Dernières nouvelles de la réforme des rythmes scolaires

Sur ce point Normandyx je te rejoins (malheureusement), je pense que tu es très lucide et qu'il n'y a rien à attendre de l'alternance en ce qui concerne les rythmes...

Rythmes scolaires : c'est toujours la pagaille à Marseille

A peine la moitié des écoles prévoient des activités périscolaires le vendredi après-midi. La mairie va devoir indemniser les familles.

Le compte n'y est pas. Deux mois après la rentrée des classes, c'est toujours la pagaille à Marseille. Faute d'avoir suffisamment anticipé la réforme des rythmes scolaires, les garderies et activités péri-scolaires prévues en principe le vendredi après-midi ne sont pas en place dans toutes les écoles. La municipalité l'admet, le compte n'y est toujours pas. A peine la moitié des écoles (217 sur 444) prévoient des activités périscolaires le vendredi après-midi.

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Maintenay-Saulchoy-St-Rémy : opposés aux rythmes scolaires, les parents boycottent le RPI

Les parents restent unanimes sur les revendications. Selon eux, les villages manquent de moyens pour organiser des activités culturelles et sportives (le RPI a mis en place une garderie), créant des inégalités entre les écoliers des villages et ceux des villes. Sans oublier le coût supplémentaire supporté par les parents quand il faut faire appel à une garderie privée ou des assistantes maternelles. Les parents continueront leur boycott le mercredi 3 décembre.

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Réforme des rythmes scolaires :
la Ville assouplie l’heure de sortie

On se réjouira du succès du dispositif sans omettre de noter que ce sont plus de 2,5 millions d’euros qui sont nécessaires, en année pleine, pour appliquer la réforme Peillon à Saint-Denis. Bien que le Premier ministre ait annoncé la pérennisation des aides, le montant accordé par enfant ne couvre pas le coût total réel supporté par les collectivités.

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Normandyx a écrit:

The Goon a écrit:Rythmes scolaires: Hollande parie sur la pérennité de la réforme

"Je vous fais un pronostic: je ne sais pas quand aura lieu la prochaine alternance, mais cette réforme ne sera pas mise en cause, c'est un progrès considérable", a ajouté le chef de l'Etat alors que la droite dénonce cette réforme.

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Faut vraiment que le Président arrête les pronostics, si la réforme reste en place après l'alternance de 2017, ce sera tout simplement parce que les nouveaux dirigeants seront plus malins que lui et ne remettront pas en l'air les organisations familiales et municipales installées depuis 3 ans.

ça je ne le crois pas, la droite avait les mêmes projets et Chatel n'a reculé après sa consultation de 2010 (lors de laquelle une majorité d'enseignants (si si, en particulier SGEN  UNSA ET SNUIPP s'étaient prononcés POUR la semaine de 4,5 jours) que par refus d'ouvrir un nouveau front de contestation avec les enseignants (quel dommage, en moins d'une semaine l'UNSA et le SNUIPP auraient changé d'avis et leurs moutons avec) et surtout parce que l'aspect coût avait été abordé et que quand on parle de réduire le nombre de fonctionnaires et les dotations aux communes, on ne commence pas par ouvrir un nouveau compte de dépenses.
Je suis à peu près certain qu'ils se réjouissent que la gauche ait collé ça dans la tronche des enseignants, je ne serais d'ailleurs pas surpris qu'ils aménagent le projet pour qu'il coûte moins cher y compris en allongeant des pauses méridiennes sans activité et en modulant les grandes vacances.

Enfin, en ouvrant cette boîte de Pandore, les socialistes ont ouvert en grand les portes de la municipalisation des enseignants du premier degré via ces TAP et ces PEDT, et comme lors des dernières municipales, la droite a récupéré bon nombre de communes et qu'ils comptent bien faire un carton plein aux prochaines régionales, je pense qu'ils se réjouiront de pouvoir manoeuvrer plus librement, d'autant qu'une fois que les grosses centrales enseignantes ont porté le projet, ils auront bien du mal à redevenir contre...

c'est exactement ce que je voulais dire : Chatel a reculé par bon sens politique, ils ne reviendront pas en arrière, d'une part parce que ça les arrange, mais surtout parce qu'au bout de 3 ans tout le monde ce sera organisé. Ce sera l'équivalent des 35h pour l'éducation. La droite dira tout le temps que c'est la faute de la réforme des rythmes, mais ne reviendra jamais à 4 jours.

