- celifab63Niveau 1
Bonjour à tous,
je n'avais pas vu qu'il y avait tant de réponses sur le post! Merci beaucoup pour vos conseils. En écrivant mon appel au secours, je me suis rendu compte que j'avais déjà pas mal de réponses à mes questions. Hier, j'ai fait lire à ma fille 1/2 pages de Taoki, après les syllabes et les petites phrases elle n'en pouvait plus. Elle sait déchiffrer mais manque cruellement de confiance en elle et surtout d'entrainement! J'ai déjà commencé à préparer mes programmations pour la première période mais malheureusement je crois qu'elles ne seront là que pour mon remplaçant vu le nombre de contractions que j'ai déjà en vacances, bref c'est une autre histoire...
Ça me laisse donc un an pour réfléchir à ma pratique avant de retrouver ma classe de CP! Et je vous rejoins, je trouve la classe de CP vraiment passionnante même si la pression est absolument terrible, j'avoue quand même que la GS m'attire beaucoup même énormément, il y a tant à faire avec un peu moins de pression.
je n'avais pas vu qu'il y avait tant de réponses sur le post! Merci beaucoup pour vos conseils. En écrivant mon appel au secours, je me suis rendu compte que j'avais déjà pas mal de réponses à mes questions. Hier, j'ai fait lire à ma fille 1/2 pages de Taoki, après les syllabes et les petites phrases elle n'en pouvait plus. Elle sait déchiffrer mais manque cruellement de confiance en elle et surtout d'entrainement! J'ai déjà commencé à préparer mes programmations pour la première période mais malheureusement je crois qu'elles ne seront là que pour mon remplaçant vu le nombre de contractions que j'ai déjà en vacances, bref c'est une autre histoire...
Ça me laisse donc un an pour réfléchir à ma pratique avant de retrouver ma classe de CP! Et je vous rejoins, je trouve la classe de CP vraiment passionnante même si la pression est absolument terrible, j'avoue quand même que la GS m'attire beaucoup même énormément, il y a tant à faire avec un peu moins de pression.
- LouisBarthasExpert
Pour bien saisir la différence entre Taoki, méthode mixte à composante fortement alphabétique, et une méthode mixte à composante fortement globale telle que par exemple Je lis avec Mona et ses amis, qui est à la mode en ce moment sur le grand forum des enseignants du primaire EDP, comparons les deux premières leçons de ces manuels :
Je lis avec Mona et ses amis, p. 8 à 11 :
Taoki, p. 8 à 11 : ici
Autant Taoki est une bonne méthode mixte, autant Je lis avec Mona et ses amis est une catastrophe. À noter sur la couverture de ce dernier qu'il est conforme aux programmes de 2008 : on n'est pas sortis de l'auberge.
Nota bene : J'utilise les termes "mixte" et "globale" par commodité, sachant que ni l'un ni l'autre ne correspondent à une réalité de la lecture.
Je lis avec Mona et ses amis, p. 8 à 11 :
Taoki, p. 8 à 11 : ici
Autant Taoki est une bonne méthode mixte, autant Je lis avec Mona et ses amis est une catastrophe. À noter sur la couverture de ce dernier qu'il est conforme aux programmes de 2008 : on n'est pas sortis de l'auberge.
Nota bene : J'utilise les termes "mixte" et "globale" par commodité, sachant que ni l'un ni l'autre ne correspondent à une réalité de la lecture.
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- Spinoza1670Esprit éclairé
Petite pub pour l'article de maîtresse patate sur les phonic phones ou chuchoteurs :
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« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
Littérature au primaire - Rédaction au primaire - Manuels anciens - Dessin au primaire - Apprendre à lire et à écrire - Maths au primaire - école : références - Leçons de choses.
- VolubilysGrand sage
Spinoza1670 a écrit:Petite pub pour l'article de maîtresse patate sur les phonic phones ou chuchoteurs :
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- Spinoza1670Esprit éclairé
Je ne les ai toujours pas fabriqués
Il faut que je planifie mon raid sur Leroy Merlin.
Il faut que je planifie mon raid sur Leroy Merlin.
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- palomitaNeoprof expérimenté
Merci de nous avoir signalé cet article, Spinoza . C'est très intéressant.
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"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit"
Oscar wilde.
- Spinoza1670Esprit éclairé
Ca devrait avoir entre autres pour effet d'augmenter le temps de lecture. Cf. article de Bruno Suchaut sur le Café Péda.
Bruno Suchaut : 7 minutes pour apprendre à lire ou le défi du temps perdu
Bruno Suchaut : 7 minutes pour apprendre à lire ou le défi du temps perdu
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- LouisBarthasExpert
Qu"un grand nombre d'élèves ne sachent pas écrire leur prénom en entrant au CP ne m'apparaît pas rédhibitoire, au contraire. L'écriture forcée du prénom avant de savoir lire induit chez l'enfant l'illusion qu'il sait lire alors qu'il ne fait que repérer des indices dans des mots, qui plus est aux formes souvent irrégulières.celifab63 a écrit:
Un grand nombre de mes CP arrivent avec très peu de connaissances (voire aucune) sur le langage écrit: ils ne connaissent pas leurs lettres et n'ont pas conscience qu'elles codent des sons, ne savent pas bien écrire leur prénom, ne savent pas du tout faire correspondre un court énoncé oral avec un énoncé écrit, certains ne savent même pas identifier la syllabe initiale ou finale d'un mot à l'oral alors à l'écrit n'en parlons même pas...
Ensuite, non seulement l'écriture du prénom n'a pas de sens puisqu'ils n'ont pas appris la plupart des correspondances entre les lettres et les sons, mais le geste d'écriture trop précoce peut entraîner des crispations motrices qu'il sera difficile d'assouplir plus tard.
Au final, l'habitude de deviner et de repérer des indices, ainsi que l'altération de la motricité peuvent constituer un frein à l'apprentissage de la lecture.
Le forçage actuel autour de la lecture et de l'écriture à l'école maternelle, dans une conception globale de la lecture où les mots sont considérés à tort comme des images et où les lettres n'ont pas de sens, et sans tenir compte des capacités physiologiques limitées des enfants de cet âge à exécuter le geste d'écriture, a sa part dans le spectaculaire effondrement de la lecture et de l'écriture aujourd'hui.
De même, il est difficile de reconnaître oralement des syllabes tant qu'on n'a pas appris la correspondance entre les lettres et les sons - c'est le défaut du manuel de phonologie de R. Goigoux pour la GS.
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
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Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
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- doublecasquetteEnchanteur
LouisBarthas a écrit:Qu"un grand nombre d'élèves ne sachent pas écrire leur prénom en entrant au CP ne m'apparaît pas rédhibitoire, au contraire. L'écriture forcée du prénom avant de savoir lire induit chez l'enfant l'illusion qu'il sait lire alors qu'il ne fait que repérer des indices dans des mots, qui plus est aux formes souvent irrégulières.celifab63 a écrit:
Un grand nombre de mes CP arrivent avec très peu de connaissances (voire aucune) sur le langage écrit: ils ne connaissent pas leurs lettres et n'ont pas conscience qu'elles codent des sons, ne savent pas bien écrire leur prénom, ne savent pas du tout faire correspondre un court énoncé oral avec un énoncé écrit, certains ne savent même pas identifier la syllabe initiale ou finale d'un mot à l'oral alors à l'écrit n'en parlons même pas...
Ensuite, non seulement l'écriture du prénom n'a pas de sens puisqu'ils n'ont pas appris la plupart des correspondances entre les lettres et les sons, mais le geste d'écriture trop précoce peut entraîner des crispations motrices qu'il sera difficile d'assouplir plus tard.
Au final, l'habitude de deviner et de repérer des indices, ainsi que l'altération de la motricité peuvent constituer un frein à l'apprentissage de la lecture.
Le forçage actuel autour de la lecture et de l'écriture à l'école maternelle, dans une conception globale de la lecture où les mots sont considérés à tort comme des images et où les lettres n'ont pas de sens, et sans tenir compte des capacités physiologiques limitées des enfants de cet âge à exécuter le geste d'écriture, a sa part dans le spectaculaire effondrement de la lecture et de l'écriture aujourd'hui.
Le fait de "ne pas reconnaître ses lettres" n'est pas rédhibitoire non plus. Il n'y en a que 26 finalement.
La connaissance qu'ils en auront en apprenant non seulement à les reconnaître visuellement et auditivement mais aussi à les écrire sera bien plus utile que la connaissance "de surface" équivalente à la mauvaise étude des prénoms telle qu'on la conçoit souvent en maternelle actuellement.
- SapotilleEmpereur
J'en ai eu, des flopées de gamins qui ne savaient pas écrire leur prénom à la rentrée du CP !!!
Tout simplement parce que cela ne se faisait pas en maternelle ...
Et de toutes façons quand il y avait eu un apprentissage du prénom, ce n'était jamais en majuscules d'imprimerie mais en script !!!
Doublecasquelle, tu avais trouvé un jour à quelle époque remontait cette merveilleuse innovation qui fait que les petiots écrivent en majuscule d'imprimerie sans connaître le son des lettres ...
