- Cléopatra2Guide spirituel
Je n'ai pas été remplacée quand j'étais en collège mais ces 3 brevets blancs nous imposaient une progression commune, car sinon personne n'aurait fait les mêmes choses aux 2e et 3e bb. Donc dans les grandes largeurs on se suivait.Clodoald a écrit:Cléopatra2 a écrit:Je ne suis pas en collège. Et quand j'y étais, nous avions 3 brevets blancs dans l'année, donc en 3e, la progression commune était obligatoire dans les grandes lignes.
Là encore, mon remplaçant a tout à fait le loisir de me dire avant de commencer qu'il ne préfère pas suivre ma progression, m'indiquer pourquoi et me communiquer la sienne pour que je ne prépare pas des cours en vain pour mon retour, ça me semble le minimum de la politesse. Je m'étonne que ça ne se passe pas comme ça la plupart du temps, notamment lorsqu'on a le loisir de se voir avant. Quand on ne peut pas contacter la personne, là c'est entièrement différent, mais je parle d'un remplacement prévu avec concertation des personnes.
Trois!!!!!!!
On peut se concerter effectivement et à la place du TZR qui t'a remplace j'aurai obtempéré.
Mais qu'est-ce que j'aurai souffert...
- ClodoaldNeoprof expérimenté
Cléopatra2 a écrit:On n'a parfois pas bien le choix dans certaines équipes.
En tout cas, en tant que remplaçante je n'ai jamais trouvé ça exagéré qu'on me dise ce qu'on voulait que les élèves aient fait pendant le remplacement.
C'est pour ça que j'ai fourni ma progression à mon remplaçant. Après, il travaillera comme il en a envie, tant qu'il me tient au courant avant mon retour.
Il n'était même pas utile de le préciser.
Cela fait partie du minimum de politesse à avoir!
- Cléopatra2Guide spirituel
Et j'étais contre ces 3 brevets blancs.
- Cléopatra2Guide spirituel
Clodoald a écrit:Cléopatra2 a écrit:On n'a parfois pas bien le choix dans certaines équipes.
En tout cas, en tant que remplaçante je n'ai jamais trouvé ça exagéré qu'on me dise ce qu'on voulait que les élèves aient fait pendant le remplacement.
C'est pour ça que j'ai fourni ma progression à mon remplaçant. Après, il travaillera comme il en a envie, tant qu'il me tient au courant avant mon retour.
Il n'était même pas utile de le préciser.
Cela fait partie du minimum de politesse à avoir!
Et là ça sera à moi de m'adapter, d'où l'idée de travailler sur le même canevas dès le début.
Après, si on remplace 3 semaines, effectivement, on peut bien déconnecter un peu.
- adelouNiveau 8
Ponocrates a écrit:J'ai été TZR pendant 5 ans- de 15 jours à 1 an.
J'ai toujours exigé d'avoir mes 48 h avant de prendre une classe.
J'ai toujours refusé les cours exotiques.
J'ai toujours essayé de contacter mes collègues qui ont été soit charmants soit absents. Le plus souvent nous avons discuté pour voir comment je pouvais prendre la suite de la façon la plus efficace pour les élèves- voire pour les collègues en traitant un point qu'ils n'aimaient pas et que j'appréciais. Je reconnais qu'une fois j'ai un peu expédié un texte intégral qui n'était vraiment pas ma tasse de thé, mais c'était la fin de l'année et il y avait la préparation du brevet.
J'ai toujours considéré que cette fonction était celle non d'un bouche-trou mais d'un enseignant et, qu'en tant que tel, il me fallait m'adapter -aux élèves, aux manuels si possibles,aux établissements- autant que possible pour moi. S'adapter à la progression des collègues est quelque chose que j'ai continué à faire en poste fixe en reprenant leurs anciens élèves. Et je pense que le respect du travail des élèves et des collègues est majoritairement partagé par les enseignants - parce que oui, un élève qui s'est investi dans un "livre" a souvent envie de le récupérer, voire de l'offrir à son enseignant.
Maintenant j'ai rencontré des collègues sur poste fixe qui ne respectaient pas du tout les programmes - pratique pour celui qui récupère une moitié de la classe qui a traité le programme de l'année précédente et une autre moitié le programme de l'année en cours. J'ai pris la suite d'un remplaçant - contractuel- qui n'avait donné qu'une note "de cahier' pour un trimestre à toutes ses classes de collège. J'ai croisé une remplaçante - TZR - qui n'est jamais revenue de vacances - elle m'avait expliqué avoir un projet artistique- et n'a jamais rendu les bulletins d'oraux blancs d'examen de la moitié de la classe que je suivais, qu'elle avait pourtant remplis, ni même rendu les copies échangées lors du bac blanc commun- je lui avais laissé un message en vain en la suppliant de me les donner, même non corrigées...Les brebis galeuses, qui nuisent à l'image des TZR en particulier et à celle des enseignants en général, existent. Elles sont rares, mais existent. Comme dans toutes les professions. Le nier ne fait que renforcer leur sentiment d'impunité et l'image corporatiste des enseignants
Que remplaçant soit un statut particulier, pénible par certains aspects, en particulier pour ceux qui ont une vie de famille nous sommes tous d'accord là-dessus. Mais le poste fixe n'est pas un Eden, les pressions du chef d'établissement, des collègues y existent aussi, voire davantage dans mon expérience. Et dans tous les cas il me semble que le métier est le même: aider les élèves qui le souhaitent à progresser - et idéalement donner envie aux autres, mais là c'est de l'utopie.
