- keroGrand sage
Elaïna a écrit:une collègue a un truc imparable pour s'assurer que l'élève reste à proximité quand elle les envoie dans le couloir : elle leur demande de laisser leur portable sur leur table...
Oh j'y avais pas pensé ! Je surkiffe !
- User24373Neoprof expérimenté
kero a écrit:Feyn a écrit:kero a écrit:
Un élève qui parle seul et refuse de se taire, ça mériterait même une exclusion de cours, puisqu'il empêche le cours de se faire.
Sinon, il y a l'étape préliminaire si on veut limiter les exclusions. Mettre l'élève dans le couloir.
Un petit tip pour le couloir, car il pourrait essayer de s'enfuir : demande lui de tenir la poignée de la porte baissée si tu fermes la porte. Comme ça il peut parler, vous l'entendrez moins et ça te permet de garder un oeuil sur lui via cette poignée. C'est mon tuteur l'an dernier qui m'avait conseillé ça.
J'ai déjà entendu parler de cette technique. Je ne l'ai jamais trop sentie (mais pourquoi pas, je n'ai pas testé) car je trouve ça très vexant.
Personnellement, je préfère le mettre dans le couloir mais d'une manière telle qu'il ne soit pas dans une situation trop inconfortable: je place une chaise dehors, mais proche de la porte ouverte, pour que je puisse le surveiller. Éventuellement, je lui fais même prendre son manuel pour qu'il lise quelque chose. Il m'est même arrivé de mettre une petite table dans le couloir.
Tout ça non pas tellement par scrupule de son bien-être, mais surtout parce que ça permet de le tenir tranquille dans le couloir, alors que si on demande à un gars de se tenir debout, il y a de fortes chances pour qu'il se balade dans tous les sens et c'est bien plus chiant à surveiller.
Accessoirement: pour les élèves très très très pénibles comme ceux dont on parle ici, il y a une technique qui peut fonctionner pas trop mal pour les calmer. Moi, maintenant, face à un gars qui n'arrive pas à se tenir, je commence par ne rien dire, je m'approche de la porte et je l'ouvre, tout en le prévenant: "Bidule, t'as envie de finir l'heure dans le couloir ?" Généralement ça calme direct. Je laisse la porte ouverte. Dès que ça recommence, je prends ostensiblement une chaise, je la lui montre, puis je la place dehors, prêt de la porte. Il comprend vite, en général, que la prochaine étape c'est lui = dehors. Ça recalme. Si ça recommence, on le met dans le couloir.
Merci. Demain je tente le mot dans le carnet dès le premier mot, suivi de la retenue, s'il persiste. On m'a dit et répété que c'était un élève qui marchait à l'affectif du coup je n'osais plus trop le rappeler à l'ordre. J'ai du mal avec ce truc de "il marche à l'affectif", je peux être sympa avec les élèves mais pas trop quand ils perturbent le cours. Cela viendra sûrement avec l'expérience.
Quant à l'exclusion dans le couloir je ne suis pas contre mais la cde nous a mis en garde lors de notre réunion "stagiaires" : si on exclut un élève il est systématiquement accompagné. Elle nous a raconté l'histoire de l'enfant puni dans le couloir et qui s'est tué, pendu... Je pense que si je m'aventurais à faire ce genre de choses, je serais aussitôt convoquée dans bureau et moi je suis stagiaire alors
- LizdarcyFidèle du forum
Brunetti a écrit:Notre administration nous a explicitement dit à la pré-rentrée qu'il n'en est pas question. Si nous éprouvons le besoin d'exclure, c'est que nous ne savons pas intéresser nos élèves!!
Tant de naïveté, je trouve ça confondant.
- Pierre-HenriHabitué du forum
Lizdarcy a écrit:Brunetti a écrit:Notre administration nous a explicitement dit à la pré-rentrée qu'il n'en est pas question. Si nous éprouvons le besoin d'exclure, c'est que nous ne savons pas intéresser nos élèves!!
Tant de naïveté, je trouve ça confondant.
Un chef d'établissement capable de dire une chose pareille devrait être licencié pour incompétence.
- FeynNiveau 7
simone43 a écrit:On m'a dit et répété que c'était un élève qui marchait à l'affectif du coup je n'osais plus trop le rappeler à l'ordre. J'ai du mal avec ce truc de "il marche à l'affectif", je peux être sympa avec les élèves mais pas trop quand ils perturbent le cours.