Et ces flopées de gamins apprenaient à lire durant leur CP sans vraiment de difficultés !
- Spinoza1670Esprit éclairé
- citation LB:
- LouisBarthas a écrit:celifab63 a écrit:
Un grand nombre de mes CP arrivent avec très peu de connaissances (voire aucune) sur le langage écrit: ils ne connaissent pas leurs lettres et n'ont pas conscience qu'elles codent des sons, ne savent pas bien écrire leur prénom, ne savent pas du tout faire correspondre un court énoncé oral avec un énoncé écrit, certains ne savent même pas identifier la syllabe initiale ou finale d'un mot à l'oral alors à l'écrit n'en parlons même pas...
Ensuite, non seulement l'écriture du prénom n'a pas de sens puisqu'ils n'ont pas appris la plupart des correspondances entre les lettres et les sons, mais le geste d'écriture trop précoce peut entraîner des crispations motrices qu'il sera difficile d'assouplir plus tard.
Au final, l'habitude de deviner et de repérer des indices, ainsi que l'altération de la motricité peuvent constituer un frein à l'apprentissage de la lecture.
Le forçage actuel autour de la lecture et de l'écriture à l'école maternelle, dans une conception globale de la lecture où les mots sont considérés à tort comme des images et où les lettres n'ont pas de sens, et sans tenir compte des capacités physiologiques limitées des enfants de cet âge à exécuter le geste d'écriture, a sa part dans le spectaculaire effondrement de la lecture et de l'écriture aujourd'hui.
De même, il est difficile de reconnaître oralement des syllabes tant qu'on n'a pas appris la correspondance entre les lettres et les sons - c'est le défaut du manuel de phonologie de R. Goigoux pour la GS.
*Les syllabes ou les phonèmes ?LouisBarthas a écrit:
De même, il est difficile de reconnaître oralement des syllabes* tant qu'on n'a pas appris la correspondance entre les lettres et les sons - c'est le défaut du manuel de phonologie de R. Goigoux pour la GS.
Recto : La conscience phonologique et notamment la conscience phonémique est nécessaire pour apprendre à lire. Le bouquin Phono s'arrête là si mes souvenirs sont bons.
Il oublie le revers de la médaille :
Cette conscience phonémique se développe d'autant mieux que l'on étudie les correspondances graphèmes-phonèmes de manière systématique.
Ces correspondances s'apprennent d'autant mieux que l'on utilise une méthode phonomimique et que l'on étudie l'écriture en même temps.
--> Alphas, Borel-Maisonny, Montessori et Venot comme méthodes privilégiées en gs pour l'écriture-lecture.
LouisBarthas a écrit:Le forçage actuel autour de la lecture et de l'écriture à l'école maternelle, dans une conception globale de la lecture où les mots sont considérés à tort comme des images et où les lettres n'ont pas de sens, et sans tenir compte des capacités physiologiques limitées des enfants de cet âge à exécuter le geste d'écriture, a sa part dans le spectaculaire effondrement de la lecture et de l'écriture aujourd'hui.
Raisonnement analogue chez Brissiaud au sujet du comptage et du calcul. La phonologie sans les lettres et l'écriture sans les correspondances graphèmes-phonèmes seraient les pendants de la récitation de la comptine numérique comme unique méthode de dénombrement et de calcul.
cf. CE2 : Rémi Brissiaud : Il faut refonder la didactique du nombre (28 mai 2014)
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« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
Littérature au primaire - Rédaction au primaire - Manuels anciens - Dessin au primaire - Apprendre à lire et à écrire - Maths au primaire - école : références - Leçons de choses.
- SapotilleEmpereur
J'étais vraiment furieuse, cet après midi en rentrant de chez le petit H.
Il n'a pas appris à lire au CP : merci Gafi !
Sa maman m'a dit : "Il n'a pas réussi à retenir toutes ces phrases, tous ces mots. Je crois qu'il n'a pas assez de mémoire !"
Donc, l'année suivante, il a suivi le CP en lecture et le CE1 en maths et il est allé chez l'orthophoniste qui lui a réappris à lire.
Elle l'a lâché en disant :"maintenant, il lui faut du "scolaire", demandez à Madame Sapotille..
Le maître a dit que je dois le faire lire et lui faire faire des problèmes pour vérifier qu'il comprend ce qu'il lit.
En grammaire, conjugaison, orthographe, c'est le vide absolu parce qu'il n'a pas suivi le CE1 en Français ...
Il lit bien, il comprend ce qu'il lit et ma colère est venue d'une problème que je lui ai posé :
"Hugo achète un stylo à 7 euros et un livre à 8 euros.
Combien doit-il payer.
En sortant du magasin, il compte ce qui lui reste dans son porte monnaie et trouve 12 euros.
Combien d'argent avait-il dans son porte monnaie en entrant dans le magasins ?"
Il n'a pas mis 15 secondes pour me répondre tout content "27 euros"
Et c'est là que je suis très en colère contre cette école , ces méthodes de lecture qui bousillent des enfants futés comme lui !!!
C'est un gâchis monstre !
C'est un scandale, n'ayons pas peur des mots !
Personne ne me fera croire qu'un gamin qui raisonne comme cela ne peut pas apprendre à lire rapidement !
C'est donc l'école qui bousillent ainsi les enfants ?
Il n'a pas appris à lire au CP : merci Gafi !
Sa maman m'a dit : "Il n'a pas réussi à retenir toutes ces phrases, tous ces mots. Je crois qu'il n'a pas assez de mémoire !"
Donc, l'année suivante, il a suivi le CP en lecture et le CE1 en maths et il est allé chez l'orthophoniste qui lui a réappris à lire.
Elle l'a lâché en disant :"maintenant, il lui faut du "scolaire", demandez à Madame Sapotille..
Le maître a dit que je dois le faire lire et lui faire faire des problèmes pour vérifier qu'il comprend ce qu'il lit.
En grammaire, conjugaison, orthographe, c'est le vide absolu parce qu'il n'a pas suivi le CE1 en Français ...
Il lit bien, il comprend ce qu'il lit et ma colère est venue d'une problème que je lui ai posé :
"Hugo achète un stylo à 7 euros et un livre à 8 euros.
Combien doit-il payer.
En sortant du magasin, il compte ce qui lui reste dans son porte monnaie et trouve 12 euros.
Combien d'argent avait-il dans son porte monnaie en entrant dans le magasins ?"
Il n'a pas mis 15 secondes pour me répondre tout content "27 euros"
Et c'est là que je suis très en colère contre cette école , ces méthodes de lecture qui bousillent des enfants futés comme lui !!!
C'est un gâchis monstre !
C'est un scandale, n'ayons pas peur des mots !
Personne ne me fera croire qu'un gamin qui raisonne comme cela ne peut pas apprendre à lire rapidement !
C'est donc l'école qui bousillent ainsi les enfants ?
- Spinoza1670Esprit éclairé
doublecasquette a écrit:Le fait de "ne pas reconnaître ses lettres" n'est pas rédhibitoire non plus. Il n'y en a que 26 finalement.
La connaissance qu'ils en auront en apprenant non seulement à les reconnaître visuellement et auditivement mais aussi à les écrire sera bien plus utile que la connaissance "de surface" équivalente à la mauvaise étude des prénoms telle qu'on la conçoit souvent en maternelle actuellement.
Encore une fois, les méthodes d'écriture-lecture, je trouve, sont les pendants des manuels de calcul de CP utilisés jusqu'en 1970.
Brissiaud a écrit:Dans la culture pédagogique de l’école française d’avant les programmes Chevènement de 1986, la compréhension des nombres ne se définissait pas comme cela se fait couramment aujourd’hui. Dans les années 1880, Ferdinand Buisson considérait que comprendre un nombre c’est « pouvoir le comparer avec d’autres, le suivre dans ses transformations, le saisir et le mesurer, le composer et le décomposer à volonté ». Lorsqu’on met ainsi l’accent sur les décompositions, comprendre le nombre 8, par exemple, c’est s’être forgé la conviction que pour construire une collection de 8 unités, on peut en ajouter 1 à une collection de 7, on peut en ajouter 3 à une collection de 5, on peut réunir deux collections de 4, on peut enlever 2 à une collection de 10, etc. Et plus tard dans la scolarité, c’est savoir que 200 est égal à 8 fois 25, que 1000 est égal à 8 fois 125… Comprendre un nombre, c’est savoir comment on peut le former à l’aide de nombres plus petits que lui et c’est savoir l’utiliser pour en créer de plus grands. Rappelons que Ferdinand Buisson, éditeur et co-auteur d’un célèbre Dictionnaire Pédagogique était le pédagogue le plus influent lors de la création de l’école de la république.
De même, chaque fois qu'on ajoute une lettre ou un groupe de lettres, on apprend à la lire et à l'écrire avec toutes les autres lettres déjà vues. On "comprend" le mécanisme des mots que l'on lit et que l'on écrit.
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Littérature au primaire - Rédaction au primaire - Manuels anciens - Dessin au primaire - Apprendre à lire et à écrire - Maths au primaire - école : références - Leçons de choses.
