- SaphyrNiveau 9
Je suis le fil depuis le début sans intervenir en me disant que je ne peux pas donner des conseils de méthode en philo. Pourtant, là ça relève du bon sens: comment peut-on envisager de passer le capes de philo en ayant lu seulement 3/4 oeuvres intégrales ? !
Si en six années de tentatives, tu n'as pas constitué une bibliothèque contenant les ouvrages des auteurs incontournables ? Et durant tes études tu n'as pas lu d'œuvres intégrales? Rien qu'en terminale nous avions cinq livres à acheter et je n'étais pas en L...
J'espère que c'est une blague, sinon il va falloir se mettre les doigts dans la prise et lire pour le plaisir de lire. C'est comme si pour passer le capes de lettres tu n'avais lu que les Lagarde et Michard sans jamais ouvrir un livre... bref j'hallucine!
Si en six années de tentatives, tu n'as pas constitué une bibliothèque contenant les ouvrages des auteurs incontournables ? Et durant tes études tu n'as pas lu d'œuvres intégrales? Rien qu'en terminale nous avions cinq livres à acheter et je n'étais pas en L...
J'espère que c'est une blague, sinon il va falloir se mettre les doigts dans la prise et lire pour le plaisir de lire. C'est comme si pour passer le capes de lettres tu n'avais lu que les Lagarde et Michard sans jamais ouvrir un livre... bref j'hallucine!
- User5899Demi-dieu
Cela dit, connaître tous les LagMich est un excellent moyen d'avoir une mise en perspective de la littérature. Je ne dis pas que ce soit la bible, mais c'est un excellent outil.
- JohnMédiateur
Parmenide a écrit:Donc le mieux c'est de faire comment? Des extraits à l'œuvre ou de l'œuvre aux extraits?
http://www.expressio.fr/expressions/etre-comme-l-ane-de-buridan.php[ EXPRESSION ]
« Être comme l'âne de Buridan »
[ SIGNIFICATION ]
Hésiter indéfiniment
Ne pas savoir quel parti prendre
[ ORIGINE ]
Jean Buridan, né à la fin du XIIIe siècle et ayant vécu la majeure partie de ses 60 et quelques années dans la société du XIVe, était un philosophe, élu deux fois recteur de l'Université de Paris.
Il était, paraît-il, le disciple de Guillaume d'Occam, un personnage qu'on disait un peu rasoir (Lien externe).
Si son oeuvre écrite n'évoque pas cet âne devenu célèbre, on dit que, dans ses cours, pour discuter de certaines thèses philosophiques, et en particulier pour opposer les tenants du déterminisme et ceux du libre-arbitre (dont il faisait partie), il évoquait l'histoire de cet âne mort stupidement.
Pour la reproduire, c'est extrêmement simple. Prenez un âne (vivant, donc pas tué à coups de figues molles) et placez-le au centre d'un enclos. L'animal doit être à la fois assoiffé et affamé.
À deux mètres ou plus de lui, sur un côté, placez un seau d'eau. De l'autre côté, à la même distance, placez une botte de foin ou un seau d'avoine.
Si cet âne se comporte comme celui de Buridan, alors il va finir par mourir à la fois de faim et de soif car il n'aura jamais su décider s'il devait commencer par se rassasier ou se désaltérer.
Ceci est la thèse classique sur l'origine de cette expression.
Cela dit, selon Furetière, cette expression n'est attestée qu'au XVIIe siècle, et Aristote, bien avant Buridan, évoquait déjà le dilemme du chien en se demandant comment un tel animal fait son choix entre deux nourritures également attirantes.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- ParménideNeoprof expérimenté
ça me surprend assez qu'il faille attacher une telle importance à la lecture d'œuvres intégrales. Rappelons qu'il y a 23 notions et 50 auteurs... Il s'agit quand même du capes, pas de l'agrégation. Il s'agirait d'un mémoire, ou d'une préparation à l'agrégation avec une notion et deux auteurs au programme je dis pas, mais là...
Il faut dire que je n'ai jamais vraiment remis en question ce qui m'avait été dit au tout début en 2007 : travailler les grands textes dans des livres de terminales...
De toute façon si ça se trouve mes copies sont correctes du point de vue des connaissances et pêchent essentiellement sur la méthode, et dans ce cas là toute cette discussion est pour ainsi dire sans objet.
Vous pouvez compter sur moi pour suggérer à la fac qu'elle engage des psy comme préparateurs au capes et l'agrégation de philo
Ils ne seront surement pas plus mauvais que les "préparateurs" que j'ai eus...
Jamais je n'en serais arrivé là si je n'avais pas fait ces 6 tentatives ahurissantes. En tous cas si acquérir le niveau de ce concours requiert 4-5 ans et que je dois tout recommencer en totalité comme quelqu'un venant tout juste d'avoir son bac, je deviendrai enseignant en philo à 33 ans (si j'ai de la chance)
Il faut dire que je n'ai jamais vraiment remis en question ce qui m'avait été dit au tout début en 2007 : travailler les grands textes dans des livres de terminales...
De toute façon si ça se trouve mes copies sont correctes du point de vue des connaissances et pêchent essentiellement sur la méthode, et dans ce cas là toute cette discussion est pour ainsi dire sans objet.
Cripure a écrit:Il faut imprimer ces pages et les montrer à un psy pour avoir une petite idée de comment répondre pour l'aider un peu.
Vous pouvez compter sur moi pour suggérer à la fac qu'elle engage des psy comme préparateurs au capes et l'agrégation de philo
Ils ne seront surement pas plus mauvais que les "préparateurs" que j'ai eus...
Jamais je n'en serais arrivé là si je n'avais pas fait ces 6 tentatives ahurissantes. En tous cas si acquérir le niveau de ce concours requiert 4-5 ans et que je dois tout recommencer en totalité comme quelqu'un venant tout juste d'avoir son bac, je deviendrai enseignant en philo à 33 ans (si j'ai de la chance)
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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- User17706Bon génie
Je ne commente pas ce que je viens de lire, parce que je crois que j'exploserais. (Bon, j'exagère un peu, mais j'ai eu besoin de deux cachets de Chrysippe et de trois gouttes de Zénon pour garder mon calme.)
Tout de même. Sur Tinland (qui dit exactement la même chose que tout le monde ici et que toutes les méthodologies, donc bon, lui ou un autre...) : il ne faut pas confondre l'échelle à laquelle il faut lire une œuvre ou un auteur, dans le cadre de ses études, et l'échelle à laquelle il faut citer ou reprendre cette œuvre ou cet auteur, dans le cadre d'une copie. Aspasie a expliqué ce qu'il en était.
