- LebeotienNiveau 5
Bon du coup je vais parler un peu de moi. Non pas que ce soit mon exercice favori, loin s'en faut, mais après tout peut-être que certains morceaux feront écho à quelques uns des lecteurs, et que vos informations pourront alors leurs être utiles.
Donc, si vous ne voulez pas vous infliger ça, je comprends mais carrémen. Passez votre route jusqu'au prochain croisement. Pour les autres, prenez un tabouret et rapprochez-vous par ici.
A la base, je suis plutôt écrivain. Ou, plus honnêtement, aspirant écrivain. Ce ne sont pas les quelques prix pour des nouvelles que j'ai obtenus ou mes ouvrages en cours de correction qui font de moi un écrivain. Et puis écrivain, aujourd'hui, ça peut vouloir dire tout et n'importe quoi, et tant qu'on ne s'est pas jeté dans la fosse aux lions, ou plutôt dans la fosse aux lions dans laquelle courent déjà quelques milliers de steak tartares, on ne sait pas encore ce qu'on vaut vraiment. :|
Mais en tout cas, manier les mots, c'est un exercice qui me plaît et dans lequel je me sens plus à l'aise, malgré plus d'une décennie de théâtre que lorsqu'il faut passer à l'oral; Mais du plaisir au talent, le gouffre est grand, et la planche étroite.
Donc je ne me fais pas d'illusions, s'il advient qu'un jour je sois écrivain, eh bien tant mieux, en attendant, ma famille et mon amie me jettent des petits coups d'yeux dans lesquels monsieur "angoisse-pour-l'avenir" fait des grands signes de la main quand j'évoque des mots comme "écrivain" ou "université".
L'université, j'y ai été amené, un peu comme Aragon, par une rencontre de mots. Et lorsque j'étais sur les bancs, le constat était sans appel : insipides, les cours d'anciens normaliens ou Khagneux qui nous lisaient sur un ton monocorde leurs analyses et études de telle ou telle oeuvre, aussi brillante l'analyse fut-elle ! En revanche, ces professeurs étranges, qui nous faisaient passer notre Licence de grammaire sur des transcriptions de Maïté et ne juraient que par l'Oulipo, ou cet autre professeur qui nous jouait une pièce de théâtre à chaque cours, et s'il ne passait le semestre que sur une seule notion, tout au moins il nous la faisait comprendre, apprendre et aimer !
Je ne pensais pas pouvoir aller jusqu'au Master, et lorsque je sortais doucement de la torpeur qui avait bercé mes jeunes années, à la fin de la licence, j'étais un peu déboussolé. L'enseignement secondaire ou primaire ? Très peu pour moi, je n'avais ni le charisme, ni l'envie de ne donner qu'une éducation incomplète ou boiteuse à des générations et des générations d'élèves. :gratte:
Du coup, j'ai continué. J'ai eu l'occasion à côté de tester pleins d'autres mêtiers : gestionnaire de réseaux sociaux, la planque idéale, testeur de jeux vidéos à londres (le rêve des gosses), prof de français, animateur, représentant pour des compagnies internationales, et j'en passe et des meilleures (je vais pas non plus tout raconter ) mais au final, j'avais envie de viser plus haut, de ne pas me contenter de bosser pour une compagnie, ou bien de me planquer.
Alors du coup, j'ai pensé à la fac. Et il se trouve qu'à ma grande surprise j'obtins mon Master avec mention très bien à mon mémoire. Mes profs semblaient apprécier le fait que, comme l'a analysé assez justement Igniatius (ou plutôt devrais-je dire Son altesse impériale...) mon non-conformisme, et le fait que j'aime explorer des pistes nouvelles.
Ainsi, lors de mon cursus de Master, je travaillai sur le moyen-âge dans les séries Télévisées, ou l'adaptation de Robin des bois à l'écran, ou encore un rapprochement entre Vetérini dans Pratchett et le Prince de Machiavel, bref, j'essaye d'aller chercher là où personne n'a encore vraiment regardé, de m'intéresser à des oeuvres vivantes, modernes, et voir si on ne peut pas parfois trouver de l'or dans la boue (une leçon apprise dans Picsou. Je lançais Picsou comme un exemple, et beaucoup ont réagi, mais en réalité il y a énormément de choses à travailler sur la Jeunesse de Picsou de Don Rosa. On pourrait également s'intéresser longuement -une thèse, même- à la façon dont Disney se réapproprie les oeuvres littéraires européennes et les américanisent !)
Mais voilà, après deux ans passés en Angleterre à faire mes recherches sur Tolkien et Lewis (Les Chroniques de Narnia), à mon retour, bien que ma soutenance est un succès, la dure réalité française ou on ne fait pas ce qu'on veut comme on veut vient frapper à ma porte. Du coup sur conseil des mes profs de fac je me résigne, térrifié, à devoir affronter de nouveau le secondaire en tant qu'enseignant, car il semblerait que cela soit le plus proche de ce que je puisse espérer obtenir, tout au moins le temps que, comme pour mes projets d'écrivains, j'essaie de trouver une porte dérobée par laquelle me faufiler... Ah, et tenter d'obtenir un contrat doctoral, ce qui semble possible, pour au moins pouvoir mettre les pieds dans ce rêve pour 3 ans, au lieu d'effectuer l'année de stage.
Donc, pour répondre aussi à la question, pourquoi la fac : parce que je ne suis pas passionné, et je n'arrive pas à me cantonner à étudier et enseigner ce que les autres ont déjà fait, inlassablement. J'ai le sentiment que je dois aller de l'avant. Tout mon collège, j'ai lu comme un assoiffé, sans m'arrêter, puis, arrivé au lycée, je me suis rendu compte que pendant ces 4 années le monde et la vie continuaient leur chemin. Alros j'ai tout arrêté, car je laissais filer ma vie sans même en profiter, sans m'intéresser aux vivants qui m'entouraient. Un livre, comme disait Proust, ce n'est pas une VRAIE conversation.
Et puis, quand on écris, on est forcément influencé par tout ce qu'on lit. Mais outre le "vivier" de base avec lequel on compose, si on se met à lire un autre auteur, et qu'on est un tant soit peu comme moi enclin au mimétisme, alors notre style s'en ressent. On se met à écrire, ou au moins vouloir écrire comme La Bruyère ou Montaigne. Mais alors, on n'est plus vraiment soi-même, ni, ce qui me semble l'un des rôles de l'écrivain, le miroir de son époque, le catalyseur, la voix par laquelle s'exprime le monde.
Donc la Fac parce qu'il me semble qu'elle permet plus de s'attaquer à des pistes nouvelles. Ce que malheureusement vous m'avez tous confirmé plus ou moins sur ce débat. On peut trouver des pistes nouvelles, mais pour enseigner ce qui fut déjà. Et la Fac enfin parce que je pensais, en bon béotien, que le public y serait passionné, et assez mature pour s'intéresser à tout ça, se détacher de ce qu'ils connaissaient et partir défricher la jungle avec moi.
Bon, visiblement, vu des collègues qui y sont, ce ne sont que des Lycéens en un peu plus grand. Il faut attendre le Master pour les voir éclore...