- pouldoNiveau 2
Volubilys a écrit:J'ai beaucoup de matériel pour la lecture (j'adorais enseigner la lecture en CP...) mais pfff, il y a tellement d'autres choses à faire en CM2 qu'apprendre à lire...
Sinon, moi je suis une pro-Léo-et-Léa, que j'ai utilisé avec succès (aucun non-lecteur en fin-CP) pendant des années. Je me fiche que les textes ne soient pas à mon goût, ils sont au goût des élèves de 6~7 ans, qui sont tellement fière de pouvoir les lire seuls!
Mais je dois le reconnaître, c'est presque aussi mal vu par l'EN que d'utiliser Bosher...
Le manuel Syllabique 1 a l'air pas mal donc (la maitresse aussi sans doute)!. Vous auriez peut être eu de meilleurs résultats avec le manuel Syllabique 2 (celui ci ne vous tente vraiment pas?).
Que pensez vous des professeurs qui arrivent à une moitié de classe de non lecteurs en fin de CP. Ils ont été mal conseillés? Ils sont trop naifs par rapport aux contenus des formations? Leurs élèves étaient mauvais? Je précise que les résultats du tableau pour le manuel Syllabique 2 correspondent à des élèves de ZEP en région parisienne.
Spinoza1670 a écrit:pouldo a écrit:
Le manuel Léo et Léa est le manuel Syllabique 1 il me semble
Manuel Je lis, j'écris (Syllabique 2):
http://leslettresbleues.fr/spip.php?article12&PHPSESSID=751d0e048f626074c3eaf624ec88efdd
Article avec Stanislas Dehaene parlant de ce livre:
http://www.ceppecs.eu/?p=1541
Le manuel Taoki (apparemment l'un des plus utilisés en France) est considéré par l'étude de Jérôme Deauvieau comme un manuel mixte (je pense que c'est le manuel mixte -2)
Etude complète d'où j'ai extrait le tableau
http://www.uvsq.fr/medias/fichier/rapport-enquete-lecture_1384503420148-pdf?INLINE=FALSE
Bonne soirée
Cela m'étonnerait que Taoki soit une des deux méthodes mixtes dont parle le rapport.
- La couverture du livre est explicite : "méthode de lecture syllabique". (j'ai inséré l'image, c'est plus parlant)
- Le contenu du manuel est syllabique au sens où l'on entend ce terme ordinairement. --> on peut le feuilleter sur le site de l'éditeur http://www.taoki-cp.editions-istra.com/collection_taoki.php
Certes, les mots-outils sont très mal abordés dans le manuel, tout le monde sur ce forum sera sûrement d'accord là-dessus. Mais il est relativement facile de corriger ce défaut et d'anticiper les correspondances graphèmes-phonèmes sans s'y attarder pour expliquer la graphie de tel ou tel mot-outil abordé trop précocement dans le manuel par rapport à la progression. C'est d'autant plus facile si l'on a fait un départ avec les Alphas.
Le mieux serait de demander à J. Deauvieau lui-même. On devrait pouvoir le joindre via J. Reichstadt qui est membre du forum pour lui poser la question.
Cela s'appelle de la publicité *******. S'il y a introduction de "mots-outils" la méthode n'est pas syllabique mais mixte. Les méthodes syllabiques ne mélangent pas lecture devinette (mots outils) et décodage.
Etude Deauvieau a écrit:166 enseignants de ces classes, soit la très grande majorité d’entre eux (77 %), ont
adopté l’un des 23 manuels de la mixte recensés dans le sondage : À l’École des
albums ; Abracadalire ; Bulle ; Chut ! je lis ; Fabulire ; Gaffi ; Grand large ; Je lis
avec Dagobert ; Je lis avec Mona ; Justine ; Lecture tout terrain ; Max, Jules et leurs
copains ; Mika ; Mots d’école ; Pas à page ; Patati patata ; Pour réussir mon
apprentissage de la lecture ; Que d’histoires ; Ratus ; Ribambelle ; Rue des contes ;
Taoki ; Un monde à lire.
Deux de ces manuels se distinguent par leur fréquence d’utilisation, et seront retenus
pour l’enquête : le manuel que nous appellerons « Mixte-1 » est utilisé dans 27 classes
(12,5% des cas) et le manuel « Mixte-2 » dans 30 classes (14% des cas). Aucun des 21
autres manuels identifiés n’est utilisé dans plus de 5% des cas
Ce paragraphe fait clairement penser que Taoki qui est très populaire est soit Mixte-1 soit Mixte 2. La lecture complète du rapport me fait penser que c'est mixte-2 (mixte-1 est plus proche des méthodes globales et mixte-2 est plus proche des méthodes syllabiques).
doublecasquette a écrit:Taoki est un manuel avec lequel on apprend à lire, aucun doute à avoir là-dessus. Rien à voir avec les non-méthodes à la Ribambelle, Abracadalire, Justine, etc.
Et rien à voir non plus avec les méthodes "chambres à part" type Un monde à lire, Litournelle, Grand Large...
Pour les élèves en grande difficulté et qui manquent de temps avec les emplois du temps modernes, une seule solution, le "gavage", en les prenant en APC, club "coup de pouce", étude surveillée, personne disponible comme Sapotille, que sais-je encore, avec Bien Lire et Aimer Lire.
Juste pour le plaisir de faire mentir les statistiques qui mélangent tout et justifient la fracture sociale sans surtout rien tenter pour la réduire, comme si ça les arrangeait de pouvoir déclarer une partie de la population comme incapable de s'instruire...
Taoki est certainement un progrès par rapport aux méthodes citées et les délires sur la lecture globale qui sont apparemment allés très loin sinon je ne vois pas pourquoi autant de PE qui souhaitent très certainement ce qu'il y a de mieux pour leurs élèves l'auraient adopté mais par rapport à de vraies méthodes syllabiques, ce livre n'est pas un progrès.
carolette a écrit:Avec Taoki, on apprend à lire sans aucun souci. J'avoue que je laisse de côté les mots outils tant qu'ils ne sont pas déchiffrables : certains enfants les mémorisent très vite, d'autres non et donc je lis le mot à leur place, et demande aux parents de faire de même à la maison, tant que ce n'est pas déchiffrable.
Les praticiens de la mixte qui ont de bons résultats page 26 de l'étude!!
Vous supprimez la partie "mots outils" de la méthode ce qui vous permet d'obtenir de meilleurs résultats. Le manuel est de type mixte mais vous n'utilisez que la partie syllabique.
Autant utiliser un vrai manuel syllabique, vous travaillerez de manière plus efficace.
(Je le répète je n'ai pas de lien avec les auteurs du livre )
- pouldoNiveau 2
Spinoza1670 a écrit:
- citation LB:
LouisBarthas a écrit:Qu'un grand nombre d'élèves ne sachent pas écrire leur prénom en entrant au CP ne m'apparaît pas rédhibitoire, au contraire. L'écriture forcée du prénom avant de savoir lire induit chez l'enfant l'illusion qu'il sait lire alors qu'il ne fait que repérer des indices dans des mots, qui plus est aux formes souvent irrégulières.celifab63 a écrit:
Un grand nombre de mes CP arrivent avec très peu de connaissances (voire aucune) sur le langage écrit: ils ne connaissent pas leurs lettres et n'ont pas conscience qu'elles codent des sons, ne savent pas bien écrire leur prénom, ne savent pas du tout faire correspondre un court énoncé oral avec un énoncé écrit, certains ne savent même pas identifier la syllabe initiale ou finale d'un mot à l'oral alors à l'écrit n'en parlons même pas...
Ensuite, non seulement l'écriture du prénom n'a pas de sens puisqu'ils n'ont pas appris la plupart des correspondances entre les lettres et les sons, mais le geste d'écriture trop précoce peut entraîner des crispations motrices qu'il sera difficile d'assouplir plus tard.
Au final, l'habitude de deviner et de repérer des indices, ainsi que l'altération de la motricité peuvent constituer un frein à l'apprentissage de la lecture.
Le forçage actuel autour de la lecture et de l'écriture à l'école maternelle, dans une conception globale de la lecture où les mots sont considérés à tort comme des images et où les lettres n'ont pas de sens, et sans tenir compte des capacités physiologiques limitées des enfants de cet âge à exécuter le geste d'écriture, a sa part dans le spectaculaire effondrement de la lecture et de l'écriture aujourd'hui.
De même, il est difficile de reconnaître oralement des syllabes tant qu'on n'a pas appris la correspondance entre les lettres et les sons - c'est le défaut du manuel de phonologie de R. Goigoux pour la GS.*Les syllabes ou les phonèmes ?LouisBarthas a écrit:
De même, il est difficile de reconnaître oralement des syllabes* tant qu'on n'a pas appris la correspondance entre les lettres et les sons - c'est le défaut du manuel de phonologie de R. Goigoux pour la GS.
Recto : La conscience phonologique et notamment la conscience phonémique est nécessaire pour apprendre à lire. Le bouquin Phono s'arrête là si mes souvenirs sont bons.
Il oublie le revers de la médaille :
Cette conscience phonémique se développe d'autant mieux que l'on étudie les correspondances graphèmes-phonèmes de manière systématique.
