latin. Plus besoin d'ailleurs "d'aller chercher" le verbe : on lit le texte dans l'ordre, et on le comprend dans l'ordre.
C'est d'autant plus dommageable quand on apprend le latin, le grec, l'allemand ou le russe : on ne comprend pas l'usage de l'accusatif et du datif. On est obligés de passer par des étapes formalistes (datif = COI/COS = le deuxième truc qui vient après le verbe, ou qui répond à telle question après le verbe : accusatif= COD = le truc qui vient après le verbe).
Or quand on lit un texte d'une langue à cas, on doit comprendre, en voyant un accusatif, qu'il s'agit de l'objet de l'action, en voyant un datif, qu'il s'agit du destinataire ou de la destination de l'action; et là tout devient plus clair, on devient capable de lire et comprendre du latin. Plus besoin d'ailleurs "d'aller chercher" le verbe : on lit le texte dans l'ordre, et on le comprend dans l'ordre.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- doctor whoDoyen
Et puis, finalement, le COS n'est qu'un complément introduit par une préposition et qui vient après un COD ou un COI.
Si oui, alors, il faut convenir que le COS est un COI.
Dans ce cas, il faudrait admettre que le COI soit la seule fonction dans laquelle un mot puisse être remplacé par deux types de pronoms personnels différents : EN d'un côté, LUI et LEUR de l'autre ?
Si on est logique, cela donnerait plutôt :
sujet : je, tu, elle/il, nous, vous, ils/elles.
COD : me, te, le/la, nous, vous, les
CAtt : me, te, lui, nous, vous, leur
COI : en
Ex : Je lui en parle.
Si oui, alors, il faut convenir que le COS est un COI.
Dans ce cas, il faudrait admettre que le COI soit la seule fonction dans laquelle un mot puisse être remplacé par deux types de pronoms personnels différents : EN d'un côté, LUI et LEUR de l'autre ?
Si on est logique, cela donnerait plutôt :
sujet : je, tu, elle/il, nous, vous, ils/elles.
COD : me, te, le/la, nous, vous, les
CAtt : me, te, lui, nous, vous, leur
COI : en
Ex : Je lui en parle.
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- IphigénieProphète
Je me souviens de lui
Je m'en souviens
Deux COI
Je m'en souviens
Deux COI
- AudreyOracle
J'avoue: si un élève me dit COI quand on "devrait" parler d'un COS, je compte juste. Honnêtement, le nom de COS, c'est complètement superflu... mais comme les grammaires, et comme mes collègues en parlent, ma foi, je mets mes élèves au jus.
- NLM76Grand Maître
COI : "en" ou "y" (j'y songe)
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- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
nlm76 a écrit:Voilà le nœud du problème : le prétendu "COS" n'indique aucunement quel est l'objet de l'action, et le mot "objet" dans COD, COI, COS perd toute signification; ce n'est plus qu'un totem abstrait qui signifie "le machin qui vient après le verbe".
C'est d'autant plus embêtant quand on insiste pour que le mot objet ait un sens pour nos élèves. Mais par quoi le remplacer ? Complément d'attribution ne convient pas toujours... De quoi parlait-on, naguère ?
- NLM76Grand Maître
Oui. Mais en plus dans "morceau de mouche", on ne peut pas dire que la mouche est l'objet de l'action de "morceau".Marillion a écrit:ok, je croyais que j'étais en tort en parlant encore de sujet apparent ou réel à mes élèves.
D'ailleurs, la fonction attribut, comme c'est mon piège préféré, au bout de 2-3 erreurs, ils veillent maintenant à ne pas se tromper à nouveau.
La faute la plus flagrante, c'est la confusion (en raison sans doute des prépositions) CDN et COI. J'ai beau leur expliquer CO rattaché à un verbe, CDN rattaché à un nom ou un GN, ils se trompent tout le temps.
Le sens, le sens, le sens !