Oublie les "il marche à l'affectif". Tous les élèves sont des êtres humains, ça m'énerve d'entendre "il marche à l'affectif", donc quoi ? Il faut lui passer toutes ses bêtises parce que le pauvre choupinou "marche à l'affectif" ? Et l'autre à côté, lui on peut le punir parce qu'il marche moins à l'affectif ?
simone43 a écrit:
Je pense que si je m'aventurais à faire ce genre de choses, je serais aussitôt convoquée dans bureau et moi je suis stagiaire alors
Il y a TOUJOURS une bonne raison de se prosterner face aux ordres débiles, qu'on soit stagiaire ou pas. C'est toi qui est maître de ton cours, tu es adulte, c'est à toi de prendre les décisions qui s'imposent pour que les cours se passent bien. Si on t'empêche d'exclure, mets en un dans le couloir, et si on t'embête avec ça... Remets gentiment mais fermement la direction à sa place. Il n'est pas interdit de mettre dans le couloir. Propose à la principale de venir leur faire cours pendant une heure à ta place pour te montrer comment les intéresser...
- DinaaaExpert spécialisé
Feyn, c'est facile à dire, mais en l'occurrence, quand on est stagiaire, oui, on la boucle et on fait ce qu'on nous dit de faire. C'est nul, c'est khon, c'est même minable, mais c'est la réalité : si on veut sa titularisation, on met sa langue dans sa poche pendant un an : tout va bien, tout les conseils donnés sont formidables, la direction est chaleureuse et accueillante, c'est le discours à tenir.
En revanche, après la titularisation... on fait ce qu'on doit faire, sans tenir compte des ordres idiots, en gardant bien à l'esprit qu'on ne risque rien et qu'il n'est donc plus question de se laisser intimider.
En revanche, après la titularisation... on fait ce qu'on doit faire, sans tenir compte des ordres idiots, en gardant bien à l'esprit qu'on ne risque rien et qu'il n'est donc plus question de se laisser intimider.
- FeynNiveau 7
Dinaaa, bien sûr il ne s'agit pas de partir en croisade contre la hiérarchie... Mais il y a un monde entre ça et la boucler pour tout. Il faut aussi savoir affirmer qu'on existe et qu'on a un boulot, gentiment, mais fermement.
Après, si certains préfèrent céder au chantage de la titularisation, tant pis pour eux. L'année d'après, ce sera le chantage à l'EDT, ensuite au 1/30e que le CDE menacera d'enlever sous un prétexte quelconque si on ne fait pas ce qu'il dit, etc etc... Comme je l'ai écrit, il y a toujours un moyen de pression devant lequel on peut céder.
Après, si certains préfèrent céder au chantage de la titularisation, tant pis pour eux. L'année d'après, ce sera le chantage à l'EDT, ensuite au 1/30e que le CDE menacera d'enlever sous un prétexte quelconque si on ne fait pas ce qu'il dit, etc etc... Comme je l'ai écrit, il y a toujours un moyen de pression devant lequel on peut céder.
- Marie LaetitiaBon génie
Feyn, quand tu étais stagiaire, est-ce que l'on t'a dit (comme à moi) "Soit vous faites comme on vous dit de faire, soit vous ne serez pas validé" ? Moi on me l'a dit, et quand tu as peiné pour obtenir ton concours, tu courbes l'échine pour un an, en te jurant bien de ne plus jamais la courber devant qui que ce soit après cette année. Je comprends tout à fait ce que dit Dinaaa. Je ne me voyais pas laisser ce pouvoir de nuisance à de petits dictateurs minables.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- User24373Neoprof expérimenté
Je comprends tout à fait ce que tu dis feyn. Mais étant donné que la cde à été claire et qu'elle a fortement insisté sur le côté dangereux et notre responsabilité et tout et tout, je ne le ferai pas. Je peux l'exclure de cours dans la mesure où il empêche toute la classe de travailler. Je l'ai fait une fois. Mais je comprends tout à fait qu'il faille se mouiller pour défendre son point de vue, tu prêches une convaincue. C'est juste que je tiens à être titularisée.
Et c'est vrai que dans le couloir il peut se passer beaucoup de choses...
Du coup, je préfère encore l'exclure de cours en sachant que c'est très mal vu.
Aujourd'hui il s'est un peu repris (après une punition et un mot dans le carnet quand même). Pour le coup je me suis passée de l'affectif.
Merci !
Et c'est vrai que dans le couloir il peut se passer beaucoup de choses...
Du coup, je préfère encore l'exclure de cours en sachant que c'est très mal vu.
Aujourd'hui il s'est un peu repris (après une punition et un mot dans le carnet quand même). Pour le coup je me suis passée de l'affectif.
Merci !