Ces correspondances s'apprennent d'autant mieux que l'on utilise une méthode phonomimique et que l'on étudie l'écriture en même temps.
--> Alphas, Borel-Maisonny, Montessori et Venot comme méthodes privilégiées en gs pour l'écriture-lecture.LouisBarthas a écrit:Le forçage actuel autour de la lecture et de l'écriture à l'école maternelle, dans une conception globale de la lecture où les mots sont considérés à tort comme des images et où les lettres n'ont pas de sens, et sans tenir compte des capacités physiologiques limitées des enfants de cet âge à exécuter le geste d'écriture, a sa part dans le spectaculaire effondrement de la lecture et de l'écriture aujourd'hui.
Raisonnement analogue chez Brissiaud au sujet du comptage et du calcul. La phonologie sans les lettres et l'écriture sans les correspondances graphèmes-phonèmes seraient les pendants de la récitation de la comptine numérique comme unique méthode de dénombrement et de calcul.
cf. CE2 : Rémi Brissiaud : Il faut refonder la didactique du nombre (28 mai 2014)
http://leslettresbleues.fr/spip.php?article12&PHPSESSID=751d0e048f626074c3eaf624ec88efdd
Je lis, j’écris est une méthode syllabique qui se réclame d’une démarche « graphémique ». L’apprentissage part exclusivement en effet des signes écrits, les « graphèmes », que le jeune lecteur apprend progressivement et méthodiquement à déchiffrer, sans qu’on ne lui donne jamais rien à lire qu’il n’ait au préalable appris à déchiffrer. C’est la fluidité du déchiffrage qui permet l’accès au sens des mots et des phrases, auxquels l’élève est confronté dès la quatrième leçon.
Je lis, j’écris évite ainsi tout départ oral de l’apprentissage, toute « leçon de son », toute forme d’exercice qui invite les élèves à reconnaître la transcription graphique de tel ou tel son, toute « lecture devinette ». La langue écrite en effet a une histoire propre, elle est tout autre chose qu’une matérialisation de la langue parlée. C’est bien de la langue écrite qu’il faut partir si on veut la connaître et la comprendre.
Je lis j’écris est une méthode pour les enfants d’aujourd’hui. Elle se démarque par sa modernité et son ambition culturelle. Les textes des différentes leçons tirent selon les cas plutôt vers la description, l’humour, ou le poétique. Ils sont porteurs d’une culture universaliste, respectueuse de l’égalité des genres et des origines nationales. Dès que possible les auteurs ont puisé dans la littérature poétique pour en tirer des textes à la fois accessibles et exigeants, loin de toute infantilisation de l’apprenti lecteur.
Cette ambition paraît parfois trop élevée à des enseignants qui enseignent dans des zones « difficiles ». Il s’avère pourtant qu’il n’en est rien. En effet, quand on passe systématiquement par le déchiffrage, sans aucune devinette, on peut faire découvrir aux élèves un vocabulaire très diversifié qu’ils n’ont pas eu la chance de connaître chez eux, et qu’ils absorbent avec d’autant plus de plaisir qu’ils adorent travailler sur la langue. L’école assume alors ainsi pleinement son rôle de facteur de lutte contre les inégalités culturelles et sociales. À lire à cet égard les réflexions de l’un des auteurs du manuel sur le fait qu’une méthode riche n’est pas nécessairement une méthode « difficile ».
Et dans la pratique, ça marche ! Le manuel Je lis, j’écris a fait l’objet d’une expérimentation concertée (et réussie !) dans douze classes de CP, dont une majorité en ZEP. On trouvera dans la rubrique L’inauguration le récit de cette expérimentation et de ses résultats.
- VolubilysGrand sage
Heiiiinnnn ??? :shock:
Eh ben, pour un non enseignant du primaire qui n'a jamais enseigné la lecture, tes avis sont rudement tranchés et entièrement à la gloire de cette méthode!
On dirait un troll...
J'avais une classe de TPS-PS-MS-GS-CP. En CP j'utilisais un peu les Alphas (que j'utilisais en GS), Léo et Léa (lu en entier) et beaucoup de textes hors méthode (albums, contes, textes documentaires...) quand ils étaient lecteurs à partir de janvier en parallèle de la méthode. J'utilisais aussi les gestes Borel-Maisonny...
Je n'enseigne plus en CP (j'ai maintenant des CM2), si je retournais en CP je reprendrais les alphas et Léo & Léa ou Fransya.
Eh ben, pour un non enseignant du primaire qui n'a jamais enseigné la lecture, tes avis sont rudement tranchés et entièrement à la gloire de cette méthode!
On dirait un troll...
Non, il ne me tente pas, je l'ai acheté, je ne l'aime pas. Grand format peu commode, pages pleines de vide, papier glacé brillant qui gène la lecture, peu de lecture (très peu même), progression des graphèmes bizarres, manque le côté enfantin pour un ouvrage destiné à des enfants de 6 ans...pouldo a écrit:Volubilys a écrit:J'ai beaucoup de matériel pour la lecture (j'adorais enseigner la lecture en CP...) mais pfff, il y a tellement d'autres choses à faire en CM2 qu'apprendre à lire...
Sinon, moi je suis une pro-Léo-et-Léa, que j'ai utilisé avec succès (aucun non-lecteur en fin-CP) pendant des années. Je me fiche que les textes ne soient pas à mon goût, ils sont au goût des élèves de 6~7 ans, qui sont tellement fières de pouvoir les lire seuls!
Mais je dois le reconnaître, c'est presque aussi mal vu par l'EN que d'utiliser Bosher...
Le manuel Syllabique 1 a l'air pas mal donc (la maitresse aussi sans doute)!. Vous auriez peut être eu de meilleurs résultats avec le manuel Syllabique 2 (celui ci ne vous tente vraiment pas?).
J'avais une classe de TPS-PS-MS-GS-CP. En CP j'utilisais un peu les Alphas (que j'utilisais en GS), Léo et Léa (lu en entier) et beaucoup de textes hors méthode (albums, contes, textes documentaires...) quand ils étaient lecteurs à partir de janvier en parallèle de la méthode. J'utilisais aussi les gestes Borel-Maisonny...
Je n'enseigne plus en CP (j'ai maintenant des CM2), si je retournais en CP je reprendrais les alphas et Léo & Léa ou Fransya.
_________________
Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- pouldoNiveau 2
Sapotille a écrit:J'étais vraiment furieuse, cet après midi en rentrant de chez le petit H.
Il n'a pas appris à lire au CP : merci Gafi !
Sa maman m'a dit : "Il n'a pas réussi à retenir toutes ces phrases, tous ces mots. Je crois qu'il n'a pas assez de mémoire !"
Donc, l'année suivante, il a suivi le CP en lecture et le CE1 en maths et il est allé chez l'orthophoniste qui lui a réappris à lire.
Elle l'a lâché en disant :"maintenant, il lui faut du "scolaire", demandez à Madame Sapotille..
Le maître a dit que je dois le faire lire et lui faire faire des problèmes pour vérifier qu'il comprend ce qu'il lit.
En grammaire, conjugaison, orthographe, c'est le vide absolu parce qu'il n'a pas suivi le CE1 en Français ...
Il lit bien, il comprend ce qu'il lit et ma colère est venue d'une problème que je lui ai posé :
"Hugo achète un stylo à 7 euros et un livre à 8 euros.
Combien doit-il payer.
En sortant du magasin, il compte ce qui lui reste dans son porte monnaie et trouve 12 euros.
Combien d'argent avait-il dans son porte monnaie en entrant dans le magasins ?"
Il n'a pas mis 15 secondes pour me répondre tout content "27 euros"
Et c'est là que je suis très en colère contre cette école , ces méthodes de lecture qui bousillent des enfants futés comme lui !!!
C'est un gâchis monstre !
C'est un scandale, n'ayons pas peur des mots !
Personne ne me fera croire qu'un gamin qui raisonne comme cela ne peut pas apprendre à lire rapidement !
C'est donc l'école qui bousillent ainsi les enfants ?
Ce n'est malheureusement pas le seul.
- pouldoNiveau 2
Volubilys a écrit:Heiiiinnnn ??? :shock:
Eh ben, pour un non enseignant du primaire qui n'a jamais enseigné la lecture, tes avis sont rudement tranchés et entièrement à la gloire de cette méthode!
On dirait un troll...
www.ihes.fr/~lafforgue/textes/Utopia.pdf
Cette lecture, ma nièce qui entre en CP, les élèves largués dès l'entrée en sixième, les collègues qui parlent sans cesse de baisse de niveau, les méthodes actives que j'ai beaucoup pratiqué en sortant d'IUFM et beaucoup moins maintenant ayant constaté qu'elles étaient souvent une perte inutile de temps (constatation confirmée par des études scientifiques...) m'ont amené à m'interroger sur ce qui se faisait en primaire.
Le blog de DC est très instructif et lorsqu'elle dit que la baisse de niveau est due à la baisse du volume horaire d'enseignement au primaire (de 30h par semaine au début du siècle à 24h par semaine maintenant si je ne me trompe pas), on ne peut qu'etre d'accord avec elle. Cela n'interdit pas de s'interroger sur les méthodes d'enseignement (ce que vous faites).