Tout ce bel égoïsme dans un seul but : Igniatus et les autres, quelles sont mes autres options ? Etre vacataire pendant des années à ne pouvoir rien construire et devoir sacrifier femme et enfants à un rêve peut-être inaccessible ? Migrer vers des horizons plus prospères ? (j'y pense, certes), ou quoi ? Devenir journaliste ?
Je ne sais vraiment pas, je ne fais qu'essayer de trouver ma voie, en gardant les pieds sur terre mais malgré tout en aspirant à aller toujours plus haut, car si on ne tente pas on ne peut jamais savoir : je suis bien arrivé jusqu'ici !
Alors tous vos conseils sont les bienvenus, maintenant que j'ai posé les cartes sur le clavier !
Donc, si vous ne voulez pas vous infliger ça, je comprends mais carrémen. Passez votre route jusqu'au prochain croisement. Pour les autres, prenez un tabouret et rapprochez-vous par ici.
A la base, je suis plutôt écrivain. Ou, plus honnêtement, aspirant écrivain. Ce ne sont pas les quelques prix pour des nouvelles que j'ai obtenus ou mes ouvrages en cours de correction qui font de moi un écrivain. Et puis écrivain, aujourd'hui, ça peut vouloir dire tout et n'importe quoi, et tant qu'on ne s'est pas jeté dans la fosse aux lions, ou plutôt dans la fosse aux lions dans laquelle courent déjà quelques milliers de steak tartares, on ne sait pas encore ce qu'on vaut vraiment. :|
Mais en tout cas, manier les mots, c'est un exercice qui me plaît et dans lequel je me sens plus à l'aise, malgré plus d'une décennie de théâtre que lorsqu'il faut passer à l'oral; Mais du plaisir au talent, le gouffre est grand, et la planche étroite.
Donc je ne me fais pas d'illusions, s'il advient qu'un jour je sois écrivain, eh bien tant mieux, en attendant, ma famille et mon amie me jettent des petits coups d'yeux dans lesquels monsieur "angoisse-pour-l'avenir" fait des grands signes de la main quand j'évoque des mots comme "écrivain" ou "université".
L'université, j'y ai été amené, un peu comme Aragon, par une rencontre de mots. Et lorsque j'étais sur les bancs, le constat était sans appel : insipides, les cours d'anciens normaliens ou Khagneux qui nous lisaient sur un ton monocorde leurs analyses et études de telle ou telle oeuvre, aussi brillante l'analyse fut-elle ! En revanche, ces professeurs étranges, qui nous faisaient passer notre Licence de grammaire sur des transcriptions de Maïté et ne juraient que par l'Oulipo, ou cet autre professeur qui nous jouait une pièce de théâtre à chaque cours, et s'il ne passait le semestre que sur une seule notion, tout au moins il nous la faisait comprendre, apprendre et aimer !
Je ne pensais pas pouvoir aller jusqu'au Master, et lorsque je sortais doucement de la torpeur qui avait bercé mes jeunes années, à la fin de la licence, j'étais un peu déboussolé. L'enseignement secondaire ou primaire ? Très peu pour moi, je n'avais ni le charisme, ni l'envie de ne donner qu'une éducation incomplète ou boiteuse à des générations et des générations d'élèves. :gratte:
Du coup, j'ai continué. J'ai eu l'occasion à côté de tester pleins d'autres mêtiers : gestionnaire de réseaux sociaux, la planque idéale, testeur de jeux vidéos à londres (le rêve des gosses), prof de français, animateur, représentant pour des compagnies internationales, et j'en passe et des meilleures (je vais pas non plus tout raconter ) mais au final, j'avais envie de viser plus haut, de ne pas me contenter de bosser pour une compagnie, ou bien de me planquer.
Alors du coup, j'ai pensé à la fac. Et il se trouve qu'à ma grande surprise j'obtins mon Master avec mention très bien à mon mémoire. Mes profs semblaient apprécier le fait que, comme l'a analysé assez justement Igniatius (ou plutôt devrais-je dire Son altesse impériale...) mon non-conformisme, et le fait que j'aime explorer des pistes nouvelles.
Ainsi, lors de mon cursus de Master, je travaillai sur le moyen-âge dans les séries Télévisées, ou l'adaptation de Robin des bois à l'écran, ou encore un rapprochement entre Vetérini dans Pratchett et le Prince de Machiavel, bref, j'essaye d'aller chercher là où personne n'a encore vraiment regardé, de m'intéresser à des oeuvres vivantes, modernes, et voir si on ne peut pas parfois trouver de l'or dans la boue (une leçon apprise dans Picsou. Je lançais Picsou comme un exemple, et beaucoup ont réagi, mais en réalité il y a énormément de choses à travailler sur la Jeunesse de Picsou de Don Rosa. On pourrait également s'intéresser longuement -une thèse, même- à la façon dont Disney se réapproprie les oeuvres littéraires européennes et les américanisent !)
Mais voilà, après deux ans passés en Angleterre à faire mes recherches sur Tolkien et Lewis (Les Chroniques de Narnia), à mon retour, bien que ma soutenance est un succès, la dure réalité française ou on ne fait pas ce qu'on veut comme on veut vient frapper à ma porte. Du coup sur conseil des mes profs de fac je me résigne, térrifié, à devoir affronter de nouveau le secondaire en tant qu'enseignant, car il semblerait que cela soit le plus proche de ce que je puisse espérer obtenir, tout au moins le temps que, comme pour mes projets d'écrivains, j'essaie de trouver une porte dérobée par laquelle me faufiler... Ah, et tenter d'obtenir un contrat doctoral, ce qui semble possible, pour au moins pouvoir mettre les pieds dans ce rêve pour 3 ans, au lieu d'effectuer l'année de stage.
Donc, pour répondre aussi à la question, pourquoi la fac : parce que je ne suis pas passionné, et je n'arrive pas à me cantonner à étudier et enseigner ce que les autres ont déjà fait, inlassablement. J'ai le sentiment que je dois aller de l'avant. Tout mon collège, j'ai lu comme un assoiffé, sans m'arrêter, puis, arrivé au lycée, je me suis rendu compte que pendant ces 4 années le monde et la vie continuaient leur chemin. Alros j'ai tout arrêté, car je laissais filer ma vie sans même en profiter, sans m'intéresser aux vivants qui m'entouraient. Un livre, comme disait Proust, ce n'est pas une VRAIE conversation.
Et puis, quand on écris, on est forcément influencé par tout ce qu'on lit. Mais outre le "vivier" de base avec lequel on compose, si on se met à lire un autre auteur, et qu'on est un tant soit peu comme moi enclin au mimétisme, alors notre style s'en ressent. On se met à écrire, ou au moins vouloir écrire comme La Bruyère ou Montaigne. Mais alors, on n'est plus vraiment soi-même, ni, ce qui me semble l'un des rôles de l'écrivain, le miroir de son époque, le catalyseur, la voix par laquelle s'exprime le monde.
Donc la Fac parce qu'il me semble qu'elle permet plus de s'attaquer à des pistes nouvelles. Ce que malheureusement vous m'avez tous confirmé plus ou moins sur ce débat. On peut trouver des pistes nouvelles, mais pour enseigner ce qui fut déjà. Et la Fac enfin parce que je pensais, en bon béotien, que le public y serait passionné, et assez mature pour s'intéresser à tout ça, se détacher de ce qu'ils connaissaient et partir défricher la jungle avec moi.
