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- Mezzo voceNiveau 9
Lefteris a écrit:En fait on répond implicitement à la question : "aimez-vous être enseignant" ? Et là, les images qui viennent sont les élèves mal élevés, les parents, la hiérarchie administrative, les réformes incessantes, les réunions, les conflits divers, le traitement .
C'est vrai. D'ailleurs, je réalise que je hante littéralement parlant les fils de gestion de classe, et visite bien moins souvent les fils traitant de la conception des cours et de la littérature.
- keroGrand sage
Enseigner sans éduquer n'est pas possible, du moins au primaire/secondaire.
Il faut assumer que c'est quelque chose qui fait naturellement partie du métier, dès lors qu'on s'adresse à de jeunes enfants et adolescents. Ce n'est, d'ailleurs, en rien une nouveauté, quoi qu'en en dise (c'est pas Platon qui se plaignait du manque de respect des jeunes de son temps ? Ici, quelques autres exemples de textes édifiants sur le sujet). Ici sur ce forum, on discutait il y a quelques temps d'une fiche-méthode de gestion disciplinaire qui datait de ... 1939.
Ce qui est nouveau, c'est qu'à un certain moment, l'exercice de l'autorité a perdu de légitimité face aux idéologies qui ont condamné tout ce qui relevait de la contrainte. Beaucoup d'entre nous sommes entrés dans le métier avec l'idée subreptice que si on doit exercer notre autorité - parfois durement - c'est qu'au fond, nous sommes de mauvais profs. Je pense que cela surtout explique le fait que c'est mal vécu. Moi-même, pendant longtemps, j'ai eu l'impression que si je punissais souvent, comme je le fais dans tous les cas, c'est parce qu'au fond, je n'assurais pas au niveau pédagogique. Une lecture récente m'a permis de m'apercevoir que j'avais intégré sans m'en apercevoir cette idée qu'on cesse de nous jeter à la figure.
Pour peu qu'on sorte de ce schéma, et ça redevient rapidement naturel. Pour peu qu'on assume et accepte que le recadrage - si nécessaire par voie de sanction - est nécessaire et même bénéfique, à des jeunes qui manquent souvent de cadres éducatifs, et on peut le faire sereinement. Pour peu aussi qu'on prenne de l'expérience, et l'efficacité dans la manière de faire permet de limiter de plus en plus les interventions disciplinaires au bénéfice du cours lui-même.
Au final, non: enseigner tout en éduquant ne me gène pas. Et j'adore mon métier (après, ce n'est que ma 4ème année de titulaire...).
Par contre, ce qui me gène vient d'en haut. LPC, injonctions contradictoires, réunionite, faux-semblants politiques, rémunération ridicule. La partie noir du métier, pour moi, c'est ça. Toute cette bureaucratie doublée d'infantilisation qui semble n'être là que pour nous mettre des bâtons dans les roues.
Il faut assumer que c'est quelque chose qui fait naturellement partie du métier, dès lors qu'on s'adresse à de jeunes enfants et adolescents. Ce n'est, d'ailleurs, en rien une nouveauté, quoi qu'en en dise (c'est pas Platon qui se plaignait du manque de respect des jeunes de son temps ? Ici, quelques autres exemples de textes édifiants sur le sujet). Ici sur ce forum, on discutait il y a quelques temps d'une fiche-méthode de gestion disciplinaire qui datait de ... 1939.
Ce qui est nouveau, c'est qu'à un certain moment, l'exercice de l'autorité a perdu de légitimité face aux idéologies qui ont condamné tout ce qui relevait de la contrainte. Beaucoup d'entre nous sommes entrés dans le métier avec l'idée subreptice que si on doit exercer notre autorité - parfois durement - c'est qu'au fond, nous sommes de mauvais profs. Je pense que cela surtout explique le fait que c'est mal vécu. Moi-même, pendant longtemps, j'ai eu l'impression que si je punissais souvent, comme je le fais dans tous les cas, c'est parce qu'au fond, je n'assurais pas au niveau pédagogique. Une lecture récente m'a permis de m'apercevoir que j'avais intégré sans m'en apercevoir cette idée qu'on cesse de nous jeter à la figure.