Lafforgue a écrit:En rédaction, rien ne sera plus éloquent qu'un exemple. Prenons celui d'un
candidat d'une école rurale qui, en 1927, avait obtenu 7,5/10. D'abord le sujet :
“En vous rendant à l'école vous avez rencontré un mendiant. Décrivez son
costume, ses gestes. Sentiments que vous a inspirés cette vue.”
Puis je lis la copie du candidat :
“Allons, en classe, me dit maman, huit heures et demie ont sonné.” Je prends
ma gibecière et m'achemine sans hâte vers l'école. Tout à coup, à l'entrée du village, je
me trouve face à face avec un mendiant. “Quel est cet homme tout déguenillé, me disje,
jamais je n'en ai aperçu, ce doit être un mendiant.”
Il est vêtu d'une longue redingote toute trouée, sans doute quelque personne
peu charitable la lui a donnée, n'en ayant que faire. Ses coudes sortent par les
manches ; il a un pantalon de couleurs diverses car il a été raccommodé bien des fois.
Des souliers éculés laissent apercevoir ses pieds salis par la boue ou la poussière du
chemin. Il ne porte point de chaussettes. Il tient à la main un bâton sur lequel il se
soutient. Une barbe hirsute le rend repoussant, elle se mêle à ses cheveux graisseux,
tous les deux sont blancs. Son visage est profondément ridé. Un chapeau assez neuf le
garantit mal du soleil. A ses pieds est couché un chien que le mendiant tient par une
ficelle attachée à son collier. Sur le dos il porte un bissac.
“Tiens, le voilà qui va se mettre à déjeuner.” Il prend un morceau de pain
dans son sac et tout en tremblant en découpe une tranche, qu'il mange avec un
morceau de lard qui sent le moisi ; ses mains tremblent, il peut à peine manger.
Lentement, il referme sa sacoche, et reprend sa marche tout courbé sur son bâton.
En le voyant je songe à toutes les misères qu'il a endurées dans sa vie ; je
pense combien de fois il a couché à la belle étoile, il n'a pas toujours eu un bon repas,
aussi je le plains et je le soulagerais si je le pouvais.
Mais l'heure approche, je passe en le saluant et en mettant une obole dans sa
casquette.”
Tel est le style d'écriture qu'on enseignait dans les années 20 et 30 aux enfants
du peuple. J'encourage chacun à comparer cette modeste rédaction aux “productions
écrites” – comme on les appelle – de nos collégiens et lycéens
- VolubilysGrand sage
Et c'est à moi que tu dis ça?
Ce qui me turlupine c'est l'agressivité dont tu fais preuve et la monomania pour la méthode Je lis-j'écris que tu vends comme une méthode miracle en te basant sur une étude faite par l'éditeur du manuel, qui va donc placer sa méthode comme étant la meilleure...
Ici maîtres et maîtresses de CP (ou ex-maîtresses), nous sommes quasiment tous convaincus par ce que tu dis (ici tu prêches des convertis), par contre nous employons/avons employé diverses méthodes : Léo et Léa, la planète des Alphas, Borel-Maisonny, Fransya, Papyrus, Lire et écrire au CP, Mico... qui sont toutes de très bonnes méthodes.
Si tu veux vraiment débattre vigoureusement de méthodes de lecture, inscris-toi sur le forum "Enseignant du primaire"...
Ce qui me turlupine c'est l'agressivité dont tu fais preuve et la monomania pour la méthode Je lis-j'écris que tu vends comme une méthode miracle en te basant sur une étude faite par l'éditeur du manuel, qui va donc placer sa méthode comme étant la meilleure...
Ici maîtres et maîtresses de CP (ou ex-maîtresses), nous sommes quasiment tous convaincus par ce que tu dis (ici tu prêches des convertis), par contre nous employons/avons employé diverses méthodes : Léo et Léa, la planète des Alphas, Borel-Maisonny, Fransya, Papyrus, Lire et écrire au CP, Mico... qui sont toutes de très bonnes méthodes.
Si tu veux vraiment débattre vigoureusement de méthodes de lecture, inscris-toi sur le forum "Enseignant du primaire"...
_________________
Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- Spinoza1670Esprit éclairé
- pouldo:
- pouldo a écrit:Volubilys a écrit:J'ai beaucoup de matériel pour la lecture (j'adorais enseigner la lecture en CP...) mais pfff, il y a tellement d'autres choses à faire en CM2 qu'apprendre à lire...
Sinon, moi je suis une pro-Léo-et-Léa, que j'ai utilisé avec succès (aucun non-lecteur en fin-CP) pendant des années. Je me fiche que les textes ne soient pas à mon goût, ils sont au goût des élèves de 6~7 ans, qui sont tellement fière de pouvoir les lire seuls!
Mais je dois le reconnaître, c'est presque aussi mal vu par l'EN que d'utiliser Bosher...
Le manuel Syllabique 1 a l'air pas mal donc (la maitresse aussi sans doute)!. Vous auriez peut être eu de meilleurs résultats avec le manuel Syllabique 2 (celui ci ne vous tente vraiment pas?).
Que pensez vous des professeurs qui arrivent à une moitié de classe de non lecteurs en fin de CP. Ils ont été mal conseillés? Ils sont trop naifs par rapport aux contenus des formations? Leurs élèves étaient mauvais? Je précise que les résultats du tableau pour le manuel Syllabique 2 correspondent à des élèves de ZEP en région parisienne.Spinoza1670 a écrit:pouldo a écrit:
Le manuel Léo et Léa est le manuel Syllabique 1 il me semble
Manuel Je lis, j'écris (Syllabique 2):
http://leslettresbleues.fr/spip.php?article12&PHPSESSID=751d0e048f626074c3eaf624ec88efdd
Article avec Stanislas Dehaene parlant de ce livre:
http://www.ceppecs.eu/?p=1541
Le manuel Taoki (apparemment l'un des plus utilisés en France) est considéré par l'étude de Jérôme Deauvieau comme un manuel mixte (je pense que c'est le manuel mixte -2)
Etude complète d'où j'ai extrait le tableau
http://www.uvsq.fr/medias/fichier/rapport-enquete-lecture_1384503420148-pdf?INLINE=FALSE
Bonne soirée
Cela m'étonnerait que Taoki soit une des deux méthodes mixtes dont parle le rapport.
- La couverture du livre est explicite : "méthode de lecture syllabique". (j'ai inséré l'image, c'est plus parlant)
- Le contenu du manuel est syllabique au sens où l'on entend ce terme ordinairement. --> on peut le feuilleter sur le site de l'éditeur http://www.taoki-cp.editions-istra.com/collection_taoki.php
Certes, les mots-outils sont très mal abordés dans le manuel, tout le monde sur ce forum sera sûrement d'accord là-dessus. Mais il est relativement facile de corriger ce défaut et d'anticiper les correspondances graphèmes-phonèmes sans s'y attarder pour expliquer la graphie de tel ou tel mot-outil abordé trop précocement dans le manuel par rapport à la progression. C'est d'autant plus facile si l'on a fait un départ avec les Alphas.
Le mieux serait de demander à J. Deauvieau lui-même. On devrait pouvoir le joindre via J. Reichstadt qui est membre du forum pour lui poser la question.
Cela s'appelle de la publicité *******. S'il y a introduction de "mots-outils" la méthode n'est pas syllabique mais mixte. Les méthodes syllabiques ne mélangent pas lecture devinette (mots outils) et décodage.Etude Deauvieau a écrit:166 enseignants de ces classes, soit la très grande majorité d’entre eux (77 %), ont
adopté l’un des 23 manuels de la mixte recensés dans le sondage : À l’École des
albums ; Abracadalire ; Bulle ; Chut ! je lis ; Fabulire ; Gaffi ; Grand large ; Je lis
avec Dagobert ; Je lis avec Mona ; Justine ; Lecture tout terrain ; Max, Jules et leurs
copains ; Mika ; Mots d’école ; Pas à page ; Patati patata ; Pour réussir mon
apprentissage de la lecture ; Que d’histoires ; Ratus ; Ribambelle ; Rue des contes ;
Taoki ; Un monde à lire.
Deux de ces manuels se distinguent par leur fréquence d’utilisation, et seront retenus
pour l’enquête : le manuel que nous appellerons « Mixte-1 » est utilisé dans 27 classes
(12,5% des cas) et le manuel « Mixte-2 » dans 30 classes (14% des cas). Aucun des 21
autres manuels identifiés n’est utilisé dans plus de 5% des cas
Ce paragraphe fait clairement penser que Taoki qui est très populaire est soit Mixte-1 soit Mixte 2. La lecture complète du rapport me fait penser que c'est mixte-2 (mixte-1 est plus proche des méthodes globales et mixte-2 est plus proche des méthodes syllabiques).doublecasquette a écrit:Taoki est un manuel avec lequel on apprend à lire, aucun doute à avoir là-dessus. Rien à voir avec les non-méthodes à la Ribambelle, Abracadalire, Justine, etc.
Et rien à voir non plus avec les méthodes "chambres à part" type Un monde à lire, Litournelle, Grand Large...
