- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Une amie habite à la limite du 28 et du 77 et apparemment il y a des établissements assez tranquilles (enfin tout dépend de l'endroit). Je me rappelle avoir été émerveillée par le calme de la classe de son mari quand j'étais venue en observation (des CM1 ou CM2 je ne sais plus), ça faisait rêver. Donc ça peut être un bon plan!(je veux dire si on trouve un public similaire en collège/lycée)
- mimielaclasseNiveau 7
Ce qui m'inquiète dans ces nouveaux rythmes, c'est le fait que l'on change nos conditions de travail sans consultation. Je me dis qu'au prochain changement de gouvernement, non seulement on changera comme à chaque fois les programmes mais en plus le nouveau ministre testera de nouveaux rythmes.
On a donc à présent un métier avec des horaires flexibles qui pourront changer au gré du ministère.
Alors, je me dis qu'il est peut-être temps de se reconvertir car si le secondaire n'est pas forcément un long fleuve tranquille, on n'y impose pas 108h de réunionite annuelle,ni les micros réunions chaque soir au portail avec ces parents qui doivent penser que les instits n'ont pas d'enfants à récupérer après le travail... ni 25h de présence effective de classe avec des matières pour lesquelles on a reçu aucune formation (musique, anglais, sport, art, histoire de l'art, sciences, histoire, géo......)
Il y a plusieurs années, lorsque j'ai dit à mon ien que j'estimai ne pas avoir un niveau suffisant en anglais oral pour transmettre à mes élèves, il m'a répondu que je n'avais pas non plus de licence staps mais que je pouvais tout de même faire sport à mes élèves....l'anglais, c'est pareil m'a-t-il dit...
Dans mon école de 11 classes, nous sommes 5 enseignants qui envisageons de changer de voie professionnelle.
On a donc à présent un métier avec des horaires flexibles qui pourront changer au gré du ministère.
Alors, je me dis qu'il est peut-être temps de se reconvertir car si le secondaire n'est pas forcément un long fleuve tranquille, on n'y impose pas 108h de réunionite annuelle,ni les micros réunions chaque soir au portail avec ces parents qui doivent penser que les instits n'ont pas d'enfants à récupérer après le travail... ni 25h de présence effective de classe avec des matières pour lesquelles on a reçu aucune formation (musique, anglais, sport, art, histoire de l'art, sciences, histoire, géo......)
Il y a plusieurs années, lorsque j'ai dit à mon ien que j'estimai ne pas avoir un niveau suffisant en anglais oral pour transmettre à mes élèves, il m'a répondu que je n'avais pas non plus de licence staps mais que je pouvais tout de même faire sport à mes élèves....l'anglais, c'est pareil m'a-t-il dit...
Dans mon école de 11 classes, nous sommes 5 enseignants qui envisageons de changer de voie professionnelle.
- supersosoSage
mimielaclasse a écrit:Ce qui m'inquiète dans ces nouveaux rythmes, c'est le fait que l'on change nos conditions de travail sans consultation. Je me dis qu'au prochain changement de gouvernement, non seulement on changera comme à chaque fois les programmes mais en plus le nouveau ministre testera de nouveaux rythmes.
On a donc à présent un métier avec des horaires flexibles qui pourront changer au gré du ministère.
Alors, je me dis qu'il est peut-être temps de se reconvertir car si le secondaire n'est pas forcément un long fleuve tranquille, on n'y impose pas 108h de réunionite annuelle,ni les micros réunions chaque soir au portail avec ces parents qui doivent penser que les instits n'ont pas d'enfants à récupérer après le travail... ni 25h de présence effective de classe avec des matières pour lesquelles on a reçu aucune formation (musique, anglais, sport, art, histoire de l'art, sciences, histoire, géo......)
Il y a plusieurs années, lorsque j'ai dit à mon ien que j'estimai ne pas avoir un niveau suffisant en anglais oral pour transmettre à mes élèves, il m'a répondu que je n'avais pas non plus de licence staps mais que je pouvais tout de même faire sport à mes élèves....l'anglais, c'est pareil m'a-t-il dit...
