J'hallucine (boulot)

Caspar Goodwood a écrit:Un peu de légèreté dans ce monde cruel. Suite à une erreur d'impression, les bulletins de mi-trimestre de nos classes de sixième sans notes ont été imprimés en vert et jaune plutôt que vert (bien) et rouge (pas bien). Résultat: certains parents ont dit à mes collègues "Ah, je suis content mon fils/ma fille n'a aucun rouge." Et là il a fallu expliquer que le rouge était devenu jaune, il y a dû avoir des déçus.

Tu apportes de l'eau au moulin contre les classes sans notes. Ça doit coûter bonbon, les impressions couleur ! 

Caspar Goodwood a écrit:Un peu de légèreté dans ce monde cruel. Suite à une erreur d'impression, les bulletins de mi-trimestre de nos classes de sixième sans notes ont été imprimés en vert et jaune plutôt que vert (bien) et rouge (pas bien). Résultat: certains parents ont dit à mes collègues "Ah, je suis content mon fils/ma fille n'a aucun rouge." Et là il a fallu expliquer que le rouge était devenu jaune, il y a dû avoir des déçus.

Mwarf! Ridiculous! :lol:

Jenny a écrit:C'est plus clair les notes au final :lol:

Plus clair que le jaune

Le pastis!

Ah non, il n'y a pas plus opaque

Hallu du jour : classe de 3ème faible et casse-pieds... j'interroge un élève, il me dit "j'ai pas envie de participer". Je lui demande pourquoi, il me dit "j'ai pas envie, j'ai la réponse mais j'ai pas envie de la donner".

Moi : "tu veux pas bosser ? eh ben tu plies tes affaires et tu dégages."

Le délégué déboule cinq minutes plus tard avec le CPE qui me dit "il ne dérange pas le cours, vous pouvez le garder...". Comment me faire perdre ma crédibilité.

Finalement, je l'ai refusé quand même : je vais pas accepter en cours des élèves qui se fichent du monde et refusent de bosser. J'ai dû insister, mais finalement le CPE l'a mis dans son bureau avec une PPP. Et il a gagné 2h de colle en prime !

isabelle10 a écrit:Hallu du jour : classe de 3ème faible et casse-pieds... j'interroge un élève, il me dit "j'ai pas envie de participer". Je lui demande pourquoi, il me dit "j'ai pas envie, j'ai la réponse mais j'ai pas envie de la donner".

Moi : "tu veux pas bosser ? eh ben tu plies tes affaires et tu dégages."

Le délégué déboule cinq minutes plus tard avec le CPE qui me dit "il ne dérange pas le cours, vous pouvez le garder...". Comment me faire perdre ma crédibilité.

Finalement, je l'ai refusé quand même : je vais pas accepter en cours des élèves qui se fichent du monde et refusent de bosser. J'ai dû insister, mais finalement le CPE l'a mis dans son bureau avec une PPP. Et il a gagné 2h de colle en prime !

Mais quand est-ce que ce genre de chose va s'arrêter!!! Est-ce qu'on se permet de rentrer dans leur bureau pour dire quoi que ce soit face à un gamin?? Non, bon alors zut!

Rdv chez le chef : 
Des parents se sont plaints parce que ma collègue aurait dénigré devant les élèves notre ex collègue. Et nous demande de laisser le passé où il doit être et de rester vigilantes .

Sauf que : 
1) Notre collègue a clairement foutu en l'air deux niveaux en videoprojetant des cours souvent hors programme, n'a fait aucune dictée ni aucune rédaction, a fait 6 évaluations à l'année sur chaque niveau. Donc , ce ne serait vraiment pas diffamer que de dire que le programme n'a pas été fait.
2) Ma collègue n'a fait que répondre " Je ne suis pas ton professeur de l'année dernière" quand les élèves ont trouvé inadmissibles de devoir remplir un questionnaire sur un film visionné en classe parce que l'année dernière ils choisissaient les films qu'ils voyaient avant chaques vacances et  ils travaillaient jamais dessus.