- User19866Expert
J'ai besoin de votre aide, parce que je commence à envisager une solution qui me paraît à la fois la pire, mais aussi la meilleure possible compte-tenu de la situation.
J'ai donc en classe un élève placé en ITEP en raison de sa violence envers ses parents. Au collège, il n'a absolument aucun comportement violent. Il n'a aucun retard mental et comprend parfaitement ce qu'on lui dit. Il "marche à l'affectif". Il est atteint de TDHA, donc a un déficit de l'attention, de l'hyperactivité, et une forte tendance à l'insolence et à l'opposition en général.
L'emploi du temps de la classe est une horreur : je vais rester vague étant donné ses spécificités, mais tous les voyants sont au rouge en terme de répartition dans la semaine, de cours ayant lieu avant, et de moment de la journée.
Bref, je commence à saturer car je ne sais pas quoi faire. J'ai déjà donné des punitions qu'il ne fait pas. L'an dernier, il a été collé tous les mercredis après-midi, sans aucun effet apparemment. J'ai donc arrêté les punitions pour passer au stade suivant : l'exclusion. J'en suis à ma seconde en un mois ; ça fait beaucoup, surtout que je suis stagiaire.
Alors qu'il était dans l'opposition frontale, il commence depuis quelques temps à faire autre chose pendant mes cours... mais en silence. J'envisage de lâcher prise, et de le laisser faire son coloriage, du moment qu'il se tait.
Pour l'instant, je me bats, donc je lui accorde l'attention qu'il cherche : peut-être que si je l'ignorais, il chercherait mon attention autrement. Je ne sais pas, je suis un peu perdue, là. Il ressemble sans doute aux perturbateurs "normaux" que vous avez dans vos classes.
J'ai donc en classe un élève placé en ITEP en raison de sa violence envers ses parents. Au collège, il n'a absolument aucun comportement violent. Il n'a aucun retard mental et comprend parfaitement ce qu'on lui dit. Il "marche à l'affectif". Il est atteint de TDHA, donc a un déficit de l'attention, de l'hyperactivité, et une forte tendance à l'insolence et à l'opposition en général.
L'emploi du temps de la classe est une horreur : je vais rester vague étant donné ses spécificités, mais tous les voyants sont au rouge en terme de répartition dans la semaine, de cours ayant lieu avant, et de moment de la journée.
Bref, je commence à saturer car je ne sais pas quoi faire. J'ai déjà donné des punitions qu'il ne fait pas. L'an dernier, il a été collé tous les mercredis après-midi, sans aucun effet apparemment. J'ai donc arrêté les punitions pour passer au stade suivant : l'exclusion. J'en suis à ma seconde en un mois ; ça fait beaucoup, surtout que je suis stagiaire.
Alors qu'il était dans l'opposition frontale, il commence depuis quelques temps à faire autre chose pendant mes cours... mais en silence. J'envisage de lâcher prise, et de le laisser faire son coloriage, du moment qu'il se tait.
Pour l'instant, je me bats, donc je lui accorde l'attention qu'il cherche : peut-être que si je l'ignorais, il chercherait mon attention autrement. Je ne sais pas, je suis un peu perdue, là. Il ressemble sans doute aux perturbateurs "normaux" que vous avez dans vos classes.
- Marie LaetitiaBon génie
À un certain stade, s'il ne perturbe plus la classe, tant mieux, tu laisses tomber le reste. Il faut être prête à expliquer ton geste devant la classe ("mais madaaaaame, Bidulle, il ne travaille pas, vous lui ditez rien!" ce qui appellera la réponse "Bidulle, tant qu'il vous laisse travailler, vous, c'est déjà ça de gagné. Bidulle, ce n'est pas votre problème, c'est le mien. Au travail les autres!"). L'année dernière quand certains 4e dormaient sur la table, je laissais faire. Bon, pendant les corrections d'exercice. Pour les cours à recopier, là je les réveillais... C'est honteux, sans doute, vu de l'extérieur, mais au moins ils ne me f***taient pas le boxon.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- SérénaNeoprof expérimenté
Dalathée2 a écrit:J'ai besoin de votre aide, parce que je commence à envisager une solution qui me paraît à la fois la pire, mais aussi la meilleure possible compte-tenu de la situation.
J'ai donc en classe un élève placé en ITEP en raison de sa violence envers ses parents. Au collège, il n'a absolument aucun comportement violent. Il n'a aucun retard mental et comprend parfaitement ce qu'on lui dit. Il "marche à l'affectif". Il est atteint de TDHA, donc a un déficit de l'attention, de l'hyperactivité, et une forte tendance à l'insolence et à l'opposition en général.