Sur les extraits : quand un texte se retrouve dans un manuel, par exemple un extrait de Kant, cela signifie, très souvent, tout simplement que l'auteur du manuel considère que le professeur en saura assez sur l'auteur et sur l'ouvrage dont le texte est extrait pour permettre à ses élèves de comprendre quelque chose au texte sous la forme détachée sous laquelle il est présenté. Si le professeur lui-même ne connaît du texte que ce qui s'en trouve imprimé dans le Manuel, il ne peut la plupart du temps tout simplement pas faire son travail.
Comme tout le monde l'a dit, c'est une évidence tellement absolue qu'un livre se lit et se lit dans l'ordre de sa composition (première page, deuxième page, etc. jusqu'à la dernière) qu'on est un peu désarmé pour justifier quelque chose d'aussi basique.
Platon, Lucrèce, Rousseau étaient-ils des gros bavards qui eussent dû se contenter d'écrire directement les trois extraits que tout le monde en connaît, et foutre direch' au feu tout le reste, nigauds qu'ils étaient de ne pas pressentir que Monsieur l'Inspecteur, une poignée de siècles ou de millénaires plus tard, ne retiendrait pas l'intégralité de leur prose dans Son Beau Manuel ?
Tout de même. Sur Tinland (qui dit exactement la même chose que tout le monde ici et que toutes les méthodologies, donc bon, lui ou un autre...) : il ne faut pas confondre l'échelle à laquelle il faut lire une œuvre ou un auteur, dans le cadre de ses études, et l'échelle à laquelle il faut citer ou reprendre cette œuvre ou cet auteur, dans le cadre d'une copie. Aspasie a expliqué ce qu'il en était.
Sur les extraits : quand un texte se retrouve dans un manuel, par exemple un extrait de Kant, cela signifie, très souvent, tout simplement que l'auteur du manuel considère que le professeur en saura assez sur l'auteur et sur l'ouvrage dont le texte est extrait pour permettre à ses élèves de comprendre quelque chose au texte sous la forme détachée sous laquelle il est présenté. Si le professeur lui-même ne connaît du texte que ce qui s'en trouve imprimé dans le Manuel, il ne peut la plupart du temps tout simplement pas faire son travail.
Comme tout le monde l'a dit, c'est une évidence tellement absolue qu'un livre se lit et se lit dans l'ordre de sa composition (première page, deuxième page, etc. jusqu'à la dernière) qu'on est un peu désarmé pour justifier quelque chose d'aussi basique.
Platon, Lucrèce, Rousseau étaient-ils des gros bavards qui eussent dû se contenter d'écrire directement les trois extraits que tout le monde en connaît, et foutre direch' au feu tout le reste, nigauds qu'ils étaient de ne pas pressentir que Monsieur l'Inspecteur, une poignée de siècles ou de millénaires plus tard, ne retiendrait pas l'intégralité de leur prose dans Son Beau Manuel ?
- JohnMédiateur
Non mais au bout de huit pages, il semble clair qu'il vaut mieux que tu arrêtes de le passer.ça me surprend assez qu'il faille attacher une telle importance à la lecture d'œuvres intégrales. Rappelons qu'il y a 23 notions et 50 auteurs... Il s'agit quand même du capes
Tu as prévu quoi, comme plans alternatifs ?
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"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- supersosoSage
Dites, c'est possible d'avoir un master de philo sans lire ????? :shock:
- supersosoSage
Parménide a écrit:ça me surprend assez qu'il faille attacher une telle importance à la lecture d'œuvres intégrales. Rappelons qu'il y a 23 notions et 50 auteurs... Il s'agit quand même du capes, pas de l'agrégation. Il s'agirait d'un mémoire, ou d'une préparation à l'agrégation avec une notion et deux auteurs au programme je dis pas, mais là...
Il faut dire que je n'ai jamais vraiment remis en question ce qui m'avait été dit au tout début en 2007 : travailler les grands textes dans des livres de terminales...
De toute façon si ça se trouve mes copies sont correctes du point de vue des connaissances et pêchent essentiellement sur la méthode, et dans ce cas là toute cette discussion est pour ainsi dire sans objet.Cripure a écrit:Il faut imprimer ces pages et les montrer à un psy pour avoir une petite idée de comment répondre pour l'aider un peu.
Vous pouvez compter sur moi pour suggérer à la fac qu'elle engage des psy comme préparateurs au capes et l'agrégation de philo
Ils ne seront surement pas plus mauvais que les "préparateurs" que j'ai eus...
Jamais je n'en serais arrivé là si je n'avais pas fait ces 6 tentatives ahurissantes. En tous cas si acquérir le niveau de ce concours requiert 4-5 ans et que je dois tout recommencer en totalité comme quelqu'un venant tout juste d'avoir son bac, je deviendrai enseignant en philo à 33 ans (si j'ai de la chance)
On a quand même essayé de t'en expliquer la raison, il me semble. Quand aux 23 notions et 50 auteurs, personne n'a dit que tu devais connaître tous les livres de tous les auteurs. Mais tu verras qu'en lisant n'importe quel livre d'un auteur classique tu auras de la matière pour plusieurs notions (ça ne veut pas dire qu'il ne faudra pas compléter, hein). Cela étant dit, si tu en es à avoir besoin que l'on te dise qu'il faut lire pour devenir prof, il va falloir peut-être t'interroger sur ta motivation. Il est des choses d'une telle évidence que personne ne songe à les expliciter dans le cursus d'étude. Lire une œuvre complètement en est une.
Si tu as fait 6 tentatives ahurissantes, c'est justement parce que tu n'as pas perçu une telle évidence ! La fac n'est pas responsable.
- ParménideNeoprof expérimenté
Je suis désolé de provoquer un tel tollé.
Mais il ne faut quand même pas considérer que je n'ai jamais rien lu. C'est juste que je n'ai quasiment rien lu comme œuvres intégrales. En revanche j'ai évidemment énormément lu les philosophes dans les textes mêmes, sauf que le support n'a jamais été l'ouvrage en tant que tel mais des extraits isolés dans des recueils, et je n'en ai malheureusement jamais retenu grand chose, même quand ça m'intéresse au plus haut point ! Et vu que j'ai déjà toutes les peines du monde à me mettre en tête ces extraits, changer le format provoque en moi certaines réticences, mais je suis conscient des bienfaits que ça pourrait éventuellement apporter à ma préparation (à condition évidemment qu'une certaine méthode y soit...)
