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- User5899Demi-dieu
Le plus grave, c'est que ces quiches, croyant simplement appliquer la terminologie à la mode, n'ont jamais cherché à en voir les implications sémantiques, qui sont tout sauf anodines, on le voit bien, ici ou ailleurs. C'est effrayant de constater combien, parfois, l'idéologie se substitue à la simple réflexion. Cela dit, aucune quiche ne m'a encore coupé la parole dans un débat, surtout dans un débat où j'ai des argumentsRoumégueur Ier a écrit:Bon, en quelques mots, je reviens sur ce qui a été déjà évoqué : un texte avec des strates narratives difficiles à cerner en 3°, une question sur le MODE conditionnel mal posée dont la valeur est loin d'être claire (comme Cripure l'a dit, la présence du 'si nous tombions' a mis les meilleurs élèves dans le tas : valeur d'hypothèse, qu'on aurait dû accepter mais quelques collègues se croyant avoir la science infuse ont coupé tout débat)
Je mangeais il n'y a pas si longtemps avec des amis dont une IPR et cette dernière me disait que dans ces fameuses commissions, ils font de l'esbrouffe en se montrant affirmatifs et intimidants, parce qu'ils savent que ça marche sur beaucoup, mais qu'il n'y a en fait aucune consigne (bon, je l'aurai assez rappelé moi-même ici), seulement des orientations officielles, et que nul ne peut causer de véritable souci à un correcteur qui les ignore.pharou a écrit:je me demandais (peut-être naïvement) s'il n'y aurait pas moyen de faire une lettre ouverte (ou une pétition, c'est à la mode) pour demander un sujet clair avec des questions claires montrant aux élèves qu'il n'est pas inutile d'apprendre quelques trucs pendant l'année et des consignes de correction cohérentes et Nationales!!!!! je suis complètement à côté de la plaquer là?
- Roumégueur IerÉrudit
Cripure a écrit:Le plus grave, c'est que ces quiches, croyant simplement appliquer la terminologie à la mode, n'ont jamais cherché à en voir les implications sémantiques, qui sont tout sauf anodines, on le voit bien, ici ou ailleurs. C'est effrayant de constater combien, parfois, l'idéologie se substitue à la simple réflexion. Cela dit, aucune quiche ne m'a encore coupé la parole dans un débat, surtout dans un débat où j'ai des argumentsRoumégueur Ier a écrit:Bon, en quelques mots, je reviens sur ce qui a été déjà évoqué : un texte avec des strates narratives difficiles à cerner en 3°, une question sur le MODE conditionnel mal posée dont la valeur est loin d'être claire (comme Cripure l'a dit, la présence du 'si nous tombions' a mis les meilleurs élèves dans le tas : valeur d'hypothèse, qu'on aurait dû accepter mais quelques collègues se croyant avoir la science infuse ont coupé tout débat)Je mangeais il n'y a pas si longtemps avec des amis dont une IPR et cette dernière me disait que dans ces fameuses commissions, ils font de l'esbrouffe en se montrant affirmatifs et intimidants, parce qu'ils savent que ça marche sur beaucoup, mais qu'il n'y a en fait aucune consigne (bon, je l'aurai assez rappelé moi-même ici), seulement des orientations officielles, et que nul ne peut causer de véritable souci à un correcteur qui les ignore.pharou a écrit:je me demandais (peut-être naïvement) s'il n'y aurait pas moyen de faire une lettre ouverte (ou une pétition, c'est à la mode) pour demander un sujet clair avec des questions claires montrant aux élèves qu'il n'est pas inutile d'apprendre quelques trucs pendant l'année et des consignes de correction cohérentes et Nationales!!!!! je suis complètement à côté de la plaquer là?
