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- keroGrand sage
Mauvette a écrit:En tant que collègue, faudrait-il que je ferme les yeux tout simplement parce que c'est une stagiaire et qu'elle va s'y faire... Je ne comprends pas vraiment vos réactions. Faut-il que je m'en lave les mains ? Que je ne m’immisce surtout pas dans cette histoire tout simplement parce que pratiquement tous les stagiaires (ce qui est faux) connaissent de telles difficultés ? Que je ne me mêle pas de ses affaires parce que, de toutes façons, je suis une prof installée qui ne peut pas comprendre les difficultés des jeunes collègues ?
Au contraire, je trouve très bien que tu aides une nouvelle collègue. Plus de gens devraient le faire.
J'en viens à quelques suggestions. D'abord par un détour:
flopynette a écrit:Et puis mon gros soucis c'est que je n'osais/ne voulais pas donner de sanction, peur de l'injustice, retour des parents, opposition...
Un formateur espe m'a conseillé de prendre une heure avec cette classe, de leur dire clairement que la situation ne m'allait pas du tout, leur dire que ce n'était plus possible pour moi, que j'avais tout essayé et que là, c'était à eu de me dire ce qu'il fallait faire pour que ça se calme. Qu'est-ce qu'on met en place? Qu'est-ce que je fais concrètement?
J'ai trouvé ça débile mais pour être honnête je n'étais plus à ça prêt... Alors je l'ai fait ... Et là, à mon grand étonnement, les élèves ont proposé des sanctions. On a fait une échelle de sanction que j'ai appliqué TOUT DE SUITE et ça a fonctionné.
Pas inintéressant. Cela dit, je ne suis pas persuadé que l'étape "construire ensemble les sanctions" soit nécessaire. Ce que je remarque surtout, c'est qu'auparavant tu ne sanctionnais pas, ensuite si, et ça s'est calmé.
Maintenant, Mauvette: je pense que tout simplement, la meilleure manière de l'aider serait déjà de donner quelques conseils de méthodes (la méthode, toujours la méthode). Audrey a donné quelques suggestions.
Question que tu devrais lui poser: a-t-elle mis en place un système de sanctions/punitions précis ? Les règles sans sanction ne servent à rien et il y a fort à parier qu'elle laisse énormément de choses passer sans sanctionner. À partir de ce qu'elle te répond, il serait sans doute utile de lui donner une méthode. Il faut qu'elle définisse:
- les actes qu'elle sanctionne (logiquement, ça devrait être principalement bavardages et prises de parole)
- quelle échelle de sanctions (à tel acte, telle réponse)
- pour les actes mineurs (bavardages/prise de parole, on en revient toujours là) ce qu'elle donne en punition et de quelle manière (moi: prise de carnet d'abord, une page de manuel à recopier ensuite; selon l'état de la classe, je peux être plus tolérant dans la rapidité de la réaction)
- comment elle garde trace de ses sanctions (perso, j'ai tout un carnet disciplinaire où je garde trace de tout)
Tu peux aussi lui donner quelques conseils sur les manières de recadrer sans ouvrir la bouche:
- utiliser le regard
- utiliser les gestes
- faire "chut"
Après, il y a tout ce qui concerne la posture du professeur
- ne pas crier (remplacer par la sanction)
- bouger dans la classe pour occuper l'espace
- multiplier les regards vers le groupe; ne pas lui tourner le dos
Autre chose: lorsque j'ai eu des difficultés de gestion, je me suis aperçu que j'avais tout intérêt à avoir une procédure assez précise sur tout ce qu'il y a à gérer en début de cours; plus on est paumés dans ses papiers, plus la porte est ouverte aux problèmes. Il faut donc qu'elle définisse très clairement comment elle gère l'ouverture (à quel moment faire l'appel, à quel moment vérifier les punitions, à quel moment vérifier le matériel présent).
Et ainsi de suite. Bref, des conseils pratiques. Il pourrait être pas mal aussi d'aller voir un de ses cours pour voir si tu détectes des maladresses majeures. Par contre, ça risque d'être délicat par rapport à la tutrice. Peut-être peux-tu lui en parler en suggérant d'aller voir un cours avec la classe que la tutrice ne peut pas voir.
- BrunettiNiveau 6
Kéro, te serait-il possible de m'expliquer comment tu organises ton carnet disciplinaire et comment tu l'utilises?
Merci
Merci
- keroGrand sage
Brunetti a écrit:Kéro, te serait-il possible de m'expliquer comment tu organises ton carnet disciplinaire et comment tu l'organises?
Merci
Un cahier de 96 pages (à spirale, plus pratique), avec une section de feuilles par classe, chaque section étant marquée à son début par un mini post-it pour chaque classe. Pour chaque classe, à chaque début d'heure, j'ouvre à la bonne section, je reprends là où j'en étais avec cette classe, et fais une entrée en trois colonnes. Première colonne = manque de matériel ou carnet, points perdus sur DST, feuille manquante pour DST, ce genre de choses. Deuxième colonne = punitions à faire (un bâton par punition, à la fin de l'heure j'attribue le nombre de pages de manuel à recopier). Troisième colonne = questions générales à gérer (appel aux parents, insulte/insolence entendue, pour m'en souvenir pour le rapport de discipline).