Je le répète : on m'a fait part d'entrée de jeu il y a 7 ans de la nécessité de travailler les grands textes dans des anthologies, c'est une idée qui m'a paru être très bonne, et il y a des arguments pour ça vu que le programme du capes c'est celui de terminale. A partir de là il faut connaitre les textes et notions, et auteurs des ouvrages de terminale. Et c'était à mes yeux une évidence, et je ne l'ai jamais vraiment remise en question.
Et puis bon, je suis désolé, mais par exemple le conseil que j'ai eu en préparation capes en M1 ça a été : lire l'histoire de la philosophie de Bréhier et apprendre par cœur la table des matières de la critique de la raison pure et de la phénoménologie de l'esprit, donc bon... Je trouve effectivement qu'on aurait mieux fait de me dire de lire des œuvres intégrales. Mais il semblerait que la personne qui m'ait dit ça n'attachait pas une très grande importance aux œuvrés intégrales en question...
Que ce soit en prépa, pour la préparation des examens, ou pour le capes, jamais personne n'a insisté sur la lecture d'œuvres intégrales. Je ne dis pas que c'est pas évident comme conseil, je dis juste que personne ne l'a jamais dit. D'ailleurs , pour mon mémoire je n'ai pas eu besoin de lire des œuvres intégrales non plus...
De toute façon le problème des connaissances ne semble pas se poser dans les mêmes termes en dissertation et en commentaire : autant pour la dissertation on a une certaine marge de manœuvre laissant un certain choix dans les références, autant en commentaire soit on connait soit on connait pas, donc là c'est impitoyable.
Mais comme je disais hier soir, si ça se trouve ce problème de connaissances à acquérir c'est juste un tigre de papier. J'ai reçu mes copies la semaine dernière, je les ai relues (7 en dissertation et 8 en commentaire) et il n'est pas du tout sur (enfin selon moi) que ce soit l'aspect cognitif qui ait été le plus sanctionné.
Je perçois évidemment mieux l'importance de lire des œuvres intégrales, c'est vrai que c'est quand même assez logique. Mais bon , j'ai eu 2 aux deux épreuves pour ma première tentative en 2008. Je n'avais absolument rien fait , mais quand je dis rien, c'est vraiment : RIEN. Six ans plus tard j'ai 7 et 8 en ayant "réduit" (faut vraiment des guillemets) le "programme" à 300 textes d'une anthologie, et ce avec une organisation et une stratégie de travail encore assez mauvaises. Qui plus est sans formation ni entrainements, et sans lire d'œuvres intégrales...
Est-ce que je l'ai déjà VRAIMENT passé? Je ne suis pas sur du tout... Si je devais être vraiment sévère avec moi-même il faudrait que je considère l'avoir passé déjà 2 fois, vu que seules mes deux dernières tentatives commencent à être révélatrices de mon potentiel. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je n'ai demandé aucune de mes copies antérieures à la session de juin 2013, le degré de mon impréparation était tel que ça n'avait aucun intérêt. En revanche je regrette quand même de ne pas avoir demandé celles de novembre 2011, car ça commençait à devenir intéressant, mais bon maintenant c'est trop tard elles ont été détruites par l'administration je crois.
Oui enfin je pourrais citer des passages de rapports de jury qui sont très ambigus...
C'est vrai en théorie, mais dans la pratique ce n'est pas si simple...
Mais il ne faut quand même pas considérer que je n'ai jamais rien lu. C'est juste que je n'ai quasiment rien lu comme œuvres intégrales. En revanche j'ai évidemment énormément lu les philosophes dans les textes mêmes, sauf que le support n'a jamais été l'ouvrage en tant que tel mais des extraits isolés dans des recueils, et je n'en ai malheureusement jamais retenu grand chose, même quand ça m'intéresse au plus haut point ! Et vu que j'ai déjà toutes les peines du monde à me mettre en tête ces extraits, changer le format provoque en moi certaines réticences, mais je suis conscient des bienfaits que ça pourrait éventuellement apporter à ma préparation (à condition évidemment qu'une certaine méthode y soit...)
Je le répète : on m'a fait part d'entrée de jeu il y a 7 ans de la nécessité de travailler les grands textes dans des anthologies, c'est une idée qui m'a paru être très bonne, et il y a des arguments pour ça vu que le programme du capes c'est celui de terminale. A partir de là il faut connaitre les textes et notions, et auteurs des ouvrages de terminale. Et c'était à mes yeux une évidence, et je ne l'ai jamais vraiment remise en question.
Et puis bon, je suis désolé, mais par exemple le conseil que j'ai eu en préparation capes en M1 ça a été : lire l'histoire de la philosophie de Bréhier et apprendre par cœur la table des matières de la critique de la raison pure et de la phénoménologie de l'esprit, donc bon... Je trouve effectivement qu'on aurait mieux fait de me dire de lire des œuvres intégrales. Mais il semblerait que la personne qui m'ait dit ça n'attachait pas une très grande importance aux œuvrés intégrales en question...
Que ce soit en prépa, pour la préparation des examens, ou pour le capes, jamais personne n'a insisté sur la lecture d'œuvres intégrales. Je ne dis pas que c'est pas évident comme conseil, je dis juste que personne ne l'a jamais dit. D'ailleurs , pour mon mémoire je n'ai pas eu besoin de lire des œuvres intégrales non plus...
De toute façon le problème des connaissances ne semble pas se poser dans les mêmes termes en dissertation et en commentaire : autant pour la dissertation on a une certaine marge de manœuvre laissant un certain choix dans les références, autant en commentaire soit on connait soit on connait pas, donc là c'est impitoyable.
Mais comme je disais hier soir, si ça se trouve ce problème de connaissances à acquérir c'est juste un tigre de papier. J'ai reçu mes copies la semaine dernière, je les ai relues (7 en dissertation et 8 en commentaire) et il n'est pas du tout sur (enfin selon moi) que ce soit l'aspect cognitif qui ait été le plus sanctionné.
Je perçois évidemment mieux l'importance de lire des œuvres intégrales, c'est vrai que c'est quand même assez logique. Mais bon , j'ai eu 2 aux deux épreuves pour ma première tentative en 2008. Je n'avais absolument rien fait , mais quand je dis rien, c'est vraiment : RIEN. Six ans plus tard j'ai 7 et 8 en ayant "réduit" (faut vraiment des guillemets) le "programme" à 300 textes d'une anthologie, et ce avec une organisation et une stratégie de travail encore assez mauvaises. Qui plus est sans formation ni entrainements, et sans lire d'œuvres intégrales...
