- NaooFidèle du forum
faer a écrit:Naoo a écrit:Du coup on s'inscrit ou pas ? C'est vrai cette histoire comme quoi on sera pas payé si on s'inscrit pas ? (Petite phrase lancée par notre "formateur ESPE"...). C'est où que vous avez récupéré ce dossier ? Bonneuil ? Moi j'ai essayé par internet et il n'y a toujours pas de DU 2nd degré.
Sympa l'ambiance.
T'as vu ça ! Sur le coup personne a relevé, mais ça va juste s'ajouter à la liste des rumeurs diverses et variées.
Pendant l'AG de pré-rentrée, le chef de file SNES du lycée y est allé de sa petite diatribe sur l'ESPE, en racontant qu'on nous obligeait à payer pour s'inscrire (autre rumeur infondée celle-là). C'était sympa.
- Pedro CordobaNiveau 7
D'après la lettre de Bonnafous, les frais d'inscription seraient pris en charge par le ministère. Il n'y a pas à s'inquiéter pour cela. Mais à un moment on a pu croire de bonne foi le contraire. Assez logique puisqu'il n'y a jamais eu de texte officiel. Chacun a donc pu délirer dans son coin. Il n'en reste pas moins que l'inscription en M2 Meef ne peut en aucun cas être obligatoire. Ni non plus l'inscription dans un DU qui n'existe pas et qui de toute façon ne pourrait pas être reconnu par le rectorat. Car le plus grotesque dans cette histoire est que les DU ne sont, par définition, pas reconnus par l'Etat. On ne voit donc pas comment un recteur - qui est un représentant de l'Etat - pourrait exiger l'obtention d'un diplôme qui n'est pas reconnu par l'Etat. Il est par ailleurs explicitement interdit aux universités d'exiger un DU pour valider un diplôme officiel. Tout cela est extravagant.
Mais Bonnafous a l'habitude de ce genre de comportement. Voir sa "fiche" Wikipedia :
"En tant que directrice de la DGESIP, Simone Bonnafous a envoyé plusieurs lettres à des directeurs d'université, leur demandant d'orienter leur politique, leur organisation et leur action. L'esprit de ces lettres a été perçu comme contraire au principe d'indépendance des universités, et elles ont été critiquées largemement. De plus, certaines des mesures suggérées par ces lettres se situent en dehors de la loi, et ont été critiquées comme "illégales"".
Voir aussi le blog d'un universitaire sur Mediapart :
http://blogs.mediapart.fr/blog/pascal-maillard/160514/neoliberalisme-autoritaire-et-democratie-universitaire
Mais Bonnafous a l'habitude de ce genre de comportement. Voir sa "fiche" Wikipedia :
"En tant que directrice de la DGESIP, Simone Bonnafous a envoyé plusieurs lettres à des directeurs d'université, leur demandant d'orienter leur politique, leur organisation et leur action. L'esprit de ces lettres a été perçu comme contraire au principe d'indépendance des universités, et elles ont été critiquées largemement. De plus, certaines des mesures suggérées par ces lettres se situent en dehors de la loi, et ont été critiquées comme "illégales"".
Voir aussi le blog d'un universitaire sur Mediapart :
http://blogs.mediapart.fr/blog/pascal-maillard/160514/neoliberalisme-autoritaire-et-democratie-universitaire
- cassy88Niveau 4
Pedro Cordoba a écrit:La lettre de Bonnafous est une simple lettre. Elle n'a aucune valeur juridique. L'exigence d'un DU est totalement illégale, tout le monde le sait et c'est pourquoi cette disposition n'est pas parue au BO. L'astuce des Espé, c'est de faire croire que c'est obligatoire à des stagiaires, totalement déboussolés par des informations contradictoires. On ne peut pas les obliger à s'inscrire. Mais s'ils le font d'eux-mêmes on ne peut pas non plus le leur interdire, bien sûr. Pourquoi interdirait-on à qui que ce soit de passer tel ou tel nouveau diplôme. C'est ça la ruse et le mensonge : prendre les stagiaires de court, avant qu'ils aient pu réagir et mettre tout le monde devant le fait acccompli. Mais la résistance s'organise. Voir par exemple ce copié-collé tiré d'un groupe Facebook (stagiaires en espagnol).
Malheureusement si on veut être titularisé en fin d'année, il faut le feu vert des formateurs de l'ESPE ce qui revient bien à nous forcer à nous inscrire!
Toutes les personnes que je côtoient en formation sont dégoutées mais personnes n'ose se plaindre de peur de se faire saquer. Lorsque certains courageux en journée de formation ont osé critiquer la maquette du DU et son contenu face à un formateur, on s'est vite fait remettre à notre place.
Si quelqu'un a la solution pour qu'on arrête de nous prendre pour des c*** je suis preneuse!
- Pedro CordobaNiveau 7
Vous pouvez essayer de faire intervenir les syndicats. Insister sur le fait que l'Etat (les rectorats, c'est l'Etat) ne peut exiger l'obtention d'un diplôme dont la principale caractéristique est de ne pas être reconnu par l'Etat. C'est une monstruosité juridique.