Pour peu qu'on sorte de ce schéma, et ça redevient rapidement naturel. Pour peu qu'on assume et accepte que le recadrage - si nécessaire par voie de sanction - est nécessaire et même bénéfique, à des jeunes qui manquent souvent de cadres éducatifs, et on peut le faire sereinement. Pour peu aussi qu'on prenne de l'expérience, et l'efficacité dans la manière de faire permet de limiter de plus en plus les interventions disciplinaires au bénéfice du cours lui-même.
Au final, non: enseigner tout en éduquant ne me gène pas. Et j'adore mon métier (après, ce n'est que ma 4ème année de titulaire...).
Par contre, ce qui me gène vient d'en haut. LPC, injonctions contradictoires, réunionite, faux-semblants politiques, rémunération ridicule. La partie noir du métier, pour moi, c'est ça. Toute cette bureaucratie doublée d'infantilisation qui semble n'être là que pour nous mettre des bâtons dans les roues.
- florestanGrand sage
J'aime bien enseigner mais c'est surtout pour le temps libre qu'il me laisse que j'apprécie ce métier. Je suis loin de passer mes journées à me prendre la tête sur mes élèves même si je les aime bien. Avec une agrégation de langue le rapport temps de travail/ argent gagné n'est pas si mauvais je trouve. Mon compagnon enseigne les lettres et en terme de charge de travail nos métiers n'ont rien à voir! Il doit passer trois à quatre fois plus de temps sur ses copies que moi (en STMG, je ne vous raconte pas la vitesse à laquelle c'est plié et sans bâcler, par contre ils sont rugueux en cours, il faut une certaine énergie )
- thrasybuleDevin
Les copies me bouffent à un point, j'en arrive à développer une véritable phobie. Je n'oserais jamais dire sur ce forum que demain, je ne vais pas rendre des copies que les élèves m'ont rendues...il y a quelque temps, illo tempore. Je ne sais pas comment faire pour régler le problème, qui ne va pas s'arranger. Ne me dites pas que ça fait partie de notre travail, patati patata, mais ça devient l'horreur.
- keroGrand sage
thrasybule a écrit:Les copies me bouffent à un point, j'en arrive à développer une véritable phobie. Je n'oserais jamais dire sur ce forum que demain, je ne vais pas rendre des copies que les élèves m'ont rendues...il y a quelque temps, illo tempore. Je ne sais pas comment faire pour régler le problème, qui ne va pas s'arranger. Ne me dites pas que ça fait partie de notre travail, patati patata, mais ça devient l'horreur.
Tu te rends au travail en transport en commun ?
Moi j'ai horreur des copies aussi, mais j'en fais une très grande partie dans les transports. Ça permet d'optimiser ce temps mort et de prendre de l'avance.
- thrasybuleDevin
Dans les transports en commun, je dors (le matin, j'ai toujours cours à 8 heures) et après le travail, je suis tellement saturé que je ne peux pas le faire.
Mais je devrais me plier à cette méthode
Mais je devrais me plier à cette méthode
- CathEnchanteur
thrasybule a écrit:Les copies me bouffent à un point, j'en arrive à développer une véritable phobie. Je n'oserais jamais dire sur ce forum que demain, je ne vais pas rendre des copies que les élèves m'ont rendues...il y a quelque temps, illo tempore. Je ne sais pas comment faire pour régler le problème, qui ne va pas s'arranger. Ne me dites pas que ça fait partie de notre travail, patati patata, mais ça devient l'horreur.
Je hais la correction de copies.
Pour une bonne raison : désormais, c'est toujours mauvais. Plus jamais la bonne surprise d'un bon devoir.