Pour chaque heure, ça va donner une entrée de ce type (prénoms fictifs, bien sûr) :
- Une entrée du cahier disciplinaire:
- 3/11 Punitions En suspens
- Karine = m - Hakim = | (nr) - Hakim = appel parents
- Romain = | - Bilel: "Oh, le bâtard" (faire RD)
Pour comprendre: Karine n'avait pas son manuel ce jour là, d'où le "m" pour "matériel" (je vérifie chaque fois ou presque: en début d'heure les premiers jours, puis rapidement je déplace la vérification en cours d'heure et le fais lorsqu'ils sont déjà au travail (que ce soit exo ou TE à recopier); de même pour la vérif des punitions). À noter que je donne une note de matériel par trimestre, dont la moitié porte sur l'assiduité à amener le matériel. Si les manques sont persistents, je me gène pas pour ajouter une punition ici et là. Globalement, ça fonctionne bien.
Ce même jour, Hakim ne m'a pas rendu sa punition (nr = non rendu; s'il avait été absent j'aurais écris "a") qui est donc reconduite pour la prochaine fois. Dans la troisième colonne j'ai pris soin de noter que je dois appeler ses parents pour cette raison. Romain, pour sa part, m'a un peu trop cassé les pieds et écope à son tour d'une punition, que je vais lui indiquer en fin d'heure (tout comme à Hakim, en mode one shot: on centralise la paperasse à la fin et on évite au maximum de s'y perdre pendant le cours).
Enfin, voyant que j'avais donné une punition à Hakim, Bilel s'est exclamé "Oh, le bâtard". Naturellement, je l'ai exclu avec travail à faire en bas (juste une fiche d'exercice déjà recopiée et prête à l'emploi dans mon dossier; on s'en fiche que ça corresponde au cours, faut pas déconner) et j'ai noté sur le cahier ce qu'il m'a dit, histoire de ne pas oublier lorsque je rédigerai le rapport.
Bon j'ai essayé de faire varié, hein ^^
Ce cahier est leur cauchemar. Maintenant, lorsque je veux demander une punition à me rendre, je n'ai même plus besoin d'ouvrir la bouche: je leur montre l'entrée dans le cahier et ils comprennent tout de suite.
- MarounetteHabitué du forum
Merci kero pour nous faire part de ton organisation.
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La recherche est l'un des rares domaines où des personnes volontaires peuvent mesurer leur ignorance. :lol:
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- LarssonNiveau 8
Mauvette a écrit:Je réfléchis et pour moi, "à la dérive" signifie ne pas réussir à faire cours, ne pas réussir à calmer les élèves, ne pas réussir à enseigner. Elle est à la dérive par rapport à sa mission première. Je précise que nous avons des élèves pas faciles/faciles mais qu'on n'est pas non plus dans le 93.
Le 9-3 ? Ca ne veut rien dire.
L'année dernière, en tant que stagiaire, j'avais du mal avec une 4ème. Je pense que j'étais comme ta stagiaire (en fait, je n'ai pas tout lu, je me suis arrêté à ce message qui m'a fait bondir). Bref, je ne vais pas raconter ma vie mais en gros c'était : jet d'objet, bavardages continuels, grosses rigolades, élèves qui tombaient des chaises etc.
Maintenant, je me retrouve en Eclair dans le 9-3, et je peux te dire que j'ai moins de difficultés de gestion de classe cette année par rapport à l'année dernière. Pourtant c'était dans un collège très rural. Donc ça ne veut rien dire.
La stagiaire en question peut très bien s'en sortir dans le 9-3, justement car elle n'aura plus la pression de la titularisation et qu'elle aura déjà une année d'expérience derrière elle.
Ensuite (je vais vraiment être direct, et je m'en excuse), je ne sais pas si tu es de ceux-là, mais la plupart des collègues planqués dans la campagne parce que, justement, ils n'ont jamais voulu aller enseigner en RP, parlent du 9-3 sans jamais y avoir mis les pieds et s'en font un mythe totalement halluciné dans lequel les élèves monteraient sur les tables et vous insulteraient à longueur de journée.
Faut arrêter de noircir le tableau ou alors faut se faire muter là-bas pour se faire sa propre opinion au lieu de fantasmer.
[Fin du coup de gueule qui n'avait pas pour but d'attaquer qui que ce soit, mais simplement d' exprimer le fond de ma pensée]
- NormandyxNeoprof expérimenté
Il me semble que l'appel au tuteur devrait être systématique, que l'administration du collège devrait aider ce stagiaire, enfin, il me semble aussi, et je sens qu'il y en a qui ne seront pas d'accord, il y a des gens qui ne sont pas plus fait pour ce job que moi pour être danseuse étoile et qu'il n'est pas nécessaire de s'engager dans un métier qui les démolira un peu plus.