Bon, visiblement, vu des collègues qui y sont, ce ne sont que des Lycéens en un peu plus grand. Il faut attendre le Master pour les voir éclore...
Tout ce bel égoïsme dans un seul but : Igniatus et les autres, quelles sont mes autres options ? Etre vacataire pendant des années à ne pouvoir rien construire et devoir sacrifier femme et enfants à un rêve peut-être inaccessible ? Migrer vers des horizons plus prospères ? (j'y pense, certes), ou quoi ? Devenir journaliste ?
Je ne sais vraiment pas, je ne fais qu'essayer de trouver ma voie, en gardant les pieds sur terre mais malgré tout en aspirant à aller toujours plus haut, car si on ne tente pas on ne peut jamais savoir : je suis bien arrivé jusqu'ici !
Alors tous vos conseils sont les bienvenus, maintenant que j'ai posé les cartes sur le clavier !
- LebeotienNiveau 5
Dois-je considérer tout ça juste comme une passion, des articles à écrire dans des revues scientifiques de temps à autre ? Oui, mais c'est là où je me sens utile, et où j'ai l'impression de participer, maigre fourmi que je suis, à faire avancer le Schmilblick. (le correcteur orthographique connaît ce mot. Seigneur.)
Alors dois-je me contente d'exercer à contre-coeur un autre mêtier qui me passionnera peut-être, mais dont je doute ? Au moins, dans l'enseignement du secondaire, je vois l'utilité concrète pour la civilisation, je vois peut-être des opportunités d'explorer des pistes, mais la tournure des débats précédents m'en font douter, cependant...
Alors, pour ceux qui veulent essayer d'innover, quelle place, en France ? Faire ça en "loisir" ou en écrivain indépendant et prenant le risque de galérer toute sa vie ? On n'a rien sans risques, cela dit...
Désolé pour la longueur de ce monologue, mais c'est l'orientation d'une vie qui est en jeu, et les cieux savent si j'y tiens, à cette vie
Alors dois-je me contente d'exercer à contre-coeur un autre mêtier qui me passionnera peut-être, mais dont je doute ? Au moins, dans l'enseignement du secondaire, je vois l'utilité concrète pour la civilisation, je vois peut-être des opportunités d'explorer des pistes, mais la tournure des débats précédents m'en font douter, cependant...
Alors, pour ceux qui veulent essayer d'innover, quelle place, en France ? Faire ça en "loisir" ou en écrivain indépendant et prenant le risque de galérer toute sa vie ? On n'a rien sans risques, cela dit...
Désolé pour la longueur de ce monologue, mais c'est l'orientation d'une vie qui est en jeu, et les cieux savent si j'y tiens, à cette vie
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beati pauperes spiritu quoniam ipsorum est regnum caelorum - Super, me voilà ! Je vous préviens, on va faire tomber les barbes et virer les soutanes.
- Luigi_BGrand Maître
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- Ali DevineNiveau 8
Cripure a écrit:Ce serait pas mal, ça. Faut que j'en cause à John.
A moins qu'il n'ait pensé à une surprise ?
Logiquement, après demi-dieu, vous devriez passer dieu entier, non ?
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Mon site
- VivivavaNiveau 10
Le Béotien, dépêche-toi, il y a déjà pas mal de monde qui se place en ce moment sur le créneau de la fantasy, de la SF, du steampunk, des séries, par exemple au centre de recherches sur l'imaginaire de Grenoble 3.
- LebeotienNiveau 5
Ah, je ne savais pas pour Grenoble. Je suis un peu l'actualité de chercheurs Anne Besson et Vincent Ferré, qui sont les figures de proue de l'étude de Tolkien. Mais je ne suis pas qu'un geek, lol, je ne m'intéresse pas qu'à la SF, fantasy et genres, même si évidemment comme ce sont des phénomènes de culture populaire très présents en littérature, ça m'intéresse
Et puis, me dépêcher, j'essaye, mais comme vous l'avez tous fait remarquer, entrer à l'université tiens de l'impossible. Je vais déjà essayer d'obtenir l'agrèg et un contrat doctoral, et si les cieux le veulent, ce sera déjà ça ! Mais merci pour l'info sur Grenoble !
Et puis, me dépêcher, j'essaye, mais comme vous l'avez tous fait remarquer, entrer à l'université tiens de l'impossible. Je vais déjà essayer d'obtenir l'agrèg et un contrat doctoral, et si les cieux le veulent, ce sera déjà ça ! Mais merci pour l'info sur Grenoble !
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- Presse-puréeGrand sage
Intéressantes tes pistes de travail, Lebeotien. Les ricains ont beaucoup d'avance sur nous sur ces points cependant.
Fais en sorte d'obtenir l'agrégation pour pouvoir poursuivre ces recherches dans de bonnes conditions.
Et lis Flaubert, c'est savoureux
Fais en sorte d'obtenir l'agrégation pour pouvoir poursuivre ces recherches dans de bonnes conditions.
Et lis Flaubert, c'est savoureux
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- erato.clioNiveau 1
Cher Leboetien,
Si je peux me permettre d'apporter ma pierre à l'édifice de votre réflexion, je pense en effet que cela sera dur pour vous de vous faire une place dans le milieu universitaire en tant que chercheur dans la fameuse section 9 (lettres modernes), et je ne suis pas sûre que ce poste vous comble d'ailleurs...
Vous pourrez sans aucun doute trouver un directeur de thèse et mener à bien votre projet, mais décrocher un financement pour ce travail, puis un poste, risque d'être vraiment plus ardu (en littérature comparée peut-être ?). Je m'explique : un maître de conférence n'est pas seulement un chercheur, c'est aussi un enseignant, et les conditions de recrutement dépendent en grande partie de ce fait. Vous pouvez faire la thèse la plus brillante qui soit, si votre domaine de recherche n'est pas appelé à tomber un jour à l'agrégation, vous avez moins de chances d'obtenir un poste. Je peux vous donner un exemple concret. Cette année, les deux postes en littérature XVIe siècle proposés au concours de maître de conférence ont été pourvus... par deux candidats qui avaient soutenu une thèse sur Rabelais ! (ils sont tous les deux extrêmement brillants, il n'y a aucun doute là-dessus, mais il y en avait d'autres, beaucoup d'autres...) Pour ce qui concerne les périodes plus contemporaines, les places sont encore plus chères, au point que toutes les thèses ne sont même pas validées par le comité chargé de certifier les thèses... Quant aux sujets sur la SF et la Fantasy, ils ne sont pas considérés par tous comme de vrais sujets littéraires d'une part, d'autre part ils sont plutôt à la mode, ils attirent de nombreux candidats (qui sont parfois de piètres littéraires, ce qui dessert malheureusement ce domaine de recherche) et il faut donc s'en méfier ! (je précise que je suis une très grande fan de Tolkien qui ne considère pas du tout ce type de littérature comme de la sous-littérature indigne d'être étudiée !) Les sujets fleurissent également sur le rapport entre la littérature médiévale et divers domaines culturels contemporains : ne vous y trompez pas, avec un sujet de ce type, à moins d'être brillantissime, soutenu par un chercheur archi-reconnu et réellement spécialiste des textes médiévaux (langue médiévale + littérature), vous passerez pour un charlot dans le milieu universitaire... c'est ainsi !