Je suis désolé de t'avoir fait sortir de tes gonds, c'est juste que j'ai voulu être sincère sur la réalité...PauvreYorick a écrit:Je ne commente pas ce que je viens de lire, parce que je crois que j'exploserais. (Bon, j'exagère un peu, mais j'ai eu besoin de deux cachets de Chrysippe et de trois gouttes de Zénon pour garder mon calme.)
John a écrit:Non mais au bout de huit pages, il semble clair qu'il vaut mieux que tu arrêtes de le passer.ça me surprend assez qu'il faille attacher une telle importance à la lecture d'œuvres intégrales. Rappelons qu'il y a 23 notions et 50 auteurs... Il s'agit quand même du capes
Tu as prévu quoi, comme plans alternatifs ?
Est-ce que je l'ai déjà VRAIMENT passé? Je ne suis pas sur du tout... Si je devais être vraiment sévère avec moi-même il faudrait que je considère l'avoir passé déjà 2 fois, vu que seules mes deux dernières tentatives commencent à être révélatrices de mon potentiel. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je n'ai demandé aucune de mes copies antérieures à la session de juin 2013, le degré de mon impréparation était tel que ça n'avait aucun intérêt. En revanche je regrette quand même de ne pas avoir demandé celles de novembre 2011, car ça commençait à devenir intéressant, mais bon maintenant c'est trop tard elles ont été détruites par l'administration je crois.
supersoso a écrit:
Quand aux 23 notions et 50 auteurs, personne n'a dit que tu devais connaître tous les livres de tous les auteurs.
Oui enfin je pourrais citer des passages de rapports de jury qui sont très ambigus...
supersoso a écrit:
Mais tu verras qu'en lisant n'importe quel livre d'un auteur classique tu auras de la matière pour plusieurs notions (ça ne veut pas dire qu'il ne faudra pas compléter, hein)
C'est vrai en théorie, mais dans la pratique ce n'est pas si simple...
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- GrypheMédiateur
La table des matières sert à comprendre le dynamisme de la réflexion et à en repérer les points forts.apprendre par cœur la table des matières de la critique de la raison pure et de la phénoménologie de l'esprit
L'apprendre par cœur (sans la comprendre sans son "intimité") est un contre-sens.
(Je parle d'une manière générale et non pas pour Kant.)
- NadejdaGrand sage
Il y a quelque chose que je ne comprends pas. Comment peut-on faire des études de philosophie et tenter un concours depuis plusieurs années si on n'a même pas envie de lire des œuvres intégrales ? Il n'est même pas question de stratégie ici (vaut-il mieux lire des anthologies ou des œuvres intégrales ? comme si tu ne pouvais pas alterner les deux méthodes !). Mais d'envie, d'intérêt pour la matière... Et faire un mémoire sans lire d’œuvres intégrales me laisse sur le c**...
Tu rejettes souvent la faute sur des préparateurs qui t'auraient donné de mauvais conseils par le passé mais tu ne te demandes jamais s'il n'y a pas quelque chose qui cloche dans ta manière d'aborder, d'aimer la philosophie...
Tu rejettes souvent la faute sur des préparateurs qui t'auraient donné de mauvais conseils par le passé mais tu ne te demandes jamais s'il n'y a pas quelque chose qui cloche dans ta manière d'aborder, d'aimer la philosophie...
- ParménideNeoprof expérimenté
supersoso a écrit:Dites, c'est possible d'avoir un master de philo sans lire ????? :shock:
Je sais par exemple qu'il existe des copies de capes qui ont 12 sans citer aucune référence philosophique. A partir de là j'ai l'impression que tout est permis est qu'il n'y a pas vraiment de règles...
J'aimerais vraiment le faire ! Le problème c'est que je ne suis pas à l'aise avec cette idée. Parce que dès que je commence à lire un livre j'ai l'impression d'être très éloigné des préoccupations pratiques et pragmatiques du concours. Et vu ma mauvaise gestion de simples extraits ma gestion d'œuvres intégrales risque d'être catastrophique et de m'enfoncer encore un peu plus.Nadejda a écrit: Comment peut-on faire des études de philosophie et tenter un concours depuis plusieurs années si on n'a même pas envie de lire des œuvres intégrales ?
Bien sur que j'y ai pensé. Mais comme j'ai dit la préparation ne se réduit pas à cette opposition. Il y a aussi les commentateurs, les ouvrages spécialisés, les cours... enfin tous les problèmes sont inextricablement mêlés ! sans compter qu'il y a des pans entiers de l'histoire de la philosophie où j'ai des manques considérables : stoïcisme et épicurisme, philosophie médiévale, siècle des Lumières, philosophie morale et politique, philosophie des sciences, sciences humaines, psychanalyse, etc... Logique et épistémologie c'est la désastre absolu : je ne connais strictement rien au langage formel... Et on dit que c'est important...Nadejda a écrit:
vaut-il mieux lire des anthologies ou des œuvres intégrales ? comme si tu ne pouvais pas alterner les deux méthodes !
Nadejda a écrit:
Tu rejettes souvent la faute sur des préparateurs qui t'auraient donné de mauvais conseils par le passé mais tu ne te demandes jamais s'il n'y a pas quelque chose qui cloche dans ta manière d'aborder, d'aimer la philosophie...
Franchement j'en arrive à un stade où je me demande qui je dois accuser : moi-même ou la fac. Sans doute les 2.
Mais c'est vraiment hallucinant ce qui se passe...
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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- GrypheMédiateur
S'il y a une démarche philosophique interne et intrinsèque brillante, le jury peut choisir de la valoriser.Parménide a écrit:Je sais par exemple qu'il existe des copies de capes qui ont 12 sans citer aucune référence philosophique.
- GrypheMédiateur
Parménide a écrit:Gryphe a écrit:Au fait, Parménide, du coup j'ai quelques questions qui sont comme plusieurs facettes d'une même pièce.
- Pourquoi souhaites-tu passer le CAPES et/ou l'agreg ?
- Souhaites-tu réussir ces concours ?
- Pourquoi le choix de la philosophie ?
- Veux-tu devenir professeur de philosophie ? Pourquoi ?
- Quelle est la question la plus "facile" pour toi dans la liste ci-dessus ? La plus "difficile" ?
- Y en a-t-il une sur laquelle tu bloquerais ou qui te laisserait un sentiment bizarre ? Laquelle ?
Moi je veux bien répondre mais je ne voudrais pas que mes réponses soient interprétées dans une perspective d'un renoncement nécessaire de ma part à ce concours...