- neomathÉrudit
A peu près tout le monde est d'accord avec ça. Le problème c'est : peut on distinguer, au bout de quelques mois de terrain ces inaptes définitifs de ceux qui ont seulement besoin d'un temps d'adaptation pour devenir des professionnels efficaces ? AMHA c'est impossible.Normandyx a écrit:Il me semble que l'appel au tuteur devrait être systématique, que l'administration du collège devrait aider ce stagiaire, enfin, il me semble aussi, et je sens qu'il y en a qui ne seront pas d'accord, il y a des gens qui ne sont pas plus fait pour ce job que moi pour être danseuse étoile et qu'il n'est pas nécessaire de s'engager dans un métier qui les démolira un peu plus.
- sinanNiveau 9
Tout à fait d'accord avec Larsson, j'ai vécu exactement la même expérience. Je m'en sortais mieux dans le collège sevranais du 93 en tant que néotit que dans le collège picard rural en tant que stagiaire. J'avais d'ailleurs fini en arrêt maladie pour ce premier poste. J'ai commencé à m'en sortir réellement au bout de la 3e année d'enseignement, pour finir par être félicitée par mon inspecteur "vous tenez bien les élèves, vous avez un excellent rapport avec eux, etc." au bout de 6 ans.
Comme quoi l'expérience est primordiale dans ce métier.
Ce qui m'a d'ailleurs énormément aidée, c'est l'échange avec mes pairs (et non avec les collègues, qui sont toujours plus ou moins dans une posture).
Comme quoi l'expérience est primordiale dans ce métier.
Ce qui m'a d'ailleurs énormément aidée, c'est l'échange avec mes pairs (et non avec les collègues, qui sont toujours plus ou moins dans une posture).
- keroGrand sage
neomath a écrit:A peu près tout le monde est d'accord avec ça. Le problème c'est : peut on distinguer, au bout de quelques mois de terrain ces inaptes définitifs de ceux qui ont seulement besoin d'un temps d'adaptation pour devenir des professionnels efficaces ? AMHA c'est impossible.Normandyx a écrit:Il me semble que l'appel au tuteur devrait être systématique, que l'administration du collège devrait aider ce stagiaire, enfin, il me semble aussi, et je sens qu'il y en a qui ne seront pas d'accord, il y a des gens qui ne sont pas plus fait pour ce job que moi pour être danseuse étoile et qu'il n'est pas nécessaire de s'engager dans un métier qui les démolira un peu plus.
On est d'accord.
A fortiori, on ne le peut certainement pas après un mois et démi. Impossible de savoir comment quelqu'un va évoluer face aux premières difficultés et oui, se faire bordéliser au début est relativement normal (au sens d'"habituel"), sans que ce soit systématique. Comment pourrait-il en être autrement, d'ailleurs, lorsqu'on n'a ni les méthodes pédagogiques, ni les méthodes de gestion de classe, ni l'expérience, ni l'assurance ?
- NormandyxNeoprof expérimenté
Si l'objet de ce travail était la menuiserie ou la pâtisserie, je me désolerais du gâchis de bois ou de farine, mais là, on parle quand même d'élèves qui sont dans un cursus d'apprentissage, ça fait 3 fois (voire 6) combien d'élèves chaque année?sinan a écrit:Tout à fait d'accord avec Larsson, j'ai vécu exactement la même expérience. Je m'en sortais mieux dans le collège sevranais du 93 en tant que néotit que dans le collège picard rural en tant que stagiaire. J'avais d'ailleurs fini en arrêt maladie pour ce premier poste. J'ai commencé à m'en sortir réellement au bout de la 3e année d'enseignement, pour finir par être félicitée par mon inspecteur "vous tenez bien les élèves, vous avez un excellent rapport avec eux, etc." au bout de 6 ans.
Comme quoi l'expérience est primordiale dans ce métier.
On pourrait peut être quand même exiger de la formation qu'elle existe et passe par des périodes de pratique encadrée assez longue pour éviter de tels résultats.
- skindiverÉrudit
Larsson a écrit:Mauvette a écrit:Je réfléchis et pour moi, "à la dérive" signifie ne pas réussir à faire cours, ne pas réussir à calmer les élèves, ne pas réussir à enseigner. Elle est à la dérive par rapport à sa mission première. Je précise que nous avons des élèves pas faciles/faciles mais qu'on n'est pas non plus dans le 93.
Le 9-3 ? Ca ne veut rien dire.
L'année dernière, en tant que stagiaire, j'avais du mal avec une 4ème. Je pense que j'étais comme ta stagiaire (en fait, je n'ai pas tout lu, je me suis arrêté à ce message qui m'a fait bondir). Bref, je ne vais pas raconter ma vie mais en gros c'était : jet d'objet, bavardages continuels, grosses rigolades, élèves qui tombaient des chaises etc.
Maintenant, je me retrouve en Eclair dans le 9-3, et je peux te dire que j'ai moins de difficultés de gestion de classe cette année par rapport à l'année dernière. Pourtant c'était dans un collège très rural. Donc ça ne veut rien dire.
La stagiaire en question peut très bien s'en sortir dans le 9-3, justement car elle n'aura plus la pression de la titularisation et qu'elle aura déjà une année d'expérience derrière elle.