- cassy88Niveau 4
Le problème c'est qu'on nous a bien précisé que l'on n'est pas obligé de la valider puisque cela ne fait pas partie des modalités de titularisation mais en même temps on a besoin de l'avis favorable de nos formateurs pour être titularisé. Ce qui revient à dire qu'on DOIT s'inscrire pour suivre la soi disant formation et donc les contrôles continus qui vont avec on est forcé de les passer aussi.
_________________
I'm a lady, but when I'm mad, I'm an evil sadistic demon spawned bitch from hell that'll make you wish you were never born... And when I'm happy, I bake cookies and shit.
- Pedro CordobaNiveau 7
Oui, c'est apparemment la parade que ces gens-là ont trouvé pour faire face à des recours en Tribunal administratif.
Mais on ne voit pas pourquoi on serait obligé de passer des contrôles continus correspondant à des modules qu'on ne doit pas valider. La seule chose qui reste c'est le chantage à la non-titularisation comme au bon temps des IUFM. Intimidations, menaces, le tout en catimini et sans jamais dire les choses en face. Jamais un prof, un vrai prof, n'a eu recours à des moyens aussi sordides. Ces gens-là sont nuls et conscients de l’être. Si ce n’est pas le cas, ils ne seraient pas obligés d’agir avec tant de bassesse pour obliger les étudiants à assister à leurs cours. Depuis le début des IUFM, il y a 25 ans, le jugement des stagiaires a toujours été le même : nul de chez nul, ennui et vacuité, du bourrage de crâne, du temps perdu. Il y a des exceptions, bien sûr, il y a toujours des exceptions. Mais elles sont ultra-minoritaires.
La résistance individuelle n’est pas de mise car ces gens-là sont suffisamment immoraux et indignes pour se venger en refusant la titularisation. Mais l’action syndicale devrait quand même être possible en s’appuyant sur des arguments légaux : avec quel statut est-on inscrit dans ces diplômes de pacotille ? si c’est comme étudiant à part entière, il faut des évaluations et des notes (de partiels, d’examens) ; si c’est comme auditeur libre, il n’y a ni partiels ni examens ni contrôles d’aucune sorte. Je ne pense pas qu’il y ait un statut intermédiaire. Je ne suis pas juriste mais ce sont là des choses que les syndicats devraient savoir. Evidemment, il ne faut pas s’adresser au SGEN mais plutôt au SNES et surtout à FO et au SNALC sans oublier la CGT-FERC. Aller les voir à leurs permanences, leur envoyer des mails. Faire jouer la concurrence entre syndicats. Pour les agrégés voir aussi la Société des agrégés et le Syndicat des agrégés (SAGES). Il y a aussi les campagnes d’image auxquelles tous les politiciens sont sensibles – et ces gens-là sont des politiciens. Rien à attendre des grands journaux nationaux (Le Monde, Libé and Co). Mais la presse locale est friande de ce genre d’affaires. Ne pas hésiter à aller voir les journalistes, à leur remettre des pétitions, à leur proposer une interview avec 4 ou 5 stagiaires n’ayant pas froid aux yeux, leur demander d’anonymer les réponses, à cause justement des menaces de représailles, photos floutés, etc., c’est excellent pour la mise en scène et plus il y a de mise en scène, mieux c’est en termes de marketing. Ne pas oublier, bien évidemment, les réseaux sociaux, Facebook, Google+, twiter, etc. Bref, leur rendre la vie impossible jusqu’à ce qu’ils finissent par trouver que le jeu n’en vaut pas la chandelle.
Mais on ne voit pas pourquoi on serait obligé de passer des contrôles continus correspondant à des modules qu'on ne doit pas valider. La seule chose qui reste c'est le chantage à la non-titularisation comme au bon temps des IUFM. Intimidations, menaces, le tout en catimini et sans jamais dire les choses en face. Jamais un prof, un vrai prof, n'a eu recours à des moyens aussi sordides. Ces gens-là sont nuls et conscients de l’être. Si ce n’est pas le cas, ils ne seraient pas obligés d’agir avec tant de bassesse pour obliger les étudiants à assister à leurs cours. Depuis le début des IUFM, il y a 25 ans, le jugement des stagiaires a toujours été le même : nul de chez nul, ennui et vacuité, du bourrage de crâne, du temps perdu. Il y a des exceptions, bien sûr, il y a toujours des exceptions. Mais elles sont ultra-minoritaires.