J'ai oublié de préciser comme toujours pour ce type de questions : "Je n'ai pas besoin des réponses, les réponses t'appartiennent". Je ne pense pas qu'il puisse y avoir une interprétation pour ce type de réponses, il n'y a pas de juste/faux ; un parcours de vie, ce n'est pas juste ou faux, il n'y a pas de bonnes réponses, même s'il y a des règles éthiques qui font que... mais ça c'est pour tes notions "morale, éthique".
En revanche, si toi, dans tes réponses, tu te rendais compte qu'en fait, tu n'as pas vraiment envie d'être prof, ou à l'opposé que si, vraiment, c'est ça que tu veux faire, là la conclusion coulerait de source, que ce soit dans un sens ou dans l'autre.
Il peut même y avoir des réponses mixtes. On peut imaginer que tu répondes "J'ai une revanche à prendre ; je le veux ce concours mais en fait, je ne sais pas si ça va me plaire d'être prof. Je veux ce concours mais je n'exercerai ce métier que quelque années car mon rêve depuis toujours est de devenir ébéniste" : ce ne serait pas une "mauvaise" réponse, ce serait ta réponse, elle serait juste pour toi. (Je donne des exemples au hasard, hein, pour donner une idée de ce que je veux dire avec mes questions.)
Donc voilà, pas de "bonnes" ou de "mauvaises" réponses à ces questions, mais forcément des questions à se poser quand on passe un concours qui engage de l'énergie, mais qui potentiellement contribue à donner un emploi pour de nombreuses années après.
Tiens, tant qu'on y est : tous les ans, sur ce forum, des gens qui ont réussi le concours s'étonnent, l'année suivante, d'être mutés à 800 km de chez eux. C'est le risque, il faut savoir que c'est le lot de beaucoup de personnes et prendre ce paramètre en compte. Si on n'est pas du tout mobile pour x raisons, ça ne sera pas compatible. D'autres personnes au contraire vont être contentes de voir du pays... C'est beaucoup plus rare, mais ça arrive.
Bref, il faut que tu puisses répondre à ces questions pour toi-même. S'il y a trop de zones d'ombre, il faut peut-être réexaminer le projet, mais si tout est clair, fonce !
En revanche, tu ne peux pas rester dans un entre-deux comme ça... D'autant que j'imagine que pendant ce temps d'attente, le frigo ne se remplit pas tout seul, ni le loyer ne se paye, etc.
Bon courage...
- SeiGrand Maître
J'ai été interpellée dans ton discours, sans comprendre tout de suite pourquoi, par une certaine angoisse de dépenser : pour le CNED, pour de simples impressions (lorsque Gryphe te proposait avec humour d'imprimer ce fil), et, maintenant, tu crains de "dépenser" tes réponses en échange d'une interprétation (comme le dit Gryphe, ces questions doivent être posées à toi-même, bien sûr). Mais qu'as-tu donc si peur de dépenser ? Sachant que tu ne cesses de dépenser (du temps, de l'énergie) sur ce fil, et de dé-penser.
Bon, il est inutile de me répondre, hein, ces questionnements t'appartiennent entièrement.
Bon, il est inutile de me répondre, hein, ces questionnements t'appartiennent entièrement.
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"Humanité, humanité, engeance de crocodile."
- ParménideNeoprof expérimenté
Gryphe a écrit:
Tiens, tant qu'on y est : tous les ans, sur ce forum, des gens qui ont réussi le concours s'étonnent, l'année suivante, d'être mutés à 800 km de chez eux. C'est le risque, il faut savoir que c'est le lot de beaucoup de personnes et prendre ce paramètre en compte. Si on n'est pas du tout mobile pour x raisons, ça ne sera pas compatible. D'autres personnes au contraire vont être contentes de voir du pays... C'est beaucoup plus rare, mais ça arrive.
Oui, je sais cela, j'y pense souvent mais je crois que ce n'est pas le moment d'aborder ce genre de question. L'urgence n'est pas là ! Bien sur , je sais que je risque de me retrouver loin, et si c'est le cas, tant pis. J'aurai trop bataillé pour ce concours pour pouvoir légitimement me plaindre !
A qui le dis tu !Gryphe a écrit:
En revanche, tu ne peux pas rester dans un entre-deux comme ça... D'autant que j'imagine que pendant ce temps d'attente, le frigo ne se remplit pas tout seul, ni le loyer ne se paye, etc.
Il est clair que la façon dont je travaille depuis 2008 doit être modifiée et repensée en profondeur. Ma perception du concours est aussi à revoir totalement. Le problème c'est qu'il m'est impossible de changer tout ça du jour au lendemain. Pour l'instant mon travail sur les textes ne peut se faire qu'à cette petite échelle d'extraits. Si je change trop rapidement ma stratégie ça va à nouveau introduire le chaos et ce sera pire. Au moins, avec la façon dont j'ai procédé pour la session de 2013, je savais où j'allais et la ligne directrice était claire : j'avais mon manuel de terminale et ses 300 textes. Le problème est que j'étais beaucoup trop dans le par cœur et que je n'avais ni entrainement ni formation pour cette échéance là.
De 2008 à 2011, j'ai changé un grand nombre de fois de stratégies car aucune ne marchait. C'est en 2011 que j'ai décidé de m'en tenir au plus simple : UN livre de terminale et rien d'autre.
Au fil des échanges sur ce forum j'ai la preuve "officielle" qu'un manuel de terminale n'est pas suffisant (ni même plusieurs semble-t-il). Ce qui veut dire qu'aujourd'hui ma stratégie doit être à nouveau modifiée... Et ça va être compliqué... Et long !
Il est urgentissime que je torde le coup à cette situation de confusion et d'anarchie qui mine mon travail philosophique depuis 6 ans ! En réalité ça avait commencé bien avant, cette situation, mais les effets désastreux ont littéralement explosé avec mon intention de préparer ce concours. Selon moi, le caractère structurel du programme y est quand même pour beaucoup.
L'idéal serait bien sur d'être au point pour avril prochain. Mais c'est impossible... Je pense qu'il me faudra un an au minimum du minimum et sous condition de trouver la possibilité d'entrainements corrigés, voire de cours !
Bref, je n'ai malheureusement pas fini de m'inquiéter. En plus, certains problèmes administratifs sont là : je n'ai pas de "master enseignement", je ne suis pas encore titulaire du c2i2e, il y a cette incertitude assez grande en ce qui concerne la fameuse épreuve orale "Agir en fonctionnaire de l'Etat éthique et responsable", où parait il des questions très déstabilisantes sont posées aux candidats... Je suis obligé de me battre sur tous les fronts à la fois.