Pour ce qui concerne les conditions d'accès à l'université en lettres aujourd'hui, je peux le réaffirmer après plusieurs autres personnes du forum, il faut une agrégation (externe de préférence : les jurys ont du mal à évoluer sur ce point...), une bonne thèse qui a fait l'objet de bons rapports et qui a obtenu une certification, un sujet de recherche qui permet de remplir les charges d'enseignement "classiques", mais également un profil de chercheur déjà bien affirmé (avec des publications, des participations à des colloques etc.). Le CAPES n'est pas du tout pris en compte, il est même plutôt méprisé par beaucoup de chercheurs (disons que ce n'est ni un avantage ni un handicape en soit, ce n'est seulement pas le concours demandé...). Il peut permettre d'obtenir un poste de PRCE (l'équivalent d'un PRAG), c'est-à-dire un poste d'enseignant en IUT ou sur des heures de cours de type méthodologie, expression écrite etc. Mais un PRCE n'est en aucun cas un chercheur (si ce n'est sur son temps libre !).
Je précise que pour la bourse de thèse proposée dans le cadre du contrat doctoral, l'agrégation n'est pas obligatoire (je suis bien placée pour le savoir !). Ce qu'il faut, c'est un sujet cohérent, novateur (mais pas pour autant hors des sentiers plus ou moins battus de la littérature), bien construit et répondant à une vraie question, bien défini et faisable (si si !), mais aussi un bon directeur de thèse (si c'est un chercheur avec une bonne légitimité scientifique, exerçant dans un centre de recherche affilié CNRS par exemple, c'est un vrai atout). Vous passez un oral au cours duquel vous présentez votre sujet et l'apport qu'il représente pour la recherche, et votre parcours. Cet entretien est assez décisif !
Si je peux me permettre d'apporter ma pierre à l'édifice de votre réflexion, je pense en effet que cela sera dur pour vous de vous faire une place dans le milieu universitaire en tant que chercheur dans la fameuse section 9 (lettres modernes), et je ne suis pas sûre que ce poste vous comble d'ailleurs...
Vous pourrez sans aucun doute trouver un directeur de thèse et mener à bien votre projet, mais décrocher un financement pour ce travail, puis un poste, risque d'être vraiment plus ardu (en littérature comparée peut-être ?). Je m'explique : un maître de conférence n'est pas seulement un chercheur, c'est aussi un enseignant, et les conditions de recrutement dépendent en grande partie de ce fait. Vous pouvez faire la thèse la plus brillante qui soit, si votre domaine de recherche n'est pas appelé à tomber un jour à l'agrégation, vous avez moins de chances d'obtenir un poste. Je peux vous donner un exemple concret. Cette année, les deux postes en littérature XVIe siècle proposés au concours de maître de conférence ont été pourvus... par deux candidats qui avaient soutenu une thèse sur Rabelais ! (ils sont tous les deux extrêmement brillants, il n'y a aucun doute là-dessus, mais il y en avait d'autres, beaucoup d'autres...) Pour ce qui concerne les périodes plus contemporaines, les places sont encore plus chères, au point que toutes les thèses ne sont même pas validées par le comité chargé de certifier les thèses... Quant aux sujets sur la SF et la Fantasy, ils ne sont pas considérés par tous comme de vrais sujets littéraires d'une part, d'autre part ils sont plutôt à la mode, ils attirent de nombreux candidats (qui sont parfois de piètres littéraires, ce qui dessert malheureusement ce domaine de recherche) et il faut donc s'en méfier ! (je précise que je suis une très grande fan de Tolkien qui ne considère pas du tout ce type de littérature comme de la sous-littérature indigne d'être étudiée !) Les sujets fleurissent également sur le rapport entre la littérature médiévale et divers domaines culturels contemporains : ne vous y trompez pas, avec un sujet de ce type, à moins d'être brillantissime, soutenu par un chercheur archi-reconnu et réellement spécialiste des textes médiévaux (langue médiévale + littérature), vous passerez pour un charlot dans le milieu universitaire... c'est ainsi !
Pour ce qui concerne les conditions d'accès à l'université en lettres aujourd'hui, je peux le réaffirmer après plusieurs autres personnes du forum, il faut une agrégation (externe de préférence : les jurys ont du mal à évoluer sur ce point...), une bonne thèse qui a fait l'objet de bons rapports et qui a obtenu une certification, un sujet de recherche qui permet de remplir les charges d'enseignement "classiques", mais également un profil de chercheur déjà bien affirmé (avec des publications, des participations à des colloques etc.). Le CAPES n'est pas du tout pris en compte, il est même plutôt méprisé par beaucoup de chercheurs (disons que ce n'est ni un avantage ni un handicape en soit, ce n'est seulement pas le concours demandé...). Il peut permettre d'obtenir un poste de PRCE (l'équivalent d'un PRAG), c'est-à-dire un poste d'enseignant en IUT ou sur des heures de cours de type méthodologie, expression écrite etc. Mais un PRCE n'est en aucun cas un chercheur (si ce n'est sur son temps libre !).
Je précise que pour la bourse de thèse proposée dans le cadre du contrat doctoral, l'agrégation n'est pas obligatoire (je suis bien placée pour le savoir !). Ce qu'il faut, c'est un sujet cohérent, novateur (mais pas pour autant hors des sentiers plus ou moins battus de la littérature), bien construit et répondant à une vraie question, bien défini et faisable (si si !), mais aussi un bon directeur de thèse (si c'est un chercheur avec une bonne légitimité scientifique, exerçant dans un centre de recherche affilié CNRS par exemple, c'est un vrai atout). Vous passez un oral au cours duquel vous présentez votre sujet et l'apport qu'il représente pour la recherche, et votre parcours. Cet entretien est assez décisif !
- LebeotienNiveau 5
Les quelques passages que j'ai pu lire de Madame Bovary étaient en effet très bien construits et intéressants, et j'aime bien le postulat de Flaubert concernant le réalisme, cependant, mouais, ce n'est pas ma littérature favorite.
Comme Tolkien, j'apprécie quand l'écrivain joue le rôle de "sous-créateur" jusqu'au bout, (même s'ils le sont tous un peu) et s'il parvient avec un rare génie à lier cette sous-création à une vision critique de notre monde, alors c'est encore mieux ! D'où ma fervente adoration de Pratchett. Mais il y a de nombreux classiques qui méritent d'être lus. C'est un peu comme en peinture. Je suis abasourdi devant le talent des artistes figuratifs, Delacroix, Michel-Ange, Le Caravage et les autres, et quand je vois l'art moderne, il n'est pas toujours facile de trier le génie du copieur ou du médiocre. En littérature contemporaine je pense que c'est la même chose.
Les classiques sont ce que le temps a trié pour nous, mais il faut bien que dès aujourd'hui certains s'occupent de trier ce qui se fait maintenant, pour dénicher ce que le temps mériterait de garder !