La résistance individuelle n’est pas de mise car ces gens-là sont suffisamment immoraux et indignes pour se venger en refusant la titularisation. Mais l’action syndicale devrait quand même être possible en s’appuyant sur des arguments légaux : avec quel statut est-on inscrit dans ces diplômes de pacotille ? si c’est comme étudiant à part entière, il faut des évaluations et des notes (de partiels, d’examens) ; si c’est comme auditeur libre, il n’y a ni partiels ni examens ni contrôles d’aucune sorte. Je ne pense pas qu’il y ait un statut intermédiaire. Je ne suis pas juriste mais ce sont là des choses que les syndicats devraient savoir. Evidemment, il ne faut pas s’adresser au SGEN mais plutôt au SNES et surtout à FO et au SNALC sans oublier la CGT-FERC. Aller les voir à leurs permanences, leur envoyer des mails. Faire jouer la concurrence entre syndicats. Pour les agrégés voir aussi la Société des agrégés et le Syndicat des agrégés (SAGES). Il y a aussi les campagnes d’image auxquelles tous les politiciens sont sensibles – et ces gens-là sont des politiciens. Rien à attendre des grands journaux nationaux (Le Monde, Libé and Co). Mais la presse locale est friande de ce genre d’affaires. Ne pas hésiter à aller voir les journalistes, à leur remettre des pétitions, à leur proposer une interview avec 4 ou 5 stagiaires n’ayant pas froid aux yeux, leur demander d’anonymer les réponses, à cause justement des menaces de représailles, photos floutés, etc., c’est excellent pour la mise en scène et plus il y a de mise en scène, mieux c’est en termes de marketing. Ne pas oublier, bien évidemment, les réseaux sociaux, Facebook, Google+, twiter, etc. Bref, leur rendre la vie impossible jusqu’à ce qu’ils finissent par trouver que le jeu n’en vaut pas la chandelle.
- PhilomèleNiveau 9
Pedro Cordoba a écrit:Oui, c'est apparemment la parade que ces gens-là ont trouvé pour faire face à des recours en Tribunal administratif.
Mais on ne voit pas pourquoi on serait obligé de passer des contrôles continus correspondant à des modules qu'on ne doit pas valider. La seule chose qui reste c'est le chantage à la non-titularisation comme au bon temps des IUFM. Intimidations, menaces, le tout en catimini et sans jamais dire les choses en face. Jamais un prof, un vrai prof, n'a eu recours à des moyens aussi sordides. Ces gens-là sont nuls et conscients de l’être. Si ce n’est pas le cas, ils ne seraient pas obligés d’agir avec tant de bassesse pour obliger les étudiants à assister à leurs cours. Depuis le début des IUFM, il y a 25 ans, le jugement des stagiaires a toujours été le même : nul de chez nul, ennui et vacuité, du bourrage de crâne, du temps perdu. Il y a des exceptions, bien sûr, il y a toujours des exceptions. Mais elles sont ultra-minoritaires.
La résistance individuelle n’est pas de mise car ces gens-là sont suffisamment immoraux et indignes pour se venger en refusant la titularisation. Mais l’action syndicale devrait quand même être possible en s’appuyant sur des arguments légaux : avec quel statut est-on inscrit dans ces diplômes de pacotille ? si c’est comme étudiant à part entière, il faut des évaluations et des notes (de partiels, d’examens) ; si c’est comme auditeur libre, il n’y a ni partiels ni examens ni contrôles d’aucune sorte. Je ne pense pas qu’il y ait un statut intermédiaire. Je ne suis pas juriste mais ce sont là des choses que les syndicats devraient savoir. Evidemment, il ne faut pas s’adresser au SGEN mais plutôt au SNES et surtout à FO et au SNALC sans oublier la CGT-FERC. Aller les voir à leurs permanences, leur envoyer des mails. Faire jouer la concurrence entre syndicats. Pour les agrégés voir aussi la Société des agrégés et le Syndicat des agrégés (SAGES). Il y a aussi les campagnes d’image auxquelles tous les politiciens sont sensibles – et ces gens-là sont des politiciens. Rien à attendre des grands journaux nationaux (Le Monde, Libé and Co). Mais la presse locale est friande de ce genre d’affaires. Ne pas hésiter à aller voir les journalistes, à leur remettre des pétitions, à leur proposer une interview avec 4 ou 5 stagiaires n’ayant pas froid aux yeux, leur demander d’anonymer les réponses, à cause justement des menaces de représailles, photos floutés, etc., c’est excellent pour la mise en scène et plus il y a de mise en scène, mieux c’est en termes de marketing. Ne pas oublier, bien évidemment, les réseaux sociaux, Facebook, Google+, twiter, etc. Bref, leur rendre la vie impossible jusqu’à ce qu’ils finissent par trouver que le jeu n’en vaut pas la chandelle.
Pedro, vous partez du principe que le dispositif mis en place est malveillant. Quelque chose comme un rapport de forces et un jeu d'intimidation qui s'exercerait arbitrairement sur les stagiaires.
On peut adopter un point de vue plus modéré et détendu : l'employeur demande simplement à ses nouveaux employés de se former à leur nouveau métier.
Je ne vois pas ce qui vous permet de dire que la formation dispensée par les ESPE (ce ne sont plus les IUFM, le personnel n'est pas le même) ne saurait être instructive. Il y aura des éléments utiles. Peut-être pas tout et tout le temps, certes, les formateurs ne se prennent pas pour Dieu.
La situation des capésiens jetés dans le bain à 18 h de cours sans formation était critique. Tous les stagiaires déploraient alors l'absence de transition entre la vérification du savoir disciplinaire au concours et la situation d'enseignement en classe. Le rétablissement de la formation est une chose raisonnable et saine. On peut toujours discuter du contenu.
Pour le reste, nul ne saurait dénier aux stagiaires un esprit critique. Cela me semble être un outillage suffisant pour suivre cette formation sans séquelle intellectuelle.