L'emploi du temps de la classe est une horreur : je vais rester vague étant donné ses spécificités, mais tous les voyants sont au rouge en terme de répartition dans la semaine, de cours ayant lieu avant, et de moment de la journée.
Bref, je commence à saturer car je ne sais pas quoi faire. J'ai déjà donné des punitions qu'il ne fait pas. L'an dernier, il a été collé tous les mercredis après-midi, sans aucun effet apparemment. J'ai donc arrêté les punitions pour passer au stade suivant : l'exclusion. J'en suis à ma seconde en un mois ; ça fait beaucoup, surtout que je suis stagiaire.
Alors qu'il était dans l'opposition frontale, il commence depuis quelques temps à faire autre chose pendant mes cours... mais en silence. J'envisage de lâcher prise, et de le laisser faire son coloriage, du moment qu'il se tait.
Pour l'instant, je me bats, donc je lui accorde l'attention qu'il cherche : peut-être que si je l'ignorais, il chercherait mon attention autrement. Je ne sais pas, je suis un peu perdue, là. Il ressemble sans doute aux perturbateurs "normaux" que vous avez dans vos classes.
J'ai aussi un élève qui relève d'ITEP, et franchement, je rêve qu'il dessine calmement sans parler et crier seul en continu. Franchement, tu n'as pas à t'en vouloir! Si seulement je pouvais, je ferais la même chose que toi sans aucun état d'âme!
- JézabelNiveau 10
Feyn a écrit:Dinaaa, bien sûr il ne s'agit pas de partir en croisade contre la hiérarchie... Mais il y a un monde entre ça et la boucler pour tout. Il faut aussi savoir affirmer qu'on existe et qu'on a un boulot, gentiment, mais fermement.
Après, si certains préfèrent céder au chantage de la titularisation, tant pis pour eux. L'année d'après, ce sera le chantage à l'EDT, ensuite au 1/30e que le CDE menacera d'enlever sous un prétexte quelconque si on ne fait pas ce qu'il dit, etc etc... Comme je l'ai écrit, il y a toujours un moyen de pression devant lequel on peut céder.
Il n'y a rien de comparable entre la menace de licenciement (et tous les ennuis qui en découlent, pour faire un euphémisme) et le chantage à l'edt. Franchement.
- Mezzo voceNiveau 9
J'en ai marre d'entendre de telles sottises. C'est toujours l'enseignant qui est en cause. Et les élèves ont tout compris, ils savent qu'ils ne risquent pas grand chose. Eh bien, j'ai exclu sans remords un gugus (certains 4èmes sont toujours agités, fatigués, en dernière heure le lundi... Pas de bol, j'ai la chance de les avoir souvent en dernière heure: très malin l'emploi du temps) et je mets des croix/mots à toutes les heures. Ce sera ainsi toute l'année, j'imagine. Et si on me reproche de trop exclure... j'exclurai quand même.Brunetti a écrit:Notre administration nous a explicitement dit à la pré-rentrée qu'il n'en est pas question. Si nous éprouvons le besoin d'exclure, c'est que nous ne savons pas intéresser nos élèves!!
- User19866Expert
Marie Laetitia a écrit:À un certain stade, s'il ne perturbe plus la classe, tant mieux, tu laisses tomber le reste. Il faut être prête à expliquer ton geste devant la classe ("mais madaaaaame, Bidulle, il ne travaille pas, vous lui ditez rien!" ce qui appellera la réponse "Bidulle, tant qu'il vous laisse travailler, vous, c'est déjà ça de gagné. Bidulle, ce n'est pas votre problème, c'est le mien. Au travail les autres!"). L'année dernière quand certains 4e dormaient sur la table, je laissais faire. Bon, pendant les corrections d'exercice. Pour les cours à recopier, là je les réveillais... C'est honteux, sans doute, vu de l'extérieur, mais au moins ils ne me f***taient pas le boxon.
Merci pour vos réponses. Là, il ne prend ni le cours, ni le reste. Je vais sans doute lâcher prise, en priant pour que mon inspection de titularisation n'ait pas lieu avec cette classe, et que l'inspecteur ne prenne pas son classeur à lui.Tess. a écrit:J'ai aussi un élève qui relève d'ITEP, et franchement, je rêve qu'il dessine calmement sans parler et crier seul en continu. Franchement, tu n'as pas à t'en vouloir! Si seulement je pouvais, je ferais la même chose que toi sans aucun état d'âme!
Courage, Tess. Ta classe de cette année a l'air bien gratinée et tu as du mérite de te lever le matin pour elle.