Historique :
Dans la nomenclature grammaticale de 1911, on avait voulu simplifier les dénominations au maximum, en ne parlant que de syntaxe, et donc de compléments directs et indirects du verbe. Ensuite, dans la pratique des années 1910-1920, on s'est aperçu qu'il était bon d'ajouter qqch de sémantique: on a donc ajouté la notion d'objet, d'attribution, de lieu, etc. Contrairement à ce qu'on croit généralement, la notion d'objet n'est pas syntaxique, mais sémantique. Quand on a compris ça, on ne peut pas confondre COI et Ct d'attribution, de destination, d'intérêt, d'intention, ou quel que soit le nom qu'on lui donne. Ainsi on comprend qu'en latin un cas a un sens: ce n'est pas un morphème ultra abstrait qui permet de de mettre dans le désordre ce qu'on veut remettre dans "l'ordre". L'accusatif n'est pas un truc qui dit quel est le COD du verbe, c'est un signe qui désigne l'objet de l'action.
En latin, quelles que soient les instructions officielles, IL FAUT absolument expliquer aux élèves ce qu'est vraiment l'objet (et donc les COD, COI, COS vrais) et ce qu'est l'attribution.
Complément d'attribution ne convient pas toujours, mais il convient moins mal que COI. Si on fait comme naguère (qui maintenant est devenu du jadis), on parlera, pour ce qui relève du datif, de: attribution, destination, intérêt.
Pour ma part, depuis un an, j'essaie avec mes hellénistes ou latinistes, de résumer ces valeurs par l'idée d'intention: le datif marque à l'intention de qui ou de quoi on accomplit l'action. Ça a l'air d'être assez efficace.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- doctor whoDoyen
De complément du verbe. Puis de complément d'attribution (à partir de 1955, me semble-t-il, il faudrait revoir ça).
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- doctor whoDoyen
Merci pour l'idée de "complément d'intention".
Et oui, effectivement : en et y pour le COI.
Et oui, effectivement : en et y pour le COI.
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- NLM76Grand Maître
Il s'agit, comme je le dis ci-dessus, en fait des années 1920.doctor who a écrit:De complément du verbe. Puis de complément d'attribution (à partir de 1955, me semble-t-il, il faudrait revoir ça).
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- IphigénieProphète
Encore que dans le cas des doubles constructions le latin connaît aussi cette ambiguïté:doceo grammaticam puerosOr quand on lit un texte d'une langue à cas, on doit comprendre, en voyant un accusatif, qu'il s'agit de l'objet de l'action, en voyant un datif, qu'il s'agit du destinataire ou de la destination de l'action; et là tout devient plus clair, on devient capable de lire et comprendre du latin. Plus besoin d'ailleurs "d'aller chercher" le verbe : on lit le texte dans l'ordre, et on le comprend dans l'ordre.
"j'enseigne la grammaire/les enfants": l'accusatif dit de "relation" est quand même un concept assez flou... En l'occurrence, l'objet réel sera "les enfants" et l'accusatif relationnel "la grammaire". En français l'objet devient second et "la grammaire" objet premier: why not.
Curieusement, pour moi, la notion de COS ne me dérange pas vraiment (même si j'ai appris pour ma part dans les années 60-70 "complément d'attribution" et enseigné "objet second" à partir des années 80) à partir du moment où on comprend que l'appellation signale simplement la possibilité de certains verbes d'admettre une double construction. C'est pourquoi, par ailleurs, confondre simplement COS et COI me dérange un peu: si on veut bien considérer que D veut dire: le verbe se construit directement/ I: le verbe se construit indirectement/S: le verbe admet les deux constructions, pour moi, S n'est pas I!
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
nlm76, merci pour toutes ces explications, c'est très éclairant et passionnant.
- doctor whoDoyen
Pour moi, la double construction des verbes est liée à leur sens. On donne focrémentquelque chose, et forcément à quelqu'un.
La compréhension de ce phénomène purement syntaxique importe peu à des élèves de collège, me semble-t-il.