Dans mon école de 11 classes, nous sommes 5 enseignants qui envisageons de changer de voie professionnelle.
Proportion à peu près identique ici.
- Ma'amÉrudit
Bah le 77 c'est comme partout, il y a des coins tranquilles et d'autres qui le sont beaucoup moins.
Dans mon école aussi, de nombreux enseignants parlent de reconversion cette année. C'est la première fois que je vois ça !
Dans mon école aussi, de nombreux enseignants parlent de reconversion cette année. C'est la première fois que je vois ça !
- supersosoSage
Oui y'a un vrai changement.
- Ma'amÉrudit
Mouais, et à part ça, tout se passe bien selon madame la ministre...
- Ma'amÉrudit
Bon allez, voyons le côté positif des choses : c'est la première fois que je ne suis pas à la bourre sur ma programmation de maths avec 5 séances par semaine. Bon parfois je parle un peu toute seule, mais j'avance !
- Ma'amÉrudit
On bosse toutes dans la même école sans le savoir ou le malaise est généralisé ?
- supersosoSage
maîtresse a écrit:On bosse toutes dans la même école sans le savoir ou le malaise est généralisé ?
J'crois qu'il est généralisé et qu'on a tous compris que de toute façon, ça ne pourra qu'aller de plus en plus mal.
- Ma'amÉrudit
Et ça ne va pas les affoler à un moment au ministère qu'on veuille tous se tirer ?
- supersosoSage
Ils prendront des contractuels payés moins cher, c'est tout bénef pour eux
- CleroliDoyen
Je ne vais pas vous rassurer mais dans le secondaire, nous sommes nombreux à vouloir faire de même (j'ai 2 collègues agrégés, l'an dernier, qui ont quitté l'enseignement pour le privé). C'est une discussion récurrente en sdp (la vraie question étant " partir mais pour faire quoi à la place ?).
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Mettre n'importe qui devant les élèves leur coûtera moins cher, et des profs au rabais seront moins indisciplinés et appliqueront sans broncher les directives les plus stupides (socle, plus de notes, école garderie etc).
Récemment j'ai rencontré une ancienne institutrice de mes enfants, une femme exceptionnelle (j'ai gardé tous leurs cahiers de cette année là tellement je trouve ce qu'elle leur a fait faire parfait) et elle m'a appris qu'elle allait bientôt prendre sa retraite. Et elle m'a dit un peu amère "De tout façon des comme moi, ils n'en veulent plus". Et c'est vrai, on ne veut plus de gens comme elle, on veut de la garderie vaguement améliorée, c'est tout.
Récemment j'ai rencontré une ancienne institutrice de mes enfants, une femme exceptionnelle (j'ai gardé tous leurs cahiers de cette année là tellement je trouve ce qu'elle leur a fait faire parfait) et elle m'a appris qu'elle allait bientôt prendre sa retraite. Et elle m'a dit un peu amère "De tout façon des comme moi, ils n'en veulent plus". Et c'est vrai, on ne veut plus de gens comme elle, on veut de la garderie vaguement améliorée, c'est tout.
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Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- Ma'amÉrudit
Tout en enquiquinant méchamment les stagiaires sur leurs fiches de prep ! Faut voir les exigences que les formateurs ont !
C'est simple, quand je lis le référentiel de compétences, je me dis que je ne suis pas assez qualifiée pour faire ce boulot !!!
C'est simple, quand je lis le référentiel de compétences, je me dis que je ne suis pas assez qualifiée pour faire ce boulot !!!
- supersosoSage
Cléroli a écrit:Je ne vais pas vous rassurer mais dans le secondaire, nous sommes nombreux à vouloir faire de même (j'ai 2 collègues agrégés, l'an dernier, qui ont quitté l'enseignement pour le privé). C'est une discussion récurrente en sdp (la vraie question étant " partir mais pour faire quoi à la place ?).