- Pedro CordobaNiveau 7
Je suis en effet persuadé que le dispositif est malveillant. Les témoignages sur le forum sont exactement les mêmes que j'ai entendus pendant toute la durée de vie des IUFM : intimidation, menaces, chantage à la titularisation.
L'employeur ne demande rien du tout. Ou alors, pour le dire autrement, ça dépend des hauts-fonctionnaires qui tiennent les rênes : à l'époque de Darcos-Chatel on demandait une chose parce que c'était Philippe Court qui commandait. Aujourd'hui on en demande une autre parce que c'est Simone Bonnefous. S'il y avait une vraie "demande de l'employeur", cela aurait été publié au BO. Or ce n'est pas le cas. C'est un pur acte d'autoritarisme. Avez-vous lu les critiques de la politique de Bonnefous sur mon blog (pas seulement les miennes, celles de Sauvons l'université entre autres et même de Wikipedia), de la façon qu’elle a de gouverner par lettres de cachet en marge de la loi ?
http://pedrocordoba.blog.lemonde.fr/2014/09/06/les-espe-et-la-generale-alcazar-caramba-encore-rate/
Vous parlez des stagiaires à 18 heures. Une enquête approfondie avait été faite (par l’IGAEN je crois) en 2011. Tous se plaignaient d’une surcharge de travail. Tous (ou presque) n’avaient que des éloges pour le travail des tuteurs. Et tous (ou presque) disaient que les formations IUFM, même réduites à la portion congrue, étaient une imposture et une perte de temps. Lisez ce qui se dit ici même sur les Espé : c’est du pareil au même.
Vous dites que ce ne sont pas les mêmes personnes. Bien sûr que si. Du moins en ce qui concerne les titulaires, qui sont les pires. Ceux qui ont un rapport avec le terrain (type PMF) gardent davantage les pieds sur terre, ce sont eux qui sont le plus à l’écoute des stagiaires. Mais les autres sont toujours là. Que voulez-vous qu’on en ait fait ? Ils ne peuvent pas être renvoyés dans leur corps d’origine puisqu’ils sont titulaires de leurs postes. Et ce sont eux qui commandent dans les masters (et les DU s’ils sont finalement montés). Ce sont eux qui veulent des étudiants captifs dans leurs cours.
Personne ne conteste la formation pratique (suivi de stage) des futurs enseignants même s’ils ont déjà un master. Ce qui est contesté c’est l’obligation d’assister à des « formations » qui correspondent au master et dont les titulaires d’un diplôme à Bac+5 sont légalement dispensés.
Cela dit, je suis aussi convaincu de votre entière bonne foi. J’ai toujours lu avec attention vos messages et ce sont des choses que l’on sent d’emblée sans aucun risque de se tromper. Je voulais vous le dire depuis longtemps. Chose faite désormais. J'espère que vous finirez par ouvrir les yeux et que vous comprendrez que vous êtes tombée dans un panier de crabes.
L'employeur ne demande rien du tout. Ou alors, pour le dire autrement, ça dépend des hauts-fonctionnaires qui tiennent les rênes : à l'époque de Darcos-Chatel on demandait une chose parce que c'était Philippe Court qui commandait. Aujourd'hui on en demande une autre parce que c'est Simone Bonnefous. S'il y avait une vraie "demande de l'employeur", cela aurait été publié au BO. Or ce n'est pas le cas. C'est un pur acte d'autoritarisme. Avez-vous lu les critiques de la politique de Bonnefous sur mon blog (pas seulement les miennes, celles de Sauvons l'université entre autres et même de Wikipedia), de la façon qu’elle a de gouverner par lettres de cachet en marge de la loi ?
http://pedrocordoba.blog.lemonde.fr/2014/09/06/les-espe-et-la-generale-alcazar-caramba-encore-rate/
Vous parlez des stagiaires à 18 heures. Une enquête approfondie avait été faite (par l’IGAEN je crois) en 2011. Tous se plaignaient d’une surcharge de travail. Tous (ou presque) n’avaient que des éloges pour le travail des tuteurs. Et tous (ou presque) disaient que les formations IUFM, même réduites à la portion congrue, étaient une imposture et une perte de temps. Lisez ce qui se dit ici même sur les Espé : c’est du pareil au même.
Vous dites que ce ne sont pas les mêmes personnes. Bien sûr que si. Du moins en ce qui concerne les titulaires, qui sont les pires. Ceux qui ont un rapport avec le terrain (type PMF) gardent davantage les pieds sur terre, ce sont eux qui sont le plus à l’écoute des stagiaires. Mais les autres sont toujours là. Que voulez-vous qu’on en ait fait ? Ils ne peuvent pas être renvoyés dans leur corps d’origine puisqu’ils sont titulaires de leurs postes. Et ce sont eux qui commandent dans les masters (et les DU s’ils sont finalement montés). Ce sont eux qui veulent des étudiants captifs dans leurs cours.
Personne ne conteste la formation pratique (suivi de stage) des futurs enseignants même s’ils ont déjà un master. Ce qui est contesté c’est l’obligation d’assister à des « formations » qui correspondent au master et dont les titulaires d’un diplôme à Bac+5 sont légalement dispensés.