Comme Tolkien, j'apprécie quand l'écrivain joue le rôle de "sous-créateur" jusqu'au bout, (même s'ils le sont tous un peu) et s'il parvient avec un rare génie à lier cette sous-création à une vision critique de notre monde, alors c'est encore mieux ! D'où ma fervente adoration de Pratchett. Mais il y a de nombreux classiques qui méritent d'être lus. C'est un peu comme en peinture. Je suis abasourdi devant le talent des artistes figuratifs, Delacroix, Michel-Ange, Le Caravage et les autres, et quand je vois l'art moderne, il n'est pas toujours facile de trier le génie du copieur ou du médiocre. En littérature contemporaine je pense que c'est la même chose.
Les classiques sont ce que le temps a trié pour nous, mais il faut bien que dès aujourd'hui certains s'occupent de trier ce qui se fait maintenant, pour dénicher ce que le temps mériterait de garder !
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beati pauperes spiritu quoniam ipsorum est regnum caelorum - Super, me voilà ! Je vous préviens, on va faire tomber les barbes et virer les soutanes.
- LebeotienNiveau 5
Merci Erato, pour ces nouvelles informations.
C'est en effet le constat que j'ai fais également. Et ce pourquoi si j'ai fais mon mémoire sur Tolkien et Lewis, je voudrais m'attaquer à tout autre chose pour ma thèse, un projet de littérature comparée, que j'ai soumis à des profs d'université et qui le trouvent tout à fait viable.
J'ai la chance d'avoir attiré l'intérêt et la curiosité d'un chercheur au profil correspondant à ce qu'il faudrait pour espérer avoir une bourse.
En réalité, je devais même tenter ma chance cette année, mais il semble que nous nous soyons mal compris avec lui, donc je repousse d'un an la demande. Pendant ce temps, je vais tenter l'agreg, et/ou obtenir le CAPES si j'échoue cette session.
J'ai bien pris conscience de l'extrême difficulté d'obtenir un poste, et honnêtement, mon plan est plus d'obtenir une bourse, faire mes 3 ans puis voir, si je ne me sens pas assez doué pour le secondaire, partir à l'étranger fourbir mes armes pour,un jour peut-être, tenter ma chance à nouveau en France dans un climat plus favorable... C'est malheureux, mais comme vous dites tous, la concurrence est rude, et je crains que même avec une bonne thèse, un post docs et des publications, le fait de ne pas être normalien ne soit un handicap redoutable vis à vis de la concurrence, et, comme précisé également, parce que mes centres d'intérêts n'ont pas encore éprouvé le tamis du temps et prouvé leur valeur... !
Je retiens tous les conseils, et je vais tenter de me concentrer pour le contrat doctoral. Mais si je n'ai pas le choix, et bien j'espère que j'arriverais à apprendre à être un bon prof de français; et j'écrirai à côté pour le plaisir. Même si je n'aime pas l'idée de ne pas être "passionné" depuis toujours par ce mêtier. J'aurai l'impression de tromper les élèves, de ne pas leur montrer le meilleur de moi-même...
C'est en effet le constat que j'ai fais également. Et ce pourquoi si j'ai fais mon mémoire sur Tolkien et Lewis, je voudrais m'attaquer à tout autre chose pour ma thèse, un projet de littérature comparée, que j'ai soumis à des profs d'université et qui le trouvent tout à fait viable.
J'ai la chance d'avoir attiré l'intérêt et la curiosité d'un chercheur au profil correspondant à ce qu'il faudrait pour espérer avoir une bourse.
En réalité, je devais même tenter ma chance cette année, mais il semble que nous nous soyons mal compris avec lui, donc je repousse d'un an la demande. Pendant ce temps, je vais tenter l'agreg, et/ou obtenir le CAPES si j'échoue cette session.
J'ai bien pris conscience de l'extrême difficulté d'obtenir un poste, et honnêtement, mon plan est plus d'obtenir une bourse, faire mes 3 ans puis voir, si je ne me sens pas assez doué pour le secondaire, partir à l'étranger fourbir mes armes pour,un jour peut-être, tenter ma chance à nouveau en France dans un climat plus favorable... C'est malheureux, mais comme vous dites tous, la concurrence est rude, et je crains que même avec une bonne thèse, un post docs et des publications, le fait de ne pas être normalien ne soit un handicap redoutable vis à vis de la concurrence, et, comme précisé également, parce que mes centres d'intérêts n'ont pas encore éprouvé le tamis du temps et prouvé leur valeur... !
Je retiens tous les conseils, et je vais tenter de me concentrer pour le contrat doctoral. Mais si je n'ai pas le choix, et bien j'espère que j'arriverais à apprendre à être un bon prof de français; et j'écrirai à côté pour le plaisir. Même si je n'aime pas l'idée de ne pas être "passionné" depuis toujours par ce mêtier. J'aurai l'impression de tromper les élèves, de ne pas leur montrer le meilleur de moi-même...
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beati pauperes spiritu quoniam ipsorum est regnum caelorum - Super, me voilà ! Je vous préviens, on va faire tomber les barbes et virer les soutanes.
- NitaEmpereur
Ali Devine a écrit:Cripure a écrit:Ce serait pas mal, ça. Faut que j'en cause à John.
A moins qu'il n'ait pensé à une surprise ?
Logiquement, après demi-dieu, vous devriez passer dieu entier, non ?
Ne nous emballons pas.
Trois quarts de dieu, ce sera suffisant...
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A clean house is a sign of a broken computer.
- NitaEmpereur
Lebeotien a écrit:Les quelques passages que j'ai pu lire de Madame Bovary étaient en effet très bien construits et intéressants, et j'aime bien le postulat de Flaubert concernant le réalisme, cependant, mouais, ce n'est pas ma littérature favorite.
Comme Tolkien, j'apprécie quand l'écrivain joue le rôle de "sous-créateur" jusqu'au bout, (même s'ils le sont tous un peu) et s'il parvient avec un rare génie à lier cette sous-création à une vision critique de notre monde, alors c'est encore mieux ! D'où ma fervente adoration de Pratchett. Mais il y a de nombreux classiques qui méritent d'être lus. C'est un peu comme en peinture. Je suis abasourdi devant le talent des artistes figuratifs, Delacroix, Michel-Ange, Le Caravage et les autres, et quand je vois l'art moderne, il n'est pas toujours facile de trier le génie du copieur ou du médiocre. En littérature contemporaine je pense que c'est la même chose.
Les classiques sont ce que le temps a trié pour nous, mais il faut bien que dès aujourd'hui certains s'occupent de trier ce qui se fait maintenant, pour dénicher ce que le temps mériterait de garder !
Je suis abasourdie par l'incroyable prétention des trois passages que je viens de mettre en gras. Tu trouves Flaubert bien écrit ? Comme c'est grand et généreux de ta part...
Il y a de nombreux classiques qui méritent d'être lus : vas-y, lis-les, cela améliorera ton style, aspirant écrivain.
"Certains" c'est toi ? Tu es le Temps ? Alors cesse de dévorer tes enfants, c'est mal vu de nos jours.
Pratchett et Tolkien sont tes auteurs de prédilection ? Fais comme eux, cultive-toi.