Ensuite (je vais vraiment être direct, et je m'en excuse), je ne sais pas si tu es de ceux-là, mais la plupart des collègues planqués dans la campagne parce que, justement, ils n'ont jamais voulu aller enseigner en RP, parlent du 9-3 sans jamais y avoir mis les pieds et s'en font un mythe totalement halluciné dans lequel les élèves monteraient sur les tables et vous insulteraient à longueur de journée.
Faut arrêter de noircir le tableau ou alors faut se faire muter là-bas pour se faire sa propre opinion au lieu de fantasmer.
[Fin du coup de gueule qui n'avait pas pour but d'attaquer qui que ce soit, mais simplement d' exprimer le fond de ma pensée]
Certains collèges de campagne sont l'horreur!! Je parlais de ce que j'avais vécu quelques messages plus haut et c'était dans un collège rural... Je pensais arriver vraiment dans un endroit hyper sympa avec des élèves cool.... Ce fut l'inverse et j'ai failli arrêter l'enseignement.
- NormandyxNeoprof expérimenté
Lors de mon passage en collège, je voyais de mon préfa les cours d'une collègue de sciences avec les élèves qui se balançaient des objets divers, brûlaient des papiers aux bec bunsen et les jetaient dehors et plus fort, sortaient par la fenêtre du fond et retournaient en cours en frappant à la porte.neomath a écrit:A peu près tout le monde est d'accord avec ça. Le problème c'est : peut on distinguer, au bout de quelques mois de terrain ces inaptes définitifs de ceux qui ont seulement besoin d'un temps d'adaptation pour devenir des professionnels efficaces ? AMHA c'est impossible.Normandyx a écrit:Il me semble que l'appel au tuteur devrait être systématique, que l'administration du collège devrait aider ce stagiaire, enfin, il me semble aussi, et je sens qu'il y en a qui ne seront pas d'accord, il y a des gens qui ne sont pas plus fait pour ce job que moi pour être danseuse étoile et qu'il n'est pas nécessaire de s'engager dans un métier qui les démolira un peu plus.
Cette collègue en était à 3e année d'exercice avec une année d'interruption pour déprime, elle trouvait que tout allait bien et c'était dans un collège rural... A chaque sonnerie de fin de récréation, elle changeait de couleur, cherchait fébrilement quelque chose dans son casier, partait voir si ses photocopies avaient été faites etc... je ne l'ai pratiquement jamais vu prendre son rang à l'heure... Elle a été titularisée et a passé encore quelques années entre déprime et grossesses... bonjour ceux qui l'ont eu en cours car les années étaient toujours en pointillés.
- keroGrand sage
Normandyx a écrit:Cette collègue en était à 3e année d'exercice avec une année d'interruption pour déprime, elle trouvait que tout allait bien et c'était dans un collège rural... A chaque sonnerie de fin de récréation, elle changeait de couleur, cherchait fébrilement quelque chose dans son casier, partait voir si ses photocopies avaient été faites etc... je ne l'ai pratiquement jamais vu prendre son rang à l'heure... Elle a été titularisée et a passé encore quelques années entre déprime et grossesses... bonjour ceux qui l'ont eu en cours car les années étaient toujours en pointillés.
En effet, dans un tel cas de figure, il y a problème (pour peu que la réalité corresponde au ressentis des observateurs).
Mais ici on parle d'une stagiaire qui ne voit des élèves que depuis un mois et demi. Pas pareil.
- WonderWomanBon génie
Ben non pas forcément.Mauvette a écrit:Dinosaura a écrit:Ne s'agit-il pas aussi d'une stagiaire, en difficulté certes, mais finalement pas plus que d'autres, mais qui a le malheur d'en parler plus ?
Pourquoi le malheur ? Au contraire non ?
Mon année de stage, parfois j'avais du bordel et une fois je n'ai pas réussi à faire cours (j'avais même fait un fil ici, me semble-t-il), et j'en ai parlé, j'ai pleuré au lycée, etc...
Ben du coup on m'a collée une "procédure d'alerte" parce que je parlais trop de mes pb. Cette procédure, censée m'aider, en fait, m'a plus stressée qu'autre chose. Je n'ai eu aucune formation en plus, aucun soutien, mais une visite conseil et le droit de passer devant la commission de titularisation, parce que j'étais étiquetée " à problèmes".
En réalité, d'autres stagiaires galéraient plus que moi mais ne disaient rien du coup, on ne leur a pas collé d'étiquette ...
Et sinon, question bête : mais un collègue m'a dit que si des élèves me soulaient, il pouvait en prendre dans sa classe, mais concrètement, on fait ça comment ? "Allez Kevin, va voir chez M. Dupont si j'y suis ?"
(j'ai jamais fait - je n'en ai jamais eu besoin en fait, mais je me suis tjs demandé comment faire, concrètement, comme une exclusion classique ?)
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- keroGrand sage
WonderWoman a écrit:Et sinon, question bête : mais un collègue m'a dit que si des élèves me soulaient, il pouvait en prendre dans sa classe, mais concrètement, on fait ça comment ? "Allez Kevin, va voir chez M. Dupont si j'y suis ?"
(j'ai jamais fait - je n'en ai jamais eu besoin en fait, mais je me suis tjs demandé comment faire, concrètement, comme une exclusion classique ?)