Pour ceux qui trouvent ma situation incompréhensible, en réalité c'est très simple , et je la résume :
Quelqu'un de nature anarchique et désorganisée qui ne sait pas QUOI travailler ni surtout COMMENT le travailler, et qui mémorise mal + un concours très sélectif au programme titanesque + 6 échecs + une absence totale de formation pendant plusieurs années + la pression psychologique considérable = la situation désastreuse actuelle.
_________________
"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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- supersosoSage
Oui enfin toutes les personnes qui ont ratés les concours de philo ne se retrouvent pas dans ce type de situation, fort heureusement. Certains sont contractuels, d'autres passent les concours d'autres matières (ou comme je l'ai fait du primaire), certains encore d'autres concours administratifs et enfin certains changent de direction.
Tu affirmes qu'il n'y a pas d'alternative mais quand on en trouve, tu les balaies systématiquement d'un revers de main. Regarde sur la question des entrainements. PY te disait de t'inscrire en fac. Oui mais avec le RSA pas possible. Bon alors le CNED. Non plus. Alors utilise un prête-nom. Là non plus, tu ne peux pas et puis c'est trop cher, et puis ta famille veut bien te prêter mais c'est de leur faute si tu t'es présenté au concours sans être prêt, etc.
Sur les œuvres, tout le monde est allé dans le même sens, à savoir qu'il est impossible d'envisager ce type de concours sans en connaître quelques unes. Oui mais non parce qu'il faudrait changer ta manière de travailler. Et puis tu postules que ça n'est pas adapté au concours et puis finalement, on peut faire une dissert sans référence, alors à quoi bon, hein !
Et tout ton discours est du même ordre... Soit. Mais au final, je me demande si tu cherches réellement une solution à ce que tu identifies comme ton problème ou si tu ne cherches pas plutôt à te détourner d'autre chose (le concours n'étant alors plus qu'un "divertissement").
Tu affirmes qu'il n'y a pas d'alternative mais quand on en trouve, tu les balaies systématiquement d'un revers de main. Regarde sur la question des entrainements. PY te disait de t'inscrire en fac. Oui mais avec le RSA pas possible. Bon alors le CNED. Non plus. Alors utilise un prête-nom. Là non plus, tu ne peux pas et puis c'est trop cher, et puis ta famille veut bien te prêter mais c'est de leur faute si tu t'es présenté au concours sans être prêt, etc.
Sur les œuvres, tout le monde est allé dans le même sens, à savoir qu'il est impossible d'envisager ce type de concours sans en connaître quelques unes. Oui mais non parce qu'il faudrait changer ta manière de travailler. Et puis tu postules que ça n'est pas adapté au concours et puis finalement, on peut faire une dissert sans référence, alors à quoi bon, hein !
Et tout ton discours est du même ordre... Soit. Mais au final, je me demande si tu cherches réellement une solution à ce que tu identifies comme ton problème ou si tu ne cherches pas plutôt à te détourner d'autre chose (le concours n'étant alors plus qu'un "divertissement").
- GrypheMédiateur
Tu mémorises mal + tu dis axer ton travail sur le par-coeur = échec assuré.
CQFD.
La philo, ce n'est pas du par cœur, c'est de la réflexion (arrêtez-moi les pros si je me trompe).
Évidemment qu'il faut des références philosophiques, mais il y a une qualité de réflexion à avoir qui n'a rien à voir avec du par cœur.
Si je n'étais émue par ta détresse face au concours, je finirais par croire que ce profil est un fake total.
Tu penses sans rire réussir le CAPES avec un ou deux ou trois livres de terminale ? Quand je pense que quelques pages plus haut, j'avouais ne pas lire beaucoup... Vingt ans après mes études, je dois bien encore avoir en stock une cinquantaine de livres d'histoire-géo (plus les spécimens ).
Parménide, soit tu lâches tes anciennes méthodes tout de suite et tu fais ce que PauvreYorick et tous les autres te conseillent, soit tu peux arrêter tout de suite et à tout jamais de préparer le CAPES.
Pour reprendre la métaphore de l'eau que j'ai utilisée hier, ta méthode de travail, c'est comme préparer les championnats du monde de natation dans ta baignoire : ce n'est pas possible, quand bien même tu passerais 10h par jour à y faire des brasses.
J'hallucine.
CQFD.
La philo, ce n'est pas du par cœur, c'est de la réflexion (arrêtez-moi les pros si je me trompe).
Évidemment qu'il faut des références philosophiques, mais il y a une qualité de réflexion à avoir qui n'a rien à voir avec du par cœur.
Si je n'étais émue par ta détresse face au concours, je finirais par croire que ce profil est un fake total.
Tu penses sans rire réussir le CAPES avec un ou deux ou trois livres de terminale ? Quand je pense que quelques pages plus haut, j'avouais ne pas lire beaucoup... Vingt ans après mes études, je dois bien encore avoir en stock une cinquantaine de livres d'histoire-géo (plus les spécimens ).
Parménide, soit tu lâches tes anciennes méthodes tout de suite et tu fais ce que PauvreYorick et tous les autres te conseillent, soit tu peux arrêter tout de suite et à tout jamais de préparer le CAPES.
Pour reprendre la métaphore de l'eau que j'ai utilisée hier, ta méthode de travail, c'est comme préparer les championnats du monde de natation dans ta baignoire : ce n'est pas possible, quand bien même tu passerais 10h par jour à y faire des brasses.
J'hallucine.
- GrypheMédiateur
Et je me permets de rajouter que l’approche psy me semble réellement utile. A ce niveau, on se doit de te le dire, l'inverse serait te mentir.
- ParménideNeoprof expérimenté
Si cela s'impose je vais changer ou du moins faire en sorte de changer ma méthode de travail, oui.
Mais encore une fois, il est difficle de faire la part des choses entre ce qui relève de la pure technique concernant les exercices constituant les épreuves et les connaissances à avoir.
ça fait plusieurs fois que je le dis : si ça se trouve mes copies sont bonnes au niveau des connaissances et seul l'aspect technique et méthodologique fait défaut.
Encore que : peut être que c'est le cas pour les 2 copies que j'ai à ma disposition mais ça pourrait être différent sur d'autres sujets, je le reconnais.
Mais je ne serai sur de rien tant qu'un spécialiste n'aura pas lu mes travaux de toute façon.
Si j'avais été meilleur techniquement (donc si j'avais eu l'opportunité de faire des entrainements auparavant) et si j'avais eu bien mieux en tête mes textes, il est tout à fait possible que 12-13 de moyenne ait été à ma portée en 2013 !