Bref, je suis écœurée du'on s'en prenne à quelqu'un qui fait son boulot pour protéger le néant.

J'ai réagi vivement, lui faisant part de mon écœurement, je lui ai demandé en gros ce qu'on avait le. droit de dire de façon ironique .

Il a clôt l'entretien en me disant que cet entretien était tout à fait informel, que je ne devais pas le prendre comme ça nipour moi, qu'il eétait à 100% sur de nous et qu'on rattraperait la situation mais le passé c'est le passé.

isabelle10 a écrit:Hallu du jour : classe de 3ème faible et casse-pieds... j'interroge un élève, il me dit "j'ai pas envie de participer". Je lui demande pourquoi, il me dit "j'ai pas envie, j'ai la réponse mais j'ai pas envie de la donner".

Moi : "tu veux pas bosser ? eh ben tu plies tes affaires et tu dégages."

Le délégué déboule cinq minutes plus tard avec le CPE qui me dit "il ne dérange pas le cours, vous pouvez le garder...". Comment me faire perdre ma crédibilité.

Finalement, je l'ai refusé quand même : je vais pas accepter en cours des élèves qui se fichent du monde et refusent de bosser. J'ai dû insister, mais finalement le CPE l'a mis dans son bureau avec une PPP. Et il a gagné 2h de colle en prime !

Excusez-moi, mais si je déplore que la CPE vienne vous voir "en public", pour autant, je trouve que vous exagérez. L'exclusion de cours est un stade ultime. Si on commence à vider les classes dès qu'ils ne veulent pas bosser, il va falloir 120 surveillants et un seul prof suffira par bahut. Une note d'absence de travail, oui. Une punition, oui. Mais pas une exclusion. Qui en plus lui donne ce qu'il veut : la paix !
Une précision "légaliste" : aucun texte du code l'éducation (la loi) ne vous donne la possibilité de refuser un élève. Seul un comportement dangereux ou visant à empêcher le cours peut conduire à une exclusion temporaire du cours. Attention à votre "crédibilité" si c'est le CdE qui vient en personne vous renvoyer un élève trop vite exclu...

anthinéa a écrit:Rdv chez le chef : 
Des parents se sont plaints parce que ma collègue aurait dénigré devant les élèves notre ex collègue. Et nous demande de laisser le passé où il doit être et de rester vigilantes .

Sauf que : 
1) Notre collègue a clairement foutu en l'air deux niveaux en videoprojetant des cours souvent hors programme, n'a fait aucune dictée ni aucune rédaction, a fait 6 évaluations à l'année sur chaque niveau. Donc , ce ne serait vraiment pas diffamer que de dire que le programme n'a pas été fait.
2) Ma collègue n'a fait que répondre " Je ne suis pas ton professeur de l'année dernière" quand les élèves ont trouvé inadmissibles de devoir remplir un questionnaire sur un film visionné en classe parce que l'année dernière ils choisissaient les films qu'ils voyaient avant chaques vacances et  ils travaillaient jamais dessus.

Bref, je suis écœurée du'on s'en prenne à quelqu'un qui fait son boulot pour protéger le néant.

J'ai réagi vivement, lui faisant part de mon écœurement, je lui ai demandé en gros ce qu'on avait le. droit de dire de façon ironique .

Il a clôt l'entretien en me disant que cet entretien était tout à fait informel, que je ne devais pas le prendre comme ça nipour moi, qu'il eétait à 100% sur de nous et qu'on rattraperait la situation mais le passé c'est le passé.

Je comprends l'énervement mais comment savez-vous ce qu'a au juste fait cette collègue ? Vous avez compté ses notes ?!

En tout cas, l'ambiance devait être agréable dans l'équipe.