Cela dit, je suis aussi convaincu de votre entière bonne foi. J’ai toujours lu avec attention vos messages et ce sont des choses que l’on sent d’emblée sans aucun risque de se tromper. Je voulais vous le dire depuis longtemps. Chose faite désormais. J'espère que vous finirez par ouvrir les yeux et que vous comprendrez que vous êtes tombée dans un panier de crabes.
- Pedro CordobaNiveau 7
Je viens de recevoir à l'instant la lettre des syndicats de la FSU à Najat V-B. Espérons que cela aura quelque résultat.
- Pedro CordobaNiveau 7
Pardon,
J'ai oublié de mettre un lien. Le voici :
http://www.snpi-fsu.org/IMG/pdf/lettre2014-09-08_nvb_espe.pdf
J'ai oublié de mettre un lien. Le voici :
http://www.snpi-fsu.org/IMG/pdf/lettre2014-09-08_nvb_espe.pdf
- faerNiveau 6
Si c'est aussi efficace que pour le problème de l'affectation des stagiaires mentionné en début de texte, ça n'ira pas bien loin. Le fond reste le même, la FSU martèle depuis des mois pour obtenir une concertation avec le ministère sur la formation des enseignants en général (place du concours, etc). Mais bon, sait-on jamais.
- ycombeMonarque
Ça ne peut pas aller loin puisque le ministère ne va pas reconnaître qu'il a fait erreur sur erreur dans ce dossier. Je ne suis pas tout à fait convaincu que tout ça soit involontaire. Le but est probablement de remplacer le concours par un diplôme permettant d'être recruté directement par le CdE, la situation désastreuse de pas mal de stagiaires et le n'importe quoi au niveau des reçus-collés pourraient permettre de gripper suffisamment le concours pour y parvenir. Le seul frein est le manque d'enseignant à prévoir en zone difficile.faer a écrit:Si c'est aussi efficace que pour le problème de l'affectation des stagiaires mentionné en début de texte, ça n'ira pas bien loin.
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- PhilomèleNiveau 9
Théorie du complot ? Bof...
En revanche, il est tout à fait certain que l'application de la réforme a été excessivement précipitée. Les établissements ont su en février 2013 qu'ils devaient mettre en place la formation, pour une ouverture du master à marche forcée en septembre 2013... C'était tout bonnement infaisable. Par ailleurs, au cours de l'année 2013-2014, nous avons attendu les éléments de cadrage du ministère sans être en mesure de répondre aux questions des étudiants. Et cela continue... C'est de l'absurdité administrative, plus que de la malveillance.
Je situerais plutôt le problème du côté du culte de l'innovation : réformer pour laisser son nom, pour brasser du vent, etc. et casser tout ce qui marche. Certes, en l'occurrence, il n'y avait plus de formation en alternance, il me semble incontestablement bon de l'avoir rétablie. Mais depuis la succession de réformes à partir de 2009, bien des collègues ont cessé d'essayer de comprendre et ont décroché. Et les zélés qui tentent de faire en sorte que ça marche s'épuisent. D'où aussi l'inquiétude des étudiants et le manque de confiance envers l'institution : c'est compréhensible.
C'est dommage, parce que le ministère a réellement mis de l'argent dans cette réforme : l'entrée dans le métier est avancée d'un an, le contrat est un mi-temps payé temps plein. Dans le contexte d'"austérité" néolibérale, l'effort est notable.
En revanche, il est tout à fait certain que l'application de la réforme a été excessivement précipitée. Les établissements ont su en février 2013 qu'ils devaient mettre en place la formation, pour une ouverture du master à marche forcée en septembre 2013... C'était tout bonnement infaisable. Par ailleurs, au cours de l'année 2013-2014, nous avons attendu les éléments de cadrage du ministère sans être en mesure de répondre aux questions des étudiants. Et cela continue... C'est de l'absurdité administrative, plus que de la malveillance.
Je situerais plutôt le problème du côté du culte de l'innovation : réformer pour laisser son nom, pour brasser du vent, etc. et casser tout ce qui marche. Certes, en l'occurrence, il n'y avait plus de formation en alternance, il me semble incontestablement bon de l'avoir rétablie. Mais depuis la succession de réformes à partir de 2009, bien des collègues ont cessé d'essayer de comprendre et ont décroché. Et les zélés qui tentent de faire en sorte que ça marche s'épuisent. D'où aussi l'inquiétude des étudiants et le manque de confiance envers l'institution : c'est compréhensible.
C'est dommage, parce que le ministère a réellement mis de l'argent dans cette réforme : l'entrée dans le métier est avancée d'un an, le contrat est un mi-temps payé temps plein. Dans le contexte d'"austérité" néolibérale, l'effort est notable.
- Pedro CordobaNiveau 7
D'accord avec Philomèle sur la théorie du complot. Il n'y a pas de complot visant à supprimer les concours. Mais cela peut être la conséquence non voulue des réformes en cours. La réforme Darcos avait un objectif budgétaire : supprimer 3/4 des postes des stagiaires. La réforme Peillon a un objectif idéologique : créer des facultés d'éducation délivrant des masters pour faire plaisir aux scientologues de l'éducation, tout-puissants dans l'appareil PS. Lorsqu'on poursuit un objectif unique et que l'on prend les mesures visant cet objectif, on a tendance à négliger toutes les conséquences collatérales (effets non-voulus et effets pervers). C'est un phénomène qui a été étudié en détail sur des centaines et des milliers d'exemples. Mais les politiciens n'en tiennent aucun compte : ils ont leurs objectifs et advienne que pourra.