- ycombeMonarque
Brunetti a écrit:Notre administration nous a explicitement dit à la pré-rentrée qu'il n'en est pas question. Si nous éprouvons le besoin d'exclure, c'est que nous ne savons pas intéresser nos élèves!!
Lui répondre que ce n'est pas l'avis du ministère:
http://eduscol.education.fr/cid47487/l-exclusion.html#lien0 a écrit:L'article L. 912-1 du Code de l'éducation prévoit que les enseignants sont responsables de l'ensemble des activités scolaires des élèves et, à ce titre, une décision d'exclusion de cours peut être prise en fonction de l'intérêt général et pour assurer la continuité des activités de la classe.
Justifiée par un comportement inadapté au bon déroulement d'un cours, l'exclusion ponctuelle doit demeurer exceptionnelle et donner lieu systématiquement à une information écrite au conseiller principal d'éducation ainsi qu'au chef d'établissement. Elle s'accompagne d'une prise en charge de l'élève dans le cadre d'un dispositif prévu à cet effet de manière à assurer la continuité de la surveillance.
Il s'agit d'une réponse ponctuelle qui relève de la responsabilité professionnelle de l'enseignant.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- DinaaaExpert spécialisé
Dalathée2 a écrit:Marie Laetitia a écrit:À un certain stade, s'il ne perturbe plus la classe, tant mieux, tu laisses tomber le reste. Il faut être prête à expliquer ton geste devant la classe ("mais madaaaaame, Bidulle, il ne travaille pas, vous lui ditez rien!" ce qui appellera la réponse "Bidulle, tant qu'il vous laisse travailler, vous, c'est déjà ça de gagné. Bidulle, ce n'est pas votre problème, c'est le mien. Au travail les autres!"). L'année dernière quand certains 4e dormaient sur la table, je laissais faire. Bon, pendant les corrections d'exercice. Pour les cours à recopier, là je les réveillais... C'est honteux, sans doute, vu de l'extérieur, mais au moins ils ne me f***taient pas le boxon.Merci pour vos réponses. Là, il ne prend ni le cours, ni le reste. Je vais sans doute lâcher prise, en priant pour que mon inspection de titularisation n'ait pas lieu avec cette classe, et que l'inspecteur ne prenne pas son classeur à lui.Tess. a écrit:J'ai aussi un élève qui relève d'ITEP, et franchement, je rêve qu'il dessine calmement sans parler et crier seul en continu. Franchement, tu n'as pas à t'en vouloir! Si seulement je pouvais, je ferais la même chose que toi sans aucun état d'âme!
Courage, Tess. Ta classe de cette année a l'air bien gratinée et tu as du mérite de te lever le matin pour elle.
Ne t'inquiète pas outre mesure : je ne sais pas où tu travailles, mais ces 10 dernières années je n'ai pas eu une seule classe où n'y avait pas de ces "dormeurs de fond de salle". Une sorte de contrat tacite s'établit peu à peu, sans qu'un mot ne soit jamais dit, sur le mode "tu me laisses faire cours, je te fous la paix, tu me déranges, je te pourris la vie".
En général ces élèves hibernent tranquillement au fond jusqu'en Avril-Mai puis ils se réveillent et soit ils commencent à s'exciter, soit ils ne viennent plus en cours.
Les inspecteurs sont peut-être déconnectés des réalités, mais tu peux facilement expliquer (baratiner) que cet élève a un parcours particulier si on te pose des questions sur lui et son travail.
Tu n'auras plus qu'à expliquer qu'il n'a pas un classeur comme les autres parce que tu lui as prévu un parcours personnalisé qui tient compte de ses difficultés personnelles
- SérénaNeoprof expérimenté
Dalathée2 a écrit:Marie Laetitia a écrit:À un certain stade, s'il ne perturbe plus la classe, tant mieux, tu laisses tomber le reste. Il faut être prête à expliquer ton geste devant la classe ("mais madaaaaame, Bidulle, il ne travaille pas, vous lui ditez rien!" ce qui appellera la réponse "Bidulle, tant qu'il vous laisse travailler, vous, c'est déjà ça de gagné. Bidulle, ce n'est pas votre problème, c'est le mien. Au travail les autres!"). L'année dernière quand certains 4e dormaient sur la table, je laissais faire. Bon, pendant les corrections d'exercice. Pour les cours à recopier, là je les réveillais... C'est honteux, sans doute, vu de l'extérieur, mais au moins ils ne me f***taient pas le boxon.Merci pour vos réponses. Là, il ne prend ni le cours, ni le reste. Je vais sans doute lâcher prise, en priant pour que mon inspection de titularisation n'ait pas lieu avec cette classe, et que l'inspecteur ne prenne pas son classeur à lui.Tess. a écrit:J'ai aussi un élève qui relève d'ITEP, et franchement, je rêve qu'il dessine calmement sans parler et crier seul en continu. Franchement, tu n'as pas à t'en vouloir! Si seulement je pouvais, je ferais la même chose que toi sans aucun état d'âme!