Alors, pour commencer, l'équipe de lettres est très liée et on travaille souvent ensemble.
On se file documents, séquences et autres interros .
Les gosses gardent dans leurs classeurs les interros et leçons de l'année précédente et les leçons de langues depuis la sixième pour reprendre ou approfondir un point vu à l'arrache faute de temps ou finalement le zapper .
Et là, on a bien vu les classeurs.
Concernant les notes, les pps on bien vu sur pronotes ces deux notes par trimestre ... Il y a eu aussi une élève sérieuse qui avait été 
absente lors des deux evalévaluations du deuxième trimestre et n'avait donc pas de moyenne de français , problème résolu par un exposé juste avant le conseil.

On a toujours été sympa avec elle : 
je lui ai filé toutes mes séquences en cinquièmes comme elle  m'avait dit que cela l'aiderait . 
Ma collègue avait bossé avec elle sur le niveau quatrième en septembre . 
On savait qu'elle avait un rapport très spécial avec les gamins : bordel accepté, confidente d'une cinquième elle trouvait normal qu'elle lui parle de sa sexualité naissante.
Mais , le contenu pédagogique ce n'était pas à nous de juger et donc on ne cherchait pas à savoir ...
D'où quelques surprises .

Et cette remarque sur l'ambiance n'a pas lieu d'être car justement elle était bonne .

Et pour qu'on ne me taxe pas de langue de p*** ,  l'AVS a confirmé beaucoup de ce que j'ai cité et ce que nos élèves ont dit : cours, evals et autres .

C'est le problème sur un forum ; je réagis à chaud et me doute bien que ce n'est pas aussi simple...
(Je me rappelle avoir été littéralement lynchée sur ce forum lorsque j'avais parlé d'une répartition des services en lettres.)

Cripure a écrit:

isabelle10 a écrit:Hallu du jour : classe de 3ème faible et casse-pieds... j'interroge un élève, il me dit "j'ai pas envie de participer". Je lui demande pourquoi, il me dit "j'ai pas envie, j'ai la réponse mais j'ai pas envie de la donner".

Moi : "tu veux pas bosser ? eh ben tu plies tes affaires et tu dégages."

Le délégué déboule cinq minutes plus tard avec le CPE qui me dit "il ne dérange pas le cours, vous pouvez le garder...". Comment me faire perdre ma crédibilité.

Finalement, je l'ai refusé quand même : je vais pas accepter en cours des élèves qui se fichent du monde et refusent de bosser. J'ai dû insister, mais finalement le CPE l'a mis dans son bureau avec une PPP. Et il a gagné 2h de colle en prime !

Excusez-moi, mais si je déplore que la CPE vienne vous voir "en public", pour autant, je trouve que vous exagérez. L'exclusion de cours est un stade ultime. Si on commence à vider les classes dès qu'ils ne veulent pas bosser, il va falloir 120 surveillants et un seul prof suffira par bahut. Une note d'absence de travail, oui. Une punition, oui. Mais pas une exclusion. Qui en plus lui donne ce qu'il veut : la paix !
Une précision "légaliste" : aucun texte du code l'éducation (la loi) ne vous donne la possibilité de refuser un élève. Seul un comportement dangereux ou visant à empêcher le cours peut conduire à une exclusion temporaire du cours. Attention à votre "crédibilité" si c'est le CdE qui vient en personne vous renvoyer un élève trop vite exclu...

Tout à fait. C'est pourquoi je vire vraiment très peu, même si je suis exaspérée par certaines attitudes. Et on ne me ramène jamais aucun élève.

Moi non plus ; cela ne m'est encore jamais arrivé mais je ne suis pas dans un établissement difficile.

Mais je ne le dis pas méchamment janne.
Mon message était factuel.

Il est évident que je ne me permettrais pas de juger du travail de quelqu'un sur des on dit

anthinéa a écrit:Mais je ne le dis pas méchamment janne.
Mon message était factuel.

Il est évident que je ne me permettrais pas de juger du travail de quelqu'un sur des on dit

Je m'en doute bien.

Embrassez-vous les filles.

Bah c'est les forums ça .
Je pensais pas être sèche, je voulais juste expliquer .

Caspar,  avec un bon accent qui tâche on se croirait  presque dans un mauvais porno

Je voulais dire embrassez-vous sur la joue (enfin faites ce que vous voulez hein, de toute façon moi je préfère les garçons ).