Pour les élèves en grande difficulté et qui manquent de temps avec les emplois du temps modernes, une seule solution, le "gavage", en les prenant en APC, club "coup de pouce", étude surveillée, personne disponible comme Sapotille, que sais-je encore, avec Bien Lire et Aimer Lire.
Juste pour le plaisir de faire mentir les statistiques qui mélangent tout et justifient la fracture sociale sans surtout rien tenter pour la réduire, comme si ça les arrangeait de pouvoir déclarer une partie de la population comme incapable de s'instruire...
Taoki est certainement un progrès par rapport aux méthodes citées et les délires sur la lecture globale qui sont apparemment allés très loin sinon je ne vois pas pourquoi autant de PE qui souhaitent très certainement ce qu'il y a de mieux pour leurs élèves l'auraient adopté mais par rapport à de vraies méthodes syllabiques, ce livre n'est pas un progrès.carolette a écrit:Avec Taoki, on apprend à lire sans aucun souci. J'avoue que je laisse de côté les mots outils tant qu'ils ne sont pas déchiffrables : certains enfants les mémorisent très vite, d'autres non et donc je lis le mot à leur place, et demande aux parents de faire de même à la maison, tant que ce n'est pas déchiffrable.
Les praticiens de la mixte qui ont de bons résultats page 26 de l'étude!!
Vous supprimez la partie "mots outils" de la méthode ce qui vous permet d'obtenir de meilleurs résultats. Le manuel est de type mixte mais vous n'utilisez que la partie syllabique.
Autant utiliser un vrai manuel syllabique, vous travaillerez de manière plus efficace.
(Je le répète je n'ai pas de lien avec les auteurs du livre )pouldo a écrit:Spinoza1670 a écrit:- citation LB:
- LouisBarthas a écrit:
Qu'un grand nombre d'élèves ne sachent pas écrire leur prénom en entrant au CP ne m'apparaît pas rédhibitoire, au contraire. L'écriture forcée du prénom avant de savoir lire induit chez l'enfant l'illusion qu'il sait lire alors qu'il ne fait que repérer des indices dans des mots, qui plus est aux formes souvent irrégulières.
Ensuite, non seulement l'écriture du prénom n'a pas de sens puisqu'ils n'ont pas appris la plupart des correspondances entre les lettres et les sons, mais le geste d'écriture trop précoce peut entraîner des crispations motrices qu'il sera difficile d'assouplir plus tard.
Au final, l'habitude de deviner et de repérer des indices, ainsi que l'altération de la motricité peuvent constituer un frein à l'apprentissage de la lecture.
Le forçage actuel autour de la lecture et de l'écriture à l'école maternelle, dans une conception globale de la lecture où les mots sont considérés à tort comme des images et où les lettres n'ont pas de sens, et sans tenir compte des capacités physiologiques limitées des enfants de cet âge à exécuter le geste d'écriture, a sa part dans le spectaculaire effondrement de la lecture et de l'écriture aujourd'hui.
De même, il est difficile de reconnaître oralement des syllabes tant qu'on n'a pas appris la correspondance entre les lettres et les sons - c'est le défaut du manuel de phonologie de R. Goigoux pour la GS.
LouisBarthas a écrit:
De même, il est difficile de reconnaître oralement des syllabes* tant qu'on n'a pas appris la correspondance entre les lettres et les sons - c'est le défaut du manuel de phonologie de R. Goigoux pour la GS.
Recto : La conscience phonologique et notamment la conscience phonémique est nécessaire pour apprendre à lire. Le bouquin Phono s'arrête là si mes souvenirs sont bons.
Il oublie le revers de la médaille :
Cette conscience phonémique se développe d'autant mieux que l'on étudie les correspondances graphèmes-phonèmes de manière systématique.
Ces correspondances s'apprennent d'autant mieux que l'on utilise une méthode phonomimique et que l'on étudie l'écriture en même temps.
--> Alphas, Borel-Maisonny, Montessori et Venot comme méthodes privilégiées en gs pour l'écriture-lecture.LouisBarthas a écrit:Le forçage actuel autour de la lecture et de l'écriture à l'école maternelle, dans une conception globale de la lecture où les mots sont considérés à tort comme des images et où les lettres n'ont pas de sens, et sans tenir compte des capacités physiologiques limitées des enfants de cet âge à exécuter le geste d'écriture, a sa part dans le spectaculaire effondrement de la lecture et de l'écriture aujourd'hui.
Raisonnement analogue chez Brissiaud au sujet du comptage et du calcul. La phonologie sans les lettres et l'écriture sans les correspondances graphèmes-phonèmes seraient les pendants de la récitation de la comptine numérique comme unique méthode de dénombrement et de calcul.
cf. CE2 : Rémi Brissiaud : Il faut refonder la didactique du nombre (28 mai 2014)
http://leslettresbleues.fr/spip.php?article12&PHPSESSID=751d0e048f626074c3eaf624ec88efdd
Je lis, j’écris est une méthode syllabique qui se réclame d’une démarche « graphémique ». L’apprentissage part exclusivement en effet des signes écrits, les « graphèmes », que le jeune lecteur apprend progressivement et méthodiquement à déchiffrer, sans qu’on ne lui donne jamais rien à lire qu’il n’ait au préalable appris à déchiffrer. C’est la fluidité du déchiffrage qui permet l’accès au sens des mots et des phrases, auxquels l’élève est confronté dès la quatrième leçon.
Je lis, j’écris évite ainsi tout départ oral de l’apprentissage, toute « leçon de son », toute forme d’exercice qui invite les élèves à reconnaître la transcription graphique de tel ou tel son, toute « lecture devinette ». La langue écrite en effet a une histoire propre, elle est tout autre chose qu’une matérialisation de la langue parlée. C’est bien de la langue écrite qu’il faut partir si on veut la connaître et la comprendre.
Je lis j’écris est une méthode pour les enfants d’aujourd’hui. Elle se démarque par sa modernité et son ambition culturelle. Les textes des différentes leçons tirent selon les cas plutôt vers la description, l’humour, ou le poétique. Ils sont porteurs d’une culture universaliste, respectueuse de l’égalité des genres et des origines nationales. Dès que possible les auteurs ont puisé dans la littérature poétique pour en tirer des textes à la fois accessibles et exigeants, loin de toute infantilisation de l’apprenti lecteur.
Cette ambition paraît parfois trop élevée à des enseignants qui enseignent dans des zones « difficiles ». Il s’avère pourtant qu’il n’en est rien. En effet, quand on passe systématiquement par le déchiffrage, sans aucune devinette, on peut faire découvrir aux élèves un vocabulaire très diversifié qu’ils n’ont pas eu la chance de connaître chez eux, et qu’ils absorbent avec d’autant plus de plaisir qu’ils adorent travailler sur la langue. L’école assume alors ainsi pleinement son rôle de facteur de lutte contre les inégalités culturelles et sociales. À lire à cet égard les réflexions de l’un des auteurs du manuel sur le fait qu’une méthode riche n’est pas nécessairement une méthode « difficile ».
Et dans la pratique, ça marche ! Le manuel Je lis, j’écris a fait l’objet d’une expérimentation concertée (et réussie !) dans douze classes de CP, dont une majorité en ZEP. On trouvera dans la rubrique L’inauguration le récit de cette expérimentation et de ses résultats.Volubilys a écrit:Heiiiinnnn ??? :shock:
Eh ben, pour un non enseignant du primaire qui n'a jamais enseigné la lecture, tes avis sont rudement tranchés et entièrement à la gloire de cette méthode!
On dirait un troll...pouldo a écrit:Volubilys a écrit:J'ai beaucoup de matériel pour la lecture (j'adorais enseigner la lecture en CP...) mais pfff, il y a tellement d'autres choses à faire en CM2 qu'apprendre à lire...
Sinon, moi je suis une pro-Léo-et-Léa, que j'ai utilisé avec succès (aucun non-lecteur en fin-CP) pendant des années. Je me fiche que les textes ne soient pas à mon goût, ils sont au goût des élèves de 6~7 ans, qui sont tellement fières de pouvoir les lire seuls!
Mais je dois le reconnaître, c'est presque aussi mal vu par l'EN que d'utiliser Bosher...
Le manuel Syllabique 1 a l'air pas mal donc (la maitresse aussi sans doute)!. Vous auriez peut être eu de meilleurs résultats avec le manuel Syllabique 2 (celui ci ne vous tente vraiment pas?).
J'avais une classe de TPS-PS-MS-GS-CP. En CP j'utilisais un peu les Alphas (que j'utilisais en GS), Léo et Léa (lu en entier) et beaucoup de textes hors méthode (albums, contes, textes documentaires...) quand ils étaient lecteurs à partir de janvier en parallèle de la méthode. J'utilisais aussi les gestes Borel-Maisonny...
Je n'enseigne plus en CP (j'ai maintenant des CM2), si je retournais en CP je reprendrais les alphas et Léo & Léa ou Fransya.pouldo a écrit:Sapotille a écrit:J'étais vraiment furieuse, cet après midi en rentrant de chez le petit H.
Il n'a pas appris à lire au CP : merci Gafi !