Courage, Tess. Ta classe de cette année a l'air bien gratinée et tu as du mérite de te lever le matin pour elle.
Merci. Courage à toi aussi.
- Mezzo voceNiveau 9
C'est fou... Je peux faire cours plus de deux heures sans ressentir aucune fatigue avec les sixièmes. Une heure avec les quatrièmes, et je suis sur les rotules.
- Eternal66Niveau 5
J'ai des "soucis" avec une de mes classes de 3ème depuis la rentrée. Il y a 4/5 éléments qui peuvent franchement perturber le cours (et essaient à chaque fois) donc je les remets à leur place, mais dès que je le fais la classe s'endort et je n'ai plus que 3 mains levées. Comme ils ne sont pas capables de travailler à l'oral de façon correcte ou sont complètement amorphes, je les fais passer par l'écrit mais je ne crois pas que ce soit la meilleure solution.
Je vérifie les devoirs à chaque cours et je punis au bout de 3 travaux non faits, mais hier un élève s'est permis de me dire "ouais enfin vous, vous avez oublié 3 fois de nous donner des photocopies." J'ai exigé qu'il reste à la fin du cours mais il est parti très vite. J'ai donc appelé son frère hier soir (qui apparemment a plus d'influence sur lui que ses parents) mais je suis tombée sur le répondeur.
Et jeudi dernier, cerise sur le gâteau, un élève s'est amusé à pointer un laser sur le tableau alors que j'y écrivais. Bien sûr personne n'était responsable, j'ai fait intervenir la CPE pour pouvoir fouiller les sacs mais on n'a rien trouvé. Une grande majorité de la classe est venue "dénoncer" une élève, qui a donc été punie mais elle nie que c'est elle la responsable et nous allons rencontrer ses parents (le PP, la CPE et moi) la semaine prochaine car ils exigent que le "vrai" responsable soit trouvé.
Je ne sais plus vraiment sur quel pied danser avec cette classe. J'hésite à continuer mon cours à l'oral en gardant toujours un oeil sur eux, mais tout en sachant que ce seront toujours les mêmes qui participeront. Bref, si vous avez des conseils, je suis preneuse ! :-)
Je vérifie les devoirs à chaque cours et je punis au bout de 3 travaux non faits, mais hier un élève s'est permis de me dire "ouais enfin vous, vous avez oublié 3 fois de nous donner des photocopies." J'ai exigé qu'il reste à la fin du cours mais il est parti très vite. J'ai donc appelé son frère hier soir (qui apparemment a plus d'influence sur lui que ses parents) mais je suis tombée sur le répondeur.
Et jeudi dernier, cerise sur le gâteau, un élève s'est amusé à pointer un laser sur le tableau alors que j'y écrivais. Bien sûr personne n'était responsable, j'ai fait intervenir la CPE pour pouvoir fouiller les sacs mais on n'a rien trouvé. Une grande majorité de la classe est venue "dénoncer" une élève, qui a donc été punie mais elle nie que c'est elle la responsable et nous allons rencontrer ses parents (le PP, la CPE et moi) la semaine prochaine car ils exigent que le "vrai" responsable soit trouvé.
Je ne sais plus vraiment sur quel pied danser avec cette classe. J'hésite à continuer mon cours à l'oral en gardant toujours un oeil sur eux, mais tout en sachant que ce seront toujours les mêmes qui participeront. Bref, si vous avez des conseils, je suis preneuse ! :-)
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2015-2016: TZR en attente de remplacement !