Jeter les copies- nombreuses- d'une collègue me parait un manque de respect pour son travail et celui des élèves- et nous ne pouvons pas leur demander du respect si nous n'en avons plus pour eux.
Ça , je suis d'accord et ne le nie pas. Mais qui dit qu'elle les a jetées délibérément? tant qu'on ne sait rien... on ne dit rien...
- MalagaModérateur
Cléopatra2 a écrit:Tout simplement pour 2 raisons : j'ai déjà commencé à préparer mes cours pour mon retour et ensuite la progression a été établie de façon à ce que les élèves aient largement vu les sujets que l'équipe a décidé d'évaluer en devoir commun. Alors s'il ne la respecte pas (sachant que je lui ai tout transmis en lui disant de me dire si quelque chose ne lui convenait pas), je ne serai pas très contente, étant donné que j'ai passé du temps avec lui pour faire le passage sereinement. J'espère d'ailleurs qu'il assurera le passage dans l'autre sens en m'indiquant éventuellement ce que je dois finir si un chapitre est arrêté en plein milieu par exemple.Malaga a écrit:Cléopatra2 a écrit:Je pars en congé maternité et j'espère bien que mon remplaçant va respecter la progression que je lui ai transmise étant donné que je reviens après lui. Je finis de corriger mes copies, j'espère aussi qu'il les rendra.
J'ai été TZR, je me suis adaptée aux progressions des collègues (souvent élaborées pour une bonne raison et pas par caprice).
Je ne vois pas trop pourquoi le collègue qui te remplace serait obligé de suivre ta progression. Tu vas être absente pendant 4 mois, il a bien le droit de faire les cours qu'il souhaite, non ? Pourquoi serait-ce forcément aux TZR ou aux contractuels de s'adapter ? Lors de mes deux congés maternité, j'ai repris le programme là où les collègues l'avaient laissé et c'était à moi de m'adapter.
Les professeurs que j'ai remplacés lorsque j'étais TZR m'indiquaient ce qu'ils voulaient que je fasse pendant le remplacement, sauf la dernière, qui partait à la retraite et qui n'est donc pas revenue. Quand on remplace jusqu'à la fin de l'année, on fait ce qu'on veut.
Si vous vous êtes mis d'accord sur la progression, cela ne me choque pas. Mais si ce n'est pas le cas, je ne suis pas d'accord avec toi. Pour les devoirs communs, tes collègues trouveront certainement des chapitres en commun, il n'y a pas d'obligation à suivre tous strictement la même programmation. Cette année, nous sommes deux profs à avoir les 3e, nous n'avons pas de progression commune mais cela ne nous empêchera pas de préparer les brevets blancs.
La justification "j'ai déjà commencé à préparer mes cours pour mon retour" me déplairait fortement si j'étais la collègue qui te remplace : si un événement de l'actualité rend pertinent l'étude d'un chapitre (de géo par exemple) non prévu dans la programmation, ton collègue devrait donc ne pas le faire car tu aurais déjà préparer les cours ? Etre TZR est déjà inconfortable alors devoir absolument suivre la façon de faire d'un autre collègue rend les choses encore plus pénibles.
L'an dernier, je suis partie en congé maternité en octobre : le collègue qui m'a remplacée a donc dû s'adapter et reprendre le boulot là où je l'avais laissé. Et quand j'ai repris en mars, cela a été l'inverse. Cela me semble normal.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- PonocratesExpert spécialisé
Nous ignorons en effet ce qui s'est passé. Disons que mon post répondait davantage aux collègues considérant que jeter les copies n'avait pas d'importance, que la collègue ayant initié le fil-dont nous ignorons tout également- avait tort de déplorer que les copies n'aient pas été rendues, le programme non suivi etc.adelou a écrit:
Ça , je suis d'accord et ne le nie pas. Mais qui dit qu'elle les a jetées délibérément? tant qu'on ne sait rien... on ne dit rien...
- User5899Demi-dieu
Juste une remarque au passage. Un brevet blanc n'implique pas qu'il y ait un sujet commun. Les progressions communes ne sont jamais ni obligatoires ni nécessaires. Elles sont un choix, parmi d'autres. Nous faisons deux épreuves d'essai en français par an, mais chacun donne ses sujets et chacun corrige ses copies. Nous pourrions faire autrement.Cléopatra2 a écrit:Je ne suis pas en collège. Et quand j'y étais, nous avions 3 brevets blancs dans l'année, donc en 3e, la progression commune était obligatoire dans les grandes lignes.
Autre remarque : trois épreuves d'essai de brevet dans l'année, ça me semble beaucoup de temps consacré à un examen dont les sujets, de par leur indigence, ne permettent guère de travailler sur ce qui devrait être acquis, à tout le moins compris.
- Devoir non rendu avant les vacances : que faire ?
- Copies non corrigées à temps pour un examen
- Rendre les copies avant ou après la correction du contrôle ?
- Que faire des copies corrigées qu'on n'a pas pu rendre aux élèves à cause du confinement ?
- Le rendu des copies, un moment solennel qui peut angoisser les élèves
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