Sa maman m'a dit : "Il n'a pas réussi à retenir toutes ces phrases, tous ces mots. Je crois qu'il n'a pas assez de mémoire !"
Donc, l'année suivante, il a suivi le CP en lecture et le CE1 en maths et il est allé chez l'orthophoniste qui lui a réappris à lire.
Elle l'a lâché en disant :"maintenant, il lui faut du "scolaire", demandez à Madame Sapotille..
Le maître a dit que je dois le faire lire et lui faire faire des problèmes pour vérifier qu'il comprend ce qu'il lit.
En grammaire, conjugaison, orthographe, c'est le vide absolu parce qu'il n'a pas suivi le CE1 en Français ...
Il lit bien, il comprend ce qu'il lit et ma colère est venue d'une problème que je lui ai posé :
"Hugo achète un stylo à 7 euros et un livre à 8 euros.
Combien doit-il payer.
En sortant du magasin, il compte ce qui lui reste dans son porte monnaie et trouve 12 euros.
Combien d'argent avait-il dans son porte monnaie en entrant dans le magasins ?"
Il n'a pas mis 15 secondes pour me répondre tout content "27 euros"
Et c'est là que je suis très en colère contre cette école , ces méthodes de lecture qui bousillent des enfants futés comme lui !!!
C'est un gâchis monstre !
C'est un scandale, n'ayons pas peur des mots !
Personne ne me fera croire qu'un gamin qui raisonne comme cela ne peut pas apprendre à lire rapidement !
C'est donc l'école qui bousillent ainsi les enfants ?
Ce n'est malheureusement pas le seul.pouldo a écrit:Volubilys a écrit:Heiiiinnnn ??? :shock:
Eh ben, pour un non enseignant du primaire qui n'a jamais enseigné la lecture, tes avis sont rudement tranchés et entièrement à la gloire de cette méthode!
On dirait un troll...
www.ihes.fr/~lafforgue/textes/Utopia.pdf
Cette lecture, ma nièce qui entre en CP, les élèves largués dès l'entrée en sixième, les collègues qui parlent sans cesse de baisse de niveau, les méthodes actives que j'ai beaucoup pratiqué en sortant d'IUFM et beaucoup moins maintenant ayant constaté qu'elles étaient souvent une perte inutile de temps (constatation confirmée par des études scientifiques...) m'ont amené à m'interroger sur ce qui se faisait en primaire.
Le blog de DC est très instructif et lorsqu'elle dit que la baisse de niveau est due à la baisse du volume horaire d'enseignement au primaire (de 30h par semaine au début du siècle à 24h par semaine maintenant si je ne me trompe pas), on ne peut qu'etre d'accord avec elle. Cela n'interdit pas de s'interroger sur les méthodes d'enseignement (ce que vous faites).Lafforgue a écrit:En rédaction, rien ne sera plus éloquent qu'un exemple. Prenons celui d'un
candidat d'une école rurale qui, en 1927, avait obtenu 7,5/10. D'abord le sujet :
“En vous rendant à l'école vous avez rencontré un mendiant. Décrivez son
costume, ses gestes. Sentiments que vous a inspirés cette vue.”
Puis je lis la copie du candidat :
“Allons, en classe, me dit maman, huit heures et demie ont sonné.” Je prends
ma gibecière et m'achemine sans hâte vers l'école. Tout à coup, à l'entrée du village, je
me trouve face à face avec un mendiant. “Quel est cet homme tout déguenillé, me disje,
jamais je n'en ai aperçu, ce doit être un mendiant.”
Il est vêtu d'une longue redingote toute trouée, sans doute quelque personne
peu charitable la lui a donnée, n'en ayant que faire. Ses coudes sortent par les
manches ; il a un pantalon de couleurs diverses car il a été raccommodé bien des fois.
Des souliers éculés laissent apercevoir ses pieds salis par la boue ou la poussière du
chemin. Il ne porte point de chaussettes. Il tient à la main un bâton sur lequel il se
soutient. Une barbe hirsute le rend repoussant, elle se mêle à ses cheveux graisseux,
tous les deux sont blancs. Son visage est profondément ridé. Un chapeau assez neuf le
garantit mal du soleil. A ses pieds est couché un chien que le mendiant tient par une
ficelle attachée à son collier. Sur le dos il porte un bissac.
“Tiens, le voilà qui va se mettre à déjeuner.” Il prend un morceau de pain
dans son sac et tout en tremblant en découpe une tranche, qu'il mange avec un
morceau de lard qui sent le moisi ; ses mains tremblent, il peut à peine manger.
Lentement, il referme sa sacoche, et reprend sa marche tout courbé sur son bâton.
En le voyant je songe à toutes les misères qu'il a endurées dans sa vie ; je
pense combien de fois il a couché à la belle étoile, il n'a pas toujours eu un bon repas,
aussi je le plains et je le soulagerais si je le pouvais.
Mais l'heure approche, je passe en le saluant et en mettant une obole dans sa
casquette.”
Tel est le style d'écriture qu'on enseignait dans les années 20 et 30 aux enfants
du peuple. J'encourage chacun à comparer cette modeste rédaction aux “productions
écrites” – comme on les appelle – de nos collégiens et lycéensVolubilys a écrit:Et c'est à moi que tu dis ça?
Ce qui me turlupine c'est l'agressivité dont tu fais preuve et la monomania pour la méthode Je lis-j'écris que tu vends comme une méthode miracle en te basant sur une étude faite par l'éditeur du manuel, qui va donc placer sa méthode comme étant la meilleure...
Ici maîtres et maîtresses de CP (ou ex-maîtresses), nous sommes quasiment tous convaincus par ce que tu dis (ici tu prêches des convertis), par contre nous employons/avons employé diverses méthodes : Léo et Léa, la planète des Alphas, Borel-Maisonny, Fransya, Papyrus, Lire et écrire au CP, Mico... qui sont toutes de très bonnes méthodes.
Si tu veux vraiment débattre vigoureusement de méthodes de lecture, inscris-toi sur le forum "Enseignant du primaire"...
J'ai lu vos réponses.
@ pouldo :
Alors, d'accord pour dire que Taoki est une mixte d'après la façon dont elle a été conçu par les auteurs, c'est-à-dire avec beaucoup de mots-outils non déchiffrables.
Plus je revois cette façon de faire, plus ça me dégoûte.
"Il y a" donné comme mot-outil alors qu'il est aisément déchiffrable après les leçons sur les voyelles et la leçon sur le l.
Que dire de "le" ?
Alors un instit ayant lu Sommer et Cuche, Wettstein-Badour, Terrail, Picandet ou étant tombé dans les forums sur des messages d'Adelaideaugusta, Sapotille, etc ne va pas peut-être tomber dans ce piège de les donner à apprendre par cœur. Mais les autres vont faire perdre du temps et de l'énergie s'ils les font apprendre par cœur aux enfants, alors qu'il suffirait d'attendre le bon moment de la progression, pour qu'ils voient eux-mêmes que "dans" ou "sous" on sait les lire maintenant.
Mais alors peut y a-t-il avoir des méthodes syllabiques ? Les Lettres bleues introduisent "et", "es" (tu es) et "est" (il est) aux leçons 13, 14, 15.
Il y a des façons de faire meilleures que d'autres : alors que Taoki dissémine "les, des, mes, tes, ses, les", les lettres bleues, léo léa, bien lire aimer lire je crois les rassemblent en une seule leçon. Mais le "et" qui fait [é] on est obligé de l'apprendre par coeur, car selon une logique strictement grapho-phonétique, il devrait faire [è].
@ volu : un troll n'argumente pas, il ne cherche qu'à mettre le boxon et il se contredit d'un message à l'autre, justement parce que sa logique est d'énerver. Pouldo lit les réponses, argumente et ne dit pas n'importe quoi.
S'il défend les lettres bleues, ça peut se comprendre puisque la seule étude française comparant des "mixtes" et des "syllabiques" montre que même au sein des différentes espèces , il y a des hiérarchies et que ce manuel obtient le meilleur score.
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« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
Littérature au primaire - Rédaction au primaire - Manuels anciens - Dessin au primaire - Apprendre à lire et à écrire - Maths au primaire - école : références - Leçons de choses.
- SapotilleEmpereur
Spinoza, il est encore temps d'allonger ta période Alphas pour aller plus vite ensuite.
Bonne pré-rentrée à toi.
Bonne pré-rentrée à toi.
- Spinoza1670Esprit éclairé
Oui, merci Sapotille, je vais allonger les Alphas, mais tout en commençant la méthode de lecture sur la lecture et l'écriture des voyelles. Sophie m'a envoyé sa progression et les exos qu'elle utilise, ça va me donner des pistes.
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- Spinoza1670Esprit éclairé
Je vais allonger la période Alphas.Spinoza1670 a écrit:Oui, merci Sapotille, je vaisallonger les Alphas...
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- Spinoza1670Esprit éclairé
Pour aller dans le sens de Volubilys cette fois...