2014-2015: TZR en AFA sur 2 établissements (n°1: 2 x 3ème et 1 x 5ème; n°2: 2 x 4ème, 1 x 4ème Euro, 1 x 3ème et PP de 4ème)
2013-2014 : Stagiaire sur 2 établissements (collège: 2 x 4ème et 1 x 3ème; lycée : 1 x 2nde, 1 x 1ère et 1 x Littérature et Société)
- User19866Expert
Je débute, donc je ne savais pas que cette espèce était répandue. Mais cela me conforte dans l'idée que nous devons privilégier le reste de la classe, même si cela nous fend le cœur de laisser tomber une poignée d'élèves. Merci pour le tuyau sur la façon de présenter les choses en cas d'inspection : c'est effectivement une bonne piste.Dinaaa a écrit:Dalathée2 a écrit:Marie Laetitia a écrit:À un certain stade, s'il ne perturbe plus la classe, tant mieux, tu laisses tomber le reste. Il faut être prête à expliquer ton geste devant la classe ("mais madaaaaame, Bidulle, il ne travaille pas, vous lui ditez rien!" ce qui appellera la réponse "Bidulle, tant qu'il vous laisse travailler, vous, c'est déjà ça de gagné. Bidulle, ce n'est pas votre problème, c'est le mien. Au travail les autres!"). L'année dernière quand certains 4e dormaient sur la table, je laissais faire. Bon, pendant les corrections d'exercice. Pour les cours à recopier, là je les réveillais... C'est honteux, sans doute, vu de l'extérieur, mais au moins ils ne me f***taient pas le boxon.Merci pour vos réponses. Là, il ne prend ni le cours, ni le reste. Je vais sans doute lâcher prise, en priant pour que mon inspection de titularisation n'ait pas lieu avec cette classe, et que l'inspecteur ne prenne pas son classeur à lui.Tess. a écrit:J'ai aussi un élève qui relève d'ITEP, et franchement, je rêve qu'il dessine calmement sans parler et crier seul en continu. Franchement, tu n'as pas à t'en vouloir! Si seulement je pouvais, je ferais la même chose que toi sans aucun état d'âme!
Ne t'inquiète pas outre mesure : je ne sais pas où tu travailles, mais ces 10 dernières années je n'ai pas eu une seule classe où n'y avait pas de ces "dormeurs de fond de salle". Une sorte de contrat tacite s'établit peu à peu, sans qu'un mot ne soit jamais dit, sur le mode "tu me laisses faire cours, je te fous la paix, tu me déranges, je te pourris la vie".
En général ces élèves hibernent tranquillement au fond jusqu'en Avril-Mai puis ils se réveillent et soit ils commencent à s'exciter, soit ils ne viennent plus en cours.
Les inspecteurs sont peut-être déconnectés des réalités, mais tu peux facilement expliquer (baratiner) que cet élève a un parcours particulier si on te pose des questions sur lui et son travail.
Tu n'auras plus qu'à expliquer qu'il n'a pas un classeur comme les autres parce que tu lui as prévu un parcours personnalisé qui tient compte de ses difficultés personnelles
- neomathÉrudit
Ce que j'ai vu pratiquer dans certains établissements : lors du passage de l'inspecteur le ou les élèves potentiellement perturbateurs étaient opportunément convoqués à la vie scolaire. A la satisfaction de tous.Dalathée2 a écrit:Je débute, donc je ne savais pas que cette espèce était répandue. Mais cela me conforte dans l'idée que nous devons privilégier le reste de la classe, même si cela nous fend le cœur de laisser tomber une poignée d'élèves. Merci pour le tuyau sur la façon de présenter les choses en cas d'inspection : c'est effectivement une bonne piste.Dinaaa a écrit:Dalathée2 a écrit:
Merci pour vos réponses. Là, il ne prend ni le cours, ni le reste. Je vais sans doute lâcher prise, en priant pour que mon inspection de titularisation n'ait pas lieu avec cette classe, et que l'inspecteur ne prenne pas son classeur à lui.
Ne t'inquiète pas outre mesure : je ne sais pas où tu travailles, mais ces 10 dernières années je n'ai pas eu une seule classe où n'y avait pas de ces "dormeurs de fond de salle". Une sorte de contrat tacite s'établit peu à peu, sans qu'un mot ne soit jamais dit, sur le mode "tu me laisses faire cours, je te fous la paix, tu me déranges, je te pourris la vie".
En général ces élèves hibernent tranquillement au fond jusqu'en Avril-Mai puis ils se réveillent et soit ils commencent à s'exciter, soit ils ne viennent plus en cours.
Les inspecteurs sont peut-être déconnectés des réalités, mais tu peux facilement expliquer (baratiner) que cet élève a un parcours particulier si on te pose des questions sur lui et son travail.