Tu sais, des corrections pour lesquelles tu vas toucher en gros 25 euros frais de transports compris, où une unique question de grammaire rapporte 1/2 point sur la valeur d'un temps et où tu dois accepter tout et n'importe quoi en dictée, eh bien tu ne t'enfonces pas dans un débat interminable et stérile : tu prends ton paquet, tu fais au mieux et tu rentres à la casa, bien crevé. Donc oui, on aurait pu ergoter et peut-être obtenir gain de cause, mais là, on n'en avait pas du tout envie!
- PouceNiveau 9
Pas besoin d'ergoter. Je ne suis contentée de vaguement écouter les recommandations du collègue chargé de l'harmonisation et puis, comme une grande, j'ai corrigé mes copies en refusant de suivre les recommandations qui me paraissaient infantilisantes ( relire par exemple une copie ayant obtenu moins de 5/15).
- User5899Demi-dieu
Pouce a écrit:Pas besoin d'ergoter. Je ne suis contentée de vaguement écouter les recommandations du collègue chargé de l'harmonisation et puis, comme une grande, j'ai corrigé mes copies en refusant de suivre les recommandations qui me paraissaient infantilisantes ( relire par exemple une copie ayant obtenu moins de 5/15).
- DwarfVénérable
Tout à fait d'accord!Pointàlaligne a écrit:
Merci à ceux/celles qui ont parlé des sujets de réflexion. A vous lire, je pense que cela pourrait être un sujet intéressant à utiliser comme entraînement à la fin de l'année, quand les élèves révisent l'histoire des arts...
- Elle aimeExpert
Cripure a écrit:
Je mangeais il n'y a pas si longtemps avec des amis dont une IPR et cette dernière me disait que dans ces fameuses commissions, ils font de l'esbrouffe en se montrant affirmatifs et intimidants, parce qu'ils savent que ça marche sur beaucoup, mais qu'il n'y a en fait aucune consigne (bon, je l'aurai assez rappelé moi-même ici), seulement des orientations officielles, et que nul ne peut causer de véritable souci à un correcteur qui les ignore.
Mais on risque de ne plus être convoqué, cher ami !
- Vous qui connaissez un IPR :
- J'ai mis plusieurs notes en dessous de 10, voire de 5 sur 40. Dénoncez-moi, je ne suis plus digne de corriger le brevet.
- SteredDoyen
Ciara a écrit:Cripure a écrit:
Je mangeais il n'y a pas si longtemps avec des amis dont une IPR et cette dernière me disait que dans ces fameuses commissions, ils font de l'esbrouffe en se montrant affirmatifs et intimidants, parce qu'ils savent que ça marche sur beaucoup, mais qu'il n'y a en fait aucune consigne (bon, je l'aurai assez rappelé moi-même ici), seulement des orientations officielles, et que nul ne peut causer de véritable souci à un correcteur qui les ignore.
Mais on risque de ne plus être convoqué, cher ami !
Quel drame ! Où signe-t-on ?
- Elle aimeExpert
Stered,
Vous venez battre votre coulpe aussi ? Attendez, j'étais là la première. Je veux qu'on me punisse.
Vous venez battre votre coulpe aussi ? Attendez, j'étais là la première. Je veux qu'on me punisse.
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"Moi, je crois que la grammaire, c’est une voie d’accès à la beauté. Quand on parle, quand on lit ou quand on écrit, on sent bien si on a fait une belle phrase ou si on est en train d’en lire une. On est capable de reconnaître une belle tournure ou un beau style. Mais quand on fait de la grammaire, on a accès à une autre dimension de la beauté de la langue. Faire de la grammaire, c’est la décortiquer, regarder comment elle est faite, la voir toute nue, en quelque sorte. Et c’est là que c’est merveilleux : parce qu’on se dit : « Comme c’est bien fait, qu’est-ce que c’est bien fichu ! », « Comme c’est solide, ingénieux, subtil ! ». Moi, rien que savoir qu’il y a plusieurs natures de mots et qu’on doit les connaître pour en conclure à leurs usages et à leurs compatibilités possibles, ça me transporte."
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