Mise en place des activités périscolaires à Marseille à partir d'aujourd'hui. Pimprenelle a joué dans la cour à l'épervier et au jeu du béret. Ça fait très colonie de vacances, non ?

Jane a écrit:Mise en place des activités périscolaires à Marseille à partir d'aujourd'hui. Pimprenelle a joué dans la cour à l'épervier et au jeu du béret. Ça fait très colonie de vacances, non ?

mais c'est tout le principe de la réforme. Pour bénéficier du financement de la CAF, l'école doit devenir centre de loisirs associé (CLAé ou ALAé). C'est à dire les mêmes structures que pour les centres aérés, avec des animateurs qui ont les mêmes formations, et les mêmes activités à proposer.

Ça laisse songeur... Faire lever les gosses un jour de plus pour leur faire faire des activités de colonie, mouais, bof. Ne devaient-ils pas apprendre à jouer de la guitare sur un poney (ou faire du tir à l'arc sur un teckel) ?

anecdote de ma commune :
13 000 élèves en tout.
10 000 restent sur le temps gratuit, c'est à dire récré de 15h45 à 16h30.
2 300 restent sur le temps payant, 16h30-18h, facturé de 25 à 600 euros par enfant par an.

La mairie qui a eu du mal à trouver des animateurs, les garde tous de 15h45 à 18h (personne ne veut venir bosser 45 minutes).
Conséquence : souvent 12 animateurs pour 55 élèves, 1 animateur avec un groupe de 3 pendant 1h30.
Résultat, comme les tarifs sont beaucoup trop onéreux et les activités pas assez attractives, la réforme est un gouffre financier et la municipalité cherche à arrêter cette gabegie pour l'année prochaine parce que les comptes sont déjà dans le rouge. Mais comment ? Alors qu'au même moment la FCPE fait passer une pétition pour demander la gratuité du périsco. Bien qu'ils connaissent les tarifs depuis l'an dernier comme vous vous en doutez.

Jane a écrit:Ça laisse songeur... Faire lever les gosses un jour de plus pour leur faire faire des activités de colonie, mouais, bof. Ne devaient-ils pas apprendre à jouer de la guitare sur un poney (ou faire du tir à l'arc sur un teckel) ?

si si, chez moi ils devaient aller à l'Ecole Nationale de Musique. Mais bon s'il y a une épreuve tomate-ketchup au PISA on va tout éclater !

Ce serait bien la première fois qu'on fait des miracles aux évaluations PISA. Au moins la réforme aura servi à quelque chose :lol:
Ceci étant, c'est "gratuit"; une amie dont le fils a l'âge de ma Pimprenelle me disait l'autre jour que son garçon n'allait plus aux activités périscolaires, depuis que c'était devenu payant à Paris.

Conseil d'école hier soir.
Actuellement nos horaires sont 8h30-13h30 tous les matins, puis 13h30-15h45 sauf le mercredi évidemment.
La mairie peine à recruter, et le temps dégagé pour les TAP est trop court, ne laissant finalement, entre deux appels (début de séance, fin de séance pour ceux qui sirotent ou restent au périscolaire), que 20 minutes d'activités, autant dire rien.
Elle envisage donc, pour l'an prochain, de proposer 9h-12h, 14h15-16h30, et de faire deux soirs du périscolaire, et deux soirs des TAP, ce qui permettrait d'avoir de plus grandes plages pour proposer des activités qui tiennent la route. Sympa aussi pour les enfants qui sont au périscolaire depuis 7h30 le matin…
Même ceux qui peuvent bénéficier d'un allègement de la journée n'en profiterons plus, et en plus la pause méridienne serait encore allongée (trop de monde à la cantine, mais la mairie ne veut pas limiter l'accès).
Dégoûtées nous sommes…

ne vous plaignez pas, dans une ville socialiste de la banlieue rouennaise c'est 8h30 16h15 pour les maternelles, avec une pause méridienne 11h30  14h15, quelques vagues ateliers de 40 minutes ou sieste ou cour de récréation... => mômes imbuvables l'après midi, problèmes de bagarres et de vêtements, mais tout va bien, les autorités communales et de l'éducation nationale se congratulent...
ça m'ennuie pour les collègues qui en sont victimes, encore que je devrais dire que cela m'ennuie pour les collègues qui en sont victimes et s'étaient bougées avant, pour les militantes de l'UNSA qui trouvaient qu'il fallait faire l'expérience au nom de "l'intérêt de l'enfant" et celles du SNUIPP qui ont attendu que ça leur tombe sur le nez pour se réveiller, je confesse que cela m'amuserait à la limite.