La compréhension de ce phénomène purement syntaxique importe peu à des élèves de collège, me semble-t-il.
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- IphigénieProphète
cela, c'est très possible: encore que des explications claires et qui seraient les mêmes d'un professeur à l'autre, ce ne serait pas du luxedoctor who a écrit:Pour moi, la double construction des verbes est liée à leur sens. On donne focrémentquelque chose, et forcément à quelqu'un.
La compréhension de ce phénomène purement syntaxique importe peu à des élèves de collège, me semble-t-il.
- NLM76Grand Maître
Iphigénie a écrit:
Encore que dans le cas des doubles constructions le latin connaît aussi cette ambiguïté:doceo grammaticam pueros
"j'enseigne la grammaire/les enfants": l'accusatif dit de "relation" est quand même un concept assez flou... En l'occurrence, l'objet réel sera "les enfants" et l'accusatif relationnel "la grammaire". En français l'objet devient second et "la grammaire" objet premier: why not.
Curieusement, pour moi, la notion de COS ne me dérange pas vraiment (même si j'ai appris pour ma part dans les années 60-70 "complément d'attribution" et enseigné "objet second" à partir des années 80) à partir du moment où on comprend que l'appellation signale simplement la possibilité de certains verbes d'admettre une double construction. C'est pourquoi, par ailleurs, confondre simplement COS et COI me dérange un peu: si on veut bien considérer que D veut dire: le verbe se construit directement/ I: le verbe se construit indirectement/S: le verbe admet les deux constructions, pour moi, S n'est pas I!
De quelle ambiguïté parlez-vous ? Il y a deux objets en latin. C'est tout. En revanche, en français, il y a un objet et un complément d'attribution. C'est que "doceo" n'a pas exactement le sens de "enseigner". Doceo = (en quelque sorte) enseigner + instruire, selon le type d'accusatif qui suit.
Le COS ne pose pas de problème lorsqu'il s'agit véritablement de deux objets : Agamemnon a privé Iphigénie de dessert
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- IphigénieProphète
Je vais apprendre Agamemnon /la politesse ,moa!nlm76 a écrit:Iphigénie a écrit:
Encore que dans le cas des doubles constructions le latin connaît aussi cette ambiguïté:doceo grammaticam pueros
"j'enseigne la grammaire/les enfants": l'accusatif dit de "relation" est quand même un concept assez flou... En l'occurrence, l'objet réel sera "les enfants" et l'accusatif relationnel "la grammaire". En français l'objet devient second et "la grammaire" objet premier: why not.
Curieusement, pour moi, la notion de COS ne me dérange pas vraiment (même si j'ai appris pour ma part dans les années 60-70 "complément d'attribution" et enseigné "objet second" à partir des années 80) à partir du moment où on comprend que l'appellation signale simplement la possibilité de certains verbes d'admettre une double construction. C'est pourquoi, par ailleurs, confondre simplement COS et COI me dérange un peu: si on veut bien considérer que D veut dire: le verbe se construit directement/ I: le verbe se construit indirectement/S: le verbe admet les deux constructions, pour moi, S n'est pas I!
De quelle ambiguïté parlez-vous ? Il y a deux objets en latin. C'est tout. En revanche, en français, il y a un objet et un complément d'attribution. C'est que "doceo" n'a pas exactement le sens de "enseigner". Doceo = (en quelque sorte) enseigner + instruire, selon le type d'accusatif qui suit.
Le COS ne pose pas de problème lorsqu'il s'agit véritablement de deux objets : Agamemnon a privé Iphigénie de dessert
Je parle d'ambiguïté de la notion d'"objet" pour l'un des accusatifs ici puisqu'au passif on maintiendra cet accusatif devenu "de relation" : doceri grammaticam.
Maintenant l'appellation de complément d'attribution m'allait très bien aussi et cela crée une difficulté (de plus) avec les élèves de latin...
- natashaNiveau 3
Merci Audrey pour ce partage
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