La malveillance ne se trouve pas du côté des promoteurs de la réforme. Elle est définitoire de l'attitude des formateurs des Espé, qui le faisaient déjà du temps des IUFM : menaces de représailles et chantage à la titularisation pour obliger les stagiaires à assister aux cours.
Le ministère a mis de l'argent pour satisfaire sa clientèle électorale et ses faire-valoir médiatiques (journalistes du Monde, du Nouvel Obs et compagnie). Opération de marketing politique : on achète des voix, c'est aussi simple que ça. Mais la déconfiture est telle sur d'autres secteurs que cela ne servira à rien. La victoire de Marine Le Pen au premier tour des présidentielles semble pour le moment acquise.
La malveillance ne se trouve pas du côté des promoteurs de la réforme. Elle est définitoire de l'attitude des formateurs des Espé, qui le faisaient déjà du temps des IUFM : menaces de représailles et chantage à la titularisation pour obliger les stagiaires à assister aux cours.
Le ministère a mis de l'argent pour satisfaire sa clientèle électorale et ses faire-valoir médiatiques (journalistes du Monde, du Nouvel Obs et compagnie). Opération de marketing politique : on achète des voix, c'est aussi simple que ça. Mais la déconfiture est telle sur d'autres secteurs que cela ne servira à rien. La victoire de Marine Le Pen au premier tour des présidentielles semble pour le moment acquise.
- barègesÉrudit
Aujourd'hui, je ne sais pas. Mais la question s'était très sérieusement posée quand la réforme de la masterisation, sous la droite, est passée. Le passage des anciennes maquettes de CAPES aux premières propositions ministérielles faisait vraiment penser à une suppression douce des concours, voués à se fondre dans l'évaluation du master. Je me souviens que dans le même temps on entendait parler de suppression de l'agrégation externe et d'évaluation (à terme recrutement ?) par les chefs d'établissement des professeurs titulaires du master avec une UE "CAPES". Ces premières maquettes avaient été "améliorées" par les universitaires, avec le maintien d'un certain nombre d'épreuves ou sous-épreuves à contenu "disciplinaire". Je veux bien que la gauche soit moins "malveillante", mais c'est tout de même sous sa législature que le CAPES ressemble le plus à ces propositions abandonnées en 2010.
- Pedro CordobaNiveau 7
Distinguons. Il y a depuis très longtemps des partisans de la suppression des concours. L'un des derniers à avoir clairement pris position en ce sens est Boissinot. Mais je ne crois pas que la réforme de la mastérisation ait poursuivi cet objectif.
Darcos briguait le poste de premier ministre et il avait imaginé que pour continuer à supprimer des postes sans provoquer une émeute des parents le plus simple était le passage des stagiaires à 18 heures (probablement un conseil de Philippe Court).
D'autres choses se greffèrent là-dessus. C'est toujours comme ça la politique, les choses se greffent les unes sur les autres, les gens poursuivent des objectifs différents mais se rencontrent sur telle ou telle mesure, qui finit par provoquer des conséquences que personne ne voulait vraiment, etc. Certains croient deviner une logique à l’œuvre dans cet embrouillamini : telle est l’origine de toutes les théories du complot. Ce qui s’est greffé sur la mastérisation, c’est la réforme des épreuves du CAPES : une demande répétée de la CDIUFM, du SGEN, de l’UNSA, etc. Ils savaient failli arracher le morceau en 2000 mais la démission de Claude Allègre et l’attentisme précautionneux de Jack Lang dérangea leurs plans. Il est probable que l’idée est revenue sur le tapis en 2009 à la faveur de l’inclusion des concours dans le master. Rien d’étonnant à ce que les nouvelles épreuves du CAPES ressemblent aujourd’hui à celles qui furent plus ou moins abandonnées en 2010 : ces maquettes-là correspondent à ce qui a toujours été l’objectif de la gauche, la pédagogisation à outrance des concours.
Darcos briguait le poste de premier ministre et il avait imaginé que pour continuer à supprimer des postes sans provoquer une émeute des parents le plus simple était le passage des stagiaires à 18 heures (probablement un conseil de Philippe Court).
D'autres choses se greffèrent là-dessus. C'est toujours comme ça la politique, les choses se greffent les unes sur les autres, les gens poursuivent des objectifs différents mais se rencontrent sur telle ou telle mesure, qui finit par provoquer des conséquences que personne ne voulait vraiment, etc. Certains croient deviner une logique à l’œuvre dans cet embrouillamini : telle est l’origine de toutes les théories du complot. Ce qui s’est greffé sur la mastérisation, c’est la réforme des épreuves du CAPES : une demande répétée de la CDIUFM, du SGEN, de l’UNSA, etc. Ils savaient failli arracher le morceau en 2000 mais la démission de Claude Allègre et l’attentisme précautionneux de Jack Lang dérangea leurs plans. Il est probable que l’idée est revenue sur le tapis en 2009 à la faveur de l’inclusion des concours dans le master. Rien d’étonnant à ce que les nouvelles épreuves du CAPES ressemblent aujourd’hui à celles qui furent plus ou moins abandonnées en 2010 : ces maquettes-là correspondent à ce qui a toujours été l’objectif de la gauche, la pédagogisation à outrance des concours.