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- Elle aimeExpert
Nita a écrit:Lebeotien a écrit:Les quelques passages que j'ai pu lire de Madame Bovary étaient en effet très bien construits et intéressants, et j'aime bien le postulat de Flaubert concernant le réalisme, cependant, mouais, ce n'est pas ma littérature favorite.
Comme Tolkien, j'apprécie quand l'écrivain joue le rôle de "sous-créateur" jusqu'au bout, (même s'ils le sont tous un peu) et s'il parvient avec un rare génie à lier cette sous-création à une vision critique de notre monde, alors c'est encore mieux ! D'où ma fervente adoration de Pratchett. Mais il y a de nombreux classiques qui méritent d'être lus. C'est un peu comme en peinture. Je suis abasourdi devant le talent des artistes figuratifs, Delacroix, Michel-Ange, Le Caravage et les autres, et quand je vois l'art moderne, il n'est pas toujours facile de trier le génie du copieur ou du médiocre. En littérature contemporaine je pense que c'est la même chose.
Les classiques sont ce que le temps a trié pour nous, mais il faut bien que dès aujourd'hui certains s'occupent de trier ce qui se fait maintenant, pour dénicher ce que le temps mériterait de garder !
Je suis abasourdie par l'incroyable prétention des trois passages que je viens de mettre en gras. Tu trouves Flaubert bien écrit ? Comme c'est grand et généreux de ta part...
Il y a de nombreux classiques qui méritent d'être lus : vas-y, lis-les, cela améliorera ton style, aspirant écrivain.
"Certains" c'est toi ? Tu es le Temps ? Alors cesse de dévorer tes enfants, c'est mal vu de nos jours.
Pratchett et Tolkien sont tes auteurs de prédilection ? Fais comme eux, cultive-toi.
Flaubert aurait apprécié : "Écrit, bien écrit. Mots de portiers, pour désigner les romans-feuilletons qui les amusent" (Dictionnaire des Idées reçues)
- LebeotienNiveau 5
1) on peut plus exprimer son goût pour un auteur ou un autre sans se prendre une claque dans les dents ? Classe. Ben écoute si tu ne jures que par Flaubert et que tu penses qu'on ne peut pas faire mieux, arrête de lire, t'as trouvé la perfection. C'est pas de la prétention, c'est juste l'expression d'un goût. J'ai jamais prétendu que mon avis devait faire loi...
2) J'entends par là que si tous les classiques sont en effet des exemples et des oeuvres d'arts, on peut, PEUT-ETRE -je vais ressortir des modalisateurs parce que je vois bien monsieur gros débat revenir à la charge- pour certains, ne pas les lire dans leur intégralité, sans pour autant les ignorer ou les découvrir. Si tu as le temps de passer ta vie à lire TOUS les classiques du monde (oui, ça ne s'arrête pas à la France, du coup) libre à toi, personnellement, je ne peux, à mon grand regret, pas prétendre avoir cette chance.
3) J'ai employé certains pour que d'éventuels lecteurs un peu rapides en lecture ne se sentent pas visés parce qu'ils ne sont pas dans cette démarche. J'ai donc voulu ainsi exprimer ma volonté de ne stigmatiser personne et de préciser que cette démarche n'impliquait que moi.
Je n'ai pas bien saisi pourquoi d'un coup tu te défoules sur moi, Nita le Vénérable ?
Je n'ai jamais prétendu que de se cultiver était un crime bien loin de là, mais en ce qui me concerne j'essaie d'être méfiant, non pas par manque de respect ou d'intérêt, mais simplement parce que si les oeuvres nourrissent la créativité, le style et l'imagination, lire trop peut aussi, POUR MOI, amener le risque d'être dans la simple imitation.
Et puis, bah, si t'aimes Flaubert, fais comme lui, observe, mais ne juge pas.
D'ailleurs un écrivain par ailleurs professeur m'a expliqué qu'être écrivain et prof de français était très mal perçu dans le milieu de l'édition, car les enseignants auraient tendance à vouloir 'trop' travailler leurs textes et de fait les dénaturent parfois. (on notera bien le conditionnel et le "parfois". C'est un témoignage, pas une règle.)
MAIS je précise une démarche personnelle, ici. S'il advient que je me retrouve à être prof, évidemment que je vais devoir me frotter à la majorité
des classiques et devoir entrer dans le texte. Mais je ne serais pas dans la même approche.
2) J'entends par là que si tous les classiques sont en effet des exemples et des oeuvres d'arts, on peut, PEUT-ETRE -je vais ressortir des modalisateurs parce que je vois bien monsieur gros débat revenir à la charge- pour certains, ne pas les lire dans leur intégralité, sans pour autant les ignorer ou les découvrir. Si tu as le temps de passer ta vie à lire TOUS les classiques du monde (oui, ça ne s'arrête pas à la France, du coup) libre à toi, personnellement, je ne peux, à mon grand regret, pas prétendre avoir cette chance.
3) J'ai employé certains pour que d'éventuels lecteurs un peu rapides en lecture ne se sentent pas visés parce qu'ils ne sont pas dans cette démarche. J'ai donc voulu ainsi exprimer ma volonté de ne stigmatiser personne et de préciser que cette démarche n'impliquait que moi.
Je n'ai pas bien saisi pourquoi d'un coup tu te défoules sur moi, Nita le Vénérable ?
Je n'ai jamais prétendu que de se cultiver était un crime bien loin de là, mais en ce qui me concerne j'essaie d'être méfiant, non pas par manque de respect ou d'intérêt, mais simplement parce que si les oeuvres nourrissent la créativité, le style et l'imagination, lire trop peut aussi, POUR MOI, amener le risque d'être dans la simple imitation.
Et puis, bah, si t'aimes Flaubert, fais comme lui, observe, mais ne juge pas.
D'ailleurs un écrivain par ailleurs professeur m'a expliqué qu'être écrivain et prof de français était très mal perçu dans le milieu de l'édition, car les enseignants auraient tendance à vouloir 'trop' travailler leurs textes et de fait les dénaturent parfois. (on notera bien le conditionnel et le "parfois". C'est un témoignage, pas une règle.)
MAIS je précise une démarche personnelle, ici. S'il advient que je me retrouve à être prof, évidemment que je vais devoir me frotter à la majorité
des classiques et devoir entrer dans le texte. Mais je ne serais pas dans la même approche.
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beati pauperes spiritu quoniam ipsorum est regnum caelorum - Super, me voilà ! Je vous préviens, on va faire tomber les barbes et virer les soutanes.
- LebeotienNiveau 5
Voilà. J'ai l'impression que comme de trop nombreuses personnes ici, mon agresseur a lancé son venin puis s'est enfui en ricanant sous cape, sans assumer son acte. Je lui laisse le bénéfice du doute, il reviendra peut-être. Mais pour m'attaquer sur mon style, il aurait pu, ce faisant, songer à s'en munir.
Comme je n'ai pas envie d'en balancer d'autres, je m'en vais visiter Vannes. (Je m'améliore, là, non ?)
Je ne serai pas dans le coin probablement pour quelques temps, ne voyez pas là-dedans de la lâcheté,
mais puisqu'il faut me cultiver, autant que, comme le Candide que je suis, je le fasse en plein air, dans le jardin !