AH mais ça je m'en doute bien. Mais honnêtement, au moins je travaillerais la discipline que j'affectionne. Le reste je ferai avec (je fais déjà bien avec dans le primaire).
- NormandyxNeoprof expérimenté
quand on se coltine un double cours avec toutes les matières, n'avoir qu'une matière c'est déjà un plus, surtout qu'en primaire avec le double cours c'est obligation de travailler sur 2 ans pour les matières annexes pour éviter de faire recommencer 2 fois la même chose aux élèves, faire 2 choses différentes en arts plastiques et dans les disciplines d'éveil de découvertes du monde selon les époques c'est coton, sans oublier quand même les 26 heures devant les élèves...
- CleroliDoyen
Normandyx a écrit:quand on se coltine un double cours avec toutes les matières, n'avoir qu'une matière c'est déjà un plus, surtout qu'en primaire avec le double cours c'est obligation de travailler sur 2 ans pour les matières annexes pour éviter de faire recommencer 2 fois la même chose aux élèves, faire 2 choses différentes en arts plastiques et dans les disciplines d'éveil de découvertes du monde selon les époques c'est coton, sans oublier quand même les 26 heures devant les élèves...
Bien sûr, personne ne conteste cela. Cependant, dans le secondaire, on se coltine également des réformes de programmes assez conséquentes régulièrement, des classes de 35 élèves et plus (qui se multiplient comme des petits pains car les horaires disciplinaires baissent à chaque réforme, ce qui a des répercutions sur les temps de correction), des réunions à n'en plus finir sur tout et parfois n'importe quoi, et j'en passe ( et je ne parle pas des incivilités car elles se sont pas récentes -mon frère a quitté le secondaire et l'enseignement, il y a déjà 10 ans, après avoir été agressé et blessé dans sa classe par un élève de 3ème connu comme violent).
Nous avons tous des souffrances différentes mais il n'empêche, ce sont bien des souffrances Il n'y a que le ministère pour ne pas s'en rendre compte.
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
J'ajouterais, personnellement dans mon entourage je ne connais que des cas de reconversion/démission dans le secondaire (et je commence à en connaître un paquet), aucun dans le primaire, et sur ce forum il me semble que cette idée de reconversion chez les PE est apparue surtout depuis la réforme, c'est un phénomène assez récent.
Je ne nie pas du tout le nombre d'heures, et dans l'absolu face à des classes normales et dans de bonnes conditions (comme celles de ma mère quand elle avait mon âge) je trouve qu'en effet il vaut mieux enseigner en collège lycée sa matière de prédilection. Mais à l'heure actuelle je ne sais pas, en tout cas ça dépend de l'établissement.
Je ne nie pas du tout le nombre d'heures, et dans l'absolu face à des classes normales et dans de bonnes conditions (comme celles de ma mère quand elle avait mon âge) je trouve qu'en effet il vaut mieux enseigner en collège lycée sa matière de prédilection. Mais à l'heure actuelle je ne sais pas, en tout cas ça dépend de l'établissement.
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Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- NormandyxNeoprof expérimenté
à l'heure actuelle, si de plus en plus de PE envisagent une reconversion à l'extérieur de l'EN c'est parce que nous avons des jeunes qui ont été recrutés au même niveau que les profs de collège qui ont plus de temps de présence avec les élèves, des réunions et des projets bidons à remplir et un salaire moindre.
Vu l'évolution du métier, des élèves, sans oublier les conditions de retraite, je considère qu'à part être un pis aller en attendant, l'éducation nationale et singulièrement le primaire ne sont pas des emplois à choisir, et surtout il faut éviter d'y rester car la reconversion est très loin d'être facilité, essayez de faire valider des acquis et on en reparlera.
Vu l'évolution du métier, des élèves, sans oublier les conditions de retraite, je considère qu'à part être un pis aller en attendant, l'éducation nationale et singulièrement le primaire ne sont pas des emplois à choisir, et surtout il faut éviter d'y rester car la reconversion est très loin d'être facilité, essayez de faire valider des acquis et on en reparlera.