Je propose que l'épervier et le béret deviennent des disciplines olympiques ! PISA, franchement, vous manquez d'ambition ! On devrait avoir des champions d'ici 2024 !

C'est sûr qu'on risque d'avoir plus de succès au béret, à l'épervier, à la confection des saucissons en pâte à modeler qu'en lecture ou en mathématiques

Peut être qu'on devrait militer dès aujourd'hui pour que ces disciplines soient inscrites au JO, en 2024 nos CM1 auront 20 ans, le bel âge pour obtenir des médailles :lol:

carolette a écrit:Conseil d'école hier soir.
Actuellement nos horaires sont 8h30-13h30 tous les matins, puis 13h30-15h45 sauf le mercredi évidemment.
La mairie peine à recruter, et le temps dégagé pour les TAP est trop court, ne laissant finalement, entre deux appels (début de séance, fin de séance pour ceux qui sirotent ou restent au périscolaire), que 20 minutes d'activités, autant dire rien.
Elle envisage donc, pour l'an prochain, de proposer 9h-12h, 14h15-16h30, et de faire deux soirs du périscolaire, et deux soirs des TAP, ce qui permettrait d'avoir de plus grandes plages pour proposer des activités qui tiennent la route. Sympa aussi pour les enfants qui sont au périscolaire depuis 7h30 le matin…
Même ceux qui peuvent bénéficier d'un allègement de la journée n'en profiterons plus, et en plus la pause méridienne serait encore allongée (trop de monde à la cantine, mais la mairie ne veut pas limiter l'accès).
Dégoûtées nous sommes…

Et quand cette année, tu parlais de ce qui est "gérable et pas désagréable", à savoir de profiter des fins d'AM avec ta fille en partant de l'école plus tôt, l'an prochain tu risques de goûter à ce que bon nombre ici goutons depuis plus d'un an: des journées toujours aussi (voire plus) longues et une semaine rallongée.
Alors le bien des enfants, maintenant, moi....c'est d'abord le bien de ma gamine et mes conditions de travail...pour le reste.....c'est maintenant sans moi.

carolette a écrit: la pause méridienne serait encore allongée (trop de monde à la cantine, mais la mairie ne veut pas limiter l'accès).
Dégoûtées nous sommes…

La limitation d'accès à la cantine n'est pas légale, c'est à la mairie de prévoir les locaux suffisants ou, hélas pour vous, d'organiser le service. Avec les rythmes à la noix, le cadre a été largement assoupli, les mairies ont bien plus de liberté qu'autrefois, celles qui ont placé les TAP après la classe pour pouvoir les rendre payants risquent de revoir aussi leur organisation quand ils feront le bilan des coûts.

Que nous défendions nos conditions de travail ne me gêne pas, au contraire, c'est même ce qui m'a motivé à me re syndiquer.

Normandyx a écrit:

carolette a écrit: la pause méridienne serait encore allongée (trop de monde à la cantine, mais la mairie ne veut pas limiter l'accès).
Dégoûtées nous sommes…

La limitation d'accès à la cantine n'est pas légale, c'est à la mairie de prévoir les locaux suffisants ou, hélas pour vous, d'organiser le service. Avec les rythmes à la noix, le cadre a été largement assoupli, les mairies ont bien plus de liberté qu'autrefois, celles qui ont placé les TAP après la classe pour pouvoir les rendre payants risquent de revoir aussi leur organisation quand ils feront le bilan des coûts.

Que nous défendions nos conditions de travail ne me gêne pas, au contraire, c'est même ce qui m'a motivé à me re syndiquer.

Il ne s'agirait pas d'interdire l'accès à la cantine, mais simplement de prendre en priorité ceux qui n'ont pas d'autre choix, et de limiter à une ou deux ou trois fois par semaine les autres. Ca se pratique dans nombre de communes, et c'est aussi offrir à ceux qui n'ont d'autre choix que d'y rester tous les jours de manger dans des conditions décentes, et pas au lance-pierres.

Sans indiscrétion, chez qui t'es-tu re-syndiqué ?