On va dire que ça dépend du contexte. Si la salle est juste à côté, tu prends l'élèves, tu l'amènes et tu le confies au collègue (ça c'est si vraiment, t'as juste à traverser le couloir et que la classe n'est pas complètement allumée). Si c'est un peu plus long, moi j'enverrais un élève avec l'exclu. Pas besoin de faire un papier d'exclusion en revanche: si on fait ça parfois, c'est justement pour ne pas avoir à s'embarrasser avec une exclusion officielle.
Sinon, une solution intermédiaire: mettre un élève dans le couloir jusqu'à ce qu'il se calme. Toutefois, pour que ça fonctionne bien, faut le faire correctement. Moi j'installe une chaise dehors (un élève assis se calme plus facilement que si on le laisse debout, je trouve) et je fais asseoir l'élève à un endroit où moi je peux le voir depuis mon bureau, mais les autres élèves non. On peut aussi prévenir que c'est l'étape qui précède une éventuelle exclusion et rapport au CPE, si on veut lui faire un peu peur.
À noter aussi qu'une fois que la méthode est en place, on peut, parfois, s'amuser à juste prendre la chaise et la mettre dehors, tout en regardant fixement l'élève dans le blanc des yeux. Il comprend rapidement que s'il ne se calme pas de suite, il va bientôt prendre place sur la chaise. On peut aussi ajouter une étape intermédiaire: juste ouvrir la porte. Le gars te casse les pieds, tu te lèves, tu te dirige vers la porte, tu l'ouvres ostensiblement tout en le fixant. Il comprend rapidement.
Beaucoup de théâtre, au final.
- NormandyxNeoprof expérimenté
+1 et surtout avoir des règles qui ne changent pas, ne pas attendre d'en avoir assez des bavardages et des lancers de trucs divers quand on écrit au tableau pour sanctionner, et tant qu'on ne maîtrise pas la monture, on évite les situations qui peuvent facilement dégénérer, genre les projections de PPS ou de diapos pour leskero a écrit:WonderWoman a écrit:Et sinon, question bête : mais un collègue m'a dit que si des élèves me soulaient, il pouvait en prendre dans sa classe, mais concrètement, on fait ça comment ? "Allez Kevin, va voir chez M. Dupont si j'y suis ?"
(j'ai jamais fait - je n'en ai jamais eu besoin en fait, mais je me suis tjs demandé comment faire, concrètement, comme une exclusion classique ?)
On va dire que ça dépend du contexte. Si la salle est juste à côté, tu prends l'élèves, tu l'amènes et tu le confies au collègue (ça c'est si vraiment, t'as juste à traverser le couloir et que la classe n'est pas complètement allumée). Si c'est un peu plus long, moi j'enverrais un élève avec l'exclu. Pas besoin de faire un papier d'exclusion en revanche: si on fait ça parfois, c'est justement pour ne pas avoir à s'embarrasser avec une exclusion officielle.
Sinon, une solution intermédiaire: mettre un élève dans le couloir jusqu'à ce qu'il se calme. Toutefois, pour que ça fonctionne bien, faut le faire correctement. Moi j'installe une chaise dehors (un élève assis se calme plus facilement que si on le laisse debout, je trouve) et je fais asseoir l'élève à un endroit où moi je peux le voir depuis mon bureau, mais les autres élèves non. On peut aussi prévenir que c'est l'étape qui précède une éventuelle exclusion et rapport au CPE, si on veut lui faire un peu peur.
À noter aussi qu'une fois que la méthode est en place, on peut, parfois, s'amuser à juste prendre la chaise et la mettre dehors, tout en regardant fixement l'élève dans le blanc des yeux. Il comprend rapidement que s'il ne se calme pas de suite, il va bientôt prendre place sur la chaise. On peut aussi ajouter une étape intermédiaire: juste ouvrir la porte. Le gars te casse les pieds, tu te lèves, tu te dirige vers la porte, tu l'ouvres ostensiblement tout en le fixant. Il comprend rapidement.
Beaucoup de théâtre, au final.
Celui ou celle qui parle de ses difficultés en choisissant ses interlocuteurs me parait bien plus près de ce qu'il faut faire que celui qui ne dit rien, par exemple dans le cas que j'ai cité (si si c'était comme ça), la collègue disait toujours que cela allait bien, y compris en faisant la route à 2 dans la voiture alors que nous étions tout deux nouveaux dans le collège et dans le boulot, d'autant plus pathétique qu'il m'arrivait de la voir s'enfermer dans la classe à la récré et pleurer à son bureau.
- ZapponsNiveau 7
WonderWoman a écrit:Ben non pas forcément.Mauvette a écrit:Dinosaura a écrit:Ne s'agit-il pas aussi d'une stagiaire, en difficulté certes, mais finalement pas plus que d'autres, mais qui a le malheur d'en parler plus ?
Pourquoi le malheur ? Au contraire non ?
Mon année de stage, parfois j'avais du bordel et une fois je n'ai pas réussi à faire cours (j'avais même fait un fil ici, me semble-t-il), et j'en ai parlé, j'ai pleuré au lycée, etc...