Cela dit, passer à un autre niveau va s'imposer, effectivement, je crois...
Peut etre.
En tous cas, moi, l'urgence la plus vital et essentielle que je ressens aujourd'hui elle est d'ordre technique au niveau de la méthode de travail, au niveau du "comment apprendre" et "comment travailler"
Le problème c'est qu'on peut pas vraiment m'aider sur ce point vu que ça relève d'une démarche trop intime et personnelle. Je me connais mal en ce qui concerne mes capacités à apprendre et mes modalités d'apprentissage.
Mais encore une fois, il est difficle de faire la part des choses entre ce qui relève de la pure technique concernant les exercices constituant les épreuves et les connaissances à avoir.
ça fait plusieurs fois que je le dis : si ça se trouve mes copies sont bonnes au niveau des connaissances et seul l'aspect technique et méthodologique fait défaut.
Encore que : peut être que c'est le cas pour les 2 copies que j'ai à ma disposition mais ça pourrait être différent sur d'autres sujets, je le reconnais.
Mais je ne serai sur de rien tant qu'un spécialiste n'aura pas lu mes travaux de toute façon.
Si j'avais été meilleur techniquement (donc si j'avais eu l'opportunité de faire des entrainements auparavant) et si j'avais eu bien mieux en tête mes textes, il est tout à fait possible que 12-13 de moyenne ait été à ma portée en 2013 !
Cela dit, passer à un autre niveau va s'imposer, effectivement, je crois...
Gryphe a écrit:Et je me permets de rajouter que l’approche psy me semble réellement utile. A ce niveau, on se doit de te le dire, l'inverse serait te mentir.
Peut etre.
En tous cas, moi, l'urgence la plus vital et essentielle que je ressens aujourd'hui elle est d'ordre technique au niveau de la méthode de travail, au niveau du "comment apprendre" et "comment travailler"
Le problème c'est qu'on peut pas vraiment m'aider sur ce point vu que ça relève d'une démarche trop intime et personnelle. Je me connais mal en ce qui concerne mes capacités à apprendre et mes modalités d'apprentissage.
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- GrypheMédiateur
Non mais pour la méthode, il faut tout revoir de fond en comble. Tu ne peux pas devenir professeur de philosophie juste en apprenant des livres par cœur.
- ParménideNeoprof expérimenté
Gryphe a écrit:Non mais pour la méthode, il faut tout revoir de fond en comble. Tu ne peux pas devenir professeur de philosophie juste en apprenant des livres par cœur.
Bien sur, mais ça je le sais.
Mais je suis tombé dans ce travers pour cette simple raison : j'ai cru à un moment donné que mes problèmes méthodologiques concernant les épreuves étaient réglés et que désormais les difficultés ne pouvaient provenir QUE du gigantisme du programme.
Or, depuis que je suis arrivé sur le forum je me rends compte que malheureusement, c'est les deux problèmes qui sont concernés semble-il mais pas toujours au même degré, alors c'est très difficile d'y voir clair.
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"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
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- GrypheMédiateur
Parménide, avec ta méthode de travail, tu as 1% de chances d'avoir le CAPES un jour et zéro % de chances que ton stage soit validé.
Il faut vraiment une réflexion sur pourquoi tu veux devenir professeur de philosophie et chercher d'autres voies et d'autres métiers possibles.
Sinon, tu continues à faire des brasses dans ta baignoire. Pour les JO, c'est pas top.
Maintenant c'est toi qui vois, on ne peut pas faire les choses à ta place.
C'est peut-être un peu brutal dit comme ça, mais profite tant que des gens sont d'accord pour te donner des conseils parce qu'on va bientôt arrêter, là.
Il faut vraiment une réflexion sur pourquoi tu veux devenir professeur de philosophie et chercher d'autres voies et d'autres métiers possibles.
C'est pour cela qu'il est très important que tu puisses en parler à quelqu'un régulièrement. Parler pas seulement de la méthode de la préparation au concours, mais comment tu l'envisages, comment tu as vécu les sessions précédentes, ce qui t'empêche d'avancer, etc. Ce n'est qu'à ce prix que quelque chose d'important peut se "débloquer" pour toi, te permettre d'avancer, de trouver du travail, etc.c'est très difficile d'y voir clair.
Sinon, tu continues à faire des brasses dans ta baignoire. Pour les JO, c'est pas top.
Maintenant c'est toi qui vois, on ne peut pas faire les choses à ta place.
C'est peut-être un peu brutal dit comme ça, mais profite tant que des gens sont d'accord pour te donner des conseils parce qu'on va bientôt arrêter, là.
- henrietteMédiateur
Enfin, tout de même, cela fait 6 ans que tu le passes, ce concours. Tu n'as suivi aucun cours de préparation ? Tu n'as pas lu les rapports du jury ?
Il me semble que ressasser "si ça se trouve mes copies sont bonnes au niveau des connaissances et seul l'aspect technique et méthodologique fait défaut" et "si j'avais eu l'occasion de faire des entraînements auparavant" ne rime pas à grand chose, car cela n'a aucun impact sur la réalité présente.
La seule chose qui permette d'avancer, à mon sens, c'est "dorénavant, je vais m'inscrire à une préparation sérieuse au concours, pour avoir les entraînements nécessaires et la méthodologie ad hoc".
En tout cas, si j'avais planté 6 fois de suite le même concours en le préparant tout seul de façon aussi étrange, tu le reconnais toi-même, je me dirais qu'au lieu de faire mal les choses et de perdre mon temps, je vais commencer par suivre la formation qui correspond à mon concours.
Ou je change de voie.
Ou je consulte pour comprendre pourquoi je m'enferre ainsi dans une situation pareille.
Excuse-moi te le dire aussi brutalement, Parménide, mais cela me fait mal au cœur pour toi de lire ce que tu écris, tellement ton approche de la situation me semble vraiment tourner à vide : il faut que tu sortes de ce ressassement qui manifestement ne te permet pas d'avancer. Et qui te rend malheureux.
Bonne chance, bon courage pour la suite : je te souhaite vraiment d'avoir le courage et la lucidité de poser les choses à plat pour sortir de cette spirale.
Et je sais que c'est bien plus facile à dire qu'à faire.
Il me semble que ressasser "si ça se trouve mes copies sont bonnes au niveau des connaissances et seul l'aspect technique et méthodologique fait défaut" et "si j'avais eu l'occasion de faire des entraînements auparavant" ne rime pas à grand chose, car cela n'a aucun impact sur la réalité présente.