- florestanGrand sage
Chez mon compagnon la correction est une souffrance affreuse, il procrastine à mort et finit en mode charrette nuit blanche sur des paquets qu'il aurait dû rendre un mois avant. Ca devient de pire en pire pour lui. Je le plains sincèrement, quand je jette un coup d'oeil sur des copies de français j'ai souvent envie de vomir tellement la langue est calamiteuse et à quel point il est difficile d'essayer d'extraire une fond quelconque sous une forme catastrophique pour trouver des points. En langue vivante le travail de correction est beaucoup moins douloureux je trouve et au moins quand les classes sont nulles le travail s'en trouve d'autant réduit ce qui n'est pas le cas en lettres.
- thrasybuleDevin
ce n'est même pas l'appréhension de lire de mauvaises copies, pour moi, c'est le caractère mécanique du travail qui me sort par tous les pores de la peau.
- CasparProphète
J'ai une collègue (appelons-la Jeanne, je la surnomme Sainte-Jeanne) qui est toujours contente, jamais de problèmes avec les élèves (ou si peu) et elle dit adorer corriger les copies. J'avoue ne pas comprendre.
- User21929Expert
littlemary a écrit:Treizième rentrée : j'aime être devant mes élèves et enseigner...mais c'est tout ! Le reste me gonfle prodigieusement : les copies, les réunions, les "projets" en tout genre, les PPRE, les conseils de classe (vaste comédie, surtout en 3è),...
Il y 26 ans je rentrais dans une classe avec la casquette de MA, depuis j'aime toujours autant ce moment. Tous les élèves sont géniaux après un mois de domptage. Et Go pour en faire des professionnels. Mais comme LittleMary je déteste ce/ceux qui gravitent autour : les dossiers de suivi, les compétences, les CCF, les PFMP, les réunions, les projets, les sorties, les équipes, les transversaux, les expériences pédagogiques des inspecteurs, les BO, l'ENT, les fiches de cours, l'appel, le contrôle des absences justifiées ou non, les parents, les frères et sœurs des anciens élèves, les notes, les moyennes, les positionnements d'élèves, les horaires fixes et répétitifs, la sonnerie, le stylo rouge, les feutres de tableau blanc, les WC fermés, la prérentrée, Internet qui rame, les restrictions budgétaires, ET mon salaire de merde. Sinon, ça va :petitdrapeau:
- thrasybuleDevin
Et dans mon bahut, c'est la compétition à celui qui sera le plus polard. " moi, je rends les copies au minimum 5 jours après", "ah non! moi je fais tout pour les rendre le lendemain, même si j'y passe tout l'après-midi et le soir". Et tous de s'extasier religieusement devant leur émulation bénie...
- florestanGrand sage
Whypee a écrit:littlemary a écrit:Treizième rentrée : j'aime être devant mes élèves et enseigner...mais c'est tout ! Le reste me gonfle prodigieusement : les copies, les réunions, les "projets" en tout genre, les PPRE, les conseils de classe (vaste comédie, surtout en 3è),...
Il y 26 ans je rentrais dans une classe avec la casquette de MA, depuis j'aime toujours autant ce moment. Tous les élèves sont géniaux après un mois de domptage. Et Go pour en faire des professionnels. Mais comme LittleMary je déteste ce/ceux qui gravitent autour : les dossiers de suivi, les compétences, les CCF, les PFMP, les réunions, les projets, les sorties, les équipes, les transversaux, les expériences pédagogiques des inspecteurs, les BO, l'ENT, les fiches de cours, l'appel, le contrôle des absences justifiées ou non, les parents, les frères et sœurs des anciens élèves, les notes, les moyennes, les positionnements d'élèves, les horaires fixes et répétitifs, la sonnerie, le stylo rouge, les feutres de tableau blanc, les WC fermés, la prérentrée, Internet qui rame, les restrictions budgétaires, ET mon salaire de merde. Sinon, ça va :petitdrapeau:
C'est quoi ta drogue ?