Si les parents réclament, la mairie ne peut refuser les enfants à la cantine

Par arrêt en date du 23 octobre 2009, le juge des référés du Conseil d’État a considéré que le principe selon lequel les enfants dont les deux parents travaillent, ainsi que ceux qui bénéficient de dispositifs particuliers, pourront seuls manger à la cantine tous les jours, tandis que les autres enfants ne pourront être accueillis qu’une fois par semaine, dans la limite des places disponibles, interdit illégalement l’accès au service public de la restauration scolaire à une partie des enfants scolarisés, en retenant au surplus un critère de discrimination sans rapport avec l’objet du service public en cause. C’est pourquoi le ministre de l’éducation nationale et la ministre déléguée chargée de la réussite éducative ont tenu à ce que la circulaire d’orientation et de préparation de la rentrée 2013, publiée au bulletin officiel de l’éducation nationale du 11 avril 2013, précise que « l’accès à la restauration scolaire, quand celle-ci existe, est un droit » et qu’ « il ne peut être établi aucune discrimination selon les situations familiales, géographiques ou de revenus ».

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Je me suis re syndiqué car je l'avais été dans 2 autres syndicats, ayant connu le SNI et le SNUIPP, je n'ai pas souhaité m'orienter vers les mêmes qui m'avaient largement déçu dans la défense de mes conditions de travail comme dans leurs prises de positions pédagogiques, donc, je ne suis ni à l'UNSA ni au SNUIPP

Normandyx a écrit:Si les parents réclament, la mairie ne peut refuser les enfants à la cantine

Par arrêt en date du 23 octobre 2009, le juge des référés du Conseil d’État a considéré que le principe selon lequel les enfants dont les deux parents travaillent, ainsi que ceux qui bénéficient de dispositifs particuliers, pourront seuls manger à la cantine tous les jours, tandis que les autres enfants ne pourront être accueillis qu’une fois par semaine, dans la limite des places disponibles, interdit illégalement l’accès au service public de la restauration scolaire à une partie des enfants scolarisés, en retenant au surplus un critère de discrimination sans rapport avec l’objet du service public en cause. C’est pourquoi le ministre de l’éducation nationale et la ministre déléguée chargée de la réussite éducative ont tenu à ce que la circulaire d’orientation et de préparation de la rentrée 2013, publiée au bulletin officiel de l’éducation nationale du 11 avril 2013, précise que « l’accès à la restauration scolaire, quand celle-ci existe, est un droit » et qu’ « il ne peut être établi aucune discrimination selon les situations familiales, géographiques ou de revenus ».

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Je me suis re syndiqué car je l'avais été dans 2 autres syndicats, ayant connu le SNI et le SNUIPP, je n'ai pas souhaité m'orienter vers les mêmes qui m'avaient largement déçu dans la défense de mes conditions de travail comme dans leurs prises de positions pédagogiques, donc, je ne suis ni à l'UNSA ni au SNUIPP

Merci pour le lien.
Parfois, j'en ai ras-le-bol qu'on parle des droits des uns et des autres, et pas de leurs devoirs.
Quand je reçois une maman qui me demande comment elle pourrait aider sa fille qui, manifestement, est en manque d'attention, et que je lui réponds qu'à mon avis, davantage de temps avec sa mère, simplement, sans ses petits frères et soeurs issus d'une seconde union, comme par exemple un déjeuner en tête à tête, serait profitable, j'aimerais bien aussi que les institutions aident un peu à la responsabilisation des uns et des autres. Parce que cette mère met ses enfants à la crèche, la grande à l'école, à la cantine et au périscolaire, mercredi compris, et ne travaille pas ni ne cherche d'emploi. Et il y en a beaucoup plus qu'on ne le pense…
Offrir à tous des services, c'est bien, mais dans un usage raisonné pour tous, c'est mieux.

La mairie a déjà fait des travaux pour agrandir les locaux, s'organise avec les animateurs pour faire manger tout le monde en temps et en heure, mais il y a de plus en plus de parents qui y mettent leurs enfants : 75% des enfants de l'école mangent à la cantine.

Je pense que dans quelques temps les emplois du temps de type 9h-12h, 14h15-16h30 seront légions.