Ben du coup on m'a collée une "procédure d'alerte" parce que je parlais trop de mes pb. Cette procédure, censée m'aider, en fait, m'a plus stressée qu'autre chose. Je n'ai eu aucune formation en plus, aucun soutien, mais une visite conseil et le droit de passer devant la commission de titularisation, parce que j'étais étiquetée " à problèmes".
En réalité, d'autres stagiaires galéraient plus que moi mais ne disaient rien du coup, on ne leur a pas collé d'étiquette ...
Ça ne m'étonne pas du tout, et franchement c'est un vrai problème. Le système n'est absolument pas bienveillant envers les stagiaires. Il est en réalité impossible de demander de l'aide si l'on se sent en difficulté, car ça nous retombe dessus. Je dirais même que c'est vrai aussi après la titularisation : dans l'EN, il ne faut jamais dire que l'on a des problèmes, il ne faut surtout pas faire de vagues… sinon la hiérarchie nous le fait payer (mais son pouvoir de nuisance est alors plus limité). Je trouve ce fonctionnement absolument dévastateur sur le plan humain. C'est très triste.
Edition : Après, c'est peut pareil dans le privé, dans certaines boîtes… et peut être dans d'autres ministères, j'avoue que je ne connais que l'EN…
- CuerNiveau 1
Je suis moi-même stagiaire cette année et je ne suis pas choquée d'entendre qu'un(e) stagiaire ne parle pas de ses problèmes de gestion de classe. Pour ma part, je suis à temps complet sans avoir jamais enseigné auparavant, ce qui fait que j'ai fait des erreurs de gestion de classe en début d'année et maintenant je dois rattraper cela et ce n'est pas facile. C'est vrai mon seul problème sont les discussions entre élèves mais cela peut devenir pénible et entraver le bon fonctionnement du cours.
Si je n'ose pas en parler à ma tutrice, c'est tout simplement parce que je sais que les problèmes de gestion de classe peuvent être la cause du redoublement de l'année de stage, ce qui est loin de mettre en confiance. La titularisation met vraiment une grosse pression et savoir qu'elle dépend en grande partie des rapports que feront sa tutrice et son CDE n'aide pas à s'ouvrir sur ses éventuelles difficultés.
Après, je ne m'enferme pas dans mon coin, et j'ai demandé des conseils à certaines personnes ; ces conseils me sont d'ailleurs utiles pour m'améliorer. Et, je pense que l'année prochaine j'aurai moins de difficultés pour la gestion de classe tout simplement parce que j'aurai un an d'expérience et que cela me permettra d'éviter de reproduire les mêmes erreurs (je dirai que mon principal problème vient du fait que j'ai été trop gentille en début d'année et du coup les élèves essaient d'en profiter).
Si je n'ose pas en parler à ma tutrice, c'est tout simplement parce que je sais que les problèmes de gestion de classe peuvent être la cause du redoublement de l'année de stage, ce qui est loin de mettre en confiance. La titularisation met vraiment une grosse pression et savoir qu'elle dépend en grande partie des rapports que feront sa tutrice et son CDE n'aide pas à s'ouvrir sur ses éventuelles difficultés.
Après, je ne m'enferme pas dans mon coin, et j'ai demandé des conseils à certaines personnes ; ces conseils me sont d'ailleurs utiles pour m'améliorer. Et, je pense que l'année prochaine j'aurai moins de difficultés pour la gestion de classe tout simplement parce que j'aurai un an d'expérience et que cela me permettra d'éviter de reproduire les mêmes erreurs (je dirai que mon principal problème vient du fait que j'ai été trop gentille en début d'année et du coup les élèves essaient d'en profiter).
- JézabelNiveau 10
Cuer, je plussoie ce que tu dis, l'an prochain tu seras sûrement meilleure en gestion de classe : l'an dernier j'étais à 6h et j'ai eu du bordel toute l'année, cette année je suis à 18h, et le niveau de bordel n'atteint pas celui de l'an dernier (heureusement).
Mais voilà, j'ai quand même de l'agitation en cours. Et parfois, pour une classe en particulier, j'ai même l'impression que ça se rapproche de ce que j'ai connu l'année dernière. Et ça me stresse. Et comme c'est le sujet ici, moi non plus je n'ose pas trop en parler à mon tuteur car quand il vient me voir en cours, c'est le calme complet, et c'est l'image que je veux donner. Par contre j'en parle un peu aux collègues pour trouver des solutions.
Un exemple qui me met vraiment mal ce week end : vendredi, j'ai passé une heure difficile avec des 4e.