Je soupçonne peut-être à tort les instits de l'expérience utilisant les lettres bleues d'avoir bénéficié d'un solide soutien et de conseils des auteurs de la méthode et entre eux, et ce pas forcément l'année même où a été réalisée l'évaluation comparative. Mais cela leur donne un avantage par rapport aux instits n'ayant pas bénéficié eux de cette aide et de cette formation continue. Ce qui me fait penser à ça, c'est le fait que la diffusion de cette méthode n'était pas très large avant l'étude, les profs l'utilisant connaissent souvent les auteurs de la méthode et peuvent bénéficier d'une aide personnalisée par mail ou échange téléphonique. Cette émulation et ce réseau d'aide ont pu rajouter quelques points par rapport à l'autre méthode syllabique.
Il est vrai que les utilisateurs de Léo et Léa peuvent aussi bénéficier de conseils personnalisés sur le forum enseignants du site leo lea. Mais je la soupçonne d'avoir été moins importante et massive que celle qui a été apportée aux utilisateurs de je lis, j'écris.
Si c'est le cas, les instits utilisant les autres méthodes, ont-ils bénéficié d'une aide similaire ?
En ce qui concerne l'étude de Deauvieau, ce n'est pas une étude de l'éditeur Les lettres bleues, mais il existe de fortes connexions, on l'avait remarqué dans le sujet consacré à cette étude :
1) Terrail était son directeur de thèse. Ils ont écrit des textes ensemble.
2) Une des méthodes syllabiques étudiées est Je lis, j'écris alors que ce n'était pas vraiment une méthode connue.
3) Donc il est fort possible que les instits observés lors de l'étude soient les mêmes que ceux dont parle Chapitre 1. La formation d’un collectif de maîtres (site Les Lettres bleues)
Donc lors d'une prochaine évaluation comparative, il faudrait veiller à équilibrer les formations reçues par les utilisateurs des méthodes évaluées. Par exemple, bénéficier d'une année préparatoire où ils seraient encadrés et formés par les auteurs des méthodes.
Je soupçonne peut-être à tort les instits de l'expérience utilisant les lettres bleues d'avoir bénéficié d'un solide soutien et de conseils des auteurs de la méthode et entre eux, et ce pas forcément l'année même où a été réalisée l'évaluation comparative. Mais cela leur donne un avantage par rapport aux instits n'ayant pas bénéficié eux de cette aide et de cette formation continue. Ce qui me fait penser à ça, c'est le fait que la diffusion de cette méthode n'était pas très large avant l'étude, les profs l'utilisant connaissent souvent les auteurs de la méthode et peuvent bénéficier d'une aide personnalisée par mail ou échange téléphonique. Cette émulation et ce réseau d'aide ont pu rajouter quelques points par rapport à l'autre méthode syllabique.
Il est vrai que les utilisateurs de Léo et Léa peuvent aussi bénéficier de conseils personnalisés sur le forum enseignants du site leo lea. Mais je la soupçonne d'avoir été moins importante et massive que celle qui a été apportée aux utilisateurs de je lis, j'écris.
Si c'est le cas, les instits utilisant les autres méthodes, ont-ils bénéficié d'une aide similaire ?
En ce qui concerne l'étude de Deauvieau, ce n'est pas une étude de l'éditeur Les lettres bleues, mais il existe de fortes connexions, on l'avait remarqué dans le sujet consacré à cette étude :
1) Terrail était son directeur de thèse. Ils ont écrit des textes ensemble.
2) Une des méthodes syllabiques étudiées est Je lis, j'écris alors que ce n'était pas vraiment une méthode connue.
3) Donc il est fort possible que les instits observés lors de l'étude soient les mêmes que ceux dont parle Chapitre 1. La formation d’un collectif de maîtres (site Les Lettres bleues)
Donc lors d'une prochaine évaluation comparative, il faudrait veiller à équilibrer les formations reçues par les utilisateurs des méthodes évaluées. Par exemple, bénéficier d'une année préparatoire où ils seraient encadrés et formés par les auteurs des méthodes.
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« Let not any one pacify his conscience by the delusion that he can do no harm if he takes no part, and forms no opinion. Bad men need nothing more to compass their ends, than that good men should look on and do nothing. » (John Stuart Mill)
Littérature au primaire - Rédaction au primaire - Manuels anciens - Dessin au primaire - Apprendre à lire et à écrire - Maths au primaire - école : références - Leçons de choses.
- SapotilleEmpereur
Spinoza1670 a écrit:Je vais allonger la période Alphas.
Cela m'étonnerait que tu le regrettes !!!
- adelaideaugustaFidèle du forum
Sophie 37 a écrit:Je me souviens avoir reçu la visite dans l'école de la conseillère pédagogique après la circulaire de Robien. Elle m'a assurée qu'avec Ribambelle, on ne pouvait pas se planter
La conseillère pédagogique de ma fille, frais émoulue de l'IUFM, lui avait fait acheter pour préparer sa première année de GS, ce livre :
"Apprentissages progressifs de l’écrit à l'école maternelle" . Hachette Education 2000
Ce livre, "apprentissages progressifs de l'écrit à l'école maternelle", PROG.INRP, (Hachette Education) est coordonné par Mireille Brigaudiot, maître de conférences, IUFM de Versailles. L'équipe de rédaction se compose de cette dame, plus Marie-Alix Defrance, de l'IUFM de Versailles, plus 4 autres membres d'IUFM de Picardie, 2 de Lorraine, et un de Bourgogne.
Par ailleurs, ont contribué à la rédaction de ce livre 85 conseillers pédagogiques, PIUFM, IMF, directeurs d'écoles d'application, inspecteurs, professeurs des écoles, et autres.
Il comporte 287 pages.
Quelques extraits.
« Nous rappelons que notre but est la réussite de TOUS en lecture autonome en fin de CE1. » (page 123 : Vers la lecture autonome).
" La mise en questionnement.
L'essentiel est de comprendre qu'il ne s'agit pas du tout de faire trouver une réponse à un enfant. Au contraire, il s'agit de faire en sorte qu'il se pose lui-même des questions. Le mettre en questionnement, c'est d'abord, et à tout prix, éviter les questions en "pourquoi tu as fait ça?", "pourquoi la petite fille elle a fait ça?". Les questions qui vont induire du "débroussaillement" cognitif sont celles qui portent sur l'activité du sujet enfant : "est-ce que tu pourrais dire comment tu as fait?", "tu peux nous expliquer comment tu sais ça?", "et si je te dis ça, est-ce que tu es d'accord?", "comment tu pourrais faire pour...?" On comparera ces deux attitudes en Grande Section."
(......) L'étayage du maître, qui consiste à circonscrire le champ des possibles pour que les enfants ne se perdent pas dans de vaines pistes.
(Le 27 novembre) Histoire du cerf et du lapin.
" Ce matin, on va travailler d'une drôle de façon, comme si on était à l'école élémentaire. (...) Vous allez écrire ce que le cerf a écrit, à votre avis. On le dit dans sa tête, on le garde dans sa tête, et après, on essaie de l'écrire. (....)
Seuls quatre élèves ont pris en compte la situation d'énonciation :
Alice : " NO T érDIOCHASere
"J'ai voulu écrire "interdit (elle montre les cinq premières lettres) au (montre la lettre O) "chasseur" (montre 7 dernières lettres.)"
Paul : "PAEDSEASCSCEAP "
"J'ai essayé d'écrire interdit de chasser les lapins (balaye du doigt)"
Alexandre : "LURTI DUEUAP"
"J'ai écrit : "interdit" (montre LURTI) " de tuer" (montre DU) "les lapins" (montre UAP)
Solène :" ltiEênrnallruirT". leErneeneein."
L'enseignante fait l'hypothèse que c'est la difficulté d'écriture qui a induit des messages inadaptés."
(Je citerai quelques lignes de la dernière page. )
Il s'agit du parcours d'un enfant qui a posé des problèmes depuis son entrée à l'école à 3 ans. (Non francophone, facilement coléreux et violent, mais il s'est beaucoup amélioré.)
"En fin de grande section, "début juin.
A l'évaluation transversale de fin d'année, on lui demande d'écrire
"le papa de Tom a mangé une tarte". Pendant son écriture, Sam prononce chaque mot, puis "se dicte" les lettres. Voici le résultat de sa relecture en suivant du doigt :
EL PAPA TOM AMAJE UTRT
"Le", je sais. "Papa", je connais, c'est P,A,P,A,"Tom", c'est maman qui m'a montré, "a mangé", j'ai écouté les lettres, une tarte aussi.
Cette procédure est tout à fait étonnante. Tout se passe comme s'il entendait le bruit de chaque lettre en disant son nom".
A comparer avec le manuel " De l'écoute des sons à la lecture", de Thierry Venot !
Ma fille, non dépourvue d'un certain bon sens, y a jeté un oeil, ...et m'en a fait cadeau. Je ne cesse d'en dénoncer la c.. :censure: l'inanité.
Que 80 personnes responsables de nos bambins aient pu écrire une telle monstruosité me laisse pantoise !
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"Instruire une nation, c'est la civiliser.Y éteindre les connaissances, c'est la ramener à l'état primitif de la barbarie." (Diderot)
"Un mensonge peut faire le tour du monde pendant que la vérité se met en route". (Mark Twain)
"Quand les mots perdent leur sens, les hommes perdent leur liberté".(Confucius)
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