 

Cripure a écrit: Seul un comportement dangereux ou visant à empêcher le cours peut conduire à une exclusion temporaire du cours. Attention à votre "crédibilité" si c'est le CdE qui vient en personne vous renvoyer un élève trop vite exclu...

Justement :

"Une punition : l'exclusion ponctuelle d'un cours
L'article L. 912-1 du Code de l'éducation prévoit que les enseignants sont responsables de l'ensemble des activités scolaires des élèves et, à ce titre, une décision d'exclusion de cours peut être prise en fonction de l'intérêt général et pour assurer la continuité des activités de la classe.
Justifiée par un comportement inadapté au bon déroulement d'un cours, l'exclusion ponctuelle doit demeurer exceptionnelle et donner lieu systématiquement à une information écrite au conseiller principal d'éducation ainsi qu'au chef d'établissement. Elle s'accompagne d'une prise en charge de l'élève dans le cadre d'un dispositif prévu à cet effet de manière à assurer la continuité de la surveillance.
Il s'agit d'une réponse ponctuelle qui relève de la responsabilité professionnelle de l'enseignant.
Toutefois la répétitivité d'une exclusion doit amener l'équipe éducative à s'interroger sur une prise en compte collective des difficultés que rencontre l'élève fréquemment exclu.
Il convient enfin de souligner que l'exclusion d'un ou plusieurs cours d'un élève prise, à titre de punition, par les personnels enseignants ou de direction, trop systématiquement répétée ou pour plusieurs jours consécutifs, s'apparenterait à une sanction, et ne relèverait plus des mesures d'ordre intérieur."

(http://eduscol.education.fr/cid47487/l-exclusion.html)

Donc, la collègue n'a pas tort.

anthinéa a écrit: 

Dommage qu'il n'y ait pas de smileys Hello Kitty !

Cath a écrit:

Cripure a écrit: Seul un comportement dangereux ou visant à empêcher le cours peut conduire à une exclusion temporaire du cours. Attention à votre "crédibilité" si c'est le CdE qui vient en personne vous renvoyer un élève trop vite exclu...

Justement :

"Une punition : l'exclusion ponctuelle d'un cours
L'article L. 912-1 du Code de l'éducation prévoit que les enseignants sont responsables de l'ensemble des activités scolaires des élèves et, à ce titre, une décision d'exclusion de cours peut être prise en fonction de l'intérêt général et pour assurer la continuité des activités de la classe.
Justifiée par un comportement inadapté au bon déroulement d'un cours, l'exclusion ponctuelle doit demeurer exceptionnelle et donner lieu systématiquement à une information écrite au conseiller principal d'éducation ainsi qu'au chef d'établissement. Elle s'accompagne d'une prise en charge de l'élève dans le cadre d'un dispositif prévu à cet effet de manière à assurer la continuité de la surveillance.
Il s'agit d'une réponse ponctuelle qui relève de la responsabilité professionnelle de l'enseignant.
Toutefois la répétitivité d'une exclusion doit amener l'équipe éducative à s'interroger sur une prise en compte collective des difficultés que rencontre l'élève fréquemment exclu.
Il convient enfin de souligner que l'exclusion d'un ou plusieurs cours d'un élève prise, à titre de punition, par les personnels enseignants ou de direction, trop systématiquement répétée ou pour plusieurs jours consécutifs, s'apparenterait à une sanction, et ne relèverait plus des mesures d'ordre intérieur."

(http://eduscol.education.fr/cid47487/l-exclusion.html)

Donc, la collègue n'a pas tort.

Vous allez me battre sur la mauvaise foi, là.
Un élève ne veut pas participer en classe, ça met en péril le bon déroulement d'un cours ?
Eh bien, conseillez cela à la collègue. Mais le conseilleur n'est pas le payeur.

Janne a écrit:

anthinéa a écrit: 

Dommage qu'il n'y ait pas de smileys Hello Kitty !

http://l0o0l.com/emoticones-hello-kitty.php