C'était entre 11h et midi, à un moment c'était tellement bruyant que j'ai fini par leur demander de sortir une feuille : exercice noté. Je menaçais de cela depuis plusieurs cours, là j'ai mis en application. Pendant 15 mn, silence : ils bossaient (après tout, c'était ce que je voulais : qu'ils bossent dans de bonnes conditions). Je leur dis que je ramasse mais que je ne sais pas encore si je vais noter. Puis ils rendent leurs feuilles et on passe à autre chose. Midi : ça sonne. Et là, sans que j'aie le temps de réagir, et évidemment avant mon autorisation, un bon tiers de la classe se précipite vers la sortie et sort. Pas le temps de repérer qui exactement était sorti. J'ai été vraiment blessée car c'est un comportement d'une grossièreté extrême. Du coup j'ai l'intention de noter leurs exercices, et de leur expliquer pourquoi je les note, évidemment. Que ça ne se reproduise pas. J'en ai parlé à leur PP qui a dit que j'avais totalement raison (et qui va les engueuler aussi, apparemment). Mais voilà je suis hyper mal à l'aise car ce qui s'est passé à midi m'a montré à quel point mon autorité était nulle. Et c'est une classe que je risque de perdre, je le sais, ils se foutent ouvertement de ma g***** en répétant à voix haute des expressions qu'il m'arrive de dire sur des intonations involontairement comiques. Comme ils cherchent à me blesser et à me voir gueuler, je ne réagis pas (en plus comme ils sont plusieurs à le faire en même temps je n'arrive pas à savoir qui c'est), mais ça continue.
Là je fais style que tout va bien, je ne veux pas être la stagiaire qui paraît en difficulté et contre qui on va lancer une procédure d'alerte. C'est flippant, je ne sais pas trop à qui je dois me confier. Je comprends donc parfaitement la situation des stagiaires qui subissent des choses encore pires en cours et qui préfèrent ne pas en parler.
Mais voilà, j'ai quand même de l'agitation en cours. Et parfois, pour une classe en particulier, j'ai même l'impression que ça se rapproche de ce que j'ai connu l'année dernière. Et ça me stresse. Et comme c'est le sujet ici, moi non plus je n'ose pas trop en parler à mon tuteur car quand il vient me voir en cours, c'est le calme complet, et c'est l'image que je veux donner. Par contre j'en parle un peu aux collègues pour trouver des solutions.
Un exemple qui me met vraiment mal ce week end : vendredi, j'ai passé une heure difficile avec des 4e.
C'était entre 11h et midi, à un moment c'était tellement bruyant que j'ai fini par leur demander de sortir une feuille : exercice noté. Je menaçais de cela depuis plusieurs cours, là j'ai mis en application. Pendant 15 mn, silence : ils bossaient (après tout, c'était ce que je voulais : qu'ils bossent dans de bonnes conditions). Je leur dis que je ramasse mais que je ne sais pas encore si je vais noter. Puis ils rendent leurs feuilles et on passe à autre chose. Midi : ça sonne. Et là, sans que j'aie le temps de réagir, et évidemment avant mon autorisation, un bon tiers de la classe se précipite vers la sortie et sort. Pas le temps de repérer qui exactement était sorti. J'ai été vraiment blessée car c'est un comportement d'une grossièreté extrême. Du coup j'ai l'intention de noter leurs exercices, et de leur expliquer pourquoi je les note, évidemment. Que ça ne se reproduise pas. J'en ai parlé à leur PP qui a dit que j'avais totalement raison (et qui va les engueuler aussi, apparemment). Mais voilà je suis hyper mal à l'aise car ce qui s'est passé à midi m'a montré à quel point mon autorité était nulle. Et c'est une classe que je risque de perdre, je le sais, ils se foutent ouvertement de ma g***** en répétant à voix haute des expressions qu'il m'arrive de dire sur des intonations involontairement comiques. Comme ils cherchent à me blesser et à me voir gueuler, je ne réagis pas (en plus comme ils sont plusieurs à le faire en même temps je n'arrive pas à savoir qui c'est), mais ça continue.
Là je fais style que tout va bien, je ne veux pas être la stagiaire qui paraît en difficulté et contre qui on va lancer une procédure d'alerte. C'est flippant, je ne sais pas trop à qui je dois me confier. Je comprends donc parfaitement la situation des stagiaires qui subissent des choses encore pires en cours et qui préfèrent ne pas en parler.
- mgb35Érudit
Une évaluation ne doit pas être une sanction... De plus, tu risques de te mettre à dos les élèves qui fonctionnent bien mais qui ont des difficultés : ils n'ont rien fait et tu leur mets une mauvaise note !C'était entre 11h et midi, à un moment c'était tellement bruyant que j'ai fini par leur demander de sortir une feuille : exercice noté.
Punis les coupables ! Si tu n'arrives pas à les repérer, fais leur faire des exercices par écrit dans un silence complet. Dès qu'un élève le brise, punition, colle puis exclusion.
- OsmieSage
Je n'ai pas lu tout le fil mais ce message est révélateur. Bien sûr que les stagiaires craignent d'être jugés et c'est parfois fondé. Je pense à une stagiaire qui m'a appelée cette semaine car après avoir fait part, en toute honnêteté, de ses difficultés à son CDE, elle se retrouve avec une visite conseil de l'IPR, en novembre. Elle vient d'apprendre qu'elle aurait cette visite car son tuteur lui a montré le mail envoyé par le CDE. Ses difficultés ? Quelques problèmes de gestion de classe avec des élèves posant problème à ses collègues également. Honnêtement, rien de grave ; que celui qui n'a jamais rencontré une difficulté jette la première pierre au stagiaire. Son "erreur" ? En avoir parlé à son CDE qui, au lieu d'en parler avec elle, au lieu de l'aider, d'en parler avec son tuteur, appelle dans son dos un IPR alors qu'un formateur ESPE aurait suffi.Cuer a écrit:Je suis moi-même stagiaire cette année et je ne suis pas choquée d'entendre qu'un(e) stagiaire ne parle pas de ses problèmes de gestion de classe. Pour ma part, je suis à temps complet sans avoir jamais enseigné auparavant, ce qui fait que j'ai fait des erreurs de gestion de classe en début d'année et maintenant je dois rattraper cela et ce n'est pas facile. C'est vrai mon seul problème sont les discussions entre élèves mais cela peut devenir pénible et entraver le bon fonctionnement du cours.