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Mais je ne dis pas le contraire (pour ma part dans les conditions actuelles je ne passerais pas le CRPE), avec le niveau M2 exigé et la réforme des rythmes qui supprime le mercredi, ainsi que les livrets de compétence etc on est en effet en train de voir se dessiner le même phénomène que dans le secondaire, avec quelques années de retard ; je dis seulement que se reconvertir dans le secondaire (qui a indéniablement été touché plus tôt par la crise du recrutement et les reconversions) ne me paraît pas forcément une bonne idée (elles risquent de tomber de Charybde en Scylla ).
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Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- NormandyxNeoprof expérimenté
pour les traitements, on oublie outre les heures supp, les indemnités diverses et le contingent d'accès à la hors classe qui était moins que la moitié pour les PE...Aliceinwonderland a écrit:Mais je ne dis pas le contraire (pour ma part dans les conditions actuelles je ne passerais pas le CRPE), avec le niveau M2 exigé et la réforme des rythmes qui supprime le mercredi, ainsi que les livrets de compétence etc on est en effet en train de voir se dessiner le même phénomène que dans le secondaire, avec quelques années de retard ; je dis seulement que se reconvertir dans le secondaire (qui a indéniablement été touché plus tôt par la crise du recrutement et les reconversions) ne me paraît pas forcément une bonne idée (elles risquent de tomber de Charybde en Scylla ).
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Je suis d'accord pour le salaire. Oui, il y a une grosse différence. Mais beaucoup choisissaient en toute conscience un salaire moindre parce qu'ils y trouvaient un plus grand confort. Pour te donner une idée j'ai une cousine qui avait fait khâgne, qui à mon avis à l'époque (il y avait 200 postes offerts à l'agreg) avait le niveau pour l'agreg, elle était brillante, mais elle a choisi le primaire parce que je pense qu'elle était extrêmement lucide sur ce que seraient ses conditions de travail en région parisienne. Quitte à perdre en salaire. Et à l'époque je m'étais demandé pourquoi. En fait elle était beaucoup plus intelligente que moi. Ce que je veux dire c'est que désormais ces personnes qui privilégiaient la qualité de vie ne passeraient plus le concours de PE aujourd'hui.
Je pense aussi que le fait que tu sois en Normandie joue, à mon avis ça n'a rien à voir avec la région parisienne(il est probablement encore plus avantageux dans cette région d'être en collège lycée à tous points de vue, je te l'accorde).
J'avoue d'ailleurs que si je revenais dans l'enseignement j'aurais un salaire que je trouve pour ma part très enviable, c'est vrai, c'est ce qui me tente le plus (je serais en effet largement mieux payée qu'un PE) mais en région parisienne je risque de pleurer au bout de quelques semaines, voire de finir en dépression...
Je pense aussi que le fait que tu sois en Normandie joue, à mon avis ça n'a rien à voir avec la région parisienne(il est probablement encore plus avantageux dans cette région d'être en collège lycée à tous points de vue, je te l'accorde).
J'avoue d'ailleurs que si je revenais dans l'enseignement j'aurais un salaire que je trouve pour ma part très enviable, c'est vrai, c'est ce qui me tente le plus (je serais en effet largement mieux payée qu'un PE) mais en région parisienne je risque de pleurer au bout de quelques semaines, voire de finir en dépression...
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Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- Ma'amÉrudit
Aliceinwonderland a écrit:Je suis d'accord pour le salaire. Oui, il y a une grosse différence. Mais beaucoup choisissaient en toute conscience un salaire moindre parce qu'ils y trouvaient un plus grand confort. Pour te donner une idée j'ai une cousine qui avait fait khâgne, qui à mon avis à l'époque (il y avait 200 postes offerts à l'agreg) avait le niveau pour l'agreg, elle était brillante, mais elle a choisi le primaire parce que je pense qu'elle était extrêmement lucide sur ce que seraient ses conditions de travail en région parisienne. Quitte à perdre en salaire. Et à l'époque je m'étais demandé pourquoi. En fait elle était beaucoup plus intelligente que moi. Ce que je veux dire c'est que désormais ces personnes qui privilégiaient la qualité de vie ne passeraient plus le concours de PE aujourd'hui.