Les communes qui sont parties sur un emploi du temps allégé (genre fin de classe à 15h30 ou 15h45) vont vite revenir à une emploi du temps où rien ne sera allégé : il suffit de rentrer un peu plus tard le matin, d’allonger la pause méridienne sous l'argument des services de cantine (et pour le reste du temps méridien ce sera garderie) et de finir à 16h30 comment avant la réforme avec la garderie ou le périsco qu'il y avait avant.

Donc aucune allégement de la semaine scolaire pour personne puisque les 45 minutes récupérées du fait du mercredi matin seront mises sur le temps méridien.

Dans le temps, les mairies qui ont fait l'effort de mettre en place des TAPs pertinents auront du mal à tenir cet engagement dans la durée.

Analyse partagée, hélas! et c'est aussi ce qui me fait dire que quelle que soit la majorité prochaine, cette semaine de 4,5 jours restera, sans oublier qu'ils se chargeront d'enfoncer le coin dans le côté national de l'éducation pour s'orienter vers un plus grand pouvoir local..

Bien content que le système semble devoir être reconduit tel quel l'an prochain chez moi, en espérant qu'ils ne changent pas d'avis;

Normandyx a écrit:Je me suis re syndiqué car je l'avais été dans 2 autres syndicats, ayant connu le SNI et le SNUIPP, je n'ai pas souhaité m'orienter vers les mêmes qui m'avaient largement déçu dans la défense de mes conditions de travail comme dans leurs prises de positions pédagogiques, donc, je ne suis ni à l'UNSA ni au SNUIPP

Je suis syndiqué à FO depuis 2 ans pour les mêmes raisons que toi. 90 % de mes collègues s'y sont également syndiqués cette année suite à la très bonne et très coriace défense d'une collègue et de l'équipe enseignante.

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Une petite référence :

Bernard Appy a écrit:Et les syndicats ? « Pour le Snuipp – syndicat majoritaire chez les professeurs des écoles –, le problème n’existe tout simplement pas. À entendre Sébastien Sihr, son président, il n’y aurait pas de parents intrusifs, seulement des enseignants maladroits. » Ceux qui veulent être vraiment défendus ont tout intérêt à rallier le SNUDI-FO qui soutient sans faillir ses adhérents.

Compte-rendu de lecture du livre La tyrannie des parents d'élève

Merci Spinoza ! Que ça fait du bien de lire ça !
Je nage en ce moment en plein "Vous n'aimez pas ma fille..."

Merci également Spinoza pour le lien vers l'aperçu sur le livre d'Anna Topaloff : "La tyrannie des parents d'élèves". Nous devons sans doute être nombreux à nous retrouver dans les constats faits par l'auteur.
La déliquescence du système éducatif provient sans doute pour partie de cette réalité. Je crois savoir qu'elle a été initiée par Mme Ségolène Royal qui voulait organiser les relations parents-enseignants.
Je ne suis pas contre le fait de rencontrer les parents pour expliquer le rôle de l'école et donner des conseils pour faire progresser leur enfant mais cela suppose que chacun respecte des règles.
Hélas, sous prétexte que chacun est allé à l'école primaire, chacun est expert et peut donner des conseils à l'enseignant ou remettre en cause son professionnalisme. L'autorité du maître naît de son action au sein de la classe mais elle ne supporte pas les interventions importunes de parents mauvais coucheurs. Elles peuvent facilement déstabiliser l'enseignant et décrédibilisent sa parole aux yeux des élèves. Cela devrait être le rôle de la hiérarchie de cadrer et défendre les enseignants face à ce problème. Cela n'est pas souvent le cas malheureusement. L'affaire emblématique récente est certainement celle de Jacques Risso. J'ai l'impression que les pouvoirs en place, quels qu'ils soient, maltraitent cet outil extraordinaire qu'est l'éducation comme un enfant s'acharnerait sur un jouet. Il y a de quoi être très inquiet pour l'avenir.

Je me suis syndiqué pour la première fois de ma carrière lorsque quelques-uns d'entre nous sont entrés dans un bras de fer avec le gouvernement au sujet de la réforme des rythmes scolaires. J'ai choisi FO. J'ai vécu cette refondation comme une haute trahison de la part du gouvernement qui n'a pas su et certainement pas voulu améliorer le système éducatif. Nous sommes entrés dans la politique du mensonge inacceptable et les syndicats majoritaires sont devenus les complices et les courroies de transmission de ce gouvernement qui veut jouer l'autorité mais qui n'en a pas la carrure. Ils sont en train de le payer cher.