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- CelebornEsprit sacré
Fabienne a écrit:
Ensuite, je vais créer une carte mentale sous leur dictée, une toute simple, comme celle-là (elle n'est pas de moi, mais je pense qu'elle a été faite avec Imindmap):
Faut juste y changer le premier exemple en haut à gauche, qui est un imparfait descriptif et non "une action qui dure" (d'ailleurs, ce n'est pas vraiment exact, "une action qui dure", mais c'est toujours compliqué de nommer cette valeur).
- ycombeMonarque
Oui. On appelle ainsi le fait de forcer les élèves à chercher dans leur mémoire ce qu'ils ont appris. Une des pratiques recommandées pour ça est le QCM, qui présente l'avantage d'être vite corrigé (pas le plus efficace mais permettant une pratique très régulière).doctor who a écrit:ycombe, je cherche en vain sur internet des exemples concrets de "retrieval practice". Tu sais où trouver ça ?
Un livre qui insiste particulièrement dessus est Make it stick, dont j'ai déjà parlé plusieurs fois:
https://www.neoprofs.org/t75714-livres-sur-la-pedagogie-et-la-didactique#2667536
Tu peux aussi essayer d'utiliser les Tickets de sortie, courtes interros en fin d'heure sur ce qui vient d'être vu en cours et des QCM plus classiques en début d'heure. Les tickets de sortie s'apparentent à ce qui a été fait dans l'expérience que j'ai cité, où les élèves devaient prendre des notes sur la leçon à apprendre, de mémoire juste après l'avoir lue pour certains et avec le leçon sous les yeux pous les autres. J'ai trouvé cette idée de ticket de sortie dans le livre de Doug Lemov 49 techniques to teach like a champion. On la retrouve dans Make it stick.
https://www.neoprofs.org/t76325-college-comment-eviter-le-frontal-dans-l-etude-d-un-document-iconographique#2547670
- mimikaNiveau 6
Ycombe, il n'est pas question avec les IM de n'enseigner avec chaque gamin que selon son habileté personnelle mais aussi de l'aider à en développer d'autres formes.
D'après ce que j'ai compris de la formation que j'ai suivie à ce sujet, cela peut aider à constituer des groupes d'élèves en fonction des I, afin que selon les types de travaux donnés, chaque groupe soit à même de répondre au mieux au travail à faire.
C'est peut-être aussi une manière pour nous enseignants de penser à varier les approches, au lieu de faire, par ex. pour ma matière uniquement des leçons de type linguistique: une leçon entièrement rédigée qui peut noyer certains gamins.
Je me souviens de la façon dont moi-même j'apprenais une leçon: j'avais toujours besoin de schématiser, et de simplifier donc le texte, et chacun a sans doute sa manière d'y arriver. En cela je pense que les IM peuvent être utilisées pour au moins signaler aux élèves quelle manière de faire les aidera le mieux (travail de prof principal aussi).
Tu dis que l'essentiel c'est le contenu et la manière de l'enseigner, mais justement se pencher sur les IM c'est s'interrroger sur les différentes manières d'enseigner.
Je vais aller lire ton lien sur Baillargeon.
Fabienne, je trouve tes explications sur la manière dont tu utilises les cartes mentales très claires et très intéressantes. Justement je ne savais pas comment les utiliser sans perdre un temps fou en classe et ton premier ex. est vraiment parlant pour moi.
Il sera hors de question pour moi de les utiliser à tous les coups, mais encore une fois d'avoir des façons de présenter les choses variées. Ainsi ton premier ex, permet-il aux élèves de construire le cours et de le mémoriser plus facilement me semble-t-il parce que leur implication a été plus grande. Effectivement on pourrait partir de paragraphes rédigés collectivement, mais cette manière de procéder avec les cartes mentales est sympa aussi.
Je suis d'accord avec toi sur le fait que le risque des cartes mentales c'est moins d'écriture mais moi déjà pour gagner du temps j'utilisais souvent des leçons déjà photocopiées (on n'a pas le temps de tout faire créer par les élèves!) et on peut compenser en faisant rédiger le plus souvent possible: avis sur un texte, bilan de lecture analytique, etc.