Tu n'auras plus qu'à expliquer qu'il n'a pas un classeur comme les autres parce que tu lui as prévu un parcours personnalisé qui tient compte de ses difficultés personnelles
- Mezzo voceNiveau 9
Je suis déprimée, ce soir. Ma 4ème a été très pénible, et ce toujours à cause des mêmes, mais qui finissent par manger le reste. Je les ai toujours en fin de journée, fatigués. Ce soir, je leur ai fait refaire leur entrée en classe en silence, car trop bruyants. Puis, comme cela n'a pas suffi, j'ai pris mon carnet et retiré des points sur la note de comportement, ce qui a calmé. On a corrigé un exercice, que beaucoup n'ont pas pris la peine de réaliser ("j'ai pas compris"). J'ai pris le temps d'expliquer, puis je leur ai donné de nouveaux exercices pour tenter de mieux faire comprendre le point de grammaire (contrôle demain). Bavardages de certains. Avertissements puis j'applique: ils ont dû faire les exercices sur feuille que je vais corriger et noter pour demain. Je n'aime pas l'idée. Sentiment de punir ceux qui n'ont rien fait, même si cela va me permettre d'avoir un regard calme sur le travail (trois ou quatre cependant ont 0 car feuille blanche). Alors, oui, ce soir: je n'aime pas mon métier, après une heure pareille et tant de travail pour si peu de résultat.
- vivi1982Niveau 10
Mezzo voce a écrit:Je suis déprimée, ce soir. Ma 4ème a été très pénible, et ce toujours à cause des mêmes, mais qui finissent par manger le reste. Je les ai toujours en fin de journée, fatigués. Ce soir, je leur ai fait refaire leur entrée en classe en silence, car trop bruyants. Puis, comme cela n'a pas suffi, j'ai pris mon carnet et retiré des points sur la note de comportement, ce qui a calmé. On a corrigé un exercice, que beaucoup n'ont pas pris la peine de réaliser ("j'ai pas compris"). J'ai pris le temps d'expliquer, puis je leur ai donné de nouveaux exercices pour tenter de mieux faire comprendre le point de grammaire (contrôle demain). Bavardages de certains. Avertissements puis j'applique: ils ont dû faire les exercices sur feuille que je vais corriger et noter pour demain. Je n'aime pas l'idée. Sentiment de punir ceux qui n'ont rien fait, même si cela va me permettre d'avoir un regard calme sur le travail (trois ou quatre cependant ont 0 car feuille blanche). Alors, oui, ce soir: je n'aime pas mon métier, après une heure pareille et tant de travail pour si peu de résultat.
A peu près la même journée. Pour l'instant rien qui marche. Ils restent bruyants. J'ai juste instauré un nouveau truc, au bout de 3 punitions que je donne c'est une observation en plus sur le carnet.
Je les ai de 11h30 à 13h, décidément, je déteste aussi cette heure.
Pas envie de ramasser et noter des trucs, j'ai suffisamment de copies en ce moment.
Et limite s'ils ne m'engueulent pas car je n'ai pas fini de corriger les contrôles fait mardi (si, si! )
- JézabelNiveau 10
Mezzo Voce et Vivi : pareil pour moi.
Sur mes 3 classes de 4e, une me paraît particulièrement antipathique. Bavardages. Foutage de gueule. Imitation de mes mimiques. Insolence quand je prends le carnet et mets une punition.
Comme ils mettent du temps à s'installer, je leur dis que normalement c'est 1 mn (le temps d'entrer, de sortir ses affaires et de se taire) : c'est le temps que met une classe à s'installer puisque c'est ce qui se passe dans mes autres classes. Je leur ai donc dit qu'au-delà d'une minute, je compte le temps perdu, j'additionne chaque jour, et une fois arrivés à 55 mn de perdues : un DM. Dans une classe c'est très bien passé. Mais dans celle-ci... "mais n'importe quoi, faut plus d'une minute pour s'installer" (celui-là, c'est 1h de colle à sa prochaine insolence).
Pareil, j'annonce un DS : contestation générale.
Classe pourrie.
Sur mes 3 classes de 4e, une me paraît particulièrement antipathique. Bavardages. Foutage de gueule. Imitation de mes mimiques. Insolence quand je prends le carnet et mets une punition.
Comme ils mettent du temps à s'installer, je leur dis que normalement c'est 1 mn (le temps d'entrer, de sortir ses affaires et de se taire) : c'est le temps que met une classe à s'installer puisque c'est ce qui se passe dans mes autres classes. Je leur ai donc dit qu'au-delà d'une minute, je compte le temps perdu, j'additionne chaque jour, et une fois arrivés à 55 mn de perdues : un DM. Dans une classe c'est très bien passé. Mais dans celle-ci... "mais n'importe quoi, faut plus d'une minute pour s'installer" (celui-là, c'est 1h de colle à sa prochaine insolence).
Pareil, j'annonce un DS : contestation générale.
Classe pourrie.
- Mezzo voceNiveau 9
Ça, je ne supporte pas. J'imagine bien que ça va m'arriver, mais si j'en chope un, il dégage direct.Jézabel a écrit:Imitation de mes mimiques.
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