La seule chose qui permette d'avancer, à mon sens, c'est "dorénavant, je vais m'inscrire à une préparation sérieuse au concours, pour avoir les entraînements nécessaires et la méthodologie ad hoc".
En tout cas, si j'avais planté 6 fois de suite le même concours en le préparant tout seul de façon aussi étrange, tu le reconnais toi-même, je me dirais qu'au lieu de faire mal les choses et de perdre mon temps, je vais commencer par suivre la formation qui correspond à mon concours.
Ou je change de voie.
Ou je consulte pour comprendre pourquoi je m'enferre ainsi dans une situation pareille.
Excuse-moi te le dire aussi brutalement, Parménide, mais cela me fait mal au cœur pour toi de lire ce que tu écris, tellement ton approche de la situation me semble vraiment tourner à vide : il faut que tu sortes de ce ressassement qui manifestement ne te permet pas d'avancer. Et qui te rend malheureux.
Bonne chance, bon courage pour la suite : je te souhaite vraiment d'avoir le courage et la lucidité de poser les choses à plat pour sortir de cette spirale.
Et je sais que c'est bien plus facile à dire qu'à faire.
- ParménideNeoprof expérimenté
Gryphe a écrit:et zéro % de chances que ton stage soit validé.
Vraiment ?
Pourtant... Il s'agit d'enseigner la philosophie en terminale, et somme toute à un niveau assez faible , en général... Et puis de toute façon je suis complètement perdu en ce qui concerne le stage et ses modalités. Tout à changé : ESPE, fac je ne sais plus qui fait quoi désormais, c'est la bazar organisé...
Gryphe a écrit:
Parler pas seulement de la méthode de la préparation au concours, mais comment tu l'envisages, comment tu as vécu les sessions précédentes, ce qui t'empêche d'avancer, etc. Ce n'est qu'à ce prix que quelque chose d'important peut se "débloquer" pour toi, te permettre d'avancer, de trouver du travail, etc.
Comme je l'ai dit plusieurs fois déjà, j'ai vécu les sessions précédentes comme relevant de l'absurdité et de l'inutilité la plus absolue. Ou plutôt le seul point positif que j'en ai retiré c'est le fait de m'être régulièrement entrainé et d'avoir progressé à chaque fois. Mais il n'est tout de même pas normal que j'ai l'impression d'avoir retiré plus de choses de mes tentatives officielles que des concours blancs organisés à la fac par le passé !
ça prouve bien qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond !
henriette a écrit:Enfin, tout de même, cela fait 6 ans que tu le passes, ce concours. Tu n'as suivi aucun cours de préparation ? Tu n'as pas lu les rapports du jury ?
Si , enfin je l'ai déjà écrit mais je comprends qu'on ait pas envie de lire l'intégralité de la discussion, il y avait des préparations à la fac mais il n'y avait aucun élément de travail concret : pas de bibliographie, pas de cours de méthode, on refusait de répondre à mes questions, devoirs écrits non corrigés...
J'ai beaucoup lu des rapports de jury, ils ont évidemment un intérêt certain mais c'est une lecture qui chez moi a entretenu la confusion et l'angoisse sur les exigences des attendus du concours. Déjà par leur condescendance et leurs tentatives d'intimidation constante, qui ne font que renforcer le coté "mystique" et "ascétique" des attendus...
Pour l'instant il ne semble pas que je puisse à nouveau m'inscrire à la fac pour des raisons administratives. Et quand bien même, si je le faisais et que je recommence comme avant et que je me rende compte que rien n'a changé et que la formation est toujours aussi inefficace et qu'on me traite à nouveau avec la dernière des désinvolture, déjà j'aurai perdu 250-300 euros et en plus de ça je vais retomber dans un système qui m'a mené à la catastrophe, donc bon...henriette a écrit:
La seule chose qui permette d'avancer, à mon sens, c'est "dorénavant, je vais m'inscrire à une préparation sérieuse au concours, pour avoir les entraînements nécessaires et la méthodologie ad hoc".
henriette a écrit:
En tout cas, si j'avais planté 6 fois de suite le même concours en le préparant tout seul de façon aussi étrange, tu le reconnais toi-même, je me dirais qu'au lieu de faire mal les choses et de perdre mon temps, je vais commencer par suivre la formation qui correspond à mon concours.
J'ai cru pouvoir m'en tirer sans formation vu que pendant toute une période j'étais convaincu d'avoir réglé les problèmes relatifs à la méthodes des épreuves et que le problème majeur était désormais constitué par l'immensité du programme. Or, c'est à la faveur de mon arrivée sur le forum et des échanges que j'ai eus que j'ai compris que les 2 aspects sont en cause !
Le drame de toute cette situation c'est que j'ai pris conscience trop tardivement de choses essentielles :
1) J'ai pris conscience tardivement que je ne maitrisais pas si bien que ça la méthode de dissertation (de ce point de vue mes notes honorables de l'ENS m'ont rendu le pire des services !)
2) J'ai pris conscience tardivement que la méthodologie de commentaire était bien plus difficile à acquérir que je ne l'avais cru au premier abord.
3) J'ai pris conscience tardivement que l'immensité du programme était quelque chose (pour moi en tous cas) d'ingérable, selon mes façons de procéder.
4) J'ai pris conscience tardivement de l'erreur gigantesque d'avoir tenté 6 fois le concours.
5) J'ai pris conscience tardivement que je suis quelqu'un qui ne sait absolument pas travailler intelligemment, du moins sur ce programme là.
ça fait beaucoup, et je pense que j'en oublie...
Je tiens à préciser que tout ce que je raconte est rigoureusement AUTHENTQUE et que mon profil est bien réel, puisque cela semble avoir été révoqué en doute.
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"Les paroles essentielles sont des actions qui se produisent en ces instants décisifs où l'éclair d'une illumination splendide traverse la totalité d'un monde", Martin Heidegger, "Schelling", (semestre d'été 1936)
"Et d'une brûlure d'ail naitra peut-être un soir l'étincelle du génie", Saint-John Perse, "Sécheresse" (1974)
"Il avait dit cela d'un air fatigué et royal", Franz-Olivier Giesbert, "Le vieil homme et la mort" (1996)
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- 288Niveau 10
Parménide, sans aucune intention sarcastique de ma part, tu tirerais un grand profit à consulter un psychanalyste : La sévérité dont tu fais preuve avec toi-même, le tic que tu as à souligner, à avoir recours à l'écriture en gras, aux majuscules, les mêmes propos sur tes échecs, tout cela fait signe vers la compulsion de répétition, qui apparemment t'empêche d'avancer.
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