- Pedro CordobaNiveau 7
Grâce à un commentaire posté sur mon blog, je découvre cette page Facebook : au moins 1000 PES déjà titulaires d'un master se sont manifestés! Qui donc a réussi le concours de professeurs des écoles en M1? Nobody ou presque. On comprend l'affolement qui règne dans les Espé : à peine lancé, le rafiot fait eau de toutes parts.
A lire attentivement surtout pour les réactions syndicales...
https://www.facebook.com/pages/NON-au-double-Master-2-des-PES-session-2014-normale/1467542393525264
A lire attentivement surtout pour les réactions syndicales...
https://www.facebook.com/pages/NON-au-double-Master-2-des-PES-session-2014-normale/1467542393525264
- cassy88Niveau 4
Merci pour ce lien! c'est (je trouve) rassurant de voir que la situation ubuesque dans laquelle nous sommes cette année n'est pas totalement passée inaperçue.
Je ne sais pas comment ça se passe pour les stagiaires de Créteil qui sont dans d'autres disciplines mais en anglais/lettres on est toujours dans le flou. Certaines UE jusque la non présentes sur la maquette du DU risquent de venir se greffer augmentant le volume horaire de la formation. Les modalités de "l'écrit professionnel" ne sont toujours pas définies mais le calendrier pour le rendre se réduit de semaine en semaine. Pour ceux qui n'ont pas les 2matières dans leur service en établissement, on parle de "stages de pratique" en plus, de prendre des classes pendant les PFMP de nos classes....
Bref les jours de formation c'est un peu comme un oeuf Kinder, toujours une surprise à l'intérieur....
Je ne sais pas comment ça se passe pour les stagiaires de Créteil qui sont dans d'autres disciplines mais en anglais/lettres on est toujours dans le flou. Certaines UE jusque la non présentes sur la maquette du DU risquent de venir se greffer augmentant le volume horaire de la formation. Les modalités de "l'écrit professionnel" ne sont toujours pas définies mais le calendrier pour le rendre se réduit de semaine en semaine. Pour ceux qui n'ont pas les 2matières dans leur service en établissement, on parle de "stages de pratique" en plus, de prendre des classes pendant les PFMP de nos classes....
Bref les jours de formation c'est un peu comme un oeuf Kinder, toujours une surprise à l'intérieur....
- Pedro CordobaNiveau 7
Il semble qu'à Paris et Versailles, les Espé ont fini par céder : ceux qui ont déjà un master ne doivent s'inscrire à rien d'autre. A vérifier bien sûr, car on ne peut pas croire à tout ce que x ou y écrivent dans un forum-internet. Mais si c'est le cas, il faut demander la même chose à Créteil (je fais remarquer en passant que l'Espé de Créteil, c'est Paris-Est, autrement dit l'université dont Bonnafous était présidente : ce n'est peut-être pas sans rapport). Il faut leur dire que personne ne peut rendre un DU obligatoire pour la bonne raison que ce diplôme n'est pas reconnu par l'Etat. Et les menacer d'aller voir le snalc puisque ce syndicat propose, pour ces cas, une aide juridique devant les tribunaux. Tenez bon. La semaine qui vient sera décisive et si les stagiaires concernés tiennent bon, en face ce sera la débandade.
- cassy88Niveau 4
Ah voilà une nouvelle qu'elle est bonne!
Je vais voir si je trouve des infos certifiées à ce sujet.
Par contre à Créteil (du moins pour ma matière) il semble que peu de stagiaires se plaignent de la situation, par peur de se faire saquer pour une partie, alors je ne suis pas certaine qu'on assiste à un soulèvement!
Je vais voir si je trouve des infos certifiées à ce sujet.
Par contre à Créteil (du moins pour ma matière) il semble que peu de stagiaires se plaignent de la situation, par peur de se faire saquer pour une partie, alors je ne suis pas certaine qu'on assiste à un soulèvement!
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I'm a lady, but when I'm mad, I'm an evil sadistic demon spawned bitch from hell that'll make you wish you were never born... And when I'm happy, I bake cookies and shit.
- NaooFidèle du forum
A Créteil on nous demande de nous inscrire (en DU), mais 1. c'est pas encore fait 2. on n'a pas vu l'ombre d'une maquette, donc on ne sait même pas à quoi on s'inscrit potentiellement.
- Lyra-LollysNeoprof expérimenté
Pedro Cordoba[b] a écrit:Il semble qu'à Paris et Versailles, les Espé ont fini par céder : ceux qui ont déjà un master ne doivent s'inscrire à rien d'autre. [/b]A vérifier bien sûr, car on ne peut pas croire à tout ce que x ou y écrivent dans un forum-internet. Mais si c'est le cas, il faut demander la même chose à Créteil (je fais remarquer en passant que l'Espé de Créteil, c'est Paris-Est, autrement dit l'université dont Bonnafous était présidente : ce n'est peut-être pas sans rapport). Il faut leur dire que personne ne peut rendre un DU obligatoire pour la bonne raison que ce diplôme n'est pas reconnu par l'Etat. Et les menacer d'aller voir le snalc puisque ce syndicat propose, pour ces cas, une aide juridique devant les tribunaux. Tenez bon. La semaine qui vient sera décisive et si les stagiaires concernés tiennent bon, en face ce sera la débandade.