- Mezzo voceNiveau 9
kero a écrit:Enseigner sans éduquer n'est pas possible, du moins au primaire/secondaire.
Il faut assumer que c'est quelque chose qui fait naturellement partie du métier, dès lors qu'on s'adresse à de jeunes enfants et adolescents. Ce n'est, d'ailleurs, en rien une nouveauté, quoi qu'en en dise (c'est pas Platon qui se plaignait du manque de respect des jeunes de son temps ? Ici, quelques autres exemples de textes édifiants sur le sujet). Ici sur ce forum, on discutait il y a quelques temps d'une fiche-méthode de gestion disciplinaire qui datait de ... 1939.
Ce qui est nouveau, c'est qu'à un certain moment, l'exercice de l'autorité a perdu de légitimité face aux idéologies qui ont condamné tout ce qui relevait de la contrainte. Beaucoup d'entre nous sommes entrés dans le métier avec l'idée subreptice que si on doit exercer notre autorité - parfois durement - c'est qu'au fond, nous sommes de mauvais profs. Je pense que cela surtout explique le fait que c'est mal vécu. Moi-même, pendant longtemps, j'ai eu l'impression que si je punissais souvent, comme je le fais dans tous les cas, c'est parce qu'au fond, je n'assurais pas au niveau pédagogique. Une lecture récente m'a permis de m'apercevoir que j'avais intégré sans m'en apercevoir cette idée qu'on cesse de nous jeter à la figure.
Pour peu qu'on sorte de ce schéma, et ça redevient rapidement naturel. Pour peu qu'on assume et accepte que le recadrage - si nécessaire par voie de sanction - est nécessaire et même bénéfique, à des jeunes qui manquent souvent de cadres éducatifs, et on peut le faire sereinement. Pour peu aussi qu'on prenne de l'expérience, et l'efficacité dans la manière de faire permet de limiter de plus en plus les interventions disciplinaires au bénéfice du cours lui-même.
Au final, non: enseigner tout en éduquant ne me gène pas. Et j'adore mon métier (après, ce n'est que ma 4ème année de titulaire...).
Par contre, ce qui me gène vient d'en haut. LPC, injonctions contradictoires, réunionite, faux-semblants politiques, rémunération ridicule. La partie noir du métier, pour moi, c'est ça. Toute cette bureaucratie doublée d'infantilisation qui semble n'être là que pour nous mettre des bâtons dans les roues.
Comme j'aime lire ce petit diablotin en couche-culotte!
- thrasybuleDevin
l'extasy de sainte Thérèse?florestan a écrit:Whypee a écrit:littlemary a écrit:Treizième rentrée : j'aime être devant mes élèves et enseigner...mais c'est tout ! Le reste me gonfle prodigieusement : les copies, les réunions, les "projets" en tout genre, les PPRE, les conseils de classe (vaste comédie, surtout en 3è),...
Il y 26 ans je rentrais dans une classe avec la casquette de MA, depuis j'aime toujours autant ce moment. Tous les élèves sont géniaux après un mois de domptage. Et Go pour en faire des professionnels. Mais comme LittleMary je déteste ce/ceux qui gravitent autour : les dossiers de suivi, les compétences, les CCF, les PFMP, les réunions, les projets, les sorties, les équipes, les transversaux, les expériences pédagogiques des inspecteurs, les BO, l'ENT, les fiches de cours, l'appel, le contrôle des absences justifiées ou non, les parents, les frères et sœurs des anciens élèves, les notes, les moyennes, les positionnements d'élèves, les horaires fixes et répétitifs, la sonnerie, le stylo rouge, les feutres de tableau blanc, les WC fermés, la prérentrée, Internet qui rame, les restrictions budgétaires, ET mon salaire de merde. Sinon, ça va :petitdrapeau:
C'est quoi ta drogue ?