Comme je n'ai pas envie d'en balancer d'autres, je m'en vais visiter Vannes. (Je m'améliore, là, non ?)
Je ne serai pas dans le coin probablement pour quelques temps, ne voyez pas là-dedans de la lâcheté,
mais puisqu'il faut me cultiver, autant que, comme le Candide que je suis, je le fasse en plein air, dans le jardin !
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- NitaEmpereur
Lebeotien a écrit:Voilà. J'ai l'impression que comme de trop nombreuses personnes ici, mon agresseur a lancé son venin puis s'est enfui en ricanant sous cape, sans assumer son acte. Je lui laisse le bénéfice du doute, il reviendra peut-être. Mais pour m'attaquer sur mon style, il aurait pu, ce faisant, songer à s'en munir.
Comme je n'ai pas envie d'en balancer d'autres, je m'en vais visiter Vannes. (Je m'améliore, là, non ?)
Je ne serai pas dans le coin probablement pour quelques temps, ne voyez pas là-dedans de la lâcheté,
mais puisqu'il faut me cultiver, autant que, comme le Candide que je suis, je le fasse en plein air, dans le jardin !
Oh, non, j'ai simplement parfois autre chose à faire qu'à lire ce forum, donc je ne t'ai pas répondu plus tôt, si c'est bien moi ton agresseur.
Je ne ris pas sous cape, d'ailleurs, mais tout à fait ouvertement, et je ne t'ai pas encore attaqué sur ton style, mais sur ta prétention, je ne te reproche pas de ne pas aimer Flaubert, peu m'importe... ce que je te reproche, c'est d'asséner un jugement aussi pauvre à partir d'extraits, et je n'ai que faire de tes piètres modalisateurs.
Je te trouve incroyablement fat, c'est un fait ; si j'avais eu envie de me défouler sur toi, je serais intervenue bien plus tôt, je ne fais que qu'énoncer un triste constat. Quant à ton verbiage amphigourique (moi, je n'ai pas de style, et ne prétends pas en avoir ), il me semble présenter bien des défauts stylistiques , mais il m'importe bien moins que les très nombreuses fautes d'orthographe qui émaillent tes posts (tu as déjà dit que tu trouvais cela mesquin, je l'ai noté), parce que la perspective que tu enseignes quelque chose que tu maîtrises si mal et donc méprises si ouvertement me fait froid dans le dos.
Bon séjour dans ton jardin breton, je vais me plonger dans des classiques poussiéreux, avant d'écrire des choses contraires à la charte...
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- LebeotienNiveau 5
C'est noté, au moins, j'ai le retour !
Et je crois que "fat" et "Amphigourique" m'éclairent beaucoup.
Je ne méprise pas l'orthographe, loin s'en faut, seulement pour moi, un forum c'est comme une conversation,
il faut qu'elle soit animée, et j'avoue vu le nombre de choses que j'ai à dire, et que comme toi, je ne veux pas y
consacrer tout mon temps, je ne prends pas toujours la peine de me relire sérieusement. Navré pour ceux que cela choque.
Mais au final, tu as peut-être sauté quelques passages : c'est bien cette peur que j'éprouve moi-même d'enseigner quelque chose
que je ne maîtrise pas assez à mon sens, et qu'à défaut de mépriser ne me passionne pas suffisamment; qui fait que j'exprime mes doutes.
Enfin, il doit s'agir d'une méprise. J'ai précisé que je ne jugeais que les quelques extraits de Mme Bovary que j'ai lus...
Sur ce, je file, pour de vrai !
Et je crois que "fat" et "Amphigourique" m'éclairent beaucoup.
Je ne méprise pas l'orthographe, loin s'en faut, seulement pour moi, un forum c'est comme une conversation,
il faut qu'elle soit animée, et j'avoue vu le nombre de choses que j'ai à dire, et que comme toi, je ne veux pas y
consacrer tout mon temps, je ne prends pas toujours la peine de me relire sérieusement. Navré pour ceux que cela choque.
Mais au final, tu as peut-être sauté quelques passages : c'est bien cette peur que j'éprouve moi-même d'enseigner quelque chose
que je ne maîtrise pas assez à mon sens, et qu'à défaut de mépriser ne me passionne pas suffisamment; qui fait que j'exprime mes doutes.
Enfin, il doit s'agir d'une méprise. J'ai précisé que je ne jugeais que les quelques extraits de Mme Bovary que j'ai lus...
Sur ce, je file, pour de vrai !
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- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Quant à moi - qui féz ossi des fotes, souvan - mais je me relis, et je peux les expliquer - je ne demande qu'une chose : que le subjonctif imparfait retrouve son accent (et dans certaines phrases antérieures, ses s). Je trouve ça vraiment dommage, utiliser ce subjonctif sans l'écrire correctement. :'( Ce n'est pas compliqué, en plus, le subjonctif imparfait. On prend le passé simple à la troisième personne du singulier, on ajoute un accent circonflexe à la troisième personne du singulier, et pour tout le reste c'est : -sse, -sses, -ssions, -ssiez, -ssent. Ce n'est pas mesquinerie de ma part, je trouve cela dommage, c'est tout.
- CincinnataHabitué du forum
Moi c'est plutôt votre façon de décrire les étudiants de la fac qui m'étonne : Ne pas s'intéresser aux domaines qui vous sont chers et se contenter des cours sur les classiques est une preuve d'immaturité ? Mais à la fac vous serez bien obligé de préparer des étudiants à des concours et à des méthodes d'analyse bien définies... "Il faut attendre le master pour les voir éclore" parce que les étudiants de licence ou de prépa ne sont que des petits moutons, c'est bien cela ?
Par "éducation incomplète ou boiteuse" vous entendez les cours donnés par les professeurs du secondaires qui se contentent fadement d'enseigner Victor Hugo, Racine ou autre vieux chnoc dépassés ?
Je vois que nous avons des personnalités opposées, personnellement j'aime ce qui est scolaire et je préfère étudier ce les grands ont écrit plutôt que d'apporter une pierre à l'édifice de la recherche, mais je n'essaie pas de modifier ou de critiquer des cadres déjà établis parce qu'ils ne correspondent pas à mes goûts. L'enseignement ne me semble pas du tout vous convenir, si je peux me permettre. Il faudrait trouver un moyen de faire de la recherche sans enseigner...
Par "éducation incomplète ou boiteuse" vous entendez les cours donnés par les professeurs du secondaires qui se contentent fadement d'enseigner Victor Hugo, Racine ou autre vieux chnoc dépassés ?
Je vois que nous avons des personnalités opposées, personnellement j'aime ce qui est scolaire et je préfère étudier ce les grands ont écrit plutôt que d'apporter une pierre à l'édifice de la recherche, mais je n'essaie pas de modifier ou de critiquer des cadres déjà établis parce qu'ils ne correspondent pas à mes goûts. L'enseignement ne me semble pas du tout vous convenir, si je peux me permettre. Il faudrait trouver un moyen de faire de la recherche sans enseigner...