Si je n'ose pas en parler à ma tutrice, c'est tout simplement parce que je sais que les problèmes de gestion de classe peuvent être la cause du redoublement de l'année de stage, ce qui est loin de mettre en confiance. La titularisation met vraiment une grosse pression et savoir qu'elle dépend en grande partie des rapports que feront sa tutrice et son CDE n'aide pas à s'ouvrir sur ses éventuelles difficultés.
Après, je ne m'enferme pas dans mon coin, et j'ai demandé des conseils à certaines personnes ; ces conseils me sont d'ailleurs utiles pour m'améliorer. Et, je pense que l'année prochaine j'aurai moins de difficultés pour la gestion de classe tout simplement parce que j'aurai un an d'expérience et que cela me permettra d'éviter de reproduire les mêmes erreurs (je dirai que mon principal problème vient du fait que j'ai été trop gentille en début d'année et du coup les élèves essaient d'en profiter).
Dites-vous que tous les collègues que vous fréquentez ont été confrontés, eux aussi, à des difficultés, à un moment ou à un autre. Vous êtes là pour apprendre un métier et cela ne vient pas tout seul.
Si vous deviez vous retrouver dans le cas de la jeune femme que j'ai évoquée, rapprochez-vous d'un syndicat : nous sommes là pour ça.
- BlackMailExpert
Les stagiaires de mon établissement sont convoqués avec leurs tuteurs pour un "bilan" avec la CDE et l'adjointe. En sachant que je n'ai jamais essayé de cacher mes difficultés (pour résumer: quelques problèmes de gestion avec une classe => trop de bavardages), qu'au contraire je sollicite pour avoir des conseils, ça me fait un peu peur.
Enfin tant pis, qui vivra verra.
Ce n'est vraiment pas une année facile, merci le couperet "redoublement/licenciement" .
Enfin tant pis, qui vivra verra.
Ce n'est vraiment pas une année facile, merci le couperet "redoublement/licenciement" .
_________________
- Spoiler:
I'm watching you.
- OsmieSage
Les difficultés dont tu parles sont le lot commun de l'année de stage ; rien de grave.BlackMail a écrit:Les stagiaires de mon établissement sont convoqués avec leurs tuteurs pour un "bilan" avec la CDE et l'adjointe. En sachant que je n'ai jamais essayé de cacher mes difficultés (pour résumer: quelques problèmes de gestion avec une classe => trop de bavardages), qu'au contraire je sollicite pour avoir des conseils, ça me fait un peu peur.
Enfin tant pis, qui vivra verra.
Ce n'est vraiment pas une année facile, merci le couperet "redoublement/licenciement" .
En ce qui concerne la titularisation, les licenciements restent vraiment rares (95 à 98% des stagiaires sont titularisés).
- MarounetteHabitué du forum
Attention, ne rien dire de vos difficultés peut aussi vous porter préjudice.
Je pense notemment à votre tuteur.
Ne rien dire signifie pour certains que vous n'êtes pas conscient de vos problèmes de gestion de classe. J'en parle en connaissance de cause. C'est ce qui m'était arrivée durant mon année de stage.
N'hésitez pas à vous raprocher d'une personne en qui vous avez confiance.
Je pense notemment à votre tuteur.
Ne rien dire signifie pour certains que vous n'êtes pas conscient de vos problèmes de gestion de classe. J'en parle en connaissance de cause. C'est ce qui m'était arrivée durant mon année de stage.
N'hésitez pas à vous raprocher d'une personne en qui vous avez confiance.
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"Je ne sais qu'une chose, c'est que je ne sais rien." Socrate
La recherche est l'un des rares domaines où des personnes volontaires peuvent mesurer leur ignorance. :lol:
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- InvitéeLoChaHabitué du forum
Marounette a écrit:Attention, ne rien dire de vos difficultés peut aussi vous porter préjudice.
Je pense notemment à votre tuteur.
Ne rien dire signifie pour certains que vous n'êtes pas conscient de vos problèmes de gestion de classe. J'en parle en connaissance de cause. C'est ce qui m'était arrivée durant mon année de stage.
N'hésitez pas à vous raprocher d'une personne en qui vous avez confiance.
Tout à fait. J'ai toujours parlé de mes problèmes de gestion de classe et mes CDE ont apprécié et ne m'ont donc pas "cassé" dans les rapports en tournant parfois cela en point positif de l'enseignante qui cherche à s'améliorer.
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