Joke, hein...
- CasparProphète
Je veux la même.
Thrasybule: la maladie dont tu parles est répandue dans de nombreuses salles des profs, y compris la mienne.
Thrasybule: la maladie dont tu parles est répandue dans de nombreuses salles des profs, y compris la mienne.
- thrasybuleDevin
Non mais moi, c'est très grave, je te jure, à tel point que ça va devenir un gros problème.
- User21929Expert
florestan a écrit:Whypee a écrit:...Tous les élèves sont géniaux après un mois de domptage....
C'est quoi ta drogue ?
L'optimisme et l'humour.
- CasparProphète
thrasybule a écrit:Non mais moi, c'est très grave, je te jure, à tel point que ça va devenir un gros problème.
Je parlais de la maladie qui consiste à s'autocongratuler devant un public composé de collègues.
- florestanGrand sage
Whypee a écrit:florestan a écrit:Whypee a écrit:...Tous les élèves sont géniaux après un mois de domptage....
C'est quoi ta drogue ?
L'optimisme et l'humour.
Ouille, l'humour j'ai la prétention de ne pas en manquer, l'optimisme j'ai des progrès à faire
- thrasybuleDevin
Suis-je bête!Caspar Goodwood a écrit:thrasybule a écrit:Non mais moi, c'est très grave, je te jure, à tel point que ça va devenir un gros problème.
Je parlais de la maladie qui consiste à s'autocongratuler devant un public composé de collègues.
- florestanGrand sage
thrasybule a écrit:Et dans mon bahut, c'est la compétition à celui qui sera le plus polard. " moi, je rends les copies au minimum 5 jours après", "ah non! moi je fais tout pour les rendre le lendemain, même si j'y passe tout l'après-midi et le soir". Et tous de s'extasier religieusement devant leur émulation bénie...
Ce sont de grands malades. Ils n'ont pas de cinéma près de chez eux ou des livres à lire ou......plein de choses plus excitantes à faire que se cogner 35 commentaires avec les mêmes con...... dedans.
- thrasybuleDevin
Les copies, c'est leur cinéma, leur Rose Pourpre du Caire, leur lanterne magique.florestan a écrit:thrasybule a écrit:Et dans mon bahut, c'est la compétition à celui qui sera le plus polard. " moi, je rends les copies au minimum 5 jours après", "ah non! moi je fais tout pour les rendre le lendemain, même si j'y passe tout l'après-midi et le soir". Et tous de s'extasier religieusement devant leur émulation bénie...
Ce sont de grands malades. Ils n'ont pas de cinéma près de chez eux ou des livres à lire ou......plein de choses plus excitantes à faire que se cogner 35 commentaires avec les mêmes con...... dedans.
Leur fontaine de joie permanente, lorsqu'au détour d'une phrase, elle voient avec ravissement qu'un élève a vu la mise en abyme. On les sent défaillir.
- florestanGrand sage
Mon pauvre Thrasy, personne avec qui pratiquer un salutaire et réconfortant mauvais esprit dans ton bagne?
- thrasybuleDevin
Si, si j'ai deux copines super sympa!! Mais des vilaines, trop détachées par rapport à leur travail, je crains qu'elles n'aient une mauvais influence sur moi..
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- Enseigner une matière sans l'aimer
- Enseigner ailleurs... Postes au BO. Dossiers à remplir avant le 24 avril 2009 pour enseigner un an à l'étranger
- Emmanuel Davidenkoff (L'Express) : "Enseigner aux plus riches et aux meilleurs est nettement mieux récompensé par la République qu'enseigner aux plus fragiles".
- Marion Sigaut (Debout la République) : "L'école n'est plus là pour enseigner, elle sert à enseigner le sexe et la perversion".
- [Terminale] Ovide, L'Art d'aimer
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