Hum, j'aimerais bien avoir une confirmation de cela. Pour l'instant, pour moi qui suis stagiaire en anglais de l'académie de Versailles, y'a pas de nouvelles... Mais peut être que je n'ai pas reçu l'info?
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"Wether we fall by ambition, blood, or lust,
Like diamonds, we are cut in our own dust." J. Webster
- Pedro CordobaNiveau 7
Voici l'un des docs à propos de Paris. Semble venir d'un responsable du SNALC (Montpellier-Andorre). mais encore une fois, je ne peux pas garantir la véracité de l'info. Ce qui est sûr en revanche c'est que la situation est très variable selon les Espé et qu'elle évolue de jour en jour, ou presque. Preuve supplémentaire, s'il en fallait que les responsables de tout ça, ce sont les Espé et pas les IPR (lesquels obéissent comme un seul homme à l'Inspection générale et n’adopteraient pas des positions changeantes selon les endroits.
Voici donc la citation trouvée sur une page Facebook de stagiaires d'espagnol:
https://www.facebook.com/groups/221011367939247/
"Lors de la journée d'accueil des stagiaires, MME Le Recteur avait annoncé qu'il y aurait un plan académique adapté de formation . Et bien sur Paris , les stagiaires n'ont pas à se réinscrire en Master. Après 10 jours de fronde, ils ont eu gain de cause.
>
Il faut donc refuser de s'inscrire et de le dire à tous les stagiaires concernés.
>
La semaine prochaine nous écrirons au doyen des IPR pour lui signaler nos positions.
>
Bien cordialement.
>
--
>
Karim El Ouardi
> President SNALC/FGAF Montpellier et Andorre.
Commissaire paritaire académique."
Voici donc la citation trouvée sur une page Facebook de stagiaires d'espagnol:
https://www.facebook.com/groups/221011367939247/
"Lors de la journée d'accueil des stagiaires, MME Le Recteur avait annoncé qu'il y aurait un plan académique adapté de formation . Et bien sur Paris , les stagiaires n'ont pas à se réinscrire en Master. Après 10 jours de fronde, ils ont eu gain de cause.
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Il faut donc refuser de s'inscrire et de le dire à tous les stagiaires concernés.
>
La semaine prochaine nous écrirons au doyen des IPR pour lui signaler nos positions.
>
Bien cordialement.
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Karim El Ouardi
> President SNALC/FGAF Montpellier et Andorre.
Commissaire paritaire académique."
- KagomeHabitué du forum
Mais que faire si on nous impose l'inscription en M2 sans obligation de validation ?
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Makenaï Zettaï
- cassy88Niveau 4
Naoo a écrit:A Créteil on nous demande de nous inscrire (en DU), mais 1. c'est pas encore fait 2. on n'a pas vu l'ombre d'une maquette, donc on ne sait même pas à quoi on s'inscrit potentiellement.
En lettres/anglais on a une maquette qui est à quelques UE près celle du M2!
Mais normalement il y a une réunion demain et la maquette risque de bouger.
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- MarmontNiveau 9
Pedro, prenez le temps de lire cela tranquillement. J'espère que vous comprendrez ce que je tente de vous expliquer depuis un bout de temps : les ESPE ne constituent qu'un écran de fumée. Le pouvoir de décision est ailleurs... Cela apparait très clairement dans les statuts des ESPE (article 1 et surtout 5 qui donne le nom de ceux qui ont fabriqué ces ESPE) et dans les orientations politiques de Peillon :Pedro Cordoba a écrit:Preuve supplémentaire, s'il en fallait que les responsables de tout ça, ce sont les Espé et pas les IPR (lesquels obéissent comme un seul homme à l'Inspection générale et n’adopteraient pas des positions changeantes selon les endroits.
http://www.cafepedagogique.net/lemensuel/lesysteme/Pages/2013/144_3.aspx
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000027905225
Voyez-vous les ESPE avoir le pouvoir de faire des retenues sur salaire ? D'empêcher la titularisation d'un collègue ? Certainement pas, c'est l'employeur qui conserve ces prérogatives et personne d'autre.
Peillon a réussi l'impensable (il n'a pas été désavoué pour le moment par ses successeurs...) : fabriquer une école aux ordres du ministère, financée par les Universités autonomes.:shock:
A ce titre, je doute que machine arrière soit faite. Les DU seront maintenus - ce que je trouve lamentable sur la forme, comme sur le fond (des personnes qui ont déjà un MEF, les prorogés, reports, etc. ) -, même si ici et là les uns et les autres peuvent obtenir quelques aménagements, la "machine" ne reculera pas. Elle n'en a pas l'habitude en tout cas et son expérimentation m'a rendu pessimiste...
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"Tous pour un, chacun pour soi"... Non, ça doit pas être ça...
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