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" Je ne promettrai donc pas le plaisir, mais je donnerai comme fin la difficulté vaincue." Alain
" Ce n'est pas le mur que je trouerai avec mon front, si, réellement, je n'ai pas assez de force pour le trouer, mais le seul fait qu'il soit un mur de pierre et que je sois trop faible n'est pas une raison pour que je me soumette !" Les Carnets du sous-sol, Dostoïevski
Ceux qui pensent que c'est impossible sont priés de ne pas déranger ceux qui essaient.
- IgniatiusGuide spirituel
Personnellement, la question que je me pose, c'est de savoir si Lebéotien possède les qualités pour la recherche : comment apporter quelque chose de neuf si on n'a pas lu ce qui précède ?
J'aimerais bien avoir un peu plus d'avis de ses professeurs.
J'aimerais bien avoir un peu plus d'avis de ses professeurs.
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- User17706Bon génie
Le premier qui parle de pastèque thermosphérique...
- InfinimentHabitué du forum
... ferait preuve d'un jugement très avisé, si je ne m'abuse. La culture de fruits et légumes dans la stratosphère a de beaux jours devant elle.
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Ah ! la belle chose, que de savoir quelque chose !
- InvitéInvité
Mais en fait je crois qu'il prend le problème à l'envers. Pourquoi passer le CAPES voire l'agreg si on ne veut pas enseigner dans le secondaire? Pour les Humanités, il en est ainsi en France, pour enseigner en fac il faut d'abord avoir enseigné dans le secondaire, rédigé une thèse, des articles, participé à des colloques, acquérir une maturité quant à la matière qu'on choisit. Vouloir atterrir directement à la fac sans avoir enseigné quelques années auparavant me semble une idée très discutable. Beaucoup d'étudiants se font une fausse idée de l'enseignement à l'université. J'ai été chargée de cours pendant mon master, c'était très bien, une vraie opportunité de pouvoir construire un cours de littérature pour les étudiants ERASMUS. Peut-être y reviendrai-je un jour, pour le FLE par exemple, c'est souvent comme ça qu'on commence, comme vacataire, que sais-je. En faire un but en soi est vain selon moi, les places sont chères et lorsqu'on veut enseigner, on enseigne, en primaire, secondaire, supérieur, on ne choisit pas son public, son établissement, sa région.
- IgniatiusGuide spirituel
PauvreYorick a écrit:Le premier qui parle de pastèque thermosphérique...
Infiniment a écrit:... ferait preuve d'un jugement très avisé, si je ne m'abuse. La culture de fruits et légumes dans la stratosphère a de beaux jours devant elle.
Collègues, vous m'avez compris !
Je poursuivrai ma recherche de la vérité par une interrogation sur les qualités d'un bon écrivain.
Je sais d'emblée que c'est une question hautement délicate et je m'en tiendrai donc au temps, qu'il faut laisser couler avant de juger de l'œuvre d'un écrivain.
Ceci dit, et sans méchanceté gratuite, je ne vois que fautes de temps et de syntaxe dans tes longs messages, Lebeotien, et un style très ampoulé qui, pour moi, ressemble a mes tentatives d'écrivain de ma 4ème : les tournures sont lourdes dès lors qu'un mot ou une expression un peu soutenus sont utilisés.
Bref, quelqu'un - de fiable - t'a-t-il déjà lu pour indiquer un intérêt pour ta prose ?
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St Augustin
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- pirandellaNiveau 5
corailc a écrit:Mais en fait je crois qu'il prend le problème à l'envers. Pourquoi passer le CAPES voire l'agreg si on ne veut pas enseigner dans le secondaire? Pour les humanités, il en est ainsi en France, pour enseigner en fac il faut d'abord avoir enseigné dans le secondaire, rédigé une thèse, des articles, participé à des colloques, acquérir une maturité quant à la matière qu'on choisit. Vouloir atterrir directement à la fac sans avoir enseigné quelques années auparavant me semble une idée très discutable. Beaucoup d'étudiants se font une fausse idée de l'enseignement à l'université. J'ai été chargée de cours pendant mon master, c'était très bien, une vraie opportunité de pouvoir construire un cours de littérature pour les étudiants ERASMUS. Peut-être y reviendrai-je un jour, pour le FLE par exemple, c'est souvent comme ça qu'on commence, comme vacataire, que sais-je. En faire un but en soi est vain selon moi, les places sont chères et lorsqu'on veut enseigner, on enseigne, en primaire, secondaire, supérieur, on ne choisit pas son public, son établissement, sa région.
Ca c'est un peu fort quand même .... Il y a des cas de chercheurs confirmés qui sont d'excellents enseignants et s'éclatent à enseigner dans le supérieur mais pas dans le secondaire.
Et il arrive encore, que par chance (beaucoup de chance !), certains rentrent directement dans le supérieur, même comme MCF (la meilleure amie de mon compagnon l'an dernier par ex., en histoire), notamment des étrangers. N'oublions pas que les concours de l'enseignement peuvent dérouter beaucoup les étrangers, car la fameuse dissertation, par exemple, n'est pas enseignée à l'étranger. Et faire de l'agrégation une condition sine qua non pour rentrer à l'université, n'est-ce-pas de la discrimination, dans un environnement de plus en plus international (mais désolée, on rentre dans le HS...)
- LebeotienNiveau 5
ah bah non, si le cercle très fermé des rebelles qui prennent ma defense s´ excusent, on est mal barrés
lol.
merci pour le cours sylvain, j´ y reviendrai quand j´ aurai un ordinateur devant moi. Et à la demande générale je vais parler normalement, hein. Moi qui ne jouais les littéraires que prceque je craignais de ne pas être écouté... Vu que je ne le suis pas, hormis parmi les vénérables, je ne vais plus vous torturer à coup de subjonctif !
alors rapidement, quelle autre solution me proposez vous, au vu de mon parcours/projet et votre sceptitude sur mon choix d´ itinéraire ?
Quant à mes facultés de chercheur, je pense
qu´ à 25 ans je ne les ais pas encore, mais que mentio très bien a un master et se lier d´ amitié avec des profs retraités est un debut.
Pour l´ ecriture, je suis preneur de toutes les bonnes volontés ! Personne ne m´ a lu, hormis deux jurys qui m´ ont attribués des prix à des concours, des amis prof de lettres et toujours le fameux professeur, ecrivain publié. Donc oui, j´ aurai bien besoin d´ experts fiables pour me juger !
lol.
merci pour le cours sylvain, j´ y reviendrai quand j´ aurai un ordinateur devant moi. Et à la demande générale je vais parler normalement, hein. Moi qui ne jouais les littéraires que prceque je craignais de ne pas être écouté... Vu que je ne le suis pas, hormis parmi les vénérables, je ne vais plus vous torturer à coup de subjonctif !
alors rapidement, quelle autre solution me proposez vous, au vu de mon parcours/projet et votre sceptitude sur mon choix d´ itinéraire ?
Quant à mes facultés de chercheur, je pense
qu´ à 25 ans je ne les ais pas encore, mais que mentio très bien a un master et se lier d´ amitié avec des profs retraités est un debut.
Pour l´ ecriture, je suis preneur de toutes les bonnes volontés ! Personne ne m´ a lu, hormis deux jurys qui m´ ont attribués des prix à des concours, des amis prof de lettres et toujours le fameux professeur, ecrivain publié. Donc oui, j´ aurai bien besoin d´ experts fiables pour me juger !
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