D'après ce que j'ai compris de la formation que j'ai suivie à ce sujet, cela peut aider à constituer des groupes d'élèves en fonction des I, afin que selon les types de travaux donnés, chaque groupe soit à même de répondre au mieux au travail à faire.
C'est peut-être aussi une manière pour nous enseignants de penser à varier les approches, au lieu de faire, par ex. pour ma matière uniquement des leçons de type linguistique: une leçon entièrement rédigée qui peut noyer certains gamins.
Je me souviens de la façon dont moi-même j'apprenais une leçon: j'avais toujours besoin de schématiser, et de simplifier donc le texte, et chacun a sans doute sa manière d'y arriver. En cela je pense que les IM peuvent être utilisées pour au moins signaler aux élèves quelle manière de faire les aidera le mieux (travail de prof principal aussi).
Tu dis que l'essentiel c'est le contenu et la manière de l'enseigner, mais justement se pencher sur les IM c'est s'interrroger sur les différentes manières d'enseigner.
Je vais aller lire ton lien sur Baillargeon.
Fabienne, je trouve tes explications sur la manière dont tu utilises les cartes mentales très claires et très intéressantes. Justement je ne savais pas comment les utiliser sans perdre un temps fou en classe et ton premier ex. est vraiment parlant pour moi.
Il sera hors de question pour moi de les utiliser à tous les coups, mais encore une fois d'avoir des façons de présenter les choses variées. Ainsi ton premier ex, permet-il aux élèves de construire le cours et de le mémoriser plus facilement me semble-t-il parce que leur implication a été plus grande. Effectivement on pourrait partir de paragraphes rédigés collectivement, mais cette manière de procéder avec les cartes mentales est sympa aussi.
Je suis d'accord avec toi sur le fait que le risque des cartes mentales c'est moins d'écriture mais moi déjà pour gagner du temps j'utilisais souvent des leçons déjà photocopiées (on n'a pas le temps de tout faire créer par les élèves!) et on peut compenser en faisant rédiger le plus souvent possible: avis sur un texte, bilan de lecture analytique, etc.
- ycombeMonarque
Mais ça ne marche pas. "Constituer des groupes d'élèves en fonction des I" n'est pas pertinent, et aucune étude ne vient valider cette approche qui par contre, peut être très dangereuse (Baillargeon cite un document officiel canadien qui recommande la méthode globale pour un certain type d'intelligence).mimika a écrit:Ycombe, il n'est pas question avec les IM de n'enseigner avec chaque gamin que selon son habileté personnelle mais aussi de l'aider à en développer d'autres formes.
D'après ce que j'ai compris de la formation que j'ai suivie à ce sujet, cela peut aider à constituer des groupes d'élèves en fonction des I, afin que selon les types de travaux donnés, chaque groupe soit à même de répondre au mieux au travail à faire.
Varier les approches peut certainement être bénéfique, mais il n'à a aucune raison de se baser pour ça sur ces soi-disantes intelligences multiples.
C'est peut-être aussi une manière pour nous enseignants de penser à varier les approches, au lieu de faire, par ex. pour ma matière uniquement des leçons de type linguistique: une leçon entièrement rédigée qui peut noyer certains gamins.
Les études en aveugle sont sans pitié avec les styles d'apprentissage. Inutile de dire à un gamin qu'il vaut mieux qu'il récite à voix haute en marchant en crabe, ça ne marche pas. On peut par contre lui dire de se tester plutôt que de relire, c'est efficace.
Je me souviens de la façon dont moi-même j'apprenais une leçon: j'avais toujours besoin de schématiser, et de simplifier donc le texte, et chacun a sans doute sa manière d'y arriver.
En cela je pense que les IM peuvent être utilisées pour au moins signaler aux élèves quelle manière de faire les aidera le mieux (travail de prof principal aussi).
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