Ca c'est sûr ! Les rythmes, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase.
Mais entre les prep chronophages, tous les cahiers, leçons, évaluations à corriger tout le temps (presque 2 heures de corrections par jour en CM2), les PPRE, les dossiers EGPA pendant les vacances, le questionnaire de 10 pages pour le gamin qui a une AVS, les foutus livrets qu'on passe des heures à remplir, les PPRE passerelle qui prennent des plombes aussi et que personne ne lit, à part l'inspectrice, les divers projets que les collègues se sont mis en tête de faire et qu'on est obligé de suivre, bref, il va falloir m'expliquer où se trouve la qualité de vie ! Et je ne parle pas des réunions en tous genres...
Comme dirait mon mari : "Tu as fait ce boulot pour t'occuper des gosses et au final c'est moi qui m'en occupe tous les week-ends..." Effectivement, il y a les vacances, mais pour combien de temps encore ?
- NormandyxNeoprof expérimenté
J'ai connu des gens qui préféraient le primaire au secondaire pour une raison de mutations géographique, pour les banlieues nous avons notre lot dans l'agglo de Rouen, du Havre d'Evreux, ZEP, ZUS et autres, et comme nous sommes aussi au dessus de la moyenne nationale pour le chomage, ces zones ne sont pas privilégiées, ni au primaire ni au secondaire.
Il y a longtemps j'ai choisi (bêtement peut être) le primaire parce que j'y trouvais le travail plus intéressant qu'en collège
Il y a longtemps j'ai choisi (bêtement peut être) le primaire parce que j'y trouvais le travail plus intéressant qu'en collège
- Ma'amÉrudit
Normandyx a écrit:J'ai connu des gens qui préféraient le primaire au secondaire pour une raison de mutations géographique, pour les banlieues nous avons notre lot dans l'agglo de Rouen, du Havre d'Evreux, ZEP, ZUS et autres, et comme nous sommes aussi au dessus de la moyenne nationale pour le chomage, ces zones ne sont pas privilégiées, ni au primaire ni au secondaire.
Il y a longtemps j'ai choisi (bêtement peut être) le primaire parce que j'y trouvais le travail plus intéressant qu'en collège
C'est sûr que ça joue énormément !
Pourquoi bêtement ? Le travail est très intéressant, ça serait bien si notre hiérarchie ne passait pas son temps à inventer des trucs pour nous empêcher de le faire...
- mimielaclasseNiveau 7
Pour être totalement honnête, j'ai plutôt passé le concours de PE parce que les taux de réussite au capes de maths était faible dans mon département. Je n'avais pas envie, comme certains de mes amis, de me casser le nez plusieurs années sur le concours.
J'ai bien fait je pense parce que ce qui me plait au final c'est la péda.
Mais là, depuis 5 ans nos conditions de PE se dégradent. Le poids de l'opinion publique (parents, journaliste, ien...) est de plus en plus pesant.
Pour les rythmes, on a enchainé les journées de grève l'année dernière. J'ai pas vraiment eu le sentiment que les parents étaient d'accord avec nous.
Alors, après 16 ans de PE, (et un peu de courage...) il est peut-être temps pour moi de découvrir le secondaire.
J'ai bien fait je pense parce que ce qui me plait au final c'est la péda.
Mais là, depuis 5 ans nos conditions de PE se dégradent. Le poids de l'opinion publique (parents, journaliste, ien...) est de plus en plus pesant.
Pour les rythmes, on a enchainé les journées de grève l'année dernière. J'ai pas vraiment eu le sentiment que les parents étaient d'accord avec nous.
Alors, après 16 ans de PE, (et un peu de courage...) il est peut-être temps pour moi de